70 ans après la mort de son auteur, une œuvre littéraire peut devenir la propriété du public. Cependant, lors des rééditions après ces 70 ans, on ne peut ni reformuler, ni s’abstenir de mentionner le nom de l’auteur.
L’éditrice Michèle Rakotoanosy l’explique en détail.
70 taona aorian’ny fahafatesan’ny mpanoratra dia mbola misitraka ny vola azo avy amin’ny asasorany foana ny mpandova azy. Aorian’izay kosa dia mipetraka ho toy ny fananan’ny olon-drehetra ilay asasoratra, saingy rehefa mampiasa azy dia tsy azo kitihana amin’ny nandrafetan’ny mpanoratra azy ny lahatsoratra ao anatiny, ary tsy maintsy ampiarahina amin’ny anaranan’ny mpanoratra.
I Michèle Rakotoanosy, lehiben’ny fanotà m-boky « Jeunes Editions » no manazava izany amin’ny antsipiriany.
Le massage amincissant fait partie des méthodes clés utilisées pour perdre du poids. En effet, on peut dégraisser toutes les parties du corps qui renferment de la graisse, comme les cuisses, le ventre et les pommes d’amour. Selon les explications de centre de massage Precious Touch by PouNi, les résultats commencent à être perçus à partir de la dixième séance, si vous le faites au quotidien. Bien évidemment, tout le monde peut recourir au massage amincissant, qu’il soit déjà svelte ou en surpoids, qu’il soit en bonne santé ou ayant subi une chirurgie comme la césarienne. Mais dans ce dernier cas, le ventre sera épargné.
A part le massage amincissant, la réflexothérapie est également un outil indispensable pour se porter bien. Par définition, le réflexothérapeute touche, masse les points réflexes qui se trouvent notamment, sous la plante des pieds. La réflexothérapie, selon Jean Bertrand Rabenandro, peut prévenir et/ou guérir une maladie. En même temps, il conseille d’éviter la prise de médicaments chimiques durant le traitement d’une quelconque maladie, et de prioriser la médecine naturelle.
Anisan’ny azo hampienana vatana ny hotra na ilay antsoina hoe « massage amincissant ». Ary azo hahena avokoa na ny sandry, na ny kibo sy ireo sisiny anankiroa, na ny fe ihany koa. Raha ny nambaran’ny avy ao amin’ny Precious Touch by PouNi, dia eo amin’ny folo andro eo no ahitana vokatra, izany hoe mahita fihenana. Ary raha ny nambarany hatrany, dia ny toe-batan’ny olona rehetra dia mety amin’ny hotra mampihena avokoa, na ireo izay efa kelikely fa misy kibo, na ireo olona ngeza be, na ireo olona avy nodidiana saingy amin’ity farany ity kosa dia tsy kitihana ilay faritra avy nodidiana.
Mbola mahakasika izay hotra izay hatrany, manampy betsaka amin’ny fahasalamana ihany koa ny karazana hotra antsoina hoe « réflexothérapie ». Betsaka ny faritra amin’ny vatana azo sitranina amin’ny alalan’ity hotra ity, ary ny mampiavaka azy dia ny faladia no horina, ahafahana manasitrana ireo taova rehetra any anaty ireo, hoy i Rabenandro Jean Bertrand, réflexothérapeute. Nanamarika ihany ko aizy fa tsaratsara kokoa raha fanafody natoraly no hohanina fa tsy simika, na dia samy mansitran aza ny roa tonta.
Les bandes originales embellissent et font vivre les émotions et les actions dans les films ou les dessins animés. Elles peuvent parfois servir de bande annonce s’ils sortent avant les films et permettent de voir quelques extraits du film dans le clip. Les bandes originales sont aussi surtout réalisées dans un but commercial afin de faire décoller un film ou promouvoir un artiste.
Le « fingerstyle » est une manière de jouer de la guitare en accompagnant la mélodie avec de la rythmique. C’est une technique assez complexe qui nécessite beaucoup d’entraînements. Il n’est donc pas conseillé à un débutant de toute de suite apprendre le fingerstyle. Mamy Nomeny Andrianasolomaharavo, musicien et prof de musique, nous fait une démonstration de cette technique.
