COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

jeudi, 17 février 2022 11:29

Le journal du 17 février 2022

  • Tsy mbola mazava tsara ny teti-bolan’ny fanavaozana manontolo ny lisi-pifidianana hoy ny fiarahamonim-pirenena.
  • Fifidianana : « Ilaina ny mametra ny lelavola azo hampiasaina hanaovana fampielezan-kevitra » hoy ny fiarahamonim-pirenena.
  • Maniry hiara-hientana anatin’ny tagnamaron’ny fandriampahalemana ireo mpampiasa kodiarandroa.
  • Moramanga : 392 no vita vaksiny miaro amin’ny covid-19 nandritra ny hetsika nataon’ny mpiasan’ny fahasalamana.

jeudi, 17 février 2022 11:01

Comment fonctionne une radio communautaire ?

Une radio communautaire, souvent à but non lucratif, est destinée à un groupe de personne appartenant à une même valeur. Elle peut être dirigée par une association ou par les gens de cette même communauté. La Radio Mampita à Fianarantsoa est un bon modèle de ce qu’est une radio communautaire. Elle appartient à un groupe de cultivateurs composés de 300 membres. Le but est de donner des informations nécessaires et utiles aux membres à travers diverses émissions à thème. Les journalistes et animateurs d’antennes ne sont pas nécessairement des professionnels, mais doivent être formés sur la communication communautaire et la base du journalisme. Voahirana Yves Lucienne, gérante de la Radio Mampita va nous en dire plus sur la radio communautaire.

Radio tantanina vondron’olona no sady natao ho ana vondron’olona manokana ny hoe « radio communautaire ». Anisan’izany ny Radio Mampita ao Fianarantsoa izay an’ny fikambanana tantsaha manodidina ny 300 isa. Tanjona ny hanome ny tsara ho fantatry ny tantsaha eo amin’ny asa fihariany toy ny fanabeazana, torolalana, ny ady amin’ny tsy fandriam-pahalemana sy ny sisa. Tantsaha mpikambana ao ihany no mamokatra ny fandaharana amin’ny fiteny betsileo hahamora ny fifandraisana. Hanazava misimisy kokoa mikasika izany ny mpitantana ny Radio Mampita Fianarantsoa, Voahirana Yves Lucienne.

La passion pour la collection de timbres est née chez Rakotoahijohn Jacques Martin, depuis son affectation dans le service courrier d’une entreprise à Antananarivo. La collection de timbres est alors devenue un loisir et une source de revenue de plus pour lui. Le prix des timbres peut s’élever à 1 millions d’euro selon sa rareté et son ancienneté.

Broc’Antic est une boutique d’antiquaire et de brocanteur.  A travers le système de dépôt vente et des collections exportées, elle revend des meubles et objets anciens, style « vintage ». D’ailleurs, à l’heure actuelle, les modes des années 60 ne se sont pas perdus à travers le temps. Nombreux sont les passionnés d’antiquité qui sont à la recherche de décoration ou des gadgets de cet époque. Selon le responsable de la boutique, Andrianjara Tanjona, les objets les plus recherchés par les clients sont les meubles du temps de la colonisation, les anciens meubles Zafimaniry, les graphophones et les tournes disques. D’ailleurs, plus les objets renferment des histoires marquantes plus les prix sont élevés.

Misy ireo olona mankafy manokana mitahiry ireny hajia ireny. Isan’izany izao i Rakotoahijohn Jacques Martin, mpikambana ao anatin’ny Association des philatélistes de Madagascar na fikambanan’ny mpitahiry hajia.  Azo atao vadin’asa ny fanangonana sy fitahirizana hajia.  Mety mahatratra an-tapitrisa ny vidiny araka ny fahavitsiany sy ny ny maha taloha azy.

Mbola maro ireo olona liana sy tia ireo entana, fanaka sy fitaovana tamin’ny taona 60 sy 80 ireny. Isan’ireo tranombarotra mifantoka manokana amin’ny fanangonana sy fivarotana ireny entana taloha na « vintage » ireny ny Broc’Antic. Manao antso amin’ny pejy Facebook izy ireo mitady entana na mampitady any amin’ireo fivarotana any ivelany. Miankina amin’ny mahataloha sy ny tantara fonosin’ilay entana na fitaovana no hametrahana ny vidiny hoy I Andrianjara Tanjona tompon-andriakitra ao amin’io toerana io.

