Le droit électoral malgache prévoit d’une part, une révision annuelle de la liste électorale, et d’autre part, une refonte de cette même liste qui se fait normalement tous les 10 ans. Bien que ces deux procédés entrent tous deux dans le cadre du processus électoral, leur mise en œuvre diffère l’une de l’autre explique le coordonnateur régional du KMF/CNOE dans la région Atsinanana, Betsara Jean Kinnear.
Ankoatry ny hoe fanavaozana ny lisi-pifidianana, izay atao isan-taona, dia misy ihany koa ny atao hoe fanavaozana tanteraka ny lisitry ny mpifidy, na hoe « refonte de la liste électorale ». Isaky ny 10 taona indray izy io no atao araka ny lalàna, ary tamin’ny taona 2010 no nisy farany teto amintsika. Mila fotoana lava kokoa sy fitaovana ary fomba ny fanatanterahana azy. Anjaran’ny CENI no manatona ny fokontany sy ny olompirenena amin’izany. Manazava ny mpandrindra ny KMF/CNOE faritra Atsinanana, Betsara Jean Kinnear.
Le ministère des Travaux publics est à pied d’œuvre pour rétablir la circulation sur la RN2. Alors que les autorités rassurent sur le stock de carburant, des files commencent à être observées au niveau des stations-service.
« Le plein s’il-vous-plait ». Un pompiste d’une station-service dans le centre-ville indique avoir noté une hausse des achats de carburant depuis dimanche. « L’une de nos pompes à gasoil est déjà à sec », lance-t-il entre deux pleins. De petites files sont observées dans certaines stations-service de la capitale ce matin. Certains automobilistes craignent déjà pour l’approvisionnement. Des jerricanes font d’ailleurs la queue aux côtés des voitures. Pour l’heure, le pompiste déclare qu’aucun rationnement des achats n’a été décrété pour le moment.
Panique
Les autorités rassurent que la ville d’Antananarivo dispose d’une réserve de carburant de 15 à 17 jours. Cela devrait suffire le temps que la circulation sur la RN2 soit rétablie. Le directeur de la communication du ministère des Travaux publics Aina Guy Philippson avance que les voitures et les camions devraient pouvoir passer au plus tôt mardi. « Nous sommes en train de mettre en place des ponts provisoires et des déviations pour permettre la circulation », lance-t-il. Il ajoute que le principal problème se situe à Moramanga avec la rupture du barrage de la Jirama. « Il y a aussi plusieurs éboulements mais ils ne devraient pas causer beaucoup de problème », indique-t-il.
Le stock de carburant ne sera toutefois suffisant que si les automobilistes évitent de succomber à la panique.
Tolotra Andrianalizah
Nombreuses sont les personnes allergiques au chocolat, en raison de leur intolérance à la molécule appelée « histamine » contenue dans cet aliment. Mais on la retrouve aussi dans d’autres aliments comme le poisson, du fromage, des tomates, des fruits de mer, etc. Cette molécule tient un rôle particulier dans l’organisme. Toutefois, sa consommation doit être surveillée car elle peut provoquer d’autres maladies telles que la diarrhée, des infections pulmonaires et peut même être fatal a déclaré le docteur Domoina Rakotonoely. A parts les médicaments, il existe des antihistaminiques naturels comme le thé verts, l’oignon, les huiles essentielles. La nutritionniste, Fanja Haritiana Ramanantsoa, partage les bienfaits de l’oignon. C’est un aliment riche en micronutriments, antioxydants et renforçant les anticorps.
Maro ireo olona no tsy mahazaka mihinana sokola. Tsy tena ilay sokola loatra anefa no tsy zakany, fa singa iray ao anatiny antsoina hoe « Histamine ». Ahitana azy io ihany koa trondro, ny fraomazy, ny voatabia , anandrano sns. Miasa anatin’ny vatana izy saingy mila lanjalanjaina ny fihinana azy noho izy mety hiteraka aretina maro toy ny fivalanana, ny aretina amin’ny tratra ary mety hahafaty mihitsy aza rehefa tsy voatsabo hoy ny dokotera Rakotonoely Domoina. Ankoatra ny fihinanana fanafody, misy ireo sakafo azo hiadiana amin’ity tsy fahazakana ny histamine ity toy ny ravimboafotsy maitso, ny spiruline, ny tongolo sns. Mizara ny mampivaka ny tongolo be ny mpanolotsaina ara-tsakafo, Ramanantsoa Fanja Haritiana. Manankarena singa mpamelon’aina hoy izy ny tongolo, manala ny poizina anaty vatana ary mampitombo ny hery fiarovana.
