COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

La crise sanitaire aura été révélatrice de dysfonctionnements et de lacunes aussi bien sociaux qu'économiques. Dans la foulée du lancement de l'aide pour les salariés du secteur privé, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPs), Mamy Rakotondraibe a annoncé la mise en place d'une assurance chômage dès l'année prochaine.

Plusieurs salariés du privé ont perdu la totalité ou une partie de leurs revenus, du jour au lendemain face à cette crise sanitaire. Bien qu'ils travaillent dans le secteur formel, les cotisations sociales qui sont prélevées sur leur salaire ne prennent pas en compte ce genre d'éventualité. A l'heure actuelle, les prestations sociales de la CNaPS ne concernent que la retraite, les accidents de travail et les allocations familiales.

Une avancée

C'est dans ce sens que le directeur général, Mamy Rakotondraibe, a insisté sur le caractère exceptionnel de l'emprunt à taux zéro qui va être accordé aux salariés relégués au chômage technique ou au chômage partiel. Il a toutefois annoncé que la CNaPS est en train de discuter avec toutes les parties prenantes pour la mise en place d'une assurance chômage dans le pays. Il a indiqué que cela prendra deux formes. La première, dite système par capitation, consiste en une cotisation volontaire des affiliés qui leur ouvrira le droit à des allocations en cas de perte de travail dans la limite des cotisations payées. La seconde dite système par répartition obligatoire consiste en un prélèvement obligatoire sur le salaire. D'après Mamy Rakotondraibe, cela se traduira par une hausse encore à déterminer des cotisations sociales. Il a déclaré que l'assurance chômage devrait être sur les rails dès 2021.

Le directeur général de la CNaPS a, par ailleurs, attiré l'attention sur la faiblesse du nombre actuel des cotisants qui ne permet pas à l'établissement de faire davantage dans les allocations souvent jugées dérisoires.

vendredi, 14 août 2020 16:23

Journal du 14 août 2020

Abus et exploitation sexuels en ligne à Madagascar : un nouveau portail en ligne opérationnel pour les dénoncer.

« Vie de couple et réseaux sociaux : font-ils bon ménage ? »

Comment savoir qu’une mère de famille est victime de burn out ?

Octopote, une convention virtuelle pour les adeptes de la culture geek.

Antsiranana : Nihanahazo vahana ny tsy fandriam-pahalemana.

Tsy ahafahana manao tahiry ny fidiram-bolan’ny olona ankehitriny.

Assomption : Ampitaina amin’ ny fitaovan-tserasera ny fotoam-bavaka hanamarihana ny 15 aogositra.

Madadoc : Manampy ireo te hanatontosa horonantsary fanadihadiana manaraka ny fenitra iraisam-pirenena.

Déshabiller Paul pour habiller Pierre. Cette expression trouve toute son essence surtout quand on est surendetté. Mais la dette ne se limite pas uniquement à un champ familial, amical ou professionnel, l’Etat est également concerné car tous les ans, il règle et contracte en même temps ce qu’on appelle, une « dette publique ».

La dette publique, c’est quoi ?

D’une manière générale, la dette publique peut être définie comme l’ensemble des engagements de l’Etat auprès des bailleurs nationaux ou internationaux, pour financer la réalisation de ses politiques ou projets de développement. Selon l’économiste et coordonnateur national du Crem (Cercle de Réflexion des Economistes de Madagascar), Ramarofeno Andrianantenaina, « la plupart des Etats financent une partie de leurs projets par leurs propres ressources, et compensent le déficit ainsi constaté par des ressources extérieures. C’est ce qui augmente la dette publique ».

Quid des conséquences ?

« S’il s’agit de la dette intérieure, l’Etat peut régler cela en procédant à la création monétaire. Mais cela va entraîner une grande inflation. Et s’il s’agit d’une dette extérieure, l’Etat doit mettre en place une politique d’austérité par laquelle il va faire le minimum de dépenses publiques et le maximum de taux de pression fiscale », indique cet économiste.