Championne du monde de la participation citoyenne, la Suisse à travers son ambassade à Madagascar organise un salon sur la démocratie directe à l’Université catholique de Madagascar, une occasion de voir où en est Madagascar sur ce front.

« J’ai vécu en Suisse pendant deux ans. J’ai vu de mes yeux comment fonctionne la démocratie directe chez eux. Aucune décision dans les villages ne peut se prendre sans la concertation des habitants », lance le père recteur de l’Université catholique de Madagascar Marc Ravelonantoandro visiblement impressionné. D’après lui, si Madagascar veut parvenir à un même niveau de participation des citoyens, il lui faut suivre un long processus. « Les Malgaches n’ont pas le sens du bien commun. C’est très important dans cette approche », indique-t-il tout en soulignant la difficile mise en place d’une décentralisation effective dans le pays, autre atout majeur de la Confédération de Suisse.

Décret 2015-957

Au-delà des élections universelles directes, la législation malgache a mis en place un cadre de participation légale des citoyens au niveau local. Il s’agit des structures locales de concertations (SLC) auprès des communes, nées d’un décret qui date de 2015. La SLC est défini comme un espace de dialogue et de consultation permettant la participation inclusive de tous les acteurs de développement aussi bien publics que privés. « Le principe de fonctionnement de la Structure Locale de Concertation est de favoriser la liberté d’expression, la participation, l’engagement et la responsabilisation des citoyens », peut-on lire dans le décret 2015-957.

« Une SLC est constituée des représentants des groupements de personnes dans une commune allant des associations de femmes ou de jeunes aux acteurs du secteur privé. L’idée est vraiment de permettre la participation des habitants aux décisions en favorisant les débats et les concertations », explique Patrick Randriamisata responsable de l'analyse des données de l'ONG MSIS Tatao. Il indique que les avancées sur la transparence budgétaire sont palpables auprès des communes dont la SLC est opérationnelle. Dans ce registre, les communes de Fenoarivo Alakamisy ou encore de Sabotsy Namehana font figure de bons élèves. « La SLC est une force de proposition non négligeable pour les communes », conclut-il.

En 2021, sur les 1695 communes de l’île, seules 761 ont mis en place une SLC dont 284 sont opérationnelles (données de l’Observatoire de la décentralisation et du développement local). La Commune urbaine d’Antananarivo n’a pas encore sa SLC.

Tolotra Andrianalizah

mercredi, 16 février 2022 12:30

Le journal des régions du 16 février 2022

  • Analanjirofo : bilan après l’entrée du cyclone Dumako
  • Tamatave : inondation inattendue dès suite du cyclone Dumako
  • Sud-est : des cliniques mobiles mobilisées.
  • Analamanga : campagne de débouchage des conduits dans les bas quartiers.

  • Analanjirofo : tatitra noho ny fidiran’ny rivodoza Dumako.
  • Toamasina : dobo rano noho ny rivodoza ny renivohitry ny faritra atsinanana.
  • Atsimo-atsinanana : toeram-pitsaboana mandehandeha ho fitsinjovana ny fahasalaman’ny mponina.
  • Analamanga: manadio ireo tatara tsentsina ireo mponina amin’ny faritra iva.
mercredi, 16 février 2022 11:41

Le journal du 16 février 2022

  • Vinavinaina hivoaka any amin’ny lakandranon’ny Mozambika anio folakandro ilay rivo-doza Dumako.
  • Fampirantiana mikasika ny « demokrasia mivantana » : inona tokoa moa izany ?
  • Fandefasana karama any amin’ny banky : tsy manan-tsafidy intsony ny mpiasa vokatry ny lamina misy eo amin’ny orinasa.
  • SAFIDI : hahazo tantsoroka momba ny fananganana orinasa misehatra amin’ny nomerika ireo ekipa 3 voasafidy.

mercredi, 16 février 2022 09:36

La trisomie 21

Les personnes trisomiques ont des caractéristiques physiques particulières : visage rond, yeux bridés, un crâne petit, des oreilles souvent plus basses, une bouche plus petite, des lèvres très minces et parfois une difficulté à contrôler les muscles de la langue. La trisomie 21 est un état chromosomique congénital provoqué par la présence d’un chromosome supplémentaire à la 21e paire, lors de la grossesse. Les personnes ayant la trisomie 21 présentent des signes cliniques distincts, accompagné souvent d’un retard cognitif et des caractéristiques morphologiques et physiologiques propres à chacun.

