Erica Rakotonoely, chanteuse de rock malagasy, est invitée au Studio Sifaka, ce dimanche 6 septembre. Elle jongle entre le pop rock et le soft rock, et va parfois jusqu’au hard-rock lors des cabarets. « Depuis mon enfance, le genre de musique « rock» et les cheveux longs des adeptes m’ont inspirée », explique Erica. En 2014, elle a participé à un concours sur une chaîne télévisée privée en imitant l’artiste Iary ou la reine du rock malagasy. Puis, elle a commencé à créer ses propres compositions et en est maintenant à sortir, pour la première fois, sa nouvelle chanson. « Ne perdez pas espoir, il faut de la patience dans la musique», conclut-elle.
Vahinin’ ny Studio Sifaka ny alahady 6 septambra, i Erica Rakotonoely, mpihira « rock» malagasy. Mirona kokoa amin’ ny gadona « pop rock » sy ny « soft rock » izy, fa, milalao ny « hard-rock » ihany rehefa « cabaret». « Efa nahasarika ahy fony fahakely ny gadona rock, mahafinaritra ahy ihany koa ilay olona lava volo be ireny », hoy ny fanazavan’ny tovovavy. Ny taona 2014, nandray anjara tamina fifaninanana maka tahaka mpihira nokarakaraina fahitalavitra tsy miankina iray i Erica. Ny mpanakanto Iary na ilay antsoin’ny sasany koa hoe mpanjakavavin’ny rock malagasy no nosafidiany tamin’izany. Taorian’ izay, nanomboka namorona ny hirany manokana izy ary namoaka ny sangan’ asany voalohany. «Aza manary toky fa mila faharetana ny fanaovana mozika » hoy Erica namarana azy.
Entre janvier et juin, la police a recensé 340 disparitions d’enfants et d’adolescents à Antananarivo. Pour 189 cas, il s’agit de fugues.
Les cas de disparitions se sont multipliés ces derniers temps, à en juger les publications sur les réseaux sociaux. La police a reçu 340 requêtes dans ce sens, durant le premier semestre. D’après les explications d’une source auprès de la police, il s’agit pour la plupart de fugue. « De peur de se faire gronder, des enfants ne rentrent pas chez eux. Pour les adolescents, il s’agit surtout de fugues amoureuses », précise notre interlocuteur. Les filles sont les plus touchées car elles représentent plus de 664% des disparitions pour les 13-18 ans (99 sur 153). La source d’ajouter que, dans ces cas, l’affaire est traduite en justice car la séquestration de mineure est interdite par la loi.
Enlèvements
Pour les autres disparitions, il arrive souvent que les enfants se perdent littéralement. C’est le cas des plus jeunes qui n’arrivent pas à trouver le chemin de leur maison. Pour ce qui est des enlèvements, il s’agit surtout de problèmes familiaux, généralement à la suite d’un divorce. « Soit c’est un des parents qui enlève l’enfant soit c’est un membre de la famille », indique notre interlocuteur qui déplore que les familles n’approchent pas directement la police en cas de disparition. Il regrette également que de nombreuses familles ne reviennent pas vers les policiers lorsque l’enfant est retrouvé. D’après lui, cette attitude ne permet pas d’établir une statistique fiable sur ce point. Pour rappel, c’est la police des mœurs à Tsaralalà na qui s’occupe des disparitions d’enfants.
Familiariser les enfants au monde de l’art leur permet de se développer et de s’épanouir personnellement. Organiser des ateliers d’éveil artistique pour enfants peut être un moyen de créer ce lien.Â
A Madagascar, les écoles privées, les centres et lieux culturels organisent souvent des ateliers pour enfants en pratiquant différentes activités comme la danse, la littérature, les dessins, le théâtre…Etc. L’objectif, c’est de leur faire découvrir différentes disciplines artistiques, cela fait partie de la médiation culturelle, explique Noah Raoelina, responsable de programmation culturelle de Lapa RN7. « Que les enfants veuillent devenir artistes ou non, c’est important de les orienter vers ce domaine. Dès fois aussi, c’est difficile pour les parents d’aider leurs enfants à développer leurs talents artistiques. Ainsi, on leur ouvre la fenêtre sur ce monde », s’exprime-t-il.  Le lapa RN7, par exemple, organise des ateliers d’éveil artistique chaque dimanche.
