Mis à part la vétusté des chaussées, les charrettes à bras figurent aussi parmi les problèmes qui exacerbent les usagers de la route à Antananarivo. Anosibe, 67 ha, Andravoahangy, Besarety… dans presque toute la ville, on peut aujourd’hui croiser des charrettes à bras.Â
Dès le matin, du côté d’Anosizato, Anosibe, Andravoahangy, Tanjombato ou Andohatapenaka, les charrettes parcourent les ruent au même titre que les automobilistes ou les motards. Avec la vétusté des chaussées dans la ville, la présence de ces charrettes constitue un blocage à la fluidité de la circulation. Plus encore, lors d’accidents impliquant des charrettes à bras, les automobilistes ou motards ne peuvent souvent rien faire.
Les charrettes à bras font le diktat
« Parfois, on essaie d’être compréhensifs et on se dit que c’est leur gagne-pain, qu’ils ont aussi le droit d’utiliser la route. Toutefois, quand ils bloquent carrément la circulation et que ça crée des embouteillages monstres c’est énervant », explique Andry, chauffeur de Taxi. Les versions sont presque toutes les mêmes pour les automobilistes et motards à Antananarivo, concernant les charrettes à bras. « Le plus agaçant, c’est surtout le fait que ces charrettes peuvent aller et venir sans amendes ni contravention malgré tout ce qu’ils font de travers», indique un chauffeur de Taxi-Be, du côté d’Anosibe, faisant notamment allusion aux charrettes à bras qui bloquent la chaussée plusieurs minutes, sans compter le fait que lorsque les automobilistes les klaxonnent, les tireurs de charrettes haussent le ton.
Selon le 1er adjoint au Maire auprès de la commune rurale d’Anosizato, la mise en circulation de ces charrettes se fait généralement par attribution de vignette. « C’est presque pareil partout à Antananarivo, on attribue une vignette aux tireurs de charrettes à bras. Cela nous permet par la suite de faire un suivi », souligne ce responsable. Selon lui, la commune exige également que ces personnes aient une connaissance des codes de la circulation et respectent tout autant les autres usagers de la route. « Pour la commune d’Anosizato, les tireurs de charrettes à bras sont regroupés dans des associations et ont des badges. Ainsi, en cas de problème, nous pouvons prendre directement des mesures directement », précise ce responsable.
Et en cas d’accident impliquant une charrette à bras ?
Du fait que les charrettes à bras n’ont aucune assurance, les automobilistes ou motards ressortent souvent bredouille en cas d’accident les impliquant. « Le problème est l’absence de textes régissant ces moyens de transport et notamment l’exigence d’assurance ou autres », signale une responsable sinistre auprès d’une compagnie d’assurance malagasy. Par ailleurs, selon elle, « la majorité des usagers de la route à Madagascar ne sont couverts que par une assurance responsabilité civile, qui est exigée par la loi. »
Ainsi, pour les véhicules qui n’ont qu’une assurance responsabilité civile, dans le cas où ils sont fautifs, la mutuelle d’assurance prendra ses responsabilités. Par contre, si la faute vient de la charrette à bras, l’automobiliste n’ont rien à attendre à titre de dédomagement car les charrettes n’ont aucune assurance. « Ce qui est grave parfois, c’est que les tireurs de charrettes à bras savent qu’ils n’ont rien à perdre s’il y a un accident », déplore Andry, soulignant que face à cela, les charrettes n’hésitent pas à faire la loi, s’estimant ne pouvant être réprimandés, comme s’ils bénéficiaient d’un statut d’intouchables.
Toutes les maladies liées à l’articulation peuvent atteindre toutes les classes d’âges. On appelle cela de l’arthropathie. L’arthrose est l’une des maladies de l’articulation. En général, ce sont les personnes âgées qui en sont atteintes. Mais cela peut survenir chez les jeunes. Ce type d’arthropathie est appelé arthrose juvénile ou prématurée. Le docteur Rachel Razanajohary explique que les maladies de l’articulation chez les jeunes patients sont liées à des infections. Pour rappel, le 17 septembre est la journée mondiale de l’arthrose.
