12 personnes ont été arrêtées la semaine dernière pour avoir détruit plusieurs hectares de forêts de mangroves dans le district d'Ambanja. La question est de savoir pourquoi les mangroves subissent autant de pression de la part des hommes alors qu’elles abritent des espèces endémiques et leurs arbres servent à beaucoup de choses. Théogène Belahy, directeur régional du ministère de l’environnement et du développement durable a accepté de répondre à nos questions.
Olona 12 no voasambotra ny faran’ny herinandro teo noho ny famotehana sy fanimbana ala honko tany amin’ny kaominina ambanivohitry Anorontsangana District Ambanja. Ala honko 200Ha no nosimbainy tamin’izany nanaovany arina fandrehitra. Naiditra am-poja vonjimaika ny 11 tamin’izy ireo fa ny iray kosa, izay ankizy 14 taona, dia naverina tamin’ny fiaraha-monina. Nanaovany Fa inona moa izany no tena ilana ireo ala honko ireo ? Aleo i Théogène Belahy avy amin’ny talem-paritry ny tontolo iainana sy ny fampandrosoana lovain-jafy eto DIANA no hanazava izany amintsika.
Cette année, la 11e édition du Prix Equateur a été axé sur le thème « la nature pour la vie ». L’objectif est de récompenser et soutenir les 10 meilleures initiatives des communautés locales de base qui arrivent à concilier développement local et gestion durable des ressources naturelles. Madagascar, à travers le VOI TAMIA, s’est distingué parmi 120 pays participants.Â
Le VOI TAMIA, c’est quoi ?
Vondron’Olona Ifotony Tatamo Miray Andranobe est une petite structure, créée en 2004, qui gère le lac Andranobe dans la région Vakinankaratra. Il regroupe les habitants des 4 fokontany qui se trouvent à proximité de ce lac. « Nous sommes composés de pêcheurs, d’agriculteurs, de gestionnaires forestiers, d’artisans, hommes et femmes. On nous a confié la gestion de ce lac de 90 hectares, notre principale ressource, qui assure notre pain quotidien et notre bien-être. En participant à ce concours, nous voulons montrer au monde que nous avons réussi à bien le préserver et en prendre soin malgré les problèmes qu’on a pu avoir » explique Rakotoson Henri, président du VOI.
Trouver les solutions dans la nature
La première difficulté est apparue quand le niveau du lac a baissé petit à petit. A cause de l’exploitation humaine mais aussi du changement climatique.
« Le VOI TAMIA a donc entrepris un projet de reboisement massif sur les collines autour du lac. L’idée c’est de favoriser le cycle de l’eau et s’attendre à une pluie plus abondante. Parallèlement, nous avons nettoyé le lac et retiré les plantes envahissantes. Ce qui a permis de doubler les prises de poisson rapidement. » reprend-t-il.
En effet, la capture de poissons s’élève à 20 tonnes par an actuellement contre 8 tonnes en 2004. A côté, le lac d’Andranobe permet à 3500 personnes d’avoir de l’eau potable et d’irriguer 420 hectares de champ.
Grâce au Prix Equateur 2020, lancé par le PNUD, chaque lauréat sera doté de 10 000 dollars. Pour VOI TAMIA, le prochain objectif est d’étendre la surface reboisée d’une centaine d’hectare en commençant par la création d’une station de pépinière. En même temps, elle veut appuyer la coopérative des pêcheurs du lac d’Andranobe dans l’achat des matériels et d’équipements de pêche durable.
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La lumière est un élément essentiel quand on réalise un film. Elle dirige le regard du public sur ce qu'il doit voir dans une scène mais également sert à bien définir le contraste du film. Douce, dure, diffuse, etc. elle peut créer des sensations, voire de l'émotion dans le film. Les techniques d'installation de la lumière et de l'éclairage sont discutées entre le réalisateur et le directeur de la photographie bien avant le tournage.
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Anisan'ny singa manome fihetseham-po ny jiro sy ny hazavana amin'ny fanatontosana sarimihetsika. Entina anavahana tsara izay tokony ho toerana maizina sy mazava ihany koa izy ary entina isarihana ny mason'ny mpijery amin'izay tokony ho jereny. Misy fomba ametrahana azy ireo jiro eo am-panatontosana ilay sarimihetsika mba ahatongavana amin'ilay fihetseham-po ilaina. Resahan'ny mpanatontosa sarimihetsika sy ny tomponandraikitra an'izay lafiny izay mialoha izany rehetra izany.
Plusieurs personnes utilisent encore le masque jetable en ce moment, les mêmes que ceux portés par le personnel de santé. Après utilisation, ils sont souvent jetés à la poubelle, et par la suite, ils atterrissent dans les bacs à ordure. Pourtant, cette habitude présente un risque de propagation du coronavirus et autres maladies.
En effet, les déchets ménagers sont encore manipulés par des gens, que ce soit par les sans-abris ou les éboueurs. Pour le cas d’Antananarivo par exemple, les ordures sont déversées à Andralanitra. Avant de les incinérer, les habitants aux alentours y récupèrent des objets, et souvent de la nourriture. Si l’un d’eux touche accidentellement un masque infecté, il pourrait lui aussi être contaminé par la Covid 19. Par conséquent, le premier réflexe à adopter est de ne pas jeter à la poubelle, ni les masques, ni les matériaux qui pourraient présenter des risques de contamination. « On a cette mauvaise habitude de jeter les couches et autres choses du genre partout alors qu’on pourrait s’en débarrasser en creusant une fosse pour les incinérer. C’est-à -dire une incinération à domicile », affirme le docteur Rachel Razanajoary.
