Si vous n’en avez jamais entendu parler, le Kadrila est un rythme artistique de danse traditionnelle malgache. Il était autrefois réservé à la famille royale et exclusivement aux événements dans les palais royaux mais est désormais accessible à tout le monde de nos jours.
Le Kadrila est entré à Madagascar au milieu du XIXème siècle. Cette danse a été importée par les étrangers qui étaient en relation avec les rois et reines qui se sont succédé, en particulier, Ranavalona II et Radama II. Il y a des règles à respecter pour danser le Kadrila, qui est devenue une tradition malgache, surtout pendant le règne de Radama II. Ce dernier jouait du piano et ses nobles sujets dansaient sur ses mélodies. Danser le Kadrila était presque une obligation, quand il y avait des invités au palais. Cependant, seules les nobles et les personnes issues de familles royales pouvaient pouvaient danser le Kadrila, selon Voniaina Bakoly Rasoazananiharisoa, danseuse de Kadrila.
Suivant l'évolution, Jocelyn Mitantsoa, également danseur de Kadrila, exprime qu'il ne reste que peu des traditions du Kadrila qu'on a retenue et tout le monde peuvent en danser. La danse du « Afindrafindrao » est une des rescapées des chorégraphies du Kadrila qu'on a pu retenir. Vous allez aussi suivre dans l'émission sandrify le sujet du Sesika Malagasy.
Tany amin’ny tapatapaky ny taonjato faha 19 no niditra teto Madagasikara ny dihy Kadrila, izay nentin’ ireo vahiny nifanerasera tamin’ireo mpanjaka nifandimby tao an-drova. Anisan’ izany i Ranavalona faharoa sy Radama faharoa izay tena nankafy ny sora-dihy Kadrila ka nanjary fanao ary izany tao an-drova tao. Nampianarina azy ireo izany fomba fandihy izany ka ireo andriana sy ny taranany tamin’izany fotoana no nianatra ny Kadrila. Tsy maintsy dihizina foana ny Kadrila rehefa handray vahiny manankaja ny tandapa. Ahitana sora-dihy fito ao anatin’ny Kadrila, ary tsy maintsy atao tsirairay izany, manomboka any amin’ny dihy fidirana hatrany amin’ny fivoahana.
Manoloana ny fivoaran’ny zava-misy anefa hoy i Jocelin Mitantsoa, mpandihy Kadrila, dia amin’ny ampahany sisa no voatazany ity Kadrila Malagasy ity ary ny rehetra dia afaka mandihy izany avokoa amin’izao fotoana. Anisan’ireo Kadrila mbola voatazana hatramin’izao ny afindrafindrao saingy amin’ny ampahany ihany no ahaizan’ireo olona izany ankehitriny, raha ny nambarany hatrany. Ho arahinao ato anatin’ny sandrify ihany koa ny sesika Malagasy.
La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se retrouve sous les feux des projecteurs ces dernières semaines depuis la fuite d’informations concernant les « nouvelles taxes ». Cela ramène à plusieurs questions dont l’autonomie financière des communes et le civisme fiscal en général.
Le Code général des Impôts consacre un livre entier aux impôts locaux. Ce sont ceux qui servent à financer le budget des collectivités locales, en l’occurrence les communes. En effet, si les contribuables ont l’habitude des prélèvements sur l’habitation et le foncier, le Code indique qu’il existe plusieurs impôts que les communes peuvent réclamer. La taxe de protection civile qui frappe entre autres les chiens de garde en fait partie. « Il n’est pas possible d’activer certains impôts comme cette taxe sur les chiens », lance le Maire de la Commune rurale d’Antanetibe Mahazaza, Louis Firmin Rakotonomenjenahary, tout en esquissant un sourire. D’après lui, le civisme fiscal constitue un défi pour les communes. « Actuellement pour les taxes immobilières, nous avons un taux de recouvrement de 20 à 30% », indique-t-il, en ajoutant qu’atteindre 50% serait déjà une performance. Il ajoute que les situations de crise compliquent les tâches des collectivités.