Ny aretin’ny vanintaolana dia mety hahazo ny olona rehetra na kely na lehibe. Maro karazany ny aretin’ny vanintaolana ary isan’izany ny arthrose. Amin’ny ankapobeny dia ny olona mahazo taona no voan’ity aretina ity. Saingy mety hahazo ny tanora ihany koa izany. Antsoina hoe « arthrose juvénile » izany raha toa ka tanora no voa any. Manazava i Razanajoharay Rachel fa mety ho vokatry ny tsimokaretina ao amin’ny vatana no mahatonga ny aretin’ny vanintaolana eny amin’ny tanora. Marihina fa ny 17 septembre dia andro maneran-tany ho an’ny arthrose.
La contribution de l’industrie à l’économie malgache se situe toujours aux alentours de 15% du PIB. Alors que le Syndicat de l’industrie de Madagascar ambitionne d’augmenter cette marque à 25% à l’horizon 2025, les industriels doivent faire face à plusieurs défis à l’instar du coût de l’électricité ou encore de la concurrence déloyale représentée par l’importation. Voici quelques entreprises qui ont su traverser le temps et porter le flambeau d’une industrie malgache certes chancelante mais qui ne demande qu’à s’exprimer.
Chocolaterie Robert
Une entreprise incarne à elle seule le chocolat malgache dans toute son excellence. Appartenant au puissant mais discret groupe familial Ramanandraibe, la chocolaterie poursuit son bonhomme de chemin depuis sa fondation en 1940. Si le cacao malgache est reconnu mondialement, c’est en grande partie grâce à la Chocolaterie Robert.
Codal
L’entreprise sise sur la route des hydrocarbures constitue un élément incontournable du paysage agro-industriel malgache du haut des sept décennies d’expérience. Spécialisée dans la conserverie, Codal propose une large gamme de produits aux saveurs de la Grande île, aussi bien sur le marché local que pour les exportations.
Savonnerie Tropicale
Fondée en 1967, la Savonnerie Tropicale se targue d’être l’une des premières industries à Madagascar. Ses savons ont traversé plusieurs générations si l’on évoque que son savon de type Marseille Nosy ou encore de son détergent Madio. Malmenée par l’ouverture du marché aux savons importés, elle cristallise la lutte de l’industrie malgache contre la concurrence déloyale.
Star
La Star est un géant du secteur agro-industriel. Si la dénomination Star pour Société tananarivienne d’articles réfrigérés date de 1953, l’entreprise puise ses origines en 1947 à travers la création de la brasserie d’Antsirabe. Son produit phare, la bière Three Horses Beer Pilsener a été lancée en 1958. Aujourd’hui la Star constitue tout un pan de l’économie malgache avec 1.800 collaborateurs dans tout Madagascar et en travaillant avec plus de 20.000 agriculteurs.
Tiko
Tiko c’est avant tout une sucess story. Créée vers la fin des années 70 par l’autodidacte Marc Ravalomanana, l’entreprise s’est imposée en deux décennies comme un fleuron de l’industrie malgache à travers les produits laitiers avec en tête le yaourt. L’arrêt des activités de la société suite aux soubresauts politiques de 2009 a déréglé toute la filière lait du pays. Si l’entreprise a repris du service sous la bannière Triple A, elle peine à retrouver sa force d’antan bien que la marque Tiko jouisse encore d’une certaine sympathie aux yeux des consommateurs.Â
L’eau, également appelée « or bleu » est une denrée qui se fait de plus en plus rare de nos jours. La gestion de cette ressource a pourtant une grande influence sur le changement climatique. Et si nous passions au recyclage de l’eau de pluie ? Surtout maintenant que la saison pluvieuse approche. Voici trois bonnes raison de le faire :
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Eh oui ! L’eau de pluie, c’est gratuit. Nous pouvons en récolter autant que nous le voulons, du moment qu’il pleut. Mais attention ! Cette eau n’est pas comestible. Il ne faut donc ni en boire ni l’utiliser pour les aliments. Cependant, nous utilisons une grande quantité d’eau pour les toilettes et les lavages que pour en consommer. Recycler l’eau de pluie pour sa réutilisation pourrait donc réduire considérablement notre facture en eau durant les saisons de pluie.