Dette publique, le FMI et la Banque Mondiale

Souvent les avis divergent sur l’appui de ces institutions de Bretton Woods. Mais quand on est un pays surendetté, le recours aux aides du FMI (Fonds Monétaire International) et de la Banque Mondiale est-il impératif ? Selon Ramarofeno Andrianantenaina, si on est « obligé » de s’endetter, il est préférable de l’effectuer auprès de ces institutions car elles ont un faible taux d’intérêt. Bémol ! « Le FMI et la Banque Mondiale ont leurs propres orientations sur la ligne budgétaire, sur les politiques de développement, donc, si l’Etat souhaite recevoir leurs aides, il faut accepter, respecter et suivre leurs conditionnalités », informe-t-il.  

Sommes-nous condamnés à nous endetter interminablement ?

Selon le coordonnateur national du Crem, aucun pays n’a jamais réussi son développement en augmentant le taux de pression fiscale ou en optimisant l’imposition. Pour ce cercle, il faut encourager la création monétaire et mettre en place une banque de développement. « Cela va attirer plus d’investisseurs, et cela aura moins de conditionnalités », souligne-t-il. « Ce qu’il faut faire », poursuit-il, « c’est élaborer au préalable des politiques de développement claires, et chercher par la suite, les moyens de les financer. Mais on ne peut pas sortir de l’endettement ».

Notons qu’en 2019, la dette publique de Madagascar était à environ 30%. Cette année, l’économie est à terre à cause du coronavirus. Dans le rapport du Conseil des ministres en date du 12 août, le ministère de l’Economie et des Finances a promis une année 2021 d’essor économique.  A suivre.

Depuis que le déconfinement progressif de la région Analamanga a été annoncé, nombreux sont ceux qui ont repris leur habitudes. Pourtant faute de transports en commun et de transports de personnel, certains doivent se débrouiller pour arriver à bon port et à temps.

Inexistence de moyens abordables pour se déplacer pour les uns, rentrée d’argent compromise pour les autres. Faute de transport de personnel, de transport en commun et également de moyesn pour se payer un taxi,  certains ont dû trouver une solution abordable pour se déplacer. Pour les transporteurs « illicites », c’est une aubaine qui leur permet de se faire quelques billets durant la journée. Chaque jour, depuis le déconfinement, la circulation dans les principaux axes sortant de la capitale devient difficile.

A situation désespérée, mesures désespérées

Pour les tireurs de charrettes à bras, comme pour les taxis moto et les cyclo-pousses, la situation est quelque peu profitable. Pour Ndranto, conducteur de cyclo-pousse «  comme aujourd’hui c’est la crise, il faut trouver ce qu’on peut pour faire vivre la famille. Par ailleurs, on essaie aussi d’aider ceux qui n’ont pas les moyens de payer un taxi. » La version est presque la même pour les tireurs de charrettes à bras, comme Ndretsa qui affirme que « en attendant de trouver des marchandises à transporter, on se met à transporter des personnes entre Anosizato et Anosibe à raison de 500 ariary par personne. »  Pour lui, c’est la seule manière de trouver de l’argent en ces temps difficiles.

Même si l’Etat a fortement insisté sur le fait que seuls les parents proches peuvent effectuer la double-montée, les taxis moto continuent de rouler à Antananarivo. « Il faut nous comprendre quand même. C’est vrai qu’il y a des risques, mais pour ma part, je prends les mesures nécessaires et j’adopte les gestes barrières. De plus, c’est ma seule alternative depuis que j’ai perdu mon travail », lance Liva, un motard qui travaille depuis lundi comme taxi moto. « Il faut savoir aussi que sans bus, les personnes ont du mal à se déplacer, surtout ceux qui habitent en périphérie et travaillent en centre-ville », poursuit-il.

La CUA entend faire respecter la loi

Pour la commune, l’objectif est d’arriver à une circulation fluide et autoriser des taxis moto ou des cyclo-pousses ne va pas dans ce sens. « Depuis longtemps, nous essayons de tout mettre en œuvre pour rendre la circulation plus fluide et faire respecter la loi », indique Bemanana Rafenoarison Vigor. Selon ce directeur des transports et de la mobilité au niveau de la CUA, la responsabilité de surveiller revient également aux autres communes périphériques et non seulement à la CUA.

Toujours d’après ce responsable, les brigades de la police municipale seront strictes sur les écarts. « Les charrettes à bras disposent d’une autorisation pour transporter des marchandises et non des personnes. Ce sera directement la fourrière pour ceux qui outrepassent cela », indique-t-il, poursuivant que le cas sera également le même pour les taxis moto qui se feront prendre.    

