COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

lundi, 14 septembre 2020 10:39

Gargote : Sensibilisation avant sanction

La commune, à travers le Bureau municipal de l’hygiène (BMH), mène actuellement une séance de sensibilisation destinée aux gargotiers d’Antananarivo.

« Pendant deux semaines, nous tenons une séance de sensibilisation et d’information pour les gargotiers », indique le directeur Eau, assainissement et hygiène du BMH, le Dr Allyre Razanakombana. Il précise que l’idée est de faire connaître, à ces restaurateurs, les normes d’hygiène dans le métier. « Nous leur faisons savoir, par exemple, que le minimum qui leur est exigé est d’avoir une vitrine pour présenter les aliments ainsi qu’un dispositif pour que les clients puissent se laver les mains. Ce dernier est d’autant plus important en cette période de covid-19 », précise-t-il. Lui d’ajouter que les contrôles et les sanctions viendront après cette séance de sensibilisation suivant le Code municipal de l’hygiène.

Informel

Le ministère de la Santé publique à travers l’Agence de contrôle sanitaire des qualités des denrées alimentaires (ACSQDA) participe également à la mise aux normes des gargotes. Un responsable au sein de cette agence indique que la sécurité alimentaire se résume à la règle des 5M pour Main-d’œuvre, Milieu, Matériel, Matière première et Méthode. D’après notre interlocuteur, cela ne devrait pas être difficile à mettre en place pour les gargotes. « Normalement, tous les opérateurs dans la restauration doivent être répertoriés à l’ACSQDA. Le problème avec les gargotes, c’est qu’il faut être formel, ce qui n’est pas le cas de la plupart », souligne-t-il. Il précise que les risques d’intoxication sont réels, surtout avec la saison chaude qui arrive, et le défi de la conservation des aliments. Quoi qu’il en soit, il signale que les cas d’intoxication alimentaires répertoriés ne concernent pas trop les gargotes mais surtout les services traiteurs, un secteur qui est également miné par l’informel.

Kim Jah, surtout connu dans le monde du rap malgache, entend se tourner vers la musique sans frontière. Son histoire commence depuis sa première entrée en piste, à 16ans, lors de sa participation au concours « Fantsy Line ». Depuis qu’il a pris son envol, Kim Jah varie son art à partir de plusieurs styles musicaux. Son featuring avec Jyunii intitulé « Dila », sorti en 2016, est un titre qui l'a fait connaître, sans oublier son single « Antsa ho anao ».
Kim Jah sensibilise les jeunes à ne pas entrer trop tôt dans le monde musical juste par quête de popularité. Il souligne la nécessité d’avoir une personnalité bien définie. Il précise également l’importance d’avoir « son propre art » afin de se distinguer des autres et recommande tout particulièrement d’éviter de copier sur les artistes existants.

Kim Jah dia mpanakanto mivoy ny gadona Rap malagasy. Efa mivelatra amin' ny mozika ahfa izy @ izao fotoana izao. 16 taona izy no niaka-tsehatra voalohany tamin' ilay fifaninana « Fantsy line ». Nanomboka fantatry ny olona izy teo ary niroso lalindalina kokoa tamin’ ny sehatry ny kanto. Tsy mifidy gadon-kira I Kim Jah, mba hivelarany ao anatin'ny mozika ary hilomanosany avokoa ny gadona rehetra. Anisan'ny hira tena nahafantarana an'i Kim Jah ilay fampiaraham-peo niarahana tamin'i Jyunii,  tamin'ny ilay hira hoe « Dila », tamin'ny 2016. Nanamarika azy ihany koa ny hirany hoe « Antsa ho anao ». Ary anisany lalana nisokatra ho azy izany !
Manentana ireo tanora tsy ho maika hiditra eo amin’ny sehatra mozika mba ho fantatry ny olona i Kim Jah. Marihiny fa mila mametraka ny maha izy azy ny mozika izay atolotra aloha ilay tanora, raha te-hiditra amin' ny sehatry ny kanto. Fomba iray anisany hialana amin'ny fakan-tahaka amin'ireo artista sasany izany. Ka ilaina noho izany ny manatsara hatrany ny kanto izay atao aloha, indrindra ny filofosona ao anatin'izany rehetra izany, hoy Kim Jah.