Redevabilité
D’après une source auprès du ProDéCID, un programme du Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) qui se focalise sur le développement communal, il y a une grande méconnaissance des impôts auprès de la population, en particulier, en milieu rural. « Nous avons remarqué que, lorsque les gens savent de quoi il s’agit, ils paient », souligne notre interlocuteur. Il précise que les communes doivent fournir beaucoup d’efforts dans l’éducation fiscale. Quoi qu’il en soit, il signale que la plupart des communes sont encore loin de l’autonomie financière. Il explique que les transferts qui sont alloués aux communes doivent être normalement utilisés dans les CSB et les écoles. « Beaucoup de communes utilisent pourtant cet argent pour leur fonctionnement interne car elles ne peuvent pas subvenir à leurs besoins », déplore-t-il. Il fait toutefois savoir qu’il est possible pour une commune d’être autonome. « Il y a des exemples mais ce ne sont encore que des exceptions ».
Pour les communes urbaines, la réticence des personnes à payer les impôts relève surtout de leur perception de la redevabilité en général. « Nous payons des impôts mais l’état des rues est toujours déplorable », se plaint un utilisateur de Facebook, qui fustige les taxes qui pourraient être activées par la Commune urbaine d’Antananarivo. Le budget de la commune doit passer au niveau du préfet pour contrôle de légalité.
Plusieurs études démontrent que 95 % des patients présentant des signes cliniques du coronavirus ont développé des anticorps. Cependant, la réponse immunitaire semble variée, en fonction de la gravité des symptômes de la covid-19. Plus les symptômes seraient graves, plus les anticorps seraient élevés.
Les personnes asymptomatiques montrent une réponse immunitaire plus faible, ainsi qu'une diminution plus rapide du taux d'anticorps après l'infection.
Fikarohana maro no nanambara fa 95%n'ny mararin'ny coronavirus izay misy soritraretina no mamoaka hery fiarovana. Miankina amin'ny sortraretin'ny covid19 eo amin'olona iray nefa ny asan'ireo hery fiarovana. Raha mahery ilay soritraretina, betsaka manaraka izay ihany koa ireo hery fiarovana.
Marefo kokoa izany ho an'ireo olona tsy misy fambara ivelany. Ary mihena haingana kokoa ny tahan'izay hery fiarovana izay aorian'ny nahazoana ilay aretina.
Antananarivo fait peur. La paranoïa s’est installée chez la population au fil des années. Certains quartiers sont tout bonnement déconseillés.
Pickpockets, vols avec violence, vols à la tire. Ce sont des faits divers banals dans la capitale. Presque tous les habitants d’Antananarivo ont vécu une attaque, que ce soit en tant que victime ou en tant que témoin, ou ont connu un proche qui s’est fait attaquer. La plupart des Tananariviens le diront : « plus aucun endroit n’est sûr dans la ville ». Certaines zones sont devancées par une mauvaise réputation et sont dites « rouges ».
A la tombée de la nuit…
« J’évite la Petite Vitesse, Ambodivona et Manarintsoa », indique un père de famille, qui s’est fait attaquer à Behoririka un soir, vers 20 h. « Nous étions trois. Ils étaient cinq et armés de couteaux. J’évite autant que possible d’aller à pied dans Tanà , passé une certaine heure. Mais les quartiers que je viens de citer ne m’inspirent pas du tout confiance, même en pleine journée », explique-t-il. Â
« Je me suis fait avoir du côté d’Antsahavola vers 18 h », raconte pour sa part une mère de famille. « Depuis, j’essaie d’arriver chez moi en fin d’après-midi avant que le soleil ne se couche. Sinon, j’ai peur de m’aventurer du côté d’Isotry et d’Andohatapenaka.
Expériences traumatisantes
Autre témoignage d’une jeune femme qui s’est fait, cette fois, subtiliser le sac, justement à Isotry. « Il pleuvait. Je tenais un parapluie d’une main et mon sac d’une autre. Je ne m’y attendais vraiment pas », raconte-t-elle. Cette dernière indique éviter les endroits bondés mais également les couloirs qu’elle ne connaît pas.