Découvrir le monde autour de soi
En effet, l’éveil artistique consiste à créer une passerelle qui aide l’enfant à se découvrir lui-même et à découvrir autrui. Selon Gad Bensalem, animateur pour des ateliers d’expression scénique, « l’idée, c’est de leur faire prendre conscience du monde qui les entoure, du regard de l’autre, de l’espace qu’il y a autour ». Lui d’ajouter que « comme le théâtre est un art collectif, il s’agit plus d’un travail du corps, de la respiration, de la voix mais aussi d’un travail collectif ».
Il faut noter que les approches sont différentes selon les âges. « Pour les ados, on peut travailler sur les rôles, sur un texte mais pour les enfants, l’animateur culturel est présent pour apporter un déclic et pour faciliter cette démarche de découverte », précise Gad Bensalem.  Après l’éveil artistique, les enfants pourront être orientés vers une école d’art.
Aina Randrianantoandro, un critique de cinéma, a reçu un certificat d’excellence pour le deuxième prix du concours panafricain de critique de cinéma, le 7 septembre dernier. Ce deuxième lauréat a critiqué un court métrage intitulé « Un air de Kora », réalisé par Angèle Diabang. Les 12 participants provenant de 8 pays d’Afrique étaient en lice pour critiquer des œuvres cinématographiques. Le premier prix a été attribué à Cherqui Ameur du Maroc et le troisième, à Mamadou Oumar Kamara du Sénégal.
La passion pour la critique de cinéma chez ce cinéphile s’est éveillée suite à sa participation à un atelier de critique, animé par la journaliste Domoina Ratsara et Charles Grand Jean, lors des Rencontres des Films Courts, en avril 2017. A son actif, il a plus d’une dizaine de critiques de cinéma. Il estime que celle qu’il a émise quant à « Une romance interdite qui plane sur un air de Kora » est tirée de ses acquis. Selon lui, c’est grâce aux expériences reçues pendant les ateliers nationaux et internationaux auxquels il a assisté, qu’il a pu convaincre les membres du jury.
« Plus on comprend le film, plus c’est facile pour nous de critiquer »
Par rapport aux articles des premiers gagnants du concours, le jeune malgache précise qu’ils ont tous émis des jugements positifs sur la qualité du court-métrage. Cependant, les arguments sont distincts. Pour lui, les différences de points de vue enrichissent l’interprétation de l’œuvre.
Pour ce qui est de son parcours, Aina Randriantoandro est aussi un des membres fondateurs et membre du bureau de l’Association des Critiques Cinématographiques de Madagascar. « J’ai été ravi, honoré et également heureux que l’association ait pu avoir l’opportunité de faire connaître ma critique cinématographique auprès des professionnels du secteur du cinéma qui ont assisté à l’événement », ajoute-t-il.
A l’avenir, Aina Randriantoandro compte œuvrer dans la promotion de la critique de cinéma à Madagascar, via son association. Lui de souligner qu’il s’agit d’une activité encore peu commune dans le pays.
Grossesse et alcool ne font pas bon ménage
Facebook : Vers la possibilité de publier anonymement dans certains groupes
Produits contrefaits : Quels sont les risques pour les contrefacteurs ?
Comment favoriser l’éveil artistique des enfants ?
Fahamehana ara-pahasalamana : Mitandrina hatrany ireo mpikarakara fialan-tsasatra mankany amin’ny faritra
Fepetra manokana momba ny fikarakarana lanonana sy hetsika ara-koltoraly : Vonona ve ireo mpikarakara hetsika ?
Rehefa fotoana inona ny tokony hitondra samboady ny olom-boafidy iray ?
Miverina tsikelikely ny fanazaran-tena ho an’ireo taranjam-panatanjahantena iombonana. Fa ahoana ny fomba hanajana ny fepetra ara-pahasalamana ?
Aina Randrianatoandro, tanora malagasy nandrobaka ny laharana faharoa tamin’ny fifaninanana « panafricain de critique de cinéma »
CEPE : Les élèves de Fianarantsoa et Mahajanga passent leurs épreuves ce 8 septembre.
Région Atsimo Atsinanana : Reconstruction de l’université de Farafangana.
Vatovavy Fitovinany : La région va être séparée, trois districts pour Vatovavy et trois également pour Fitovinany.
Région Matsiatra Ambony : Formation de 50 agents pour le quartier mobile.
Fanadinana CEPE : Anjaran’ny mpianatra avy amin’ny faritany Fianarantsoa sy Mahajanga indray no niatrika ny fanadinana.
Atsimo Atsinanana : Vita ny fanamboarana ny Oniversite any Farafangana.
Vatovavy Fitovinany : Ho vakiana samy hanana Distrika 3 avy ny Faritr’i Vatovavy sy Fitovinany.
Matsiatra Ambony : Nofanina ireo « Quartier mobile » 50 avy ao Ambia.