Manatsara sy mampihaina kokoa ny sarimihetsika sy ny sary mihaina ny « bande originale » hoy Randriamantsoa Rianando Ludovic, mpanatontosa sarimihetsika. Mora mampalaza sy hivarotana ilay sarimihetsika ihany koa anefa ireny. Tsy voatery hisy « bande originale » avokoa ny sarimihetsika rehetra.
Fomba fitendrena gitara izay hampiarahana ny « melodie » sy ny « rythmique » ny « fingerstyle ». Fomba fitendry avo lenta tokoa noho izany izy ity ka mila fampiharana elaela vao mahafehy azy. Haneho izany fomba fitendrena « fingerstyle » izany ato anatin’ny fandaharana i Andrianasolomaharavo Mamy Nomeny, mpitendry zava-maneno sady mpampianatra mozika.
L’infidélité constitue un problème social fréquent. A Madagascar, cet acte est passible de peines juridiques dans la mesure où le couple est uni dans un cadre légal. Les plaintes pour relations adultères figurent parmi les procès judiciaires en cours, chaque jour. Une magistrate explique.
Adultère : principe de reconnaissanceÂ
« En cas d’adultère, c’est uniquement au niveau des mariages enregistrés auprès de l’Officier de l’Etat Civil que la loi peut intervenir », a affirmé une magistrate, ayant choisi l’anonymat. En effet, pour porter plainte pour adultère, il faut d’abord avoir le procès-verbal de constat d’un huissier dans son dossier.
« Mais dans la pratique, la plupart des plaintes reçues dans le milieu judiciaire ne comportent pas ce constat, a-t-elle mentionné, l’enjeu de l’inculpation se joue donc sur la reconnaissance de culpabilité par le ou la complice. Puis, les peines encourues contre l’adultère sont notamment subordonnées par l’action de la partie civile (la victime), a-t-elle souligné. » Ce qui veut dire que l’autorité publique n’est, en aucun cas, en mesure de poursuivre l’affaire, une fois que la plainte est retirée.
Les peines encouruesÂ
On désigne par complice la personne qui est dans une relation adultère avec l’auteur marié légalement. Le code pénal actuel soumet les deux parties concernées par une relation adultérine sous les mêmes peines, soit d’une amende de 200.000 Ar à 3.000.000 Ar ou/et d’un emprisonnement de 3 mois à 1 an, selon l’article 336 à 338. Et cela est, d’après cette juge, la cause la plus fréquente des retraits de plaintes, parce que la victime ne veut pas inculper son mari ou sa femme.
Et pour le cas du ou de la complice qui se défend en prétendant ignorer l’engagement en mariage de l’auteur, le code pénal reste silencieux. Particulièrement, cette situation est donc laissée à la libre appréciation du juge.
Sensibilisation contre la grossesse non désirée : un challenge tik tok est organisé par l’organisation ded jeuned « Tanora Filamatra aho ».
Ihorombe : Mise en place d’un Centre vert pour renforcer l’éducation environnementale de la population.
Andasibe : Réouverture du parc National d’Andasibe.
Ady amin’ny vohoka tsy irina : Mikarakara fifaninanana horonantsary na « challenge tik tok » ny fikambanana Tanora filamatra aho na ny Tafa hanentanana sy hisorohana izany.
Ihorombe : Napetraka ny herinandro lasa teo ny ivon-toerana maintso na « centre vert » mba hampitomboana ny fahalalan’ny olona mikasika ireo valan-javaboahary any.
Andasibe : Niverina nisokatra ny valan-javaboahary ao Andasibe. Misy fepetra maro tsy maintsy arahina.
Il n’est pas toujours facile de commencer un projet. Rohy Notiavina Andriamisaina n’a pas hésité à concrétiser son désir d’aider à scolariser des enfants défavorisés. Elle a créé la page Facebook « Challenge for kids » dans ce but. Pour appuyer le budget et les dons que l’équipe reçoit de différentes associations, elle use de son talent pour confectionner des sacs à dos et des produits artisanaux pour les vendre par la suite. De son côté, Zo Louis Rabearison, directeur des programmes à l’association Zara Aina Madagascar, va nous partager des astuces pour concrétiser un projet social qui vise à la scolarisation des enfants défavorisés de façon efficace.