Le travail d'un consultant peut être effectué par un technicien à titre individuel ou en groupe. Son travail consiste à résoudre des problèmes au sein d’une entité publique ou privée. Les personnes impliquées dans ce travail doivent avoir une expérience ou des qualifications spécifiques dans un domaine. « A Madagascar, à défaut de référentiel, on s’autoproclame consultant » explique Norozara Evelyne, consultante et coordinatrice d'Ajufast Diana. Le consultant conseille et assiste l'entreprise dans le développement de son activité. Pour le projet Kobaby par exemple, des actions à prioriser dans le cadre de son développement étaient le fruit de travail d’un consultant ayant travaillé pour l’entité, souligne la coordinatrice nationale Hanta Rabetaliana.
Les propriétaires de bétails sont des entrepreneurs. « Patron’omby », traduit littéralement par patron des zébus c’est-à-dire le propriétaire, revient à dire qu’il y a des travailleurs et il y a des employeurs, explique le président du F3M, une association de commerçants et d'éleveurs de bétails à Ihorombe, Randrianandrasa Martin Evariste. Il ajoute que si les jeunes veulent s’initier dans ce secteur, ils doivent commencer avec un petit budget, pour ensuite en faire profit et s’y ancrer davantage.
Mety ataon’olona tokana na vondron’olona, roa na maromaro, ny asana mpanolokevitra na consultant. Mamaha olana eny anivon’ny orinasa miankina na tsy miankina amin’ny fanjakana, na ONG no andraikitr’izy ireny. Manana traikefa manokana na marim-pahaizana amin’ny tarajna iray ireo olona misahana ity asa ity noho izany. Hatreto, manendry tena ho “consultant” ny manao ity asa ity eto Madagasikara, araka ny fanazavan’ny mpanolokevitra sady mpandrindra ny Ajufast Diana, Norozara Evelyne. Arak’izay fiantso azy izay, izy no manome hevitra sy manampy ny orinasa amin’ny fampandrosoana ny asa ao aminy. Araka ny fanazavana nataon’ny, mpandrindra nasionalin’ny tetikasa Kobaby, Rabetaliana Hanta, mpanolokevitra no nanampy azy ireo nanao fitiliana sy nametraka laharam-pahamehana amin’ny seha-pihariana.
Ao anatin’ny fandraharana mikasika ny omby ny patron’omby. Misy ny mpiasa ary misy ny mpampiasa, izany no mahatonga ny hoe « patron » araka ny fanazavan’ny lehiben’ny F3M, fikambanan’ny mpiompy, mpivarotra ary mpikirakira omby ao Ihorombe, Randrianandrasa Martin Evariste. Izy no mivarotra ny omby, izany hoe mandrahraha, amin’ny anarany. Raha te hisehatra amin’izany ny tanora dia tsy maintsy miatomboka amin’ny kely indrindra vao tonga any amin’ny lehibe hoy hatrany i Randrianandrasa Martin Evariste.
C’est un produit dont on en entendra parler cette année. Une entreprise qui fabrique les fameuses marmites d’Ambatolampy a lancé des cocottes-minute. Le principal argument est la protection de l’environnement.
