Le projet Hybricon tente d’expliquer la dynamique et l’origine des conflits à Madagascar en étudiant les différentes formes d’hybridation qui ont existé. Selon Lalatiana Rakotondranaivo, les données collectées seront destinées principalement à trois catégories d’acteurs : la communauté locale, les décideurs politiques et les acteurs internationaux et locaux. D’abord, la communauté locale car elle a besoin de s’approprier de leurs histoires et faire entendre leur voix.  Les décideurs politiques, de leurs côtés, bénéficieront d’un outil permettant de s’attaquer aux causes profondes du conflit. Et enfin, les acteurs internationaux et locaux pourront adopter de nouvelles approches dans leur stratégie et politique générale.
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Ny tetikasa Hybricon dia miezaka mamantatra sy mahazo ny mahatonga ny disadisa eto Madagasikara, rehefa misy fifampikasohana avy amin’ny any ivelany. Manazava i Rakotondranaivo Lalatiana fa zaraina amina sehatra telo samihafa ny vokatry ny fikarohana ataon’izy ireo sy ny antontan-kevitra voaray. Voalohany, ny fiaraha-monina eny ifotony izay mila mahafantatra ny tantara niainan’izy ireo sy ny fivoaran’ny fifandraisana misy ao aminy. Faharoa, ireo mpanao politika izay manapa-kevitra amin’ny fiainam-pirenena. Ary fahatelo, ireo manana tetikasa sosialy samihafa avy eto antoerana na avy any ivelany, mba hahafahan’izy ireo mamolavola hevitra mifanaraka amin’ny filà na misy eto antoerana.
La tribu Betsileo a introduit le "savika" dans la région de Bongolava en 2006. Le savika sert à exprimer la paix et joue le rôle de médiateur entre les hommes. La pratique de ce jeu, quelque peu violent, a également réduit le vol de bétail dans la région. Pendant le jeu, le zébu est aspergé d’eau lorsqu’il est enragé, explique le « mpisavika », le joueur de savika. Un autre joueur déclare qu’ils prennent un peu d’alcool pour pouvoir prendre le taureau par les cornes sans hésitation. Environ 6 à 10 hommes sont impliqués dans l’arène et il y a déjà 200 joueurs dans la région de Bongolava. L'association Tambala Maitso, gardien du savika, promeut la culture autour du zébu et protège le bétail dans la région.
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Ireo foko betsileo no nitondra ny « savika » tao amin’ny faritra Bongolava tamin’ny taona 2006. Fanehoana fihavanana amin’ny alalan’ny omby no tena hevitra fonosin’ny savika. Hita ihany koa fa nampihena ny halatr’omby ny fisian’io lalao io satria samy sarotiny amin’ny ombiny avokoa ny mpiara-monina. Somary lalao mahery setra ihany izy ity. Ao anatin’ny lalao, rehefa tena masiaka ilay omby dia fafazana rano hoy ity mpisavika iray. Somary mandray zava-pisotro mahery ireo mpisavika amin’izay lasa mahasahisahy hoy indray ny mpisavika iray hafa. Mahatratra 6 hatramin’ny 10 lahy eo no indray miditra amin’ny savika ary efa mahatratra 200 lahy ny mpisavika ao amin’ny faritra Bongolava. Ny fikambanana Tambala Maitso no mivoy ny kolontsaina momba ny omby sy miaro ny omby gasy ao amin’ny faritra.
Entre le business et l’entrepreneuriat, la frontière est mince. Dans le business, il n’y a pas de création de valeur. Un businessman/women ne cherchera qu’à faire des profits sur un marché déjà existant. La concurrence est rude dans ce milieu. Par contre, l’entrepreneuriat, elle, repose sur l’innovation et la création de valeur. L’objectif ultime est de répondre à un besoin particulier d’un ou de plusieurs cibles précis. Il y a donc moins de concurrence car chaque entrepreneur se différencie par leur produit, leur concept et leur approche.