L’eau est source de vie. Toutefois, les réserves d’eau (douce) sont limitées. Recycler l’eau de pluie équivaut à ralentir la raréfaction de cette ressource. Cela permet de se préparer à d’éventuelles sécheresses ou pénuries d’eau. Garder les sources naturelles principalement pour les besoins en eau potable permettrait donc de préserver l’environnement. L’existence et la subsistance de toutes les communautés d’êtres vivants seraient, dans la mesure du possible, naturellement prises en charge.
Pas besoin d’un système ultra complexe pour pouvoir récupérer de l’eau de pluie. Chacun peut improviser son propre système avec les moyens du bord. Nous pouvons, par exemple, recueillir directement l’eau de pluie qui coule des gouttières du toit à partir d’un seau. Par contre, il faudra prévoir assez de récipients pour vos besoins. Economiser pour acheter une citerne ou un tank d’ici la saison de pluie pourrait être une bonne idée. Après, il vous appartiendra de décider s’il est nécessaire d’installer un système de distribution d’eau de pluie ou pas.
Voici un exemple de système de récupération d’eau de pluie artisanal que chacun peut adapter à ses besoins, en fonction de ses moyens.
« Katrafoko » est un terme très utilisé par les jeunes d'Antsiranana pour confirmer qu’une situation est bien maîtrisée ou sous contrôle. C’est également une expression qui annonce une bonne nouvelle. Jazz MMC apporte plus d’explications à ce sujet.
« Katrafoko » dia tenin-jatovo avy ao Antsiranana, fampiasa rehefa hilaza fa mipetrapetraka ny zavatra na asa izay atao. Ao tsara, milamina, ireo no teny mitovy hevitra aminy. Mitondra fanampim-panazavana momba izany i Jazz MMC.
Le coronavirus a été détecté dans certains liquides biologiques comme le sang, le sperme et les selles. Toutefois, la possibilité de transmission par ces liquides biologiques demeure incertaine à l'heure actuelle.
Jusqu'à aujourd'hui la covid-19, se transmet principalement, lors d'un contact étroit avec une personne infectée, c'est-à -dire, par des gouttelettes respiratoires lorsque cette personne tousse ou éternue. La covid-19 peut aussi se propager lorsqu'une personne touche une surface contaminée par le virus, notamment si elle porte ses mains à son visage sans les avoir lavées.
Mifindra amin’ny alalan’ny tsiranoka avoakan’ny vatana toy ny ra, maloto na tsirin’aina ve ny covid-19 ?
Hita tao anatina tsiranoka toy ny ra na maloto na tsirin’aina ny coronavirus. Hatreto, tsy azo antoka fa mamindra ny tsimokaretina ireo tsiranoka ireo.
Amin’izao fotoana izao, mifindra amin’ny alalan’ny fifampikasohana mivantanana amin’ny olona misy tsimokaretina ny covid-19. Dikan’izany, mifindra amin’ny alalan’ny piti-drora rehefa mihevona na mikohaka ilay olona voa. Mifindra amin’ny alalan’ny fikasohana faritra nitoeran’ny tsimokaretina ihany koa ny covid-19, raha mikasoka ny tava ny tanana tsy voasasa.
A moins d’un mois de la rentrée scolaire officielle, les parents galèrent pour trouver l’argent nécessaire pour l’inscription ou la réinscription de leurs enfants. Pour une grande partie des écoles privées, les frais de scolarités et les écolages ont été revus à la hausse.
Par rapport à l’année dernière, les frais de scolarité dans les écoles privées ont, cette année, connu une hausse d’environ 30 %. Pour pouvoir inscrire leurs enfants auprès d’une école privée, les parents doivent préparer en moyenne un budget de 100.000 ariary. Crise de la covid-19 oblige, « pour les écoles privées, une hausse des frais d’inscription et des écolages est inévitable », explique le directeur d’une école privée à Antananarivo, Solofomanana Harivelo.