Il y a encore quelque temps cela ne dérangeait personne que les chaînes de télévision diffusent les nouveaux blockbusters. Ce n’est plus le cas depuis que les salles de cinéma ont fait leur retour sur le marché malgache.
Une chaîne privée s’est vu rappeler les règles sur la diffusion non autorisée de film suite à la diffusion de la nouvelle adaptation live de Disney Mulan. Mais au-delà du petit écran, les salles de cinéma restent impuissantes devant le téléchargement illégal et la prolifération des vidéos clubs qui proposent à des prix symboliques les grosses productions. « Oui, nous avons Mulan et en bonne qualité », lance la gérante d’un vidéo club, en indiquant que le transfert du film sur flash disque coûte 400 ariary.
« Une salle de cinéma a l’obligation de protéger les droits des studios dans les pays où elle fait des projections cinématographiques, indique un responsable au sein de la salle, qui a rappelé à l’ordre la chaîne. Nous avons contacté les responsables de la chaîne parce que c’est traçable, ce qui n’est pas le cas avec les téléchargements. A Madagascar, nous ne poursuivons pas encore les téléchargements illégaux. C’est pourtant une forme de cybercriminalité ».
Le piratage, une forme de concurrence déloyale
En effet, si l’on ne parle que de la France, il y a un organe qui s’appelle Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) qui veille au grain. Une personne qui effectue un téléchargement illégal reçoit alors des avertissements de cet organe. La récidive (3ème avertissement) est passible de poursuites judiciaires.
Au-delà des droits d’auteur, le piratage revêt une forme de concurrence déloyale pour les salles de cinéma, sachant qu’une place pour une avant-première est proposée à partir de 30.000 ariary. Quoi qu’il en soit, les cinéphiles s’accordent à dire que rien ne vaut l’expérience en salle. « L’ambiance en salle est incomparable surtout pour les films en 3D », indique une passionnée. Elle précise toutefois que les avant-premières sont trop chères pour elle. « Il me suffit juste de patienter quelques semaines pour en profiter. Là , les prix sont divisés par deux », explique-t-elle. Pour ne rien rater des sorties, elle regarde quand même les versions téléchargées, ce qui ne l’empêche pas de revoir les films en salles.
Communautés de base : Quel est leur rôle dans la société ?
Nosy Be : Dotation de gilets de sauvetage des pêcheurs par le ministère de la pêche.
Antsohihy : La réhabilitation des routes se poursuit.
Vondron’olona ifotony na ny VOI : Inona ny andraikiny eo amin’ny fiarahamonina ?
Nosy be : Nomena fitaovana entina miaro tena amin'ny loza an-dranomasina ireo mpanjono.
Antsohihy : Mitohy ny asa fanamboaran-dalà na.
La question concernant la réduction du nombre de Sénateurs soulève les débats tant au niveau de la sphère politique qu’auprès de l’opinion publique. Pour rappel, la suppression de la chambre haute est une des promesses électorales présidentielles, le but étant de dégager son budget pour financer des projets de constructions universitaires dans les régions. Pour apporter des points d’éclaircissement, le Studio Sifaka s’est entretenu avec John Miandrarivo, chargé du programme Parlement auprès de la Fondation Friedrich Ebert.
Studio Sifaka : Quel est réellement le rôle du sénat et des sénateurs ?
John Miandrarivo : Les deux chambres parlementaires, que sont le sénat et l’Assemblée nationale, ont deux rôles communs : le rôle de législateur et le contrôle de l’exécutif.
Pour le sénat, la particularité tient au fait qu’il représente les collectivités territoriales décentralisées. Pourtant, c’est cette fonction que les sénateurs n’arrivent pas encore à proprement remplir, notamment le fait d’effectuer un rapport régulier auprès des collectivités. Cette facette de communication institutionnelle étant quelque peu floue ou invisible, il est normal que beaucoup se posent la question quant à la réelle nécessité de cette institution.
Il faut, par ailleurs, souligner qu’en termes de profil et de compétences, la majorité des sénateurs ont déjà occupé de hautes fonctions au niveau de l’État : anciens ministres, anciens ambassadeurs… Pour ceux qui sont nommés par le Président, les profils répondent également aux compétences nécessaires pour occuper de tels postes. De fait, le travail parlementaire du sénat apporte plus de qualité, de clarté et une réflexion plus approfondie concernant, entre autres, les propositions de loi. Si les députés sont plus représentatifs de leur circonscription et remontent la voix du peuple, les sénateurs apportent une dimension concernant l’impact socioéconomique ou encore culturel de chaque décision.