Tsy mora ny manomboka tetikasa. Tsy nisalasala anefa i Andrimisaina Rohy Notiavina ny hanatanteraka ny faniriany hanampy ireo ankizy hianatra. Namorona ny pejy Faccebook « Challenge for kids » izy hanatanterahina izay tetikasany izay. Mba hanampiana ireo fanomezana sy tosika omena fikambanana hafa, mampiasa ny talentany i Rohy hanamboarana kitapo na asa tanana hafa ho varotana. Etsy an-danin’izay, hanoro hevitra antsika i Rabearison Zo Louis, talen’ny rindran’asa ao amin’ny fikambanana Zara Aina Madagascar, ny amin’ny fanatanterahina izay tetikasa miompana amin’ny fanampiana ankizy hianatra izay.
Selon un reportage du Junior Reporter Club de la région Analanjirofo, le chef de la Circonscription scolaire du district de Sonierana Ivongo affirme que la reprise des activités pédagogiques s’est bien passée après 3 semaines de suspension des cours. En outre, focus sur la sensibilisation des jeunes au respect des droits des enfants au niveau du district de Fenerive Est.
Araka ny fanadihadiana izay notanterahin’ireo tanora mpanao gazetin’ny Junior Reporter Club na JRC tao amin’ny faritra Analanjirofo niaraka tamin’ny lehiben’ny faripiadidiam-pampianarana ao amin’ny distrikan’ny Sonierana Ivongo, nizotra an-tsakany sy an-davany ny fiverenan’ny mpianatra an-dakilasy taorian’ny 3 herinandro niatoan’ny fampianarana. Tokony hampitomboina kosa ny fampahafantarana ny tanora ireo zon’ny zaza sy zon’ny ankizy araka ny fanadihadiana izay notanterahina tao Fenoarivo Atsinanana.
Entamer un premier contact sur LinkedIn est une étape, mais cela ne suffit pas pour se faire connaître et développer un réseau professionnel. Pour mieux entretenir les relations professionnelles et agrandir son réseau, il est plus qu’important de faire du réseautage LinkedIn.
Vous rappelez-vous comment vous avez fait pour avoir aujourd’hui des dizaines, voire des centaines d’amis dans la réalité comme sur Facebook ? Certains étaient des amis d’enfance, puis leurs amis sont également devenus les vôtres. L’idée est la même sur LinkedIn. En commençant avec votre carnet de contact, vous pouvez en arriver à une centaine de contacts professionnels : c’est le réseautage. L’importance de votre réseau vous permettra d’être toujours au courant des opportunités d’affaires.
Élargir son réseau pour s’ouvrir aux opportunités
Qui dit LinkedIn entend toujours réseautage et concept de « réseau professionnel ». Ainsi, si vous pensez juste vous inscrire sur LinkedIn pour trouver du travail, vous n’en êtes qu’à une utilisation ou une fonctionnalité de base de la plateforme. Certes, LinkedIn permet de trouver des opportunités professionnelles, mais à long terme, c’est une plateforme pour élargir son horizon professionnel à travers une chaîne de contacts.
Comme dans la vie quotidienne, réseauter sur LinkedIn, c’est s’appuyer sur ses contacts ou ses amis pour s’en faire d’autres. En élargissant votre horizon, vous avez la possibilité d’être toujours au courant des opportunités et des offres, qu’elles concernent votre domaine ou non. Dans un objectif à long terme, si vous pensez créer votre propre entreprise plus tard, vous pourrez nouer éventuellement des collaborations avec certains de vos contacts.
Comment « réseauter » efficacement ?
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En résumé, pour bien réseauter, il faut faire le pas et avancer vers autrui pour établir le contact. Ne pensez pas seulement à profiter des autres, de leurs relations ou de leurs atouts. Il faut que cela se fasse dans les deux sens, l’objectif étant que la relation soit profitable aux deux parties.