Crise covid-19 oblige
Toujours selon Solofomanana Harivelo, les écoles privées sont contraintes de passer par cette augmentation des frais de scolarité, notamment à cause des effets de la crise et du confinement. « Certes, nous savons bien que les parents traversent aussi une mauvaise passe, mais il en est de même pour nous », souligne ce responsable, poursuivant que « de nombreuses écoles privées sont encore aujourd’hui sous le poids de dettes, dont les loyers ou le salaire des enseignants ». « Le problème est presque le même pour la majorité des écoles privées », précise ce président de l’association des écoles privées à Madagascar.
Pour les parents, trouver le budget nécessaire pour l’inscription ou la réinscription de leurs enfants est aujourd’hui plus que difficile. « Pour les frais de réinscription de mes 3 enfants, j’ai dû dépenser 190.000 ariary cette année, contre 100.000 ariary l’année dernière », confie Aina, mère de 2 enfants en classe de troisième et septième.Â
Les écoles privées, libres de définir les tarifs
« Pour le moment, il n’existe pas encore de loi qui permet au ministère d’encadrer les frais de scolarité dans les écoles privées », indique le directeur de l’office national des écoles privées Tsarasidy Marcellin. Selon lui, il était évident que pour cette année les écoles privées reverraient leur tarif à la hausse.
Toutefois, ce bureau auprès du ministère prend en charge la sensibilisation ou plutôt la conscientisation des responsables d’écoles privées quant à la révision des frais de scolarité. « Chaque année, nous prenons pour mission d’encadrer ou de réunir les responsables d’écoles pour leur indiquer qu’il est mieux d’informer à l’avance les parents sur les éventuelles hausses des frais de scolarité ou autres frais », souligne-t-il. De leur côté, les écoles privées sont ouvertes aux discussions avec les parents en vue de mettre en place une solution pour faciliter le paiement des frais.
Le manga est le nom donné aux bandes dessinées japonaises. Partis de cette inspiration étrangère, les jeunes malgaches s'y intéressent et excellent dans ce milieu. Pour l'émission d'aujourd'hui, partons à la connaissance du « manga malgache » intitulé « Ankarana » et dessiné par Mozer. Mais avant cela, écoutons ce qui a poussé les jeunes dessinateurs malgaches, dont Andrianina et Francia, à dessiner des mangas.
Anarana ilazana ny tantara an-tsary japone ny« manga ». Fa na dia asa kanto avy any ivelany aza izy ity dia tsy manakana ny tanora malagasy hitia sy hianoka anatin'izany tontolo izany. Ho amin'ny anio ary dia andeha ho fantarintsika ny« manga »mitondra ny lohan-teny hoe« Ankarana », nataon’i Mozer. Fa mialohan’ izay dia aleo ho fantarina ny nahatonga an'i Andrianina sy Francia, tanora miangaly sary ihany koa, nisafidy ny hanao izany « manga » izany.
Alors que la rentrée des classes se fait progressivement, les parents d’élèves sont à l’assaut des fournitures scolaires. Entre les exigences de certaines écoles, il y a aussi les préférences des enfants conditionnées par ce qu’ils voient. Les fournitures aux effigies des héros et héroïnes de la culture populaire sont ainsi les plus recherchées. Un secteur dominé par les contrefaçons.
A chaque rentrée sa tendance. Depuis deux-trois ans ce sont les héros de Marvel pour les petits garçons et les princesses Disney pour les petites filles. Les vendeurs suivent la tendance en « appâtant » parents et enfants avec des articles aux effigies de ces héros. Cartables, gourdes, trousses, … tout y passe. « Mes enfants ont été catégoriques : pour la petite, c’est Princesse Sofia et son petit frère c’est Spiderman, indique une mère de famille. J’ai acheté leurs fournitures chez un grossiste de fournitures. J’ai eu les sacs et les gourdes assortis pour un peu plus de 50.000 ariary ». Elle affirme ne pas faire attention aux marques. « Tant qu’il y a les héros, ça va », lance-t-elle.