Une source auprès de la police confirme l’insécurité ambiante à Antananarivo, même s’il souligne que les forces de l’ordre mènent souvent des opérations dans les zones considérées comme rouges. « Si je devais citer cinq quartiers vraiment chauds, je dirais : Isotry, Andavamamba, Manjakaray, Anosibe et Andohatapenaka », lance notre interlocuteur. Pour les vols à la tire et les pickpockets, il précise que cela concerne surtout les marchés comme ceux de Mahamasina ou d'Andravoahangy.  Â
Quoi qu’il en soit, les victimes s’accordent à dire que se faire attaquer constitue une expérience traumatisante. « J’ai développé une certaine paranoïa. Je suis toujours en alerte dès que je marche dans la rue », ajoute la mère de famille.Â
Sur LinkedIn, en plus de la partie visible de votre profil, la partie immergée doit aussi être proprement optimisée pour augmenter votre visibilité sur cette plateforme de réseautage professionnel. Il faudra alors savoir présenter son parcours professionnel ou ses compétences.
La plateforme de réseautage professionnel LinkedIn vous offre plusieurs méthodes pour vous démarquer de vos concurrents. La présentation concise, claire et surtout précise de vos compétences, notamment de votre parcours, en fait partie. En fonction du poste que vous briguez, vous avez la possibilité de présenter vos compétences pour être facilement visible par les recruteurs et les entreprises.
Mettez en avant vos compétences clés
Dans l’espace "compétences", il faut mettre en avant vos spécialités et surtout les grands domaines de compétences dans lesquels vous excellez. Le but est, d’une part, d’améliorer votre référencement, mais aussi d’apporter plus de valeur à votre profil professionnel. En plus simple, étoffez votre CV numérique LinkedIn avec les compétences qui marquent votre parcours professionnel.
Identifiez les points clés qui vous démarquent. Bien que vous ayez une panoplie de compétences à votre actif, affinez votre choix sur une dizaine, dont 3 apparaîtront en évidence sur votre profil. Ceux qui seront intéressés par votre profil pourront cliquer sur « voir plus » s’ils souhaitent en savoir davantage sur vous. Pour une meilleure optimisation, choisissez les trois compétences les plus impactante s ou les plus parlantes par rapport à votre profil.
Comment faire le tri de vos compétences ?
N’allez pas loin du titre professionnel que vous avez choisi pour votre profil. Si vous avez, par exemple, choisi architecte comme titre, n’intégrez que les compétences qui vont dans ce sens. Rappelez-vous que ces éléments servent à détailler vos compétences plus facilement à ceux qui visitent votre profil. Surtout, n’oubliez pas de prendre en compte le mot-clé principal de votre statut professionnel (titre professionnel).
Pour chaque compétence, il est possible et même conseillé de vous faire recommander par vos anciens employeurs, ou par les personnes qui ont collaboré avec vous. Ces recommandations jouent sur la qualité de votre profil, mais permettent également de vérifier vos compétences. Les recommandations pèsent également dans l’élargissement de votre réseau professionnel.
Nombreux sont les jeunes qui souhaitent exercer le métier de pilote dans le futur. Un souhait jugé difficile à exaucer par la société. Cependant, les coûts de formations pour ce parcours se rapprochent des frais de cours de n’importe quelle université privée. Par contre, une heure de vol coûte dans les 600.000ariary. Or, pour devenir pilote privé, il faut faire environ 40 à 70 heures de vol. Par ailleurs, contrairement aux idées reçues, tout diplôme de baccalauréat estadmissible au parcours. Le fait de penser que les candidats des séries scientifiques dont les séries C et D sont uniquement les seuls à avoir leurs chances est erroné.