Les personnes atteintes de diabète deviennent de plus en plus jeunes à Madagascar. Il y a deux ans, la majorité des personnes affectées par cette maladie étaient âgées de 50 ans et plus. Mais à présent, les jeunes à partir de 30 ans sont aussi touchés par le diabète.

Suivant le constat du médecin-chef du centre médical Marie Stella, Docteur Feziny Fernand, « les jeunes de 30 ans, qui consultent mon cabinet, ont à 75 % un diabète de type 2 ». Cela est dû à l’adoption d’une vie mondaine. Notamment, un régime alimentaire mal équilibré. De plus, la toxicomanie qui touche de nombreux jeunes affecte également le foie. Par ailleurs, ils sont généralement paresseux pour ce qui est de pratiquer du sport. Par conséquent, les jeunes mènent une vie stressante. 

S’informer pour mieux prévenir

Selon ce médecin, les conséquences de la négligence de la santé depuis le jeune âge apparaissent à partir de la trentaine. En effet, cette situation explique l’augmentation du taux de participation de la population jeune aux campagnes de dépistage, qui ont lieu chaque mois de novembre. Si le centre reçoit 100 diabétiques par jour, la proportion des sujets jeunes se situe entre 1 à 5%.

Les jeunes atteints du diabète de type 1, purement héréditaire, sont encore moins actifs à participer aux campagnes de dépistage. D’après le docteur, il y a déjà des vaccins contre le diabète type 1 qui devraient être injectés le plus tôt possible dès l’enfance. En principe, il est possible de vivre avec un diabète de type 2 car le patient n’est pas forcément soumis à la prise de médicaments jusqu’à la mort.

En outre, Docteur Feziny Fernand estime que des sensibilisations sur la prévention du diabète ont été longtemps déployées. « Les Malgaches doivent s’informer sur les impacts négatifs de cette maladie sur la santé. Alors, il est temps que les jeunes prennent conscience du fait que le diabète concerne tout le monde et pas seulement les adultes », souligne le spécialiste.

De nombreuses pistes restent à explorer pour Madagascar en ce qui concerne l’énergie solaire. La couverture en électricité dans la Grande île est encore de 15 %. Des zones restent enclavées, sans branchement électrique. La transition à l’énergie renouvelable se présente comme une solution à ce problème. 

Même si la compagnie nationale d'eau et électricité se concentre principalement sur les énergies thermique et hydraulique, elle coopère aussi avec les opérateurs privés pour les projets sur l’énergie renouvelable. L’installation de la centrale solaire à Ambatolampy en 2018 a permis de combler les besoins de 50.000 foyers d’Antsirabe et d’Antananarivo, notamment d’Ambohimanambola. Cependant, la production satisfait seulement 1/10 des besoins en électricité de ces régions. Actuellement, des centrales hybrides (solaire-diesel) sont aussi en cours de construction dans différents sites.

Système solaire hybride au sein des quartiers

De jeunes entrepreneurs malgaches opérant dans le domaine de l’énergie possèdent de l’expérience dans la technologie solaire. A l’instar de Tsitoha Fernand qui pense qu’on devrait favoriser l’électrification rurale. « Par exemple, on peut distribuer des lampes et des panneaux solaires par foyer. Mais le plus important, c’est la construction d’une mini-centrale pour participer au développement d’un village ». Pour l’électrification en milieu urbain, il propose la création d’une centrale hybride par quartier. Un système hybride alterne l’utilisation de l’énergie solaire et l’électricité de la Jirama. Les grandes entreprises optent surtout pour ce système. Selon ce jeune entrepreneur, ce système réduira la consommation en énergie des ménages et permettra aux foyers de faire plus d’économie.