Dans la culture malgache, les rivières, les fleuves et la mer représentent chacune, une valeur sacrosainte qu’il faudrait préserver. En ce qui concerne la mer, nombreux sont les Malgaches qui la vénèrent et l’utilisent à des fins sacrées.
Selon le traditionnaliste Ankoay, étymologiquement, le terme « ranomasina » vient du caractère salé de cette eau. Mais en parallèle, la mer a toujours eu ses tabous et ses valeurs, variant d’une région côtière à une autre. C’est le cas, par exemple, du Fitampoha Sakalava, célébré tous les cinq ans au bord de la mer de Belo sur Tsiribihina. Lors de cette activité culturelle, les Sakalava font le bain sacré des ossements des ancêtres dans cette mer. A Sainte Marie, l’océan est également sacré car il abrite les baleines qui participent au Festival des Baleines, événement qui fait la réputation de l’île. Enfin toujours selon Ankoay, pour certains pêcheurs, un pacte avec la mer est conclu pour éviter de se noyer ou d’être emporté par elle lors de la pêche et des activités marines.
Par ailleurs, à Vohipeno, la pureté de la mer ne doit pas être dénaturée par le porc, un des principaux tabous dans la culture malagasy, indique le Prince Jean Rakotomahazo. « Si vous avez mangé de la viande porcine et que vous traversez l’océan, vous risquez la mort », informe-t-il.
Pour l’artiste plasticien et historien Hemerson Andrianetrazafy, les tabous font partie des piliers de la culture malgache. Et chacune des sociétés malgaches a ses propres « fady » qu’il faut respecter.
Amin’ny Malagasy, na ranomamy na ranomasina dia manan-jina avokoa ary tokony hajaina tanteraka. Raha ny ranomasina manokana no resahana, betsaka ny azo hampiasaina azy io ary maro ny Malagasy no manana finoana amin’ny hasin’ny ranomasina.
Raha ny nambaran’ny mpahay fomban-drazana Ankoay, noho izy masira no nandikana ara-bakiteny ilay rano ho ranomasina. Saingy tena manana ny hasiny sy ny fadiny kosa ny ranomasina, arakaraka ny toerana misy azy, hoy hatrany Ankoay.
Ohatra amin’izany ny ranomasina fanaovana Fitampoha Sakalava ao Belo ambonin’i Tsiribihina, ny ranomasina any Sainte Marie rehefa « Zanaharibe ». Misy ihany koa, hoy izy, ny ranomasina izay hanaovan’ny mpanjono sy ny mpiandriaka fati-dra, ka na inona na inona mitranga eo dia tsy lasan’ny ranomasina izany izy ireo.
Nanambara ihany koa ny Printsy ao Vohipeno, Rakotomahazo Jean, fa fady kisoa ny ranomasina malagasy ka raha toa ka avy nihinana an’io zava-pady ny olona iray ka mankeny dia mety tsy ho averin’ilay ranomasina intsony.
Mifandray amin’izay indrindra, ivon’ny kolotsaina tokoa ny fady ary ny tanà na rehetra dia misy avokoa, na aiza na aiza, hoy ny mpanakanto sady mpahay tantara sy fomban-drazana Andrianetrazafy Hemerson. Tokony hajaina ny fady mba tsy ahafahan’ny ozona mihatra sy manan-kery amin’ny rehetra.
Covid-19 oblige, l’année universitaire 2019-2020 ne débutera que le 2 novembre 2020. Le Président de la République a été formel : pas d’année blanche ni de superposition de deux années universitaires. Les prochains bacheliers devront attendre 2021 pour goûter aux joies d’étudier à l’université publique. Mais de quoi cette année sera-t-elle faite ? Eléments de réponse.
Appréhension. « Il y a une année blanche, de fait », soupire un professeur à l’Université d’Antananarivo, qui préfère garder l’anonymat, dans la mesure où l’année 2018-2019 accuse déjà un retard. Il fait savoir que des filières n’ont pas encore terminé leurs examens de deuxième session. « Normalement, une année universitaire dure en moyenne dix mois. Cela commence en mars pour se terminer en janvier au plus tard », indique ce professeur en ajoutant qu’il craint que les autorités ne décident de condenser l’année à six mois. Dans ce cas de figure, la rentrée universitaire 2020-2021 se ferait en avril.
