COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

Avec l’évolution technologique, l’accès au « trading » ou à la bourse, en français est devenu de plus en plus vulgarisé à Madagascar. Ainsi, en seulement quelques années, le nombre de jeunes qui s’y intéressent a fortement augmenté.

À Madagascar, il n’existe jusqu’à maintenant aucune école de commerce ni institution universitaire formant les jeunes au trading. Pourtant, de plus en plus de Malgaches se lancent aujourd’hui dans le trading. En termes simples, le trading en ligne consiste à acheter et vendre des actifs, actions, produits financiers et biens en ligne, dans le but de réaliser des gains. Attirés par l’appât du gain des revenus passifs sur internet, nombreux sont ceux qui apprennent en autodidacte ou se forment auprès d’autres traders pour s’engager dans cette activité.

Intérêt croissant des gens

Selon Schubert Rakotomalala, CEO auprès d’Equity Madagascar : « En 5 ans, le nombre de personnes qui s’y intéressent a, en moyenne, évolué de 50 % à Madagascar ». Cela s’explique, d’une part, par l’accessibilité à internet, qui est un outil indispensable pour faire du trading en ligne. « Mais, il y a surtout, d’autre part, l’influence des publicités qui vendent des rêves que l’on voit sur internet et notamment sur Facebook », indique ce responsable. Le trading étant en principe un investissement, il faut surtout savoir qu’il comporte des risques à hauteur des gains recherchés.

La bourse est une activité qui nécessite des investissements, de la motivation/passion, de la patience et une forte persévérance psychologique. La psychologie du Trader, c’est l’attitude et la mentalité du Trader face aux aléas du Trading. Nombreux sont ceux qui ne l’apprennent que sur le tas. C’est le cas de Rado qui souligne avoir appris en autodidacte, par simple curiosité mais aussi pour la recherche de profit, sans pour autant perdre beaucoup de temps. « Au fil du temps, j’ai compris qu’il fallait, en fait, apprendre à analyser et surtout à comprendre l’évolution du marché », affirme-t-il.

Une activité qui nécessite des investissements

Devenir trader ne nécessite pas réellement un niveau d’éducation universitaire mais plutôt de l’investissement « financier », mais aussi « personnel ». « En 2019, nous avons eu un jeune de 18 ans qui est venu se former chez nous pour devenir trader, et il y en a eu d’autres avant lui qui n’avaient même pas eu le Bac, mais qui aujourd’hui maîtrisent tout ce qu’il faut savoir sur le trading », explique Schubert Rakotomalala. Pour ces concernés, c’était surtout la motivation, et l’envie d’apprendre et de connaitre ce milieu qui ont primé.

Pour ce qui est du palier d’investissement minimum, cela va de 50 USD pour ceux qui débutent à 2.000 USD pour ceux qui sont plus aguerris. « Mais les risques sont énormes en fonction du palier d’investissement et surtout de l’estimation de gain, sans compter l’existence d’arnaqueurs qui peuvent vous faire perdre beaucoup», fait-il remarquer. Selon Mamitiana, un jeune qui s’est lancé dans le trading depuis un peu plus de 2 mois, « la majorité des débutants commencent avec un capital moins important. Pour ma part, j’ai commencé avec 100 USD que j’ai essayé de rentabiliser. » Pour lui, l’objectif est de faire fructifier le capital de départ et ne tirer des profits que lorsqu’il arrivera à 2.000 USD.

Le trading n’est pas un jeu. C’est un milieu impitoyable qui peut faire disparaître les économies et avoir de graves conséquences sur le moral. Il est important de savoir dans quelle aventure on se lance et parfaitement connaître l’état financier des sociétés que l’on souhaite acquérir avant de d’opter pour le grand plongeon.

mardi, 11 août 2020 13:22

Journal du 11 août 2020

Le QR Code, c’est quoi ?
Relance des activités touristiques : Les mesures pour remédier aux séquelles laissées par la crise sanitaire.
Confinement : Comment en profiter pour stimuler la créativité des enfants ?
Journée mondiale du steelpan : Un instrument de musique encore peu connu.

Covid-19 : Mety hampitondra takaitra ve ?
Tsy ny faritra DIANA manontolo no hahazo tombony amin’ny fiverenan'ny fizahan-tany any Nosy Be.
Mpitatitra zotra nasionaly sy rezionaly : Misedra olana maro.
Findramam-bola any amin’ny Cnaps, tsy tokony hadinoina ireo mpiasa nalefa « chômage » teknika.
Fiofanana eo amin’ny sehatry ny fizahantany.

mardi, 11 août 2020 12:23

Kozio ahy : "Koa mba voa"

« Koa mba voa » est une expression typique du Haute Matsiatra. Elle peut se traduire par « il n’a eu que ce qu’il mérite » en français. Généralement, c’est dans le cas où un protagoniste fait face à un malheur qu’on utilise cette expression. L’orateur Adamarilala Rakotonirina nous en dit plus dans l’émission.