Appui des promoteurs de projets  

Pour promouvoir les projets en énergie solaire, l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et la coopération allemande à Madagascar ont lancé un appel à projet le 4 septembre. Les jeunes entrepreneurs sont encouragés à participer. « Nous avons constaté que Madagascar a beaucoup de potentiel en ce qui concerne l’énergie solaire. Ainsi, nous voulons identifier les développeurs de projets et les présenter aux investisseurs par la suite. L'expérience du développeur, l'aspect technico-financier et la portée générale du projet par rapport aux objectifs de développement durable feront partie des critères. Par exemple, la durabilité des matériels utilisés, comme le recyclage des batteries en fin de vie », souligne Menja Andriamampianina, Investment Manager Energy. Le deadline pour cette soumission de projet est fixée au 30 septembre 2020.

Open Space ou bureaux fermés : le choix varie souvent suivant les entreprises, les possibilités financières et également les besoins en termes de ressources. Si les salariés voient souvent l’open space comme impersonnelle et inconfortable, les employeurs y voient un gain sur le plan logistique.

Les configurations de bureaux en open space tendent aujourd’hui à devenir en vogue auprès des entreprises, surtout ceux travaillant dans le domaine du web. Pour la majorité des employeurs, l’open space constitue une des solutions permettant de faire des économies en termes de logistiques. Par ailleurs, c’est aussi un moyen de renforcer le travail et l’esprit d’équipe. Toutefois, il est encore difficile de fédérer les salariés dans cette vision, car nombreux sont ceux qui y voient des inconvénients.

L’open space : pour une meilleure gestion des équipes 

« Nous misons plus sur la configuration de nos locaux en open space pour une meilleure cohésion et une meilleure communication au sein de chaque équipe », explique Mamitiana, responsable ressources humaines auprès d’une entreprise offshore. Selon elle, c’est également une manière de faciliter la communication de façon optimale, suivant l’augmentation ou la réduction du personnel ainsi que la composition de chaque équipe.  

Selon Ranto, responsable logistique auprès d’une entreprise, « l’idée d’adopter l’open space est surtout basée sur une question de praticité et d’économie. Certes, les collaborateurs n’ont pas accepté cette option au départ, mais nous avons dû faire au gré, pour un gain d’espace et aussi pour réduire les dépenses ». Lui de confirmer que « par la suite, cette nouvelle configuration s’est révélée plus avantageuse, car cela a permis de mettre en place une ambiance de travail plus conviviale ».

De la réticence auprès des salariés

 « Dans le cas de la pandémie de la covid-19, il y a beaucoup de risques quant au fait de travailler dans un cadre open space », explique Rindra, qui travaille dans une société offshore. Ce n’est là qu’une des raisons qui font que les salariés s’avèrent plus réticents quant aux open space. « Auparavant, nous avions eu une vague de turn-over, quand nous avons opté pour l’open space », explique Mamitiana. Selon elle, une grande partie de leurs collaborateurs se sont sentis dans l’inconfort, et surtout comme s’ils perdaient leur autonomie.

Pour Ranto et son équipe, la mise en place de l’open space s’est fait quelque part au gré des mécontentements des employés. « Mais nous avons quand même demandé l’avis et le soutien de certains salariés pour une fédération plus efficiente », précise-t-il. Pour ce responsable logistique, c’est important avant toute chose de savoir comprendre les salariés pour pouvoir, par la suite, répondre à leurs attentes, sans pour autant perdre de vue les objectifs.

jeudi, 10 septembre 2020 14:36

Journal du 10 septembre 2020

Madagascar : Environ 3 à 4 suicides recensés par jour.
Marolambo : Un concours photos sur Facebook pour lutter contre le travail des enfants.
Permaculture : Un moyen de reconnecter les enfants à la nature.
Green Step : Inscriptions jusqu’au 11 septembre.
EDBM - Coopération allemande à Madagascar : Appel à projet pour la promotion de l’énergie solaire au sein des quartiers.