Mise à part le crowdfounding, les réponses aux appels d’offre et concours, les jeunes entrepreneurs peuvent également se tourner vers des prêts bancaires pour financer leur projet. Différentes offres existent sur le marché dont les conditions varient selon l’institution, explique Fidèle Randriamananjara, économiste.
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Miavaka tsara ny tontolon’ny bizina sy ny fandraharahana. Ny fandraharahana dia fananganana orinasa manokana ho an’ny tena sy famoronana tolotra iray na maromaro. Ny tolotra sy ny vokatra entinao ao dia miavaka amin’ny hafa ary mamaly filà n’ny fiaraha-monina. Kelikely kokoa ny fifaninanana ara-barotra misy eo amin’io sehatra io satria samihafa avokoa ny famoronana ataon’ ireo mpandraharaha. Ny fanaovana bizina kosa dia fitadiavana tombony amin’izay raharaham-barotra efa misy, izany hoe tsy misy famoronana. Betsaka kokoa ny fifaninanana ara-barotra misy eo amin’ny sehatry ny fanaovana bizina satria maro ireo manao izany.
Isan’ireo loharanom-bola azon’ny tanora trandrahana hahafahany mamatsy vola ny fandraharahana ataony ny findramam-bola eny amin’ireny banky ireny. Misy karazany izy ireo ary afaka mangataka izay mifanaraka amin’ny tetikasany ireo tanora te handraharaha. Fanazavana entin’I Randriamananjara Fidèle, mpahay toe-karena.Â
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La moustiquaire est imbibée de produits anti-moustiques pour garantir son efficacité. Sa durée de vie peut atteindre jusqu’à 3 ans d’utilisation. Avant de l’installer, il faut d’abord la suspendre dans un endroit frais afin d’éliminer les particules poudreuses. Selon les explications du docteur Bezara Lucien, médecin à Antsiranana II, ces particules poudreuses peuvent provoquer des allergies ou des éternuements. La moustiquaire peut également se salir, à cause de la poussière notamment. Il est donc conseillé de la laver tous les 3 mois avec du savon solide non-parfumé, ensuite la faire sécher à l’air libre et loin des rayons du soleil.
La diminution des défenses immunitaires sont à l’origine des maladies hématologiques. Celles-ci sont caractérisées par l’empoisonnement du sang qui n’est pas toujours visible de l’extérieur. D’après le docteur Ntoezara Alain, médecin biologiste, seule une analyse en laboratoire peut déterminer la présence ou non d’une maladie hématologique.
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Misy fanafody miaro amin’ny moka ireo lay fampiasantsika sasany. Raha tiana haharitra mandritra ny 3 taona izany ody moka izany, hahantona any amin’ny toerana mangatsiatsiaka aloha ilay lay vao ampiasaina. Nanazava ny dokotera Bezara Lucien avy ao Antsiranana II fa hanalana ireo ambina vovoka fanafody natao tamin’ilay lay no anton’izany, izay mety hitarika tsy fahazakana. Sasana amin’ny savony tsotra in-dray mandeha isan-telo volana kosa izy rehefa hanadio azy, ary atapy amin’ny toerana mangatsiaka tsy hitan’ny masoandro loatra.
Raha ny rà na lio maloto kosa no resahina, nanazava ny dokotera Ntoezara Alain, manampahaizana manokana momba ny biolojia, fa mety hihena ny hery fiarovana hita ao amin’ny rà na ahitana aretin’ny rà hafa ilay olona maloto rà . Amin’ny alalan’ny fanaovana fitiliana any amin’ny laboratoara ihany hahafahana mahafantatra izany.
Covid-19 : misoroka amin’ny fitomboan’ny tranga vaovao ny faritra Alaotra-Mangoro sy Atsinanana.
Vokatry ny orambe nifanesy : aiza avy ireo lalam-pirenena tapaka ?
Vakoka maneran-tany an’ny Unesco : tafiditra ao anaty lisitra koa ny fiangonan’Ambodifotatra ao Sainte Marie.
