Le 9 septembre, c’est la journée mondiale de la peluche. Ce genre de jouet aide particulièrement la plupart des enfants à développer leur autonomie, et ainsi à dépasser progressivement l’étape de la dépendance maternelle, selon la psychologue, Koloina Andrianilaina.
Andro maneran-tany ho an’ny « peluche » na ny « nounours », araka ny fahazaram-piteny eto Madagasikara, ny faha 9 n’ny volana Septambra. Manampy ny zaza hiala tsikelikely amin’ilay toetra hoe tsy mahasara-dreny ireny kilalao ireny, hoy i Andrianilaina Koloina, psychologue.
A part le salegy, un rythme qui cartonne dans la partie nord de Madagascar, Jordep's a choisi la trap music. Issu de la région Antsiranana, cet ancien danseur a su tracer son chemin pour se faire une place dans le domaine artistique et convaincre ses auditeurs. La sortie de son 1er album est pour bientôt, selon ses dires, lors de son passage au Studio Sifaka.
Raha malaza ny salegy any amin’ny faritra Avaratry ny Nosy, tsy mba izay kosa ny gadona voizin’i Jordep’s fa ny trap. Mpandihy izy fahiny fa nisafidy ny trap mba hiavaka amin’ireo mpanakanto efa misy any amin’ny tany nihaviany. Hamoaka raki-kira maneho izay talentany izay izy atsy ho atsy.
La région d’Alaotra-Mangoro cache elle aussi une richesse langagière. Aujourd’hui, nous allons découvrir les termes « Gôna » et/ou « Gaogna » qui veulent dire en général « garçon » ou « jeune homme ». Mais attention, ces termes changent de sens et de significations selon le contexte et l’endroit. Nirisoa Harinera Ramanandraibe, linguiste terminologue nous l’explique dans Kozio ahy.
« Gôna » sy/na « Gaogna », teny roa samy ilazany ny « zatovolahy » amin’ny ankapobeny kanefa dia miova araka ny toerana sy ny hodidina ampiasaina azy. Ramanandraibe Nirisoa Harinera, linguiste terminologue, no hitondra fanazavana bebekokoa mahakasika izay ato anaton’ny kozio ahy.
Pour être professionnel dans la musique, l’artiste doit particulièrement être capable de connaître la définition de son métier et surtout d’exécuter son travail. Selon Rajery, grand musicien de Madagascar, il est très important pour les artistes de bien maîtriser leurs devoirs, leurs statuts et également la culture de leur pays. Le jeune chanteur, Nate Tex, intervient aussi pour développer l’importance de ces enjeux par rapport à son parcours musical.
Amin’ ny ankapobeny, « matihanina » eo amin’ ny sehatry ny mozika ny olona iray rehefa mahafantatra ny famaritana ny tontolon’ ny asana mpanakanto sy mahatanteraka ny asa tokony hataony. Raha ny fanazavan’ i Rajery, efa ela teo amin’ny sehatry ny mozika malagasy, zava-dehibe ny fahafehezana ny andraikitra, ny sata sy rafitra mifehy ny mpanakanto, ary koa ny kolontsain’ ny fireneny. Haneho ny heviny momba izany koa i Nate Tex, tanora mpihira. Hizara ny lalana nandalovany sy ny lesona azony teo amin’ ny sehatry ny mozika koa izy.
Vivre sa vie à partir de sa quarantième bougie est relativement difficile car si pour les uns, la crise du milieu de vie s’installe petit à petit, pour d’autres, la ménopause fait progressivement son entrée. D’une manière générale, la ménopause n’est autre que la fin définitive des menstruations. Les ovaires cessent de produire des hormones, notamment due la progestérone et de l’œstrogène qui garantissent la fécondité.
Mais avant d’arriver à ce stade, les femmes franchissent au préalable la pré-ménopause et bien évidemment, des signes avant-coureurs se présentent, selon la gynécologue Volana Ramboangison. Bouffées de chaleur, fatigue, insomnie, réveil matinal ou encore nervosité en font partie. Mais ce n’est pas tout. Selon elle, le cycle menstruel connaît un énorme chamboulement. Tantôt les menstruations tombent à pic, tantôt elles sont absentes. Elles peuvent également être de courte comme de longue durée.
Dès fois, les signes de la ménopause peuvent être confondus avec ceux de la crise du milieu de vie. Selon la psychologue Ny Andy Randrianarisoa, c’est une étape de la vie que tout le monde doit franchir mais il appartient à chacun de décider de subir ou non cette crise de changements. La principale raison de la crise, selon elle, c’est la peur de vieillir. Et cette peur pourrait conduire certains hommes à être infidèles. Néanmoins, la psychologue nous dévoile quelques astuces pour la contourner. Â
Rehefa tonga eo amin’ny fahaefapolo taona miakatra eo ny vehivavy dia miroso amin’ilay fitsaharan’ny fadim-bolana na ilay antsoina amin’ny teny vahiny hoe « ménopause ». Tsy mamokatra ireo singa mampiteraka intsony ny vatany amin’io fotoana io, dia ny progestérones sy œstrogènes izany, ary tsy misy intsony koa ny fadim-bolana mandeha.