Année U « pas comme les autres »
Une source proche de la présidence d’Antananarivo indique que, si c’est le cas, il faudra s’y faire. « Les techniciens sont là pour exécuter les décisions politiques », lance cette source, qui estime que techniquement c’est possible. « Si on regarde de près les heures de cours et les périodes entre les examens de première et de deuxième session, il y a matière à raccourcir l’année universitaire. C’est possible de faire trois années universitaires en deux années civiles », soutient notre interlocuteur. Il indique toutefois qu’étudiants et professeurs devraient faire des efforts conséquents, en évoquant des journées qui commencent à 6 h et qui peuvent se terminer à 18 h.
Le professeur indique pour sa part que l’Université devrait faire face à un défi logistique car il faudra organiser l’occupation des salles entre les différentes filières notamment pour les amphithéâtres. Il craint, par ailleurs, pour la qualité de l’enseignement car les professeurs devront s’adapter du jour au lendemain à de nouvelles contraintes. Quoi qu’il en soit, il estime que cette période de flottement devrait être une occasion pour apporter des changements positifs au sein de l’enseignement supérieur en général.
Une chose est sûre, les prochaines années universitaires ou au moins, les deux prochaines, ne seront pas comme les autres. Â
À quelque kilomètres de la ville d’Antananarivo, dans l’écolieu qu’est la Ferme d’Ambohimanga, Anja Andriantsiresy fait de la permaculture. Pour beaucoup, la permaculture s’arrête au concept de l’agriculture permanente, mais pour Anja Andriantsiresy, il s’agit d’une philosophie de vie. « C’est prendre soin de la terre, de soi et de l’humain, dans le respect de chacun et dans un esprit de partage équitable et de manière durable », selon lui.
Studio Sifaka : Quand on parle de permaculture, de quoi il en retourne exactement ?Â
Anja Andriantsiresy : Il s’agit d’un système de culture basé sur les modes de production des sociétés traditionnelles, mais que nous avons perdu lorsque la société a commencé à voir le développement et le progrès industriel. Saviez-vous qu’auparavant, nos ancêtres savaient pertinemment ce qu’il fallait planter dès que la saison de pluie arrive ? Maïs, arachide, patates… ; en somme, un choix de cultures qui relate quelque part les stratifications ou l’écosystème que l’on retrouve dans une forêt : les grands arbres protègent ceux qui sont plus petits et ces dernières améliorent la qualité de la terre. En fait, la permaculture, c’est savoir comprendre et mettre en pratique ce système naturel de la forêt. Chaque élément doit tenir compte du « tout » ou de l’ensemble. Mais c’est surtout savoir revenir à l’équilibre naturel pour vivre de la nature et en symbiose avec elle.
Donc, en pratique, comment faire de la permaculture ?
En permaculture, chaque choix de culture doit se faire dans le respect respect et en fonction des indices environnementaux, mais aussi en tenant compte de l’importance et de la place de chaque élément dans l’ensemble naturel. Et il ne s’agit pas seulement d’un concept d’agriculture. La permaculture, c’est aussi une philosophie de vie que l’on peut reprendre au sein la société : c’est la « permaculture humaine ».
Qu’entendez-vous par permaculture humaine ?
C’est appliquer la loi de la nature, de la forêt, dans la vie de tout être vivant. Il faut corriger la pensée erronée sur ce qu’est la loi de la jungle. Nous considérons souvent que la loi de la jungle, c’est la loi du plus fort, mais au contraire la loi naturelle de la jungle, c’est cette forme de stratification, de coexistence, d’interdépendance, d’intercoopération, interrelation… Cette façon de penser existait déjà depuis la nuit des temps, à l’exemple de quelques éléments tirés de la sagesse ancestrale : « trano atsimo sy avaratra », « tongotra miara-mamindra »… En ce sens, la permaculture ne s’arrête pas à cultiver la terre, elle se base également sur une éthique et une façon de penser.