Maniry ny ho lasa mpanamory fiaramanidina matianina ve ianao ? Fantaro ary fa vao 16 taona monja dia efa afaka miofana ho lasa mpanamory fiaramanidina. Tsy ny saram-piofanana no lafo fa ny saran’ny ora hanatanterahana ireo sidina mandritra ny fiofanana. Manodidina ny 600.000 ariary ny saran’ny sidina iray ary mila mamita sidina eo amin’ny 40 hatramin’ny 70 ora eo eo farafahakeliny, raha te ho lasa mpanamory fiaramanidina.
Avec la collaboration du WWF Madagascar, le vice ministère en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat prévoit de mettre en place un bâtiment écologique pour le centre de formation Barefoot Collège Madagascar. Ce genre de bâtiment est très particulier et d’ailleurs, peu connu. Randriamijoro Lova, ingénieur en Bâtiment explique au Studio Sifaka la spécificité de ce type de bâtiment.
Studio Sifaka : Qu’est-ce qu’un bâtiment écologique exactement ?
Randriamijoro Lova : Pour faire simple, c’est un bâtiment qui contribue à la préservation de l’environnement. La mise en place du bâtiment doit suivre trois principes : respecter le paysage naturel, économiser les ressources naturelles et garder la propreté de l’environnement.
Comment conçoit-on ce type de bâtiment ?
 Il faut savoir que les bâtiments ont un cycle de vie. Il y a la construction, l’exploitation et la dégradation. Dans ces trois phases, il faut toujours respecter les trois principes énumérés précédemment. Dans la construction, lorsqu’on prépare la terre pour la mise en place de l’édifice, cela modifie le paysage naturel. Plus tard, on doit alors planter des arbres pour reconstituer le paysage. On peut aussi utiliser des énergies moins consommatrices comme des photovoltaïques. Les déchets issus de la construction, comme le bois, peuvent être réutilisés à d'autres fins. Dans la phase d’exploitation du bâtiment, l’objectif est d’appliquer des gestes écologiques comme la plantation urbaine, l’utilisation de lampes fluorescentes (2-4V), le recyclage des eaux usées ou encore, le tri des déchets. Enfin, arrivé à terme de sa vie, la destruction du bâtiment ne doit engager qu'un minimum d’énergie, c'est-à -dire sans grand engin démolisseur.
 Est-ce qu’il y a des matières spécifiques à utiliser ?
 Le bois et les briques en terre crue constituent déjà des matières recyclables. Mais le béton ne l'est pas. Cependant, on ne peut pas construire de grandes structures avec du bois ou seulement de la brique. Il faut du béton. Afin d’y remédier, des chercheurs à l’étranger ont déjà entamé des recherches sur la production de béton recyclable. Il fut aussi un temps où les structures métalliques étaient utilisées pour les constructions écologiques car si on le fait fondre, le métal peut encore être transformé.
Qu’en est-il de ce type de construction à Madagascar ?
 Les maisons en bois à Madagascar répondent déjà à la qualité de bâtiment écologique en matière de construction. Mais en termes d’exploitation, l’attitude écologique est loin d’être adoptée. Bon nombre de personnes ont, par exemple, toujours tendance à laisser les lumières de toutes les pièces allumées même si il n‘y a personne. Il faut sensibiliser les citoyens sur l’importance de ces gestes et de ce genre de structure.
Pourquoi ces actions et pourquoi investir dans un bâtiment écologique?
Nous avons le devoir de respecter l’interaction entre l’humain, les animaux et les plantes afin de préserver notre environnement. C’est le développement durable. La planète dispose de toutes les ressources dont l’être humain a besoin. Par conséquent, si ces ressources venaient à disparaître, nous disparaîtrons aussi avec notre planète.
Par définition, les bonnes manières sont l’ensemble des attitudes, gestes et comportements qu’une communauté considère comme conformes à la politesse. Respecter les bonnes manières, c’est savoir vivre en communauté. Par contre, faire preuve d’impolitesse, c’est risquer de se faire marginaliser par la société.