Mis en ligne depuis le 13 août 2020, Madagascar dispose désormais d’un portail mondial pour dénoncer toute forme d’abus et d’exploitation sexuels en ligne envers les enfants. Ce portail résulte d’une collaboration entre Internet Watch Foundation, le ministère de la Population et l’UNICEF.

Utilisateurs d’Internet, attention !

Madagascar compte près de 3,84 millions d’internautes, d’après les chiffres de DataReportal, sortis en janvier 2020, dont 2,4 millions sont tous membres du célèbre réseau social Facebook. Les internautes sont pourtant les premières victimes potentielles d’abus et d’exploitation sexuels en ligne.

Comment fonctionne le portail ?

En premier lieu, vous allez sur le site: report.iwf.org.uk/mg. Une fois dessus, vous cliquez sur « Faire un signalement » encadré en rouge. Ensuite, vous devez remplir un formulaire sur les détails de votre signalement, c’est-à-dire s’il s’agit d’une photo ou d’une vidéo et sur quelle plateforme vous l’avez vu, et une description des faits en 500 caractères. Vous pouvez choisir de signaler anonymement mais vous devez laisser une adresse électronique valide. Enfin, il vous est possible d’effectuer le suivi de votre signalement à l’aide d’un lien à récupérer directement sur le site.

Le numéro vert 147 reste également disponible, si vous constatez toute forme d’abus envers les enfants.

Combien de familles malgaches sont obligées de renoncer à des soins faute de moyens ?  Madagascar doit encore travailler sur le front de l’accès au soin.

« Aina, 5ans. Après les analyses et scanner, commencent ses séances de chimiothérapie à partir de ce jour. Le coût de ses besoins pour une séance s’élève de 220.000 ariary, si vous pouvez apporter votre contribution ». Voilà un exemple d’appel aux dons sur la page Facebook de l’ONG Compassion Madagascar, une des associations qui proposent une plateforme d’entraide pour l’accès aux soins des plus démunis.

Compassion Madagascar est spécialisée dans la santé des enfants. L'association est née en 2010 de l’indignation de la pédiatre, Elodie Ranjanoro, face à l'indifférence du système de santé sur la précarité de certains patients, alors qu’elle était en cinquième année de médecine. « La situation est tellement banale dans le pays que c’est comme si les médecins ferment les yeux lorsque des familles ne peuvent acheter des médicaments ou n’ont rien à manger à l’hôpital », explique son mari Nathanaël Rafetison, responsable au sein de l'association.

Renoncer aux soins

 « Il m’est arrivé à plusieurs reprises de voir des familles se résigner à quitter l’hôpital car elles n’arrivaient pas à réunir l’argent pour l’opération de leur proche », témoigne un chirurgien de l’hôpital Morafeno à Toamasina, qui affirme ne pouvoir rien faire face à la situation. « Notre serment nous engage à soigner tout le monde sans exception. Il n’est pas mentionné que nous devons prendre en charge financièrement les malades. C’est triste mais c’est comme cela. Les gens ne comprennent pas cela », ajoute-il, préférant garder son anonymat. Le fait que des personnes renoncent à des soins est courant à Madagascar. Cela ne concerne pas seulement les interventions chirurgicales. Il y a certaines prestations qui coûtent vraiment cher pour le portefeuille du malgache lambda, avec en point d’orgue la bête noire, le scanner.

Phase pilote

L’absence de couverture santé universelle se fait sentir. « Tout ce qui est protection sociale est dérisoire à Madagascar. Seuls les salariés du secteur formel ont droit à une couverture, ce qui n’est pas le cas de la grande majorité », souligne l’économiste de la santé, Ny Nosy Andrianirina.