Une vendeuse de sacs à Analakely confirme que les clients recherchent surtout ces héros. « Nous proposons les sacs pour les plus petits à partir de 25.000 ariary », indique-t-elle. La plupart, si ce n’est la totalité des sacs proposés dans les commerces dans les rues d’Antanarivo sont des contrefaçons. Ce sont des importations en provenance d’Asie.
Contrefaçon et contrebande
La contrefaçon et la contrebande (introduction clandestine de marchandises dans un pays) sont des problèmes récurrents à Madagascar. Les textes règlementaires existent à Madagascar comme l’indique une source auprès du ministère du commerce. « Lorsqu’on parle de contrefaçon, il faut prendre en compte deux dimensions : les opérateurs économiques ou les propriétaires des marques et les consommateurs », lance notre interlocuteur. Il souligne toutefois que le ministère n’intervient que sur la base de requête. A titre d’illustration, le revendeur agréé d’une marque de téléphone mobile avait porté plainte contre des revendeurs illicites de la même marque il y a quelques années. Il avait d’ailleurs obtenu gain de cause. Pour ce qui est des fournitures scolaires, notre interlocuteur d’indiquer qu’aucune requête n’a été reçue pour le moment.
Le port de masque ou cache bouche est nécessaire, voire même obligatoire, pour se protéger et pour protéger les autres contre la covid-19. Mais le port du masque est aussi source de problème cutané, notamment de ce qu’on appelle aujourd’hui « mascné ».Â
En effet, les masques peuvent entraîner des problèmes de peau pour presque tout le monde. À défaut de moyens, nombreux sont ceux qui ne peuvent se payer des masques chirurgicaux répondant aux normes et optent pour les masques en coton. Pourtant, la chaleur et le fait d’être confiné dans les masques causent le « mascné ».
Attention au port de masque prolongé
En concentrant la buée entre le masque et notre épiderme notre peau est mise à rude épreuve. « Le plus gros problème vient des masques en coton qui sont plus épais par rapport aux masques qu’on achète en pharmacie », explique Fenosoa, esthéticienne.  Â
Plus encore, selon elle, il faut bien respecter le délai : soit 3 heures pour les masques chirurgicaux, voire moins pour les masques en tissu. « À force de rester dans le masque, les pores sont fortement dilatés par la chaleur. Par ailleurs, la buée peut déposer des bactéries sur l’épiderme, ce qui outre l’acné peut causer d’autres problèmes de peau », explique-t-elle. On peut citer,, entre autres l’apparition de rougeurs ou d’acnés, même pour ceux non prédisposés aux problèmes de peau.Â
Quelles solutions pour atténuer les effets du mascné ?
Le port de masque est inéluctable vu le contexte actuel, notamment la pandémie qui sévit encore. Mais il reste cependant possible de se protéger ou d’atténuer les effets du « mascné », afin d’éviter les irruptions et les problèmes cutanés. « La première chose à faire est de s’hydrater et également d’hydrater la peau », explique l’esthéticien cosméticien Fabio. Pour cela, selon lui, il faut boire beaucoup d’eau et surtout éviter de trop charger la peau du visage de beaucoup de produit.
« La peau sur le visage est la plus sensible, ce qui fait qu’il faut en prendre soin tout particulièrement », souligne-t-il, indiquant que l’hydratation est la meilleure solution pour éviter que la peau souffre de la chaleur sous le masque. Il est également conseillé, selon ce professionnel, d’utiliser des produits naturels hydratants comme l’huile d’amande douce, de manger des aliments riches en vitamines.
Chaque jour, le site de la Pergola à Antaninarenina réunit des adeptes de Fanorona, ce jeu de stratégie traditionnel malgache. Pour redynamiser et surtout pour structurer la discipline, un groupe de passionnés organise un tournoi dont la finale sera disputée sur cet endroit iconique en décembre prochain.