Vu l’importance de cette institution dans l’équilibre démocratique, la réduction du nombre de sénateurs ne comporterait-elle pas de risques ?
Suivant l’ordonnance, le nombre de sénateurs va être revu à 18, contre 63 auparavant pour les 22 régions. Moi-même je ne comprends pas, je ne sais pas quels ont été les critères qui ont permis d’aboutir à ce nombre. Mais 18 sénateurs pour 22 régions, est-ce qu’on peut encore parler de représentativité ? Par ailleurs, le sénat et l’Assemblée nationale jouent le rôle de contrepoids avec l’exécutif, et cette plateforme tripartite permet d’assurer l’équilibre démocratique.
Au départ, l’idée était vraiment une suppression de la chambre parlementaire. Mais cela devait passer par voie de référendum, et c’est cette suppression qui est plus dangereuse que la réduction dont il est aujourd’hui question. Dans le cas de la réduction, il restera encore des sénateurs et l’institution restera active. Mais après, il faut savoir que les 3/4, soit 6 sur les 18 sénateurs seront nommés par le Président et les 12 restants seront votés par les grands électeurs. Peut-on encore parler de représentativité ou de démarche démocratique, je ne peux le dire.
Réduction pour motif budgétaire, est-ce une raison plausible ?  Â
Ce qu’il faut savoir ? c’est que derrière chaque institution, il y a des administrateurs qui sont des fonctionnaires. Aussi, dire que le Sénat est budgétivore revient à affirmer que toute l’institution est budgétivore, y compris les administrateurs. Pour ce qui est du sénat, le personnel compte environ 600 candidats dont 100 assistants parlementaires. Dans le cas de la suppression du sénat, si scénario confirmé, cela reviendrait à supprimer les postes de ces 600 personnes, dont les assistants parlementaires.
Pour ce qui est de la réduction du nombre de sénateurs, il y aura une réforme au niveau de l’administration, à savoir une réduction des assistants parlementaires. Mais dans ce cas de figure, le gain au niveau du budget serait-il conséquent et permettrait-il réellement de mener les projets présidentiels ? À part, les privilèges propres des sénateurs (tickets de carburant…), est ce que la réduction du nombre de sénateurs permettrait de faire une réelle économie budgétaire ? Cela reste à voir. Â
En 1860, lors du règne d'Andriamasinavalona, tout projet de construction au palais royal de Manjakamiadana était soumis au devin et conseiller spirituel du roi, Ranokombe, qui a imposé des sacrifices pour donner plus de valeur et de sacralité au palais. Un homme dénommé Trimofoloalina s’est porté volontaire pour être sacrifié sur la place de Besakana, par amour pour sa patrie. Malgré sa dévotion, sa mise à mort n'a pu aboutir. Par contre, c'était à partir d’une infime partie de son corps que quelques gouttes de sang ont été prélevées pour bâtir l’édifice. Faniry Ravelo, traditionnaliste malagasy, rajoute quelques explications quant aux interdictions de faire des sacrifices humains pour les Malgaches. Dans la seconde partie de l'émission, Arisaona Andriatsiferana, un sociologue parlera du « valitanana » dans les campagnes.
Tamin’ny fitondran’ny mpanjaka Andriamasinavalona no nipoiran’i Trimofoloalina, rehefa nanaiky ny fangatahan’ny mpanjaka ho atao sorona, mba hampiorina tsara ny fanjakana sy entina hananganana ny lapa. Tsy tanteraka anefa ny fanalana ny ain’i Trimofoloalina noho ny fahitan’ny mpanjaka fa tia tanindrazana izy. Nitondra fanampim-panazavana i Faniry Ravelo, mpahay fomba malagasy fa  fady teo amin’ny Malagasy ny manao sorona olona fa ny biby toy ny akoho, omby ary ny ondry no tena fanaovana sorona. Antony tsy nanalana ny ain’i Trimofoloalina izany. Ary noho ilay zo tsy maty manota ihany koa dia tsy afaka ny alatsa-dra intsony izy sy ny taranany, tsy azo gadraina ihany koa i Trimofoloalina fa afaka saziana kosa raha sanatria tratra nanao adisoana. Na eo aza izany, tsy iharan’ilay fitsipim-piarahamonina napetraky ny mpanjaka Andriamasinavalona ny taranany. Ary ao anatin’ny tapany faharoa amin’ny sandrify ihany koa no hitondran’i Arisaona Andriatsiferana, mpahay fiarahamonina, mahakasika ny valintanana any amin’ny tontolo ambanivohitra.