Le chirurgien de l’hôpital Morafeno fait savoir qu’il existe un fonds d’équité dans les hôpitaux publics mais ce n’est pas suffisant. « L’hôpital mobilise ces fonds pour les personnes qui n’ont vraiment rien mais c’est très limité. Il n’y en a pas pour tout le monde », explique-t-il. Il indique toutefois que le service social de l’hôpital fait souvent appel à des œuvres caritatives pour certains cas. L’ONG Compassion Madagascar le confirme. « Ce sont les services pédiatriques d’Antananarivo et des autres régions qui nous envoient les cas. Nous lançons ensuite un appel aux dons spontané pour chaque patient. On sent une réelle volonté d’aider chez les gens. Ils le font lorsqu’ils sentent que la plateforme d’entraide est sérieuse. Il est important de mettre en place un sentiment de confiance », souligne Nathanaël Rafetison, qui déplore que l’argent récolté ne suffit pas toujours. « Dans ce cas, l’association peut aller jusqu’à acheter des médicaments à crédit », souligne-t-il. « Notre conscience nous refuse d’abandonner les patients ».  

Le chirurgien de l’hôpital de Morafeno est d’avis qu’une couverture santé universelle est plus que jamais nécessaire. Madagascar s’est engagé sur cette voie mais le chantier entamé en 2018 est encore au stade pilote. D’après Ny Nosy Andrianirina, le principal défi d’une couverture santé universelle est la gouvernance. « En attendant, on peut dire que les associations caritatives constituent une alternative », conclut-elle.     

Oui ! Sachez que les premiers vaccins qui arrivent sur le marché ne sont pas souvent les plus efficaces voire les plus sûrs. Ce sont les chercheurs qui le disent !
Pourquoi ? et bien simplement parce que l'efficacité d'un vaccin peut fonctionner sur un enfant et pas sur une personne âgée. Cela a été le cas pour le vaccin contre l'influenza. Deux vaccins différents ont dû être mis sur le marché.
Pour le coronavirus, il existe aujourd'hui plusieurs recettes de vaccins à l'étude. Celui qui empêchera la progression de la covid-19 chez une personne infectée sera déjà un succès !


Mety hisy vakisiny fanefitry ny Covid19 isankarazany ve ?
Eny ! Fantaro fa tsy ireo vakisiny voalohany mivoaka no tena mandaitra na tena azo antoka. Ireo mpikaroka ihany no miteny an'izany.
Fa maninona ary ? Satria mety hoe handaitra amin'ny zaza ny vakisiny iray fa tsy amin'ny olon-dehibe. Ohatran'izany tamin'ilay vakisiny fanefitry ny influenza.Vakisiny 2 samihafa no voatery natao.
Ankehitriny, efa betsaka ireo andrana amin'ny fanamboarana ny vakisiny ho fanefitry ny corinavirus. Efa fandresena raha misy iray mahatohitra ny fihanaky ny tsimokaretina covid19 ao amina olona 1 voa.

vendredi, 14 août 2020 12:34

Hono ho'aho : Le burn out

Le stress est la principale cause du burn out chez les mères de famille. Cela les met dans un état de fatigue, d’irritabilité, de colère, de tristesse. Parfois, le burn out pousse les mères à tout abandonner. C’est ce qu’explique la psychologue Ny Andy Randrianarisoa. A part cela, le burn out se traduit par une prise ou une perte de poids inhabituelle, des troubles de sommeil et surtout empêche d’assurer les tâches quotidiennes.
Pour y remédier, la psychologue conseille la délégation ainsi que la répartition des responsabilités à la maison. Par ailleurs, elle exhorte les mères de famille qui se trouvent dans cette situation à prendre du plaisir dans ce qu’elles font. Mais surtout, il est plus que primordial d’avoir une bonne hygiène de sommeil et d’alimentation.

Ny rarin-tsaina no matetika anton’ny « Burn out » eo amin’ny renim-pianakaviana ka mahatonga azy ireo ho reraka, mora tezitra, kizitina, malahelohelo, te hilavo lefona. Io no nambaran’ny psikology Randrianarisoa Ny Andy. Ankoatra izay, rehefa mitranga io fahaketrahana ara-tsaina io, dia lasa miha-mahia na mahazo aina tampoka be ilay renim-pinakaviana, mikorontana torimaso, na tsy mahavita mikarakara ny ao an-tokantrano intsony koa izy.
Mba ahafahana miala amin’izay « Burn out » izay hoy izy, dia ilaina ny mandrindra ny raharaha rehetra ao an-trano. Ilaina ihany koa ny maka fahafinaretana amin’izay hatao, ary indrindra, tokony manao ampy torimaso sy misakafo ara-pahasalamana tsara.