Une heure trente et les haricots sont cuits ! C’est la promesse des cocottes-minute que produit une entreprise sise à Ambatolampy, capitale malgache des marmites en aluminium. « Nous avons lancé ce produit fin 2021. C’est encore tout nouveau », lance Martine, la femme de l’entrepreneur qui a conçu les cocottes. Elle indique que le produit répond aux défis actuels avec la pression énergétique qui pèse non seulement sur le budget des ménages mais aussi sur l’environnement. « La cocotte-minute permet d’économiser de l’énergie, souligne-t-elle. On peut l’utiliser avec un foyer à charbon mais aussi avec un réchaud électrique ou à gaz ». D’après notre interlocutrice, les gens sont nombreux à l’appeler pour en savoir sur la cocotte. Pour l’heure, la petite entreprise est phase de maitriser son processus de production. « C’est vrai que cela demande plus de travail qu’une cocotte ordinaire. La finition avec la soupape et la pose du joint demande plus de temps », indique Martine.
Vert
Le bois de chauffe tient une place importante dans le mix énergétique malgache. Cette réalité exerce une énorme pression sur les forêts du pays. Avec le lancement de cette cocotte-minute, largement moins chère que les cocottes importées, l’arsenal pour réduire la consommation en charbon s’étoffe avec les foyers économiques et les charbons dits « verts ». Pour ce dernier élément, force est de constater qu’il n’est pas encore assez démocratisé auprès des ménages.
Tolotra Andrianalizah
Aujourd’hui, plus de 200 sapeurs-pompiers sont actifs à Antananarivo. Ces hommes interviennent dans la commune d’Antananarivo et ses périphéries. Effectivement, plusieurs communes périphériques de la capitale ne disposent pas d’un corps de sapeur-pompier. Ils font appel à la commune urbaine d’Antananarivo en cas de nécessité de ce service de sapeurs-pompiers, explique le chef de corps des sapeurs-pompiers de la commune urbaine d’Antananarivo, Tiana Razamifamanahaka.
200 mahery eo ireo mpamonjy voina miasa eto Antananarivo sy any amin’ireo kaominina ivelan’Antananarivo. Maro ireo kaominina tsy manana sampana mpamonjy voina noho ny antony maro samihafa. Hahafahana miatrika ireo voina mihatra any amin’izy ireo, misy ny fifanarahana natao niaraka tamin’ny sampana mpamonjy voina ao amin’ny kaominina Antananarivo hoy ny lehiben’ny sampana mpamponjy voina, Col Razafimanahaka Tiana.
Le déploiement des aides aux sinistrés prend du temps. Certains sites d’hébergement dans la Capitale ont été opérationnels juste après le recensement des premiers sinistrés, d’autres manquent encore de tout, quatre jours après les pluies diluviennes. C’est le cas de celui d’Antohomadinika Sud.
Quatre tentes pour plus de 800 personnes et des sinistrés qui continuent d’affluer. Voilà le casse-tête auquel sont confrontés les responsables du fokontany d’Antohomadinika Sud. « Ces tentes sont arrivées depuis hier matin (jeudi), mais il en faut encore plus car une tente ne peut accueillir que 30 personnes au maximum, indique un responsable du site d’hébergement. Nous priorisons ainsi les plus vulnérables comme les femmes, les enfants et les personnes âgées. Le reste des personnes sont obligées de dormir à la belle étoile ». Le site d’hébergement est situé sur un terrain vague au milieu duquel trône un bac à ordure. Pour le moment, il n’y a ni eau ni sanitaire sur le site. « Nous avons envoyé une demande auprès de la commune pour des toilettes mobiles et une citerne d’eau mais elles ne sont pas encore arrivées pour le moment », ajoute notre interlocuteur. Outre les installations, les responsables de ce site d’hébergement qui est censé prendre en charge trois Fokontany indique qu’aucune aide alimentaire ne leur est parvenue pour le moment.
Repas chauds
Désarroi et fatalisme se lisent sur le visage des adultes. Une attitude qui contraste avec l’insouciance des enfants qui improvisent des jeux sur le terrain. « Nous n’avons pas encore reçu de l’aide. Le Fokontany ne nous a donné qu’une bougie pour chaque tente », lance une femme dans la quarantaine. Elle affirme avoir tout laissé chez elle et craint pour ses biens. « Nos hommes font le va et vient chez nous pour surveiller. Il y a des voleurs qui profitent de la situation », ajoute-t-elle. Apparemment, le site ne figure pas encore dans la liste du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Les responsables précisent qu’ils gèrent actuellement 197 toits soit au total quelque 820 personnes pour la plupart des enfants.