« Je viens ici dès que j’ai du temps », indique un homme dans la soixantaine. Des parties spontanées de Fanorona se jouent pratiquement tous les jours sur le site de la Pergola à Antaninarenina. Notre interlocuteur affirme avoir toujours des pions dans la poche de son veston pour pouvoir jouer. « J’utilise de gros boutons noirs et blancs pour cela », précise-t-il. D’après lui, pratiquement tous les arrondissements d’Antananarivo abritent au moins un site pour jouer au Fanorona. « Il m’arrive de jouer à Anosibe et à Andravoahangy selon l’endroit où je me trouve », souligne-t-il, en précisant qu’il fait surtout du Fanorona pour tuer le temps.
Caravane
Le Fanorona est justement un passe-temps avant tout pour ces joueurs, essentiellement des hommes. Quoi qu’il en soit, la discipline a une fédération depuis 4 ans. Seulement, les passionnés, comme notre interlocuteur, estiment que le Fanorona s’est fait un peu trop discret ces derniers temps. C’est dans ce sens que la Caravane Fanorona 2020 est organisée. D’après l’un des organisateurs, Lanto Harisetra Andriamampianina, l’objectif est d’inciter les amateurs à participer à un tournoi. « On a choisi le terme « caravane » car il y aura des petits tournois qui seront organisés dans les différents « terrains » à Antananarivo comme à Ivato, à Ambohimanarina ou encore à Analamahintsy, à partir du 26 septembre. Les finales seront disputées à Antaninarenina », explique-t-il. L’autre objectif du tournoi est de former la ligue d’Antananarivo de Fanorona. « Pour le moment, seule la région Haute Matsiatra dispose d’une ligue. A Antananarivo, il n’y a encore que des clubs », précise Lanto Harisetra Andriamampianina qui est également le directeur technique national de la discipline. Il indique, par ailleurs, que le mandat de la présidence de la Fédération prend fin cette année et qu’une élection devrait normalement avoir lieu.Â
Pour information, le Fanorona a son championnat national avec des champions comme Mahefa ou encore Zama be. « Normalement, le championnat de Madagascar se déroule chaque année entre aout et novembre », selon Lanto Harisetra Andriamampianina.
Après le Bac, certains jeunes peinent souvent à décider quel chemin ils doivent prendre. Certains décident bel et bien d’entamer un parcours universitaire dans l’objectif d’obtenir un diplôme d’études supérieures. D’autres, par contre, optent pour les formations professionnalisantes pour pouvoir intégrer rapidement le milieu professionnel, souvent malgré eux. Laquelle de ces deux options est la meilleure conformément aux réalités sur le marché de l’emploi à Madagascar ? Parlons-en dans #ndaohilaoeky !
Baoritra. Izay no filaza ny diplaoma eny anivon’ny fiaraha-monina. Ao ireo tena mifofotra mianatra an-taonany maro mba ahazoana diplaoma. Ao kosa ireo misafidy avy hatrany ny hiofana na hampiana-tena amin’ny fifehezana asa iray avy hatrany. Samy manana ny safidy ny tanora tsirairay ary maro ihany koa anefa no tsy afa-manoatra ary tsy afaka ny mianatra maka diplaoma noho ny antony maro samihafa toy ny tsy fahampian’ny enti-manana ara-bola.
• Tourisme : Reprise prévue en 2021 pour certains professionnels dans le domaine.
• Le Parc national de Tsingy de Bemaraha, des mesures ont été mises en place face au contexte sanitaire.
• Journée internationale de la préservation de la couche d’ozone : comment peut-on protéger la couche d’ozone ?
• Les avantages de figurer parmi les meilleurs jeunes leaders africains pour la conservation.
• Un jeune se lance dans le prêt gratuit de livres.
• Mila fiomanana ara-tsaina ireo zaza miditra mianatra taorian’izay fihibohana naharitra izay sy ny amin’ny fanarahana ireo fepetra ara-pahasalamana.
• Fividianana fitaovan’ny mpianatra : ireo fikafika ataon’ny ray aman-dreny sasany mba hanenana ny vola mivoaka.
• Certificat d’Aptitude Professionnelle : inona no ilan’ny mpianatra sy mpampiasa azy ?
• Liana amin’ny fandraharana amin’ny sakafo ny tanora nandritra ny fihibohana.
• Tsenan’ny Bazary kely nanana ny tantarany manokana teto Toamasina.