Le feu est un des éléments qui joue un rôle important dans la culture et les croyances malgache. A part le fait qu’il figure parmi les éléments vitaux, le feu endosse également le rôle de protection contre les forces du mal, de chaleur, de solidarité, et de souhait de vie éternelle, Ranoe, écrivain, enseignant et traditionaliste nous en parle dans Sandrify. Le président de l’association Antalaotra, Ode Rafaralahy nous parlera aussi de ce qu’est le « tondro-landy ».


Manana ny lanjany sy ny andraikiny eo amin’ny fomba sy ny finoana malagasy ny afo. Na an-kafaliana na an-karatsiana dia eo foana ny afo. Ankoatran’ny maha dindon’ny fiainana azy ity anefa dia manana ny heviny sy ny anjara asan’izy eny amin’ny fomafomba isan-karazany, Ranoe, mpanoratra, mampianatra no sady mpandala ny fomba malagasy no hiresaka mahakasika izay atao anatin’ny Sandrify. Hamantatra ihany koa ny atao hoe « tondro landy » isika miaraka amin’ny fanavazan’i Rafaralahy Ode, filohan’ny fikambanana Antalaotra, mpandalina ny fomban-drazana avy any Antsihanaka

vendredi, 14 août 2020 12:01

Kozio ahy : « Mifoka miafina »

« Mifoka miafina » se traduit littéralement en français par « fumer en cachette ». Cette expression est utilisée pour désigner avec plaisanterie et ironie celui ou celle qui évoque des propos insensés ou qui fait des actions illogiques. Elle connote généralement que la personne en question fume de la marijuana. D’après les explications de l’orateur Juliard, quelqu’un qui est qualifié de « mifoka miafina » ne prend pas forcément de la drogue.


« Mifoka miafina », ilazana olona miteny teny tsy voahevitra na manao fihetsika tsy manaraka lojika. Amin’ny ankapobeny, rongony no fohana miafina. Fa, araka ny fanazavan’i Juliard, mpikabary, tsy voatery hoe mifoka rongony ilay olona lazaina fa mifoka miafina. Rehefa manao fihetsika sy fiteny tsy manaraka ny lamina napetraky ny fiaraha-monina dia efa lazaina fa mifoka miafina.

Dans la première partie de notre émission Santénaka, nous allons parler de l'intolérance au lactose chez les enfants en bas âge, les jeunes et les adultes. Cela se produit lorsque l'organisme ne supporte pas et n'arrive pas à digérer le sucre et les éléments qui comportent du lactose tels que le lait, le yaourt, le beurre, le fromage et les glaces. Ce ne sont que des exemples mais le taux du lactose serait différent dans ces produits. D’après le Dr Louance Razafitselonina, l'intolérance au lactose se manifeste « chez les enfants, par une diarrhée chronique après une consommation de lait, et cela relève d’un problème intestinal ». Dans la seconde partie de l’émission, le Dr Lala Raherimanantsoa, nous livre les vertus de l’utilisation de la menthe chez soi.


Ato anatin’ny tapany voalohany isika, hiresadresaka momba an’izany hoe fa maninona ireo ankizy na olon-dehibe na tanora no tsy mahazaka mihinana na misotro zavatra vita amin’ny ronono. Ka lazaina hoe tsy mahazaka laktaozy ianao. Izany hoe, ny vatana mihitsy no tsy mahavita mandevona izany na ilay siramamy ao anatin’ny ronono izany. Maro ny sakafo ahitana laktozy, toy ny ronono, yaorta, dibera, ny fromazy ary ireny gilasy ireny. Rehefa tsy mahazaka izay laktozy izay ianao dia toy izao no mety ho fisehoany araka ity ambaran’ny dokotera Razafitselonina Louance ity. Amin’ny tapany faharoa dia hiresaka ny tombontsoa azo avy amin’ny fampiasana menthe i dokotera Raherimanantsoa Lala.

Les professions liées à publicité font partie des métiers créatifs. Il faut savoir imaginer, inventer, adapter et être curieux, selon Maherindray Andry Elifaza Ivanov, directeur de l’agence de publicité Ivanov Agency. Il a suivi des études en finances bancaires avant de devenir chef de publicité, il y a un an, lui-même ayant été mannequin publicitaire depuis plusieurs années. Il travaille aujourd’hui avec une soixantaine de mannequins publicitaires, des comédiens voix-off qui parlent tous les dialectes malgaches, des vidéastes et des réalisateurs. « Le monde de l’audiovisuel et de la publicité devient plus exigeant. Pour rester dans la course, il faut être en phase avec les besoins de la société moderne », selon lui.