Alohan’izay nefa dia misy dingana lalovana, na ilay antsoina hoe « pré-ménopause ». Raha ny fanazavana nentin’ny dokotera Ramboagison Volana, gynécologue, dia mikorontana be ny fadim-bolana mandritra io fotoana io. Indraindray tonga, indraindray tsy tonga, indraindray lava be ilay vanim-potoana, ary indraindray fohy kely. Ao anatin’izay koa nefa dia lasa mora reraka izy, kizitina, mifoha maraina be na tsy mahita tory amin’ny alina.
Fa ao anatin’izay resaka taona sy fiovan’ny toe-batana izay hatrany, ny olombelona rehetra ihany koa, na ny vehivavy na ny lehilahy, dia mandalo amin’ny vanim-potoana manasasaka ny fiainana avokoa. « Crise du milieu de vie » no hiantsoana azy, ary matetika eo ho eo amin’ny fahaefapolo na dimampolo taona eo no fitrangany. Raha ny nambaran’ny psychologue Randrianarisoa Ny Andy, dia mety ho lasa kizitina ihany koa ny tsirairay, mety mihena ny filana ara-nofo na mitombo be ihany koa, ary matetika dia fotoana mampaditra ny lehilahy io. Misy kosa nefa ny vahaolana ahafahana miala amin’izay krizy izay.
Rapatriement Paris-Tanà : 13 vols programmés ce mois de septembre.
Alphabétisation : Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à Madagascar.
La nécessité de perfectionner son anglais oral.
Marchandises appréhendées : quand faut-il les brûler et les mettre aux enchères ?
« Ma promise », traduction du roman « Fofombadiko » de Emilson Daniel Andriamalala.
Fisafidianana ny fianarana aorian’ny CEPE.
Efa miverina ny fivarotanana voandalana sy asa tanana eny amin'ny lalam-pirenena faharoa.
Kaominina Antananarivo renivohitra : Efa nisy tao amin’ny tetibola 2016 ny hetra aloa mahakasika ny fikojakojana trano.
Ireo tsara ho fantatra rehefa hanomboka hamboly.
Fananganana kianjan'ny tsipi-kaneti-be manara-penitra ao Analalava.
Entre juin et août, la police nationale a recensé 18 accidents mortels dont 7 causés par des motards et 55 autres, entraînant des blessés dont 39 dus aux deux roues, à Antananarivo. Ces catastrophes ont souvent lieu sur les rocades ou sur les digues.
Depuis le confinement, les véhicules motorisés à deux roues sont très utilisés, faute de transport en commun. Mis à part les problèmes techniques liés à l’engin lui-même, cette augmentation d’utilisation de moto a multiplié les risques d’accidents.
Conduire sans maîtrise du code de la route
« Les motos à 49 cc sont celles qui causent le plus des accidents. Les prix de ces modèles sont très accessibles pour certains. D’ailleurs, les conducteurs n’ont pas besoin d’un permis de conduire pour ce type de moto. Certains d’entre eux ne maîtrisent donc pas le code de la route, d’où ces accidents fréquents », explique l’Officier Fetra Andriamahefa, responsable de communication de la police nationale.
Quelques conseils pour éviter les accidents sur un deux-roues motorisé
Lors des accidents en moto, le corps humain subit immédiatement et directement des chocs physiques, contrairement aux accidents de voitures où les victimes sont protégées par la carrosserie du véhicule. A part le port obligatoire du casque, il est possible de réduire les risques d’accident en faisant attention à quelques paramètres :
Pour rappel, tous les usagers de la route doivent maîtriser le code de la route. Ces quelques liens en ligne pourront vous y aider.
http://aefe-madagascar.histegeo.org/IMG/pdf/LIVRET_SECURITE_ROUTIERE.pdf
La perte ou le vol de téléphone est un fait très fréquent à Madagascar.  Même si beaucoup abandonnent tout espoir de retrouver leurs appareils, il faut savoir qu’on peut toujours les récupérer, à condition d’avoir un code IMEI.  Â
L’IMEI ou l’International Mobile Equipment Identity est une série de 15 chiffres constituant le numéro d’identification d’un téléphone portable. S’il y a deux cartes SIM, il y a deux codes IMEI. Selon un spécialiste en Technologie de l’Information et de la Communication, Lanto Raveloarijaona, « ce code rend possible le blocage ou le traçage de l’appareil en cas de vol ou de perte. Il permet également à l’opérateur d’autoriser ou non l’accès d’un téléphone à son réseau ».
