COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Les personnes touchées par les maladies rénales passent obligatoirement par des séances de dialyse. D’une manière générale, un patient a besoin d’au minimum trois séances par semaine pour mieux se porter. Sachant que le coût d’une séance est entre 300.000 à 400