Anisan’ireo sehatra mitaky fahaizana mamorona ny tontolon’ny dokambarotra. Miasa avokoa na ny feo, na ny endrika, na ny vatana na ny fihetseham-po entina handresena lahatra. Fa ny fahaiza-manao ilaina voalohany indrindra, dia ny fahaizana mandinika sy mianatra amin’ny hafa, hoy Maherindray Andry Elifaza Ivanov, mpanorina ny Ivanov Agency. Ankoatr’izay, ny fahafantarana amin’ny ankapobeny ny tontolon’ny sary na feo dia manampy amin’ny fahafehezana ny asa atao. Anisan’ny tombony lehibe koa ny fananana endrika amam-bika miavaka amin’ny rehetra na mahafolaka fitenim-paritra iray.

Avec l’impossibilité de sortir de la région d’Analamanga, nombreux sont ceux qui profitent pour faire du « staycation ». Randonnées, trekking, marche, découverte de sites historiques ou de paysages, il existe de nombreuses possibilités. 

Avec la crise covid-19 et le confinement, l’impossibilité de sortir de la région d’Analamanga a un peu plus poussé les habitants de la région à faire du Staycation. Il s’agit d’une tendance qui existait déjà depuis longtemps, mais qui revient aujourd’hui en force. Cela consiste à rester dans sa ville et à explorer ses environs. Avec le nombre de sites et de lieux à découvrir à Antananarivo, le choix est large pour se dépayser, sans pour autant partir loin de chez soi.

Des vacances sans forcément quitter la capitale

Pour Harena et sa petite famille, qui habitent du côté d’Anosy Avaratra, faire de petites randonnées leur permet une évasion. « L’idée nous est venue de relâcher la pression et de déstresser sans pour autant aller loin, vu le confinement et les heures à respecter », indique-t-elle, poursuivant que « c’est aussi une manière de faire du sport pour ceux qui veulent rester en forme, en ce temps de covid-19 ». 

« Avec ou sans guide, il est possible de sortir des sentiers battus pour découvrir Analamanga et ses alentours », affirme Tsiory, guide et passionné de trekking. Selon lui, « il existe de nombreuses pistes et plusieurs lieux à découvrir dans la Région, et chacun peut même partir à la découverte de son quartier ou de sa commune pour commencer ». En effet, il est possible aujourd’hui de s’informer facilement sur les lieux et sites originaux à découvrir n’importe où à Antananarivo, graâce à internet et aux réseaux sociaux.

Quelques pistes pour ceux qui souhaitent s’y mettre  

Ambohimanga et son Rova : La colline sacrée d’Ambohimanga est, sans doute, la plus connue grâce au vestige historique qu’elle abrite, son « Rova ». Mais pour les randonneurs passionnés ou amateurs, c’est aussi le point de départ d’une piste qui mène hors des sentiers battus pour découvrir un paysage inhabituel.

Ambohidrabiby : Au cœur de l’Avaradrano, « la colline de Rabiby » est également une des 12 collines sacrées, mais pour les amateurs de VTT, c’est le point départ d’une boucle pour une randonnée trekking en VTT.

Lazaina Avaradrano : Bien que la commune de Lazaina n’ait point de sites historiques, elle offre la possibilité de faire de la randonnée en VTT ou pédestre à travers des pistes traversant des champs de cultures, des rizières et un paysage dépeint de maisons traditionnelles.

Imerinkasinina : Souvent empruntées durant les courses automobiles, les pistes reliant les communes aux alentours d’Imerinkasinina se prêtent également autant à la marche qu’aux randonnées en VTT. Dans cette partie de la ville, découvrir la vie en brousse et les champs de culture est un vrai plaisir pour les randonneurs.

Ambohitrimanjaka : À part les rizières et l’Ikopa, Ambohitrimanjaka ouvre également sur une randonnée donnant un panorama sur les plaines du Betsimitatatra. Pour les grands sportifs, la commune ouvre sur une piste trekking menant jusqu’à Antsahadinta.

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