A Madagascar, les personnes trisomiques sont encore marginalisées. L’éducation des enfants atteints de la maladie est généralement difficile et couteuse. C’est pourquoi l’association Mada Triso s’est mobilisée pour accompagner et guider les parents des enfants trisomiques. L’association parraine actuellement environ 50 enfants. Le président fondateur de Madatriso, Andrianarintsaina Laingo a déclaré que les personnes trisomiques peuvent avoir un avenir, indépendant. L’éducation et la prise en soin de leur santé sont la clé pour leur devenir indépendant.

Hita amin’ny endrika ivelany ny olona iray trisomique na tratran’ny trisomie 21. Matetika izy ireny dia kelikely maso, boribory endrika, kely kokoa ny lohany, ny sofiny sy ny vavany ary fohy kokoa izy mitaha amin’ny olona rehetra. Vokatry ny tsy fahatombonana tamin’ny fiforonan’ny kromozoma faha 21 amin’ny vatan’olombelona no mahatonga azy io, izany hoe efa hatrany ambohoka. Tsy mijanona eo amin’izay fa mety hiteraka ihany koa tsy fahatomombanana ara-tsaina ny trisomie 21, na aretina hafa any amin’ny fo na vavony na eo amin’ny fahitana sns. Vokatr’izay dia mila fanaraha-maso ara-pahasalamana akaiky ireo olona trisomique ary misy aza ireo izay mihinana fanafody mandritra ny fotoana ahavelomany.

Eto Madagasikara dia mbola voahilika ny olona Trisomique. Mbola sarotra sy lafo ny fampianarana ireo zaza tratran’izay aretina izay. Izay no antony nijoroan’ny fikambanana Mada Triso mba hitantsoroka sy hanoro lalana ireo ray aman-dreny amin’ny fanabeazana ireo zaza tratran’ny Trisomie 21. Manodidina ny 50 eo izao ireo ankizy omen’ny fikambanana fanohanana. Nilaza ny filoha mpanorina ny Madatriso, Andrianarintsaina Laingo  fa afaka manana ho avy tsara sy tsy miankin-doha ary tsy vesatra ho an’ny fianakaviana foana ny olona Trisomique ka ny fanabeazana azy ireo sy fandraisana an-tanana ny fahasalamany no ahafahana mampahaleo tena.

Le Danemark figure parmi ces pays. Le gouvernement a fait savoir dans un communiqué que les campagnes de vaccination prendront fin bientôt. Pourquoi ?

Premièrement, le gouvernement juge que le taux de vaccination de la population est assez élevé et peut offrir désormais une immunité collective. Effectivement, ce taux est de 81% actuellement, et 62% d’entre eux ont reçu une dose de rappel.

Deuxièmement, le nombre de cas graves a nettement diminué et s’est stabilisé sur plusieurs semaines.

Et enfin, l’arrivée du printemps dans le pays. L’Autorité danoise de la santé et des médicaments affirme que « par expérience, le taux d’infection diminue favorablement avec le changement de saison ». 

Néanmoins, le gouvernement ne lésine pas sur le respect des gestes barrières.

 

COVID-19 : fa maninona misy firenena sasany manajanona ny fanaovam-baksiny ao aminy ?

Isan’ireo firenena ireo izao I Danemark, izay nanambara fa ajanona tsy ho ela ny fanaovam-baksiny faobe. Ny antony ?

Voalohany aloha, resy lahatra izy ireo fa ampy hanome fiarovana iombonana ny tahan’ny vaksiny vita hatreo, izay 81% izany taha izany ankehitriny . Ny 62% an’ireo olona ireo no nahazo fatra fahatelo na dose de rappel.