Cette éthique, pourriez-vous nous la partager ?
L’éthique de la permaculture comprend trois points : prendre soin de la terre, prendre soin de l’humain et le partage équitable. En fait, l’essence même de l’écolieu qu’est la Ferme d’Ambohimanga se base sur ces trois repères. Nous faisons de la permaculture et de la conservation d’espèces, mais c’est aussi un lieu de partage pour ceux qui aimeraient en apprendre davantage sur ce qu’est réellement la permaculture. Le problème est qu’actuellement, l’Homme veut maîtriser ou gérer la nature, alors qu’il n’est qu’un élément dans cet ensemble. Avec la permaculture, on peut réapprendre à observer cette nature, à réagir avec elle de manière créative et dans le respect de l’ordre naturel. Cela nous apprendra, par la suite, à également prendre soin de nous-même et des autres.
Plusieurs signes se manifestent lorsqu’un sujet souffre de troubles de la personnalité. On en parle dans la première partie de l’émission avec une psychologue. Ensuite, la deuxième partie est consacrée à la perte d’équilibre qui peut frapper les personnes qui sont sujettes au vertige. Les détails avec le médecin généraliste, Firmin Rakotonomenjanahary.
Maro ireo marika ahafantarana ny olona tratran’ ny fikorontanan’ ny maha izy azy. Mpahay toetr’ olona no hanazava izany ao amin’ ny tapany voalohan’ny fandaharana. Aorian’izay, horesahina ny manodidina ny tahotra hianjera na ny tahotra toerana avo. Ny andinindininy miaraka amin’ny mpitsabo Rakotonomenjanahary Firmin.
En matière de décoration d’intérieur, la tendance est aujourd’hui aux plantes grasses et aux cactus. Pas besoin d’être un as du jardinage pour s’occuper de ces plantes habituées des milieux arides. C’est la raison principale pour laquelle tout le monde s’y met.
Erino habite à Toamasina. En tout, il s’est déjà occupé de plus de 200 plantes grasses et cactus. Aujourd’hui, il lui en reste une cinquantaine. Pourtant, au début, il a juste voulu relever un défi. « En fait, j’ai vu des photos sur Facebook et j’ai pensé que je pouvais largement faire mieux. J’en ai donc planté une ou deux et les internautes ont commencé à admirer mes plantes », raconte-t-il. Depuis, ce jeune homme ne résiste pas aux coups de cœur lorsqu’il passe au Bazary kely. Pour cela, il est prêt à payer entre 8.000 à 20.000 ariary. Erino n’a jamais pensé vendre ses bébés, mais il a déjà fait des exceptions lorsque des proches ont insisté.
Plantes purificatrices
Mirana, une tananarivienne, en possède 14 en intérieur et 12 dans son jardin, dont de jeunes pousses. Pour elle, c’est une histoire d’amour qui ne date pas d’hier. « La raison est simple : elles purifient l’air dans ma chambre, embellissent l’intérieur de ma maison et m’apportent de la bonne humeur », affirme-t-elle. Mirana a acheté ces plantes entre 2.000 et 15.000 ariary, mais il y en a aussi qui ont été offertes ou échangées.
Plus que décoratives
Les Malgaches ont pris l’habitude de les appeler toutes « plantes grasses », mais en vrai, elles se divisent en deux groupes. « Il y a d’abord les plantes grasses qui sont robustes et qui ont des feuilles charnues. Puis, il y a les cactus qui n’ont pas de feuillage mais qui peuvent avoir de petites épines, ou pas », précise Julie Ravelomanantsoa, gérante de Ravel Garden.
De plus en plus de gens les utilisent comme plantes d’intérieur à cause de leurs vertus. C’est notamment le cas de l’Haworthia. « En plus d’être très décoratif dans les bureaux, ce cactus sert d’antiradiation. Il purifie également l’air dans les espaces clos ».  Â
Présentées en pot, ces plantes se vendent à partir de 5.000 ariary, mais cela peut aller jusqu’à 200.000 ariary. Comme elles sont robustes, elles ne nécessitent pas trop d’entretien. Il suffit de les arroser une fois par semaine.