L’aide alimentaire est déjà active dans d’autres sites. « Ce sont des plats chauds que nous offrons », indique une source auprès du ministère de la Population qui souligne que l’aide attire beaucoup plus de gens. « A cause de la pauvreté, des gens en dehors des sites viennent tous les soirs pour un plat. Nous devons souvent faire à manger à plus pour nourrir le plus de personnes ».
Alors que la pluie a baissé en intensité ce vendredi, le nombre de sinistrés continue d’augmenter. Les derniers chiffres officiels du BNGRC au soir du 20 janvier font état de 23 428 personnes contre 17 498 la veille. Les techniciens de l’APIPA ont indiqué que l’eau peut continuer de monter même si la pluie ne tombe plus.
Tolotra Andrianalizah
Molière a fêté son 400e anniversaire le 15 janvier. De nos jours, il est l’un des auteurs de comédie française les plus célèbres. Son œuvre passe à travers le temps et les espaces, sous plusieurs formes à travers d’autres comédiens, d’autres pays.
Molière, l’auteur moqueur
« Une satire sociale par excellence », tels sont les termes employés par Gad Bensalem, un jeune comédien et auteur de théâtre, pour désigner les œuvres de Molière. Effectivement, ce grand auteur du classicisme français du 17e siècle a converti les vices de la société en une absurdité qui fait rire au lieu d’indigner.
« Les précieuses ridicules », illustre parfaitement cette idée : caricaturer les comportements trop exagérés des précieux, les hautains comme on dit. « Les vices sociaux sont intemporels, d’autres ne le sont pas », explique Gad. Certains existent encore de nos jours, certains ont disparu avec le temps. Parler de Molière va au-delà d’une banale pièce de théâtre, d’un simple divertissement.
Louis de Funès, l’acteur farceur
« L’avare », un chef d’œuvre de Molière adapté à l’écran par le réalisateur français Jean Girault avec Louis de Funès, dans les années 80. Qui d’autre que l’illustre comédien Louis de Funès pour incarner le vieux Harpagon, le personnage principal de la pièce, le plus avare des avares. Molière a donné un caractère odieux au vieil Harpagon. Il a tout pour susciter la répugnance : il est radin, il déteste ses propres enfants, il est égoïste.
Mais l’art de Molière a fait qu’il soit ridiculement attachant. Avec Louis de Funès et « le côté Vaudeville dans son jeu d’acteur, son humour qui met l’accent sur le mimique, le petit grincheux » selon les qualifications de Andry Patrick Rakotondrazaka, journaliste culturel, le protagoniste ressort avec ses plus beaux traits. Les deux, l’acteur et le personnage, se marient à la perfection.
Rajao, un malgache dans la place
Rajao, de son nom Tsarafara, le personnage qu’on ne saurait ignorer du film malgache « Malok’Ila », possède également ce type d’« humour » dans son jeu d’acteur. « Sa façon de prononcer ses lignes, ce jeu d’acteur qui fait rire à travers ses actions ou ses expressions faciales font l’identité du personnage de Rajao » explique Farash, une jeune slameuse. En effet, le personnage de Rajao possède l’art de feindre ses entourages, de faire semblant. Il est impulsif, il est vantard, élève souvent la voix, l’exagération dans les comportements : tous des caractéristiques des personnages de Molière. Mais également, un jeu d’acteur qui fait penser à Louis de Funès. Tous les trois miment et s’inspirent de la société.
« Même quand Tsarafara joue d’autres rôles, on retrouve encore un peu de ‘Rajao’ dans ces autres personnages », ajoute Farash. Avec ce personnage de Rajao, la comédie malgache, fait un clin d’œil inconscient à l’un des plus grands auteurs de comédie française. Rajao est même l’un des pionniers de la comédie au cinéma malgache, si d’autres avaient déjà fait des standups avant d’être acteurs de cinéma.
Aujourd’hui encore, les jeunes malgaches rient aux éclats devant ce personnage qui nous rappelle l’un des plus anciens et modèle dans l’art de faire rire à travers les imperfections de la société.
Andrea Razafi