Pour chaque circonstance, un comportement adéquat
Comme chaque communauté définit son propre code, ce qu’on appelle « bonnes manières » varie d’une culture à une autre. Pour dire « bonjour » par exemple, il est possible de serrer la main de son interlocuteur, de lui faire la bise ou tout simplement de s’incliner légèrement comme en Asie de l’Est. Toutefois, cela ne signifie pas que tout est permis sous prétexte que chacun a sa culture. « Ces gestes ne sont que des nuances », selon l’anthropologue Louis Zo Rabearison. Le principe de base est le même : il faut se saluer, bien se tenir à table, communiquer avec respect, etc. Dans toutes les cultures, les codes de comportements ont été instaurés pour faciliter les échanges interpersonnels et éviter tout conflit.
Observer et comprendre
Il peut pourtant arriver que nous soyons contraints à intégrer une communauté qui nous est complètement étrangère ou presque. Nous ignorons tout de la culture et des codes de nos interlocuteurs. Que faire alors ? Eh bien, dans ce cas, nous devons appliquer nos propres bonnes manières et observer attentivement notre environnement. Demander ou attendre que nos hôtes nous expliquent comment nous comporter pour éviter d’offenser qui que ce soit. Il est impératif de connaître et de respecter les codes de la communauté que nous devons intégrer pour un vivre-ensemble harmonieux. Comme le souligne Louis Zo Rabearison : « les bonnes manières sont une référence coutumière. Des normes qui font en sorte que la vie en société soit plus tolérable ».
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2.000 tonnes de papier soit 10% des déchets de la capitale sont des papiers recyclables. Des études ont pourtant démontré qu’une tonne de papier recyclé constitue 17 arbres épargnés.
«Comme nous le savons, le papier est fabriqué à partir d’arbres. Une surconsommation de papier peut alors mener jusqu’à la disparition d’une forêt entière », explique la co-coordinatrice de Malagasy Youth Biodiversity Network, Sanda Anjara Rakotomalala. D’ailleurs, seulement 3% de la forêt mondiale sont dédiés à la fabrication de papier. Et contrairement à Madagascar, dans les pays comme la Chine, la Finlande, le Canada et l’Indonésie, la foresterie à destination papier est très en vogue. Â
Réduire la consommation de papier
Un bureaucrate consomme environ 50 kilos de papier par an. C’est considérable par rapport aux bois coupés pour être transformés. Beaucoup d’entreprises s’engagent alors à limiter, autant qu’elles le peuvent, leur consommation en termes de papier. D’après Sahondra Rasolofomanana, responsable RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) d’une institution de microfinances : « nous avons adopté une administration verte en essayant, au maximum, de dématérialiser les procédures de l’entreprise. Aussi, les papiers en fin de vie sont envoyés pour recyclage au SPAH (Société de production d’articles hygiéniques). Et les papiers déjà utilisés sont découpés pour en faire des post-it. Enfin, les enveloppes qu’on utilise pour envoyer des dossiers en colis sont toujours réutilisés jusqu’à ce qu’ils soient complètement usés »Â
La digitalisation
Le responsable d’une plateforme collaborative dédiée à la promotion de la RSE à Madagascar, Dimitri Brouers, affirme le besoin d’inclure la digitalisation de procédure dans la politique RSE de chaque entreprise. « Pour économiser le papier, c’est aussi une solution très pratique. On peut, par exemple, signer à la fin de chaque e-mail « Imprimez ceci, seulement si c'est nécessaire ».
Les entreprises doivent mesurer leur niveau de consommation, identifier les départements qui en utilisent le plus et déceler, à partir de cela, les points à améliorer. Â
Secourir une personne ne nécessite pas toujours la présence d’un personnel médical. Par contre, sauver des vies requiert une formation afin de déterminer les bons gestes à avoir. Il faut aussi noter qu’après une formation à la Croix-Rouge, on peut obtenir un certificat en secourisme. Cette formation ne sert pas seulement à apprendre à sauver des vies. Mais cela est exigé dans certains emplois, selon le responsable du Centre des premiers secours de la Croix-Rouge Madagascar.