Nasiana fanalefahana ny fepetra ara-pahasalamana ao amin’ny faritra DIANA.
Mitombo ny isan’ireo tanora voan’ny diabeta.
MEDEM (Mouvement pour l’éthique et la déontologie de Madagascar) : Mandrisika ny tanora miasa amin’ny fitsarana hanatanteraka ny asany am-pahamarinana.
Gazetim-panjakana, fantatrao ve ny antony ilàna azy io ?
Fanamoriana fiarakodia : Hisy fifaninanana roa amin’ity taona ity.

En 2018, le suicide a fait plus de 1.000 victimes à Madagascar, d’après les données récoltées par Madagascar Initiative for Digital Innovation. Et dans le monde, environ 800.000 personnes se donnent la mort chaque année. « Le suicide est une question de santé publique et c’est une réalité à Madagascar, il faut oser en parler » souligne Francesca Raoelison, fondatrice de l’ONG Omena. Mais quelle est la meilleure façon de s’y prendre ?

Olona 3 na 4 isan’andro no mamono tena eto Madagasikara. Ary maneran-tany dia mahatratra 800.000 isan-taona ny olona manapitra ny ainy. “Tsy olan’ny tsirairay intsony io fa tena mahakasika ny fahasalamam-bahoaka, olana tena misy eto Madagasikara, ary mila atrehina.” hoy Francesca Raoelison, mpanorina ny fikambanana Omena. Ahoana ny fomba hiresahana malalaka io olana goavana io sy hanampiana ireo olona manana eritreritra hamono tena ?

Parmi les jeunes accros à la lecture, peu s’intéressent aux livres audio. Comparé au livre physique ou en e-book, ce format requiert tout particulièrement l’attention de l’ouïe.

Selon Tsiory Fanomezana Razafindradoara, jeune booklover qui préfère spécialement écouter des livres audio, « j’écoute jusqu’à 5 livres audio par semaine. Ça ne fatigue pas les yeux et je peux faire autre chose tout en écoutant. Plus j’écoute, plus je suis concentré sur ce que je fais et cela stimule mon imagination. D’ailleurs, il y a beaucoup de livres qui sont exclusivement en audio comme ceux de Maxime Chattam, Joël Dicker et Steph King. Cela me donne même des frissons quand je les écoute la nuit ». Mialy Mampionona Rabearivelo est du même avis, elle qui développe plutôt une mémoire auditive que visuelle, elle retient beaucoup plus les informations en écoutant les livres audio.

Bien qu’ils soient très appréciés et très tendances en ce moment, les livres audio ont la réputation d’être soporifiques. La voix et la capacité du conteur ou narrateur à faire vivre l’histoire sont alors très importantes pour capter l’attention des auditeurs. « Il faut toujours écouter l’extrait du livre avant de le télécharger. Des fois, c’est la synthèse vocale qui lit de texte et c’est très déplaisant. Moi, je préfère particulièrement les narrateurs d’Audiolib et d’Audible », indique Tsiory.

Quelques sites pour écouter des livres audio 

Les plateformes yggtorrent.si, www.audiolib.fr et www.audible.fr disposent toutes les catégories de livres. Mais sur Audible, ils sont disponibles en plusieurs langues étrangères.

Le site de la Maison Edition Jeunes Malgaches  www.editions-jeunes-malgaches.mg propose des livres audio en malgache, destinés aux enfants.

La consommation d’alcool abusive est néfaste pour la santé, plus encore dans le cas d’une mère enceinte ou d’une mère en période d’allaitement. Chaque année, le 9 septembre est la journée mondiale pour la sensibilisation par rapport à cela, et notamment sur le syndrome d’alcoolisation fœtale. 