Taom-pamokarana 2021-2022: tokan-trano 50 000 any Atsimo no nomen’ny FAO masom-boly.
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Covid-19 :  l’Alaotra-Mangoro et l’Antsinanana anticipent la hausse des nouveaux cas.
Fortes pluies : le topo des routes nationales coupées.
Patrimoine Mondial de l’Unesco: l’église Ambodifotatra à Sainte Marie en lisse.
Saison agricole dans le Sud : le FAO distribute des semences à 50 000 foyers.
Alors que la pénurie d’eau s’intensifie à Antananarivo pour toucher de nouveaux quartiers, les porteurs d’eau sont plus que jamais sollicités. Qui sont ces hommes et femmes aux bidons jaunes ?
Dimanche aux environs de 20 heures. Lova, 37 ans, arpente les ruelles du quartier d’Anjanahary pour récupérer les bidons jaunes vides. Sur son chariot de bois, plus d’une cinquantaine de ces bidons sont soigneusement empilés. Il tire son attelage jusqu’à la borne fontaine d’Ambatomainty, le quartier voisin. Il y attendra que la borne s’ouvre. Vers 1 heure du matin. « Je serai pratiquement le premier. Nous sommes entre quatre et cinq à être là à l’ouverture du robinet », indique Lova. Lova, un enfant du quartier, a choisi depuis quelques années de se mettre au service des familles qui n’ont pas l’eau courante chez eux. Bien qu’il ait trouvé un travail comme agent de sécurité, il continue d’apporter de l’eau chez ses clients durant ses jours de off. « Je viens juste de rentrer du boulot. Une fois que mes bidons sont remplis, je vais les distribuer au petit matin, vers 5 heures », explique-t-il. Agent de sécurité et porteur d’eau. Les semaines de Lova sont rythmées par ces jours de off. « Généralement, je fais porteur d’eau trois fois par semaine. Des fois je suis tenté de faire plus mais mon organisme n’arriverait pas à suivre ». Avec les problèmes d’approvisionnement en eau de la Jirama, de nouvelles familles sollicitent ses services. Lova préfère cependant limiter ne nombre de ses clients. Pour ne pas se perdre dans l’amas de bidon, il ne se sépare jamais d’un marqueur pour indiquer le nom des propriétaires.
Horaires
Comme Lova, « Ra-Martin » est également porteur d’eau à Anjanahary à la différence qu’il a pratiquement le double de son âge, 66 ans. Ra-Martin, de son côté, ne récupère pas systématiquement les bidons jaunes. Il en a plusieurs dizaines qu’il remplit au niveau des bornes fontaines. Il est passé maitre dans le transvasement de l’eau de bidon jaune à bidon jaune. « Pas question de laisser mes bidons chez des gens car je ne pourrais pas les remplir à l’heure de l’ouverture des bornes », lance-t-il. Il faut savoir que les bornes fontaines ne sont pas ouvertes tout au long de la journée. Il y a des heures où elles sont fermées. La journée de Ra-Martin est ainsi rythmée par les horaires des bornes fontaines. « Je me couche vers 20 heures et je me réveille à 2 heures pour remplir les bidons. Je distribue l’eau durant la matinée avant de recharger ». Bien que Ra-Martin affiche un excellent état de santé, le poids des années commencent à se faire ressentir. Il y a encore un an, il pouvait porter deux bidons accrochés à son porte-seaux sur les épaules. Aujourd’hui, il pousse ses bidons sur sa brouette.