Si vous égarez votre téléphone, allez directement déposer une plainte contre X, soit au bureau de la police le plus proche de chez vous, soit à proximité de l’endroit où l’appareil a été volé. La police Nationale de faire remarquer que la plainte n’est valable que lorsque vous êtes en possession de votre IMEI. Par ailleurs, ce code est inscrit sur la boite originale de votre téléphone ou sur la facture d’achat.
Les limites du code IMEI
Dans la plupart des cas, les téléphones volés sont vendus au marché noir. Pour éviter d’être retracés, il est possible que les revendeurs changent ou effacent le code IMEI. Une fois le code modifié, les téléphones ne sont plus traçables. Cependant, selon Lanto Raveloarijaona, « un téléphone contrefait n’a pas de code IMEI valide ». En effet, les contrefacteurs inventent eux-mêmes des codes IMEI pour leurs produits afin de les commercialiser dans d’autres pays. Autrement dit, avec des codes non-valides, ces téléphones ne sont pas traçables. Â
Pour rappel, l’utilisation des téléphones mobiles avec IMEI non-valide ou sans IMEI sont interdits à Madagascar depuis juin 2019.
« Magnajima » est un terme utilisé chez les Tsimihety, les Sakalava, les Antakarana et les Betsimisaraka. Il désigne le fait d’exprimer un débordement de sentiment de colère. Cerveau Kotoson, enseignant chercheur de l’université d’Antsiranana nous en dit plus dans l’émission.
Teny ampiasain’ny foko Tsimihety, Sakalava, Antakarana ary Betsimisaraka ny « magnajima ». Lazaina fa « magnajima » ny olona iray raha toa ka tezitra mihoatra ny tokony ho izy ka tsy voafehiny intsony ny fahatezerany. Ampiasaina ihany koa izy io rehefa misy fietsempo miainga ka mivoana amin’ny fanaon’ilay olona amin’ny andavanandro. Afaka ilazana toe-javatra ihany koa izy io. Manazava io teny io i Cerveau Kotoson, mpampianatra mpikaroka eny amin’ny oniversiten’ Antsiranana.
Le métier d’extracteur de pierres dans une carrière fait vivre de nombreuses familles à Diego-Suarez. C’est le cas de Ruffin, père d’une famille de 4 enfants qui vit de cette activité en ravitaillant la ville en pierres brutes ou taillées, selon les demandes. La fabrication de parpaing, élément de maçonnerie qui demande de la main d’œuvre, fait partie des emplois vers lesquels les jeunes peuvent se tourner. En effet, les besoins en manœuvres augmentent pendant la saison sèche, explique Didier Ridel.
Misy fianakaviana mivelona amin’ny famakiana vato aty Antsiranana. Misintaka kely ny tanà nan’Antsiranana ny kariera iasan’izy ireo. Betsaka rahateo ny mpanamboatra trano mividy azy ireny. Torak’izay koa ny parpaing ary misy ny mivelona amin’ny fanamboarana azy ireny. Miteraka asa ho an’ny hafa izany satria arakaraka ny isa ilain’ny mpanjifa sy ny fotoana enjehina hamità na azy ny isan’ny olona ampiasaina amin’izany hoy Didier Ridel, izy izay nisehatra amin’io asa io nanomboka ny taona 2010.
La crise de la covid-19 a mis en exergue les lacunes du système éducatif malgache. En attendant les études de l’impact de l’épidémie sur l’enseignement, les spécialistes du secteur s’accordent à dire que les problèmes de l’éducation nationale sont antérieurs à la covid-19.
Durant son intervention dans un webinaire intitulé « Quelles leçons tirer de la pandémie de la covid-19 », la spécialiste de l’éducation de l’Unicef Madagascar, Andréa Clémons a évoqué une crise profonde d’apprentissage sur la Grande île. A titre d’information, elle a fait savoir que les recherches ont montré que 25% des enfants de 7 à 14 ans n’étaient pas capable de comprendre une phrase écrite. « Les résultats en mathématiques sont pires », a-t-elle ajouté. Elle a affirmé qu’il n’y a rien de nouveau et que l’épidémie a montré à quel point il faut régler les lacunes du système.