La meilleure manière de se débarrasser d’un masque jetable est donc de l’incinérer. Le Service Autonome de Maintenance de la Ville d'Antananarivo ou SAMVA, la structure en charge de la collecte des déchets ménagers, sensibilise déjà la population à brûler directement les masques après usage au lieu de les jeter à la poubelle.
Depuis l'existence du coronavirus à Madagascar, des protocoles de traitement ont été élaborés pour soigner les malades. Le premier à base de chloroquine, le deuxième est la tisane Covid Organics. Depuis quelques jours voire des semaines, un troisième protocole est en gestation en partenariat avec l'OMS. Ce serait l'association de deux solutions injectables. Mais la question qui se pose : où en sommes-nous actuellement ?
Selon le directeur des fournitures de soins du ministère de la Santé Publique, le Pr Zely Randriamantany, « c'est en phase de préparation ». En effet, selon ses explications, en principe les essais cliniques sous forme d'injection devaient être déjà lancés mais « il y a encore des données sur les prérequis pour la surveillance des malades que nous attendons ». Le Pr Zely Randriamanantany a insisté sur la confidentialité du troisième protocole durant la conversation, tout en affirmant qu'il s'agit de médicament injectable.
Traitement au choix du patient
Mais en attendant sa mise en œuvre effective, et les informations y afférentes, lequel des trois protocoles les médecins utilisent pour soigner les malades du coronavirus ? « A l'hôpital, les médecins donnent le choix entre le CVO, le protocole habituel ou le protocole d'essais cliniques sur les injections. Si le malade choisit le troisième, on lui explique le rythme et l'administration injectable », soutient-il.
L'autre question qui se pose : pourquoi avoir choisi l'injection ? « Ce ne sont pas des médicaments qu'on a inventés. Ce sont des médicaments qui existent déjà . Donc, on suit les présentations proposées par les firmes pharmaceutiques. Ce ne sont pas nous qui décidons de les mettre en suppositoires, en solutions buvables, en injection ou en comprimés. Quand ces firmes disent que ce sera des suppositoires, ce sera des suppositoires, quand elles disent que ce sera des injections, ce sera des injections sinon ça va pas marcher », assure-t-il. Toutes les autres informations attendent le feu vert de l'OMS. A suivre.Â
Où en sommes-nous avec les essais cliniques sur les injections ?
Les masques jetables doivent être incinérer.
Comment reconnaitre qu’un téléphone est original ?
Créer dans un futur proche un vaste réseau de journaliste d’investigation, c’est l’objectif du Team building des journalistes du réseau Malina et ceux du réseau Trandraka.
Manana tombony ara-pahasalamana ny mpanao fanatanjahantena amin'ny ady amin'ny COVID19.
Isan'ireo 10 mendrika indrindra manerantany tamin'ny fifaninanana Prix Equateur 2020 ny VOI TAMIA Antsirabe.
Mahaliana tanora malagasy maro manerantany ny fifaninanan-kira « Gasikara Midera ».
BOKY MITETY VOHITRA, sehatra famakiana boky ho an'ny ankizy manana fahasembanana.Â
Malagasy miatrika ny coronavirus any ivelany : manao ahoana ny ao Gabon?Â
En plus d'être artiste, Mirado est aussi un défenseur des droits des enfants, et travaille étroitement avec l'UNICEF. Il se place comme porte-parole des enfants et se bat pour leur éducation.
Ankoatran'ny maha mpihira an'i Mirado dia mpiaro ny zon'ny ankizy ihany koa izy ary miara-miasa akaiky amin'ny UNICEF. Mijoro ho feon'ny ankizy izy, hampita ny fitarainana sy ny fangatahan'izy ireo, sy manosika azy ireo amin'ny fianarany.
La lecture est une activité qui n'est pas vraiment accessible à la plupart des enfants et des jeunes malgaches. Dans la capitale par exemple, il n'y a pas assez de bibliothèques. Et même les jeunes qui peuvent y aller ne trouvent pas beaucoup de livres à leurs goûts. L'association Ank'Izy a alors élaboré le projet Bibliobus : un bus rempli de livres et d'animateurs qui se rapproche des enfants des rues pour leur offrir l'opportunité de lire.
Le bibliobus est ainsi une bibliothèque mobile ayant pour objectif d'améliorer l'accès aux savoirs et aux connaissances grâce aux livres aux enfants des rues. Il faut noter que l'association a choisi les quartiers stratégiques de La Réunion kely, Andrefan'Ambohijanahary, Andravoahangy et Ambatomainty. Elle cible surtout les enfants vulnérables qui n'ont presque aucune occasion de se familiariser avec des livres. « Les enfants ont vraiment hâte que ce bibliobus arrive dans leurs quartiers. En plus, maintenant que nous avons plusieurs livres en malgache contenant des images c'est avec encore plus d'impatience qu'ils attendent », affirme le président de l'association Ank'Izy, Ranoelimanana Dimby.
Prendre le temps de lire dans le bus
Pour consolider ce projet, l'association collabore désormais avec l'Association pour la Promotion de la Lecture et de l'Écrit à Madagascar (APLEM). Cette dernière organise déjà des séances hebdomadaires d'animation sur la lecture dans 35 quartiers d'Antananarivo depuis deux ans. « Nos séances ne durent que deux heures par jour et cela ne suffit vraiment pas aux enfants. Ils en veulent plus ! Donc, nous apprenons aux jeunes et aux enfants à aimer la lecture. Puis nous les dirigeons vers les bibliobus où ils pourront lire davantage » explique la présidente de l'APLEM, Michèle Razafintsalama.
Le bibliobus aurait déjà dû arriver dans les rues de Tanà depuis quelques temps. Cependant, il a été pris de court par la crise sanitaire. Les responsables espèrent le lancer dès que la situation le permettra. Il sillonnera les quartiers mentionnés plus haut tous les mercredis après-midi et samedis matin.
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