Avec les déboires de la Jirama, de nouvelles personnes se sont improvisées porteur d’eau dans le quartier. « Koné », une mère de famille dans la trentaine, fait partie de ces « opportunistes » de l’eau. Proposant généralement ses services pour la lessive, le ménage, le ramassage des gamins à l’école, elle a ajouté une corde à son arc : porteuse d’eau. Elle a en effet l’avantage d’habiter entre deux bornes fontaines. Remplissant les bidons la nuit, elle les distribue le matin. Néanmoins, certains nouveaux porteurs d’eau ont profité de la détresse des familles qui avaient l’habitude d’avoir l’eau courante pour les taxer au prix fort. 1500 ariary le bidon qui coute 500 ariary en temps normal. Ra-Martin a maintenu son prix malgré la crise de l’eau. Il a indiqué qu’au-delà du travail, il adore rendre service à ses clients dont certains ont jusqu’à son numéro de téléphone.Â
Tolotra Andrianalizah
Un cybercafé, qu’on a interviewé à Ambohipo, possède plusieurs offres tels que : partage de connexion, photocopie et impression, vente de gadgets informatiques, conception carterie, etc. Selon le propriétaire, cette activité est rentable si la clientèle est bien étudiée au préalable. La recette journalière s’élève jusqu’à 300 000 Ariary par jours dont 6 millions Ariary par mois minimum. Le propriétaire a investi 30 millions Ariary pour créer sa petite entreprise en 2014. La photocopie et impression rapportent le plus grand profit dans toute l’activité. Le Gérant de ce Cybercafé n’a pas suivi de formation spécialisée ni de formation en informatique mais il s’est débrouillé petit à petit.
Seha-pihariana mahavelona ny fanaovana Cybercafe izay nanaovana fanadihadiana eny Ambohipo. 6 tapitrisa Ariary no vola nananganan’izy ireo izany tamin’ny taona 2014. Maro ny tolotra hita toy ny fivarotana connexion, fanaovana saisie sy fanontana taratasy fanasana ary ny varotra kojakoja informatika sy ny sisa. Manodidina ny 300 000 Ariary isan’andro no vola miditra amin’izy ireo ka ny iray hetsy amin’izay no tombony. Ny mpianatra no mpanjifa voalohany ka ny « Photocopie » sy ny "impression » no mampidi-bola be indrindra. Tsy nianatra io asa io ny mpitantana fa nampiana-tena rehefa tao anatin’ilay asa.
Somary mafy ny taona voalohany ary tena sarotiny amin’ny resaka fanajana ny fitsipika mifehy araka ny fanazavana omen’i Mbolatiana, mpianatra taona voalohany ao amin’ny Tantara sy Jeografia. Ho an’i Tolotra kosa, mpianatra taona fahatelo ao amin’ny Tantara sy Jeografia ihany, nisafidy ny hianatra tao amin’ny ENS izy satria te hanao mpampianatra sady nitady fampianaran-kasa taorian’ny bakalorea.
« Les cours sont un peu rudes en première année et l’établissement est très ferme concernant la discipline», explique Mbolatiana, une étudiante en Histoire-Géographie à l’ENS. Quant à Tolotra, 3ème année en histoire-géographie, il a voulu suivre une formation professionnalisant après son baccalauréat. D’un côté, son rêve est de devenir enseignant. Il a choisi l’ENS pour cela.
Miteraka fikorontanana eo amin’ny fandevonan-kanina ny fiovan’ireo karazan-tsakafo ho hanina, indrindra mandritra ny fety. Tsy ny fiovan’ny karzan-tsakafo ihany no mahatonga ny fikorontanan’ny lalan-kanina ao anatintsika ao fa eo ihany koa ny fiovan’ny lera fisakafoana ohatra. Mety hiteraka olana eo amin’ny andavan’andron’ny olona iray anefa izany. Tokony hoe mijanona amin’ny ora mahazatra izany ny oran’ny fisakafoana mba tsy hisian’izay fikorontanana izay. Araka ny nambaran’ny dokotera Rabenjanahary Tovo, vao miditra ao am-bava dia efa manomboka izay fandevonana sakafo izay.
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Le changement de régime alimentaire, notamment pendant les fêtes, peut entraîner des troubles digestifs. Le changement fréquent d’heure du repas provoque également ces troubles. Cela peut cause de vrais problèmes dans la vie quotidienne. Les heures de repas doivent être maintenues aux mêmes heures. Selon le Dr Tovo Rabenjanahary, la digestion commence dans la cavité buccale.