L’importance d’une mise à jour du système éducatif
Lalaina Ramanitrinizaka, chercheure en sciences de l’éducation, va plus loin en indiquant que le problème de l’éducation à Madagascar est complexe. « Il y a plusieurs facteurs qui font que l’objectif de l’apprentissage n’est pas atteint », lance-t-elle. Elle avance une approche qui étudie les lacunes du décideur aux élèves en passant par les établissements et les professeurs. « Il y a des modifications à apporter à chaque niveau. Nous sommes dans une société en mutation. L’éducation doit s’adapter à des adolescents qui sont multilingues. Il faut une mise à jour pour que les élèves puissent s’y retrouver », poursuit-elle. Elle précise toutefois que la situation est vraiment différente dans en milieu rural. « Cela dépend ensuite du milieu rural en question. Il y a des zones qui accusent un retard vraiment conséquent par rapport à l’accès au numérique ».Â
Renforcer le système alternatif et la capacité des enseignants
Sur ce point, Andréa Clémons a rappelé que le taux de pénétration d’Internet à Madagascar est seulement de 12% et que seuls 4% des ménages ont un ordinateur. Elle a également signalé que, d’après les estimations, seuls 1.5% des élèves touchés par la crise ont pu exploiter les ressources mises en place par l’Etat. Quoi qu’il en soit, selon elle, les acteurs ont compris la nécessité du renforcement de système alternatif en plus de l’école en présentiel. Dans cet élan, elle martèle la nécessité de renforcer la formation du personnel enseignant en soulignant qu’« on ne peut plus négliger le renforcement de la capacité des enseignants ».
Réaction en chaîne. Avec le retour progressif à la normale annoncé il y a un mois, les abonnés de la Jirama devront se préparer à régler leurs factures d’eau et d’électricité à partir de ce mois.
La trêve sur le paiement des factures de la Jirama prend fin ce mois de septembre. D’après une source auprès de la compagnie, les abonnés devront régler la prochaine facture qui leur sera parvenue. Quoi qu’il en soit, les mois qui n’ont pas été payés ne seront pas encore réclamés tout de suite, précise la source.
Paiement échelonné
« Une lettre sera envoyée à chaque abonné sur les modalités de paiement des arriérés. Le règlement pourrait commencer en janvier mais rien n’est encore défini », indique notre interlocuteur. Il ajoute que l’échelonnement des paiements sur 5 à 10 mois comme annoncé tiendra toujours.
Pour rappel, la Jirama a permis aux abonnés de ne pas payer les factures depuis le mois de mars sur injonction du Président de la République, afin de soutenir les personnes qui ont vu leurs sources de revenus perturbées par la crise. D’après les responsables de la Jirama, lors d’une conférence de presse, la compagnie a enregistré un gap moyen de 60% sur les recouvrements.
Une Harley Davidson, une guitare électrique…, c’est souvent ce qu’on remarque sur les T-shirts des rockers ou des fans de musique rock. Mais désormais, les rockers malgaches ont leur propre icône, issue des richesses naturelles et des valeurs culturelles de l’île.Â
Fosa, Tolona ou Maki sont les trois images représentatives de la Grande Île choisies par les rockers pour souligner fièrement leurs origines sur les T-shirts Gasy Metalhead. Le Fosa tout comme le Maki sont deux animaux emblématiques de l’île et qui, par ailleurs, sont des espèces endémiques. Cette initiative est motivée, d’une part, par la mise en place d’une identité pour la culture rock à Madagascar. Mais c’est aussi, pour le monde du rock, un moyen de sensibiliser le public quant aux richesses de Madagascar.
Une identité « Rock made in Mada »
« Le choix de ces emblèmes a surtout été poussé par la recherche d’une identité ou plutôt d’une signature qui permette au reste du monde de savoir qu’il existe également une culture rock à Madagascar », indique Toky Asimbola de Gasy Metalhead (GMH), la marque derrière cette initiative. Selon lui, « personne ne peut mesurer la fierté que l’on ressent, lorsqu’à l’autre bout de la planète, un rocker étranger identifie facilement que le produit vient de Madagascar ».
« Personnellement, je trouve que le message est fort et que c’est une belle initiative », explique Patrick membre d’un groupe de rock malgache. « Par ailleurs, pour ceux qui participent aux évènements culturels internationaux comme Hellfest, porter ces habits permet de se démarquer directement en soulignant que nous sommes malgaches », souligne-t-il.
Pour sensibiliser la populationÂ
Ces images, signées par Maherisoa Rakotomalala, Toky Andrianintsoa et Tsiky Loïc, servent d’une part aux personnes évoluant dans le monde du rock pour arborer fièrement leur origine. Mais il s’agit aussi, d’autre part, d’un moyen permettant de sensibiliser les Malgaches sur les richesses culturelles et naturelles de l’île. « L’idée d’attirer l’attention des malgaches sur les valeurs et richesses de l’île est, pour moi, importante », explique Toky Asimbola, poursuivant que « nombreux sont ceux qui ne savent même pas que l’île dispose de ces richesses autant naturelles que culturelles, qui sont aujourd’hui menacées d’extinction ».
« Dans le cas du Fosa et du Maki par exemple, il s’agit d’espèces endémiques propres à Madagascar et qui sont aujourd’hui menacées par les feux de brousse et le braconnage », soutient Toky Asimbola.