Trouble de la croissance du fœtus, trouble du développement psychomoteur, atteinte du système nerveux central…, l’alcool a des effets néfastes sur le développement du fœtus pendant les 9 mois de grossesse. Quand une femme enceinte consomme trop d’alcool, le bébé y est directement exposé, à travers le sang. À sa naissance, l’enfant présentera ce que l’on appelle troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale.

Des séquelles qui peuvent peser sur l’enfant toute sa vie

L’exposition du fœtus à l’alcool peut entraîner de graves conséquences autant sur le développement du fœtus que sur le développement de l’enfant après sa naissance. Pour un enfant atteint du syndrome d’alcoolisation fœtale, les conséquences peuvent aller jusqu’à des déficiences intellectuelles.

Selon le docteur Chantal Rasoarimalala, « cela impacte surtout le système nerveux central du bébé, ce qui peut parfois être détecté pendant la période de grossesse, notamment en se référant au développement du bébé ». Certains sujets peuvent présenter des anomalies visibles, parfois faciales ou des difformités. « Ce type d’anomalie se voit surtout au niveau de la lèvre supérieure, qui est plus courte et plus mince » indique-t-elle. Mais ce qui est le plus grave, selon ce médecin, c’est que les troubles causés par l’atteinte du système nerveux central sont irréversibles. « L’enfant pourra, par la suite, avoir des difficultés à se concentrer, des problèmes de mémoires, un déficit de l’attention… », souligne-t-elle. Cela peut même, dans les cas extrêmes, entraîner des crises convulsives, des troubles cognitifs ou comportementaux, étant donné que le cerveau est atrophié.

Les jeunes mères seraient les plus concernées

« Je pense que le problème d’alcoolisme pendant la période de grossesse concerne surtout les jeunes mères », indique Haja, responsable auprès d’une association Croix Bleue. Selon lui, il s’agit d’une part, du fait que ces jeunes filles sont mères sans même y avoir été préparées, « ce qui fait qu’elles n’ont pas encore oublié leurs habitudes, les sorties entre amis, l’alcool, le tabac… » Pour certaines, surtout celles qui mènent une vie dure, l’alcool est devenu le remède de tous les maux. « C’est triste à voir, mais aujourd’hui les problèmes de dépendance à l’alcool ne touchent plus uniquement les hommes, les femmes sont aussi concernées », précise ce responsable.

Pourtant, il faut savoir que l’alcoolisation fœtale ne tient pas compte de la quantité d’alcool ni de la fréquence, indique le Dr Chantal Rasoarimalala. « Il y a des jeunes filles qui pensent qu’il ne devrait y avoir aucun impact pour une petite quantité ou pour une question d’un verre de bière occasionnel », martèle-t-elle. Même en petite quantité, l’alcool affectera le développement du fœtus, ce qui peut laisser des traces sur l’enfant.

Facebook a connu quelques mises à jour ces derniers temps. Une nouvelle interface mais aussi de nouvelles fonctionnalités avantageuses. Ces dernières pourraient pourtant représenter un danger si l’on ne fait pas attention.

Parmi ces nouvelles fonctionnalités figure la possibilité de publier anonymement dans certaines catégories de groupes, notamment dans les groupes d’apprentissage social. Cela veut dire que les personnes qui voudront rester anonymes en publiant un message ne sont plus obligées de passer par les administrateurs.

Comment les jeunes perçoivent ce changement ?

Pour Annie Fandeferana, le fait de protéger ses données personnelles sur les réseaux sociaux est plus que nécessaire. Toutefois, elle n’est pas d’accord avec ce changement. « Cela ne me convient pas. Il y a tout de même un minimum d’informations utiles à connaître par le public sur l’auteur de la publication », affirme-t-elle.  

De son côté, Ghislain Anselme partage sa crainte sur les risques de cette nouvelle fonctionnalité. « Avant, on avait déjà des difficultés à trier les vraies infos des fake-news. Alors, il est facile d’imaginer les retombées de cette possibilité de publier anonymement. Les fausses informations vont exploser », explique-t-il.   