Ny vonjy voina dia andraikitry ny olom-pirenena rehetra raha misy olona marary tampoka na sendra loza. Tsy voatery ho mpamonjy voina na mpitsabo araka izany vao afaka mamonjy ain’olona. Na izany na tsy izany dia mitaky fahalalana manokana sy fiofanana izany satria misy fihetsika tsy maintsy atao hialana amin’ny mety hampihombo ny loza mahazo ilay olona. Efa misy ny fiofanana ataon’ny Vokovoko mena ka hahazoana ny « certificat en secourisme ». Ankoatra izay famonjena aina dia ilaina amin’ny karazana asa ihany koa ny taratasy fanamarinana azo amin’izany. Toy ny hôtesse de l’air sy ny maro hafa. Hoy ny tompon’andraikitry ny foiben’ny vony voina ao amin’ny Vokovoko mena.
La crise sanitaire a chamboulé les projets de vie des jeunes salariés. La plupart d’entre eux ont emprunté de l’argent à la banque afin de construire une maison, d’élargir leurs activités professionnelles ou de s’offrir de meilleures conditions de vie. Toutefois, ils ont été victimes du bouleversement économique tout au long des périodes de confinement.
Chômage technique, réduction du nombre de salariés, réduction de salaires, voilà , entre autres, les raisons qui ont provoqué l’instabilité financière des salariés. Témoignages.
Plus de bonus et réduction de salaire
Un jeune travaillant dans une société d’externalisation témoigne de son cas. Il y a un an, il s’est engagé dans un prêt, avec un délai de remboursement de 5 ans. Il a été très confiant car il a gagné suffisamment d’argent grâce à des heures supplémentaires. Cependant, la situation a subitement changé depuis de début du confinement. « On n’a plus assez de commandes venant de l’étranger. Donc, on n’a plus droit au bonus. Mais encore, les salaires ont été réduits depuis mars », raconte-t-il. Étant dans une société d’externalisation, il travaille à temps plein. De ce fait, il ne peut pas faire des petits boulots pour compléter son gain. Afin qu’il puisse payer régulièrement son prêt, il sacrifie certains points sur sa liste d’achats mensuels. « Heureusement, j’ai déjà acheté ma moto avant la pandémie », ajoute-t-il en riant.
Chômage technique
Une journaliste, victime de chômage technique, partage aussi le même problème. Pour elle, le prêt était destiné à combler son budget pour la construction de sa maison. Elle vit encore chez ses parents avec son mari. Pour avoir plus d’indépendance, elle a pensé que le prêt aiderait à accélérer la réalisation de son projet immobilier. Cependant, les travaux ont été freinés par le fait qu’elle a subi des répercussions du confinement. Elle se trouve actuelleùment en chômage technique jusqu’à présent. « J’ai tenté de négocier pour le recul des paiements jusqu’à la reprise de mon travail, mais on ne m’a donné qu’un mois » informe-t-elle. À présent, la journaliste fait des rédactions en freelance pour rembourser son prêt tous les mois. Les travaux de construction de sa maison sont en suspens. Le principal souci est l’épargne de gains journaliers pour restituer l’argent emprunté.
Ce problème ne concerne pas seulement les jeunes salariés des entreprises privées mais affecte également les travailleurs indépendants.
Les jeunes développent souvent leur propre code langagier au sein de leurs échanges et discussions. Cependant, certains mots, issus de néologisme ou pas, n’ont aucun sens pour les autres. Le terme « Mahalatsaka » figure parmi les termes qui composent le parler des jeunes d’aujourd’hui. Le chercheur Aina Ramaroson nous donne plus d’explications à ce sujet.
Vondron’olona anisany mamorona teny be indrindra ny tanora, tsy voatery itovy amin’ny fahazoan’ny rehetra azy anefa dikany ny teny iray ho azy ireo. Ny teny hoe « mahalatsaka » ohatra dia hafa mihitsy ny hevitra omen’ ny tanora azy. Henointsika ny fanazavan’i Ramaroson Aina, mpikaroka ato anaty Kozio ahy.