Faharoa, hita fa nihena ny isan’ny tranga atahorana sy naiditra hopitaly tato anatin’ny herinandro maromaro, ary tsy dia nisy fiovany be intsony.

Fahatelo, miditra amin’ny vanimpotan’ny lohataona izy ireo amin’izao. Raha ny traikefa azo, hoy ny tomponandraikitra misahana ny fahasalamana sy ny fanafody, dia mihena ny fiparitahan’ny valanaretina rehefa fotoana toy izao.

Na izany aza, dia mipetraka hatrany ireo fepetra sakana hatramin’izay.

mardi, 15 février 2022 12:26

Les chaines de radio face aux radios cartes

Les médias de masse comme la radio font face à la concurrence des contenus numérisés à la demande. Si dans les villes c’est internet, dans les zones plus reculées les chaines font face à l’avènement des radios cartes qui gagnent du terrain.

Madagascar n’est pas en reste dans l’évolution de la mode de consommation de la musique. Après la cassette sont venus les contenus numérisés avec les CD. La dernière évolution qui a le vent en poupe dans les zones les plus reculées de l’île est la radio carte faute d’internet. Les appareils sont notamment proposés aux voyageurs au départ des taxis-brousse. Nardino Rakotonirina de la Radio Cactus à Ambovombe, fait remarquer que les gens écoutent de moins en moins la radio. « Les auditeurs relaient ce qu’ils entendent à la radio le lendemain. Ce n’est plus trop le cas actuellement », indique-t-il. Pour Nardino, les radios cartes y sont pour quelque chose. « Avec les radios cartes, les gens ont les chansons qu’ils veulent écouter ».

Théâtres radiophoniques

Prud’Homme Rakotoson de la Radio Masôva Toamasina confirme l’engouement des gens pour les radios cartes. « Les radios cartes ont surtout la cote dans les zones rurales », lance-t-il. Il se dit toutefois confiant quant au maintien de l’audimat de la radio. « Nous avons des auditeurs fidèles surtout pour les informations et les théâtres radiophoniques », indique Prud’Homme Rakotoson qui souligne le rôle important de la radio durant le cyclone. « Nous avons toujours travaillé même au plus fort du cyclone ». La radio est la source d’information plébiscitée dans ces moments. Les spots de préparation aux cyclones recommandent d’ailleurs au public d’acheter des piles pour la radio pour suivre l’évolution de la situation.

Tolotra Andrianalizah

  • Analamanga : des animateurs radio venant de 10 régions jouissent d’une formation professionnalisante.
  • Vakinankaratra : acquisition de camions de pompiers pour faire face aux incendies.
  • Lutte contre la malnutrition dans le sud-est : en faveur des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes et des mères allaitantes.
  • Après le cyclone Batsirai : Mananjary bénéficie d’un approvisionnement en eau potable.
  • Maroantsetra : le BNGRC offre une vedette rapide pour gérer les sinistres cycloniques.

  • Analamanga : mpanentana amin’ny onjampeo avy amin’ny faritra 10 no mahazo fanofanana.
  • Vakinankaratra : nahazo fiara vaventy mpamonjy voina
  • Ady amin’ny tsy fanjarian-tsakafo ao Atsimo-Atsinanana : jerena akaiky ireo vehivavy bevohoka, reny mampinono ary ireo zaza latsaky ny 5 taona.
  • Taorian’ny rivodoza Batsirai: Novatsiana rano fisotro madio i Mananjary.
  • Maroantsetra : nomen’ny BNGRC lakana haingam-pandeha hiatrehana ny rivodoza Dumako.
mardi, 15 février 2022 11:29

Le journal du 15 février 2022

  • Lisi-pifidianana : Ambany ny taha-pavitrihan’ireo olona tonga misoratra anarana sy manamarina ny anarany eny amin’ireo fokontany.
  • Rivo-doza Dumako : hiditra an-tanety ao amin’ny faritra Analanjirofo ny 15 febroary amin’ny telo ora folak’andro.
  • Onjampeom-piaraha-monina na « radio communautaire » : manana anjara amin’ny fiainan’ny tantsaha.
  • « Neny o, inona ny dikan’ny tiako ianao ? : boky manazava ny atao hoe fitiavana ho an’ireo ankizy.

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