Tous responsables

Puisqu’il s’agit de groupes, les administrateurs et les modérateurs auront plus de charge de travail, souligne Ricard Andriamanana, membre de Factivistes. « Seuls les administrateurs peuvent voir qui publie. Il faut donc que les administrateurs identifient bien qui sont les membres du groupe, s’ils s’agit de vrais comptes ou de faux. Il faut également insister sur la fonctionnalité approbation avant publication. Cela permet aux administrateurs et modérateurs de voir, en amont, de quoi il s’agit », recommande-t-il. 

Le public a aussi une part de responsabilité devant cette situation. « Il faut prendre du recul lorsqu’on reçoit une information, bien vérifier la source pour être sûr qu’il n’y a pas d’arnaque ou de fausses informations. Dans ce dernier cas, il faut tout de suite le signaler à l’administrateur », ajoute Ricard Andriamanana.

Cette possibilité de publier anonymement comporte tout de même des avantages, selon ce jeune internaute engagé. Cela permet, par exemple, de parler librement de sujets sensibles ou de tabous. De plus, cela protège aussi les lanceurs d’alertes.

Marketing traditionnel et marketing digital constituent deux techniques de vente bien distinctes mais complémentaires. A l’ère des NTIC, le digital s’avère incontournable. Recourir aux services d’un responsable marketing exclusivement traditionnel et/ou d’un digital marketer dépend de certains facteurs selon un expert en marketing et techniques commerciales, Andry Fandresena.


Amin’izao vaninandron’ny fanatontoloana izao dia tsy azo hiodivirana intsony ny fampiasana ny haitaon’ny teknolojia vaovao sy aterineto. Voakasik’izany ihany koa ny seha-pihariana misy ireo orinasa. Miankina amina teboka maromaro anefa ny tokony hisafidianan’ny orinasa iray hampiasa tompon’andraikitry ny lalam-barotra tsotra na tompon’andraikitry ny lalam-barotra an-tambajotra.

Madagascar est riche en expressions et en proverbes. Nos ancêtres se sont inspirés de faits réels afin de nous transmettre leur sagesse, leurs constats, leurs avertissements à travers des mots, plus particulièrement des métaphores. « Aza manao toy ny ranon’Ikopa tonga namana vao mavomavo », on écoute les explications de Jean Maurice Rasamoelina, orateur, dans Kozio ahy.


Manan-karena fomba fiteny, oha-pitenenana, ohabolana ny malagasy ary mifono hevi-dalina avokoa izy ireny, mety ho anatra, fampitandremana, fandraràna…. « Aza manao toy ny ranon’Ikopa tonga namana vao mavomavo », izay indray no itondran’i Jean Maurice Rasamoelina, mpikabary, fanazavana ato anaty kozio ahy.

Lalie Laryss n’est autre que la fille aînée de Tence Mena. Elle a monté son groupe en 2019, mais avant cela, elle a toujours vécu dans ce milieu depuis son enfance. A la différence de sa mère, elle ne joue pas sur le style musical « popoaka », mais elle est plus dans le pop et dans l’afro. D’après ses dires, lors de son passage au Studio Sifaka, devenir chanteuse relève de son choix. Elle de souligner qu’elle n’a pas été influencée par sa mère.


Lalie laryss, tsy iza fa zanaka vavimatoan’i Tence Mena. Nanomboka ny taona 2019, no nananganany ny tarika, raha toa efa niaina teo amin’ny mozika izy hatramin’ny fahazazany. Tsy nanaraka ny gadon-kiran’ny reniny nefa nitodika tamin’ny pop sy ny afro. Safidiny manokana fa tsy famporisahina avy tamin’ny reniny akory no nahalasa izy ho mpihira, araka ny fanazavan’i Lalie Laryss tamin’ny fandalovany teto amin’ny Studio Sifaka.

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