« Koa mba voa », fiteny any amin’ny faritr’i Matsiatra Ambony. Azo adika amin’ny teny ofisialy hoe « tratra koa izay », « sahaza azy izay » io fiteny io. Manazava misimisy kokoa ny amin’io fiteny io Rakotonirina Adamarilala ato anatin’ny fandaharana.

Créé en 1994 par l’entreprise japonaise Denso-Wave, le QR code ou Quick Response Code est devenu de plus en plus indispensable dans le monde digital. A Madagascar, Andry Rajoelina entend digitaliser les recensements effectués au niveau des Fokontany à travers cet outil.

 

Selon les explications de l’ingénieur informaticien, Zo Rasolomampionona, le QR code permet souvent de rediriger les clients ou les usagers d’Internet vers un site web ou une application. Mais ce n’est pas tout. « Les entreprises ont souvent recours au QR Code sur les badges de leurs employés afin de les reconnaître facilement, à travers leurs noms ou leurs numéros matricules », explique-t-il.

Comment on utilise le QR Code ?

QR Code rime avec nouvelles technologies. Pour pouvoir l’utiliser, il faut avoir un Smartphone avec un appareil photo qui est à même d’interpréter l’image à scanner, mais aussi et surtout avoir l’application qui décode le QR Code. Pour ce faire, « ouvrez l’application qui décode le QR Code. Prenez en photo l’étiquette. L’application va vous décoder et donner toutes les informations », poursuit Zo Rasolomampionona.

Code-barres standard vs QR Code

Le QR Code est une version beaucoup plus améliorée des codes-barres standards. En effet, selon l’ingénieur informaticien, « les codes-barres standards ne peuvent stocker que des textes alphanumériques, c’est-à-dire, des lettres et des chiffres uniquement. Par contre, avec le QR code, on peut y stocker des textes, des sons et des photos ou images ».

Même si l’utilisation du QR Code semble intéressant, il faudrait néanmoins faire preuve de prudence et de vigilance. « Compte tenu du fait que tout le monde peut télécharger l’application qui lit le QR Code, évitez d’y stocker des données sensibles, telles que vos mots de passe ou vos données bancaires. Vérifiez également la fiabilité de la source pour ne pas être redirigés vers de faux sites qui vont pirater vos données », conclut Zo Rasolomampionona.

Le recyclage ou le fait de donner une nouvelle vie aux déchets. Les associations dans ce domaine organisent divers ateliers pour sensibiliser les habitants sur le sujet. Une question se pose : le mode de recyclage actuel contribue-t-il vraiment à la protection de l’environnement ou est-ce que c’est juste une tendance que les uns et les autres persistent à suivre ? Sitraka Razanakoto, président de l’association Fakotôry, suggère une consommation responsable pour réduire la production de déchets. Quant à Karine Danielson, consultante en Responsabilité Sociale des Entreprises, elle conseille l’élaboration d’un plan stratégique pour le recyclage.

Manodina sy mandraharaha mikasika ny fako. Sehatra afaka trandrahina amin’izao ary efa maro ireo akora ahodina. Fa ny fanontaniana mipetraka dia hoe tena afaka mandray anjara amin’ny fiarovana tontolo iainana tokoa ve ny fanodinana fako na ny recyclage amin’izao sa lasa rivotra mitsoka fotsiny ihany? Manohana kokoa ny fanenana ny fako vokarina mba hitsinjovana ny tontolo iainana i Razanakoto Sitraka, filohan’ny fikambanana Fakotôry. Mitarika amin’ny fametrahana rafitra maty paika kosa i Karine Danielson kosa, mpanoro hevitra momba ny « Responsabilité Sociale des Entreprises ».

mardi, 11 août 2020 11:48

Journal des régions du 11 août 2020

Diego Suarez : la préfecture de la région a publié les mesures pour cette nouvelle période d'urgence sanitaire.
Tamatave: le Gouverneur martèle que les habitants doivent toujours appliquer les gestes barrières malgré le déconfinement.
Vakinankaratra : l’association Tanora Garan’Teen organise un « Selfie Challenge » pour marquer la journée internationale de la jeunesse.

Antsiranana : Namoaka ny fepetra mifehy ny fahamehana ara-pahasalamana any an-toerana ny prefektioran’Antsiranana
Vakinankaratra : « selfie challenge » karakarain'ny Tanora Garan’Teen hanamarihana ny andro iraisam-pirenena ho an'ny tanora.
Toamasina : Manamafy ny governora fa mbola mitohy ny fanajana ireo fihetsika sakana hiadiana amin'ny covid 19

Les Malala Sisters sont 4 sœurs : Haingo, Finoana, Felana et Lalaina. Depuis leur enfance, elles aiment passer du temps et jouer ensemble. Elles ont décidé de partager ces moments avec les internautes à travers leurs vidéos afin de partager leur bonne humeur et surtout rappeler l’importance des liens familiaux.

Efatra mirahavavy ny Malala Sisters : Haingo, Finoana, Felana ary Lalaina. Efa zatra miara-milalao izy efa-bavy hatramin’ny fahakeliny. Nanapa-kevitra ny hizara izany amin’ny mpampiasa ny tambazotra sosialy izy ireo amin’ny alalan’ny horonantsary. Te hizara hafaliana sy hampiseho ny maha zava-dehibe ny fiarahan’ny mpiray tampo, mpinamana sy mpihavana amin’ny alalan’izany horonantsary izany izy ireo.

Par définition, une réputation colle à la peau. Il est difficile de s’en défaire. Cela est d’autant plus vrai en ligne. Au cours du confinement, Youth First a remarqué une augmentation considérable de l’exposition des jeunes sur internet. La communication and advocacy Officer de l’organisation, Caren Ramanantoanina, répond à quelques questions sur ce qu’est l’e-réputation dans le cadre du mouvement « une semaine pour agir positivement en ligne ».

Studio Sifaka : Qu’est-ce que l’e-réputation ?

Caren Ramanantoanina : L’e-réputation, c’est l’ensemble de l’identité qu’on a sur internet et de la perception que les autres ont de nous, toujours sur internet.

Lorsqu’on parle d’e-réputation, on a tendance à penser à des entreprises ou à des personnalités célèbres. Un jeune lambda doit-il se soucier de son e-réputation ?

C’est vrai que c’est un enjeu qui concerne beaucoup les entreprises mais il faut garder en tête que dès qu’on existe sur internet, on a une réputation et que tout le monde y a accès. Pas besoin d’être un crac de l’informatique. Il suffit de taper son nom sur Google pour s’en rendre compte. Cela permet d’avoir une idée de ce que les autres savent de vous sur internet. Et oui, un jeune doit se soucier de son e-réputation car cela joue aussi bien sur son présent que sur son futur et tout ce qui est sur internet reste sur internet. Dans ce sens, un futur employeur potentiel peut tomber sur une erreur de jeunesse par exemple. 

Comment se manifeste une mauvaise e-réputation chez les jeunes à Madagascar ?

Nous n’avons pas de statistiques mais des faits sociaux. Les jeunes cherchent à se faire remarquer en ligne. Cela peut dégénérer en bad buzz. Il est important pour eux de bien réfléchir avant de faire quoi que ce soit en ligne. et de toujours peser les conséquences de leurs actions.

Qu’est-ce qu’un bad buzz pour un jeune ?

En quelques mots, un bad buzz c’est une action peu valorisante qui est devenue virale sur Internet. Le bad buzz est souvent source de moqueries et peut s’accompagner de harcèlement. Cela peut être très difficile à vivre pour un jeune.

Qu’est-ce que les auteurs de bad buzz peuvent faire ?

Nous leur conseillons avant tout de chercher de l’aide pour les accompagner. L’idéal, c’est d’en parler avec les personnes compétentes mais d’une manière générale, les jeunes ne se tournent pas vers leurs parents ou leurs éducateurs dans ce cas. C’est à cela que sert d’ailleurs la plateforme arozaza.mg et la ligne verte 147. Ils peuvent y trouver du soutien surtout s’il y a cyber-harcèlement, une pratique qui est punie par la loi.

Est-ce que les jeunes ont assez de maturité pour juger ce qui leur est nuisible ou pas sur internet ?

Il est important d’éduquer les jeunes le plus tôt possible aux dangers d’internet. Il est primordial qu’ils sachent à quoi ils s’exposent. Nous travaillons beaucoup au niveau des collèges en ce sens et pour que les jeunes agissent positivement sur internet. C’est d’ailleurs à partir de 13 ans qu’on peut ouvrir un compte sur Facebook.

Tcharie fait partie des jeunes talents du Label Waza Style de Jazz MMC. Très connue dans la province de Tamatave, la jeune femme cartonne et a conquis les jeunes par son style de musique : le RAP. Une voix douce mais attrayante, Tcharie Cynthia est la fierté de son Label dans l'urban music, on en parle lors de son passage au Studio Sifaka. Bonne écoute !

Tcharie cynthia, hoavin’ny Label Waza style


Tcharie Cynthia, mivazo sady miteny eo amin’ny Rap. Ohatran’ny hoe mpihira gadona malefaka raha miheno azy miresaka teto amin’ny Studio. Kanefa mpiangaly gadona mavesatra, tsy rock akory, fa Rap. Anisan’ny fanta-daza izy ao Toamasiana, ary efa heno manerana ny Nosy, fa indrindra hoan’ny tanora izay mankafy ny urban music, hatrizay nidirany tao amin’ny Label Waza Style izay tarihin’i Jazz MMC. Fa ny tovovavy manao rap miavaka foana satria tafapetraka ny mira-lenta eo amin’ny zava-kanto.. Mihainoa finaritra ary eee.

lundi, 10 août 2020 15:05

Journal du 10 août 2020

Mesures pour les 15 prochains jours, déconfinement progressif pour la région Analamanga.
#vonjeonydokotera : une initiative pour aider les médecins.
Basy vavy : des podcasts sur la santé sexuelle des femmes.
Confinement : comment en profiter pour stimuler la créativité des enfants ?
Lova : une télénovela malgache innovante.

Miala tsikelikely amin’ny fihiboana ny faritra Analamanga, saingy mbola mitoetra ireo fepetra ara-pahasalamana.
Coronavirus : Tsy atahorana hiverina intsony ve ny « pic » ?
Akon'ny fivoahana amin'ny fihibohana eto Toamasina
Tahala iray manampy ny mpianatra hanala fanadinana amin’ny famerenana lesona sy fampiharana.
Arovy challenge : fifaninanana dihy hip hop anaty tambazotra mba hamoazana indray ity taranja ity aty Antsiranana.

La dépression, le stress, le comportement colérique inapproprié, tels sont les impacts du confinement sur la santé mentale des individus selon la professeure Bertille Rajaomanana, psychiatre. En général, ces impacts varient selon la personnalité de chacun. Découvrons dans Santénakà les conseils sur comment gérer le comportement social face au confinement. Le somnambulisme, également reconnu comme une manifestation du trouble du sommeil, sera également abordé par Stéphanie Rakotoarisoa, psychologue.


Fahaketrahana ara-tsaina, fanehoana herisetra amin’ny ao an-tokantrano, ireo amin’ny ankapobeny ny fiatraikan’ny fihibohana amin’ny fahasalaman’ny saina raha ny nambaran’ny Professeure Rajaomanana Bertille, mpitsabo momba ny saina. Miovaova arakaraky ny toetran’ny tsirairay anefa ny fisehon’izany. Ho zarain’i Rakotoarisoa Stéphanie, psychologue ihany koa ny momba ny atao hoe somnambulisme.

Donner la parole aux femmes malgaches. C’est dans cette optique que Basy Vavy ont décidé de diffuser une série de podcasts sur la santé sexuelle et reproductive des femmes sur les réseaux sociaux.

La conception des séries de podcasts a commencé au mois de septembre 2019 et le lancement officiel, au mois de mars 2020.

Sujet tabou

Parler de la santé sexuelle est encore un sujet tabou dans la société malgache. Pourtant, l’éducation sexuelle permet de bien veiller sur sa santé sexuelle, selon Hoby Ramamonjy, une des initiatrices du projet, avec Marie Ranjanoro. Elles ont participé à un webinar sur le sujet et se sont rendu compte de la réticence de la société à aborder le sujet. « A Madagascar, l’éducation sexuelle est encore considérée comme quelque chose de pervers. Les jeunes se posent beaucoup de questions, ils vont chercher à droite à gauche et vont tomber sur des informations qui ne sont pas saines pour eux, à savoir la pornographie, ou de mauvais conseils en matière de protection », souligne Hoby Ramamonjy.

Importance de l’éducation sexuelle

Elles ont alors recueilli les questions posées par les femmes sur leur page Facebook et aussi de Malagasy Women Empowerment. L’idée est de produire quatre podcasts avec l’intervention de médecins spécialistes. La semaine dernière, divers sujets comme les menstruations, la fécondité, l’hygiène intime, les mycoses vaginales ou les infections ont été abordés.  « L’éducation sexuelle s’articule autour de la notion de consentement. C’est important pour un pays où l’avortement est illégal de bien connaître son corps pour éviter la grossesse précoce ou les situations dangereuses », précise Hoby Ramamonjy.

Le retour est positif jusqu’ici. « En tant que femme, je suis encore bloquée par la culture malagasy. Je trouve que c’est risqué d’en parler mais je pense quand même que c’est une initiative originale », confie Zo Lalaina, une des followers.  Basy Vavy souligne que l’éducation sexuelle concerne les filles tout autant que les garçons. Les podcasts sont diffusés chaque mercredi à 19h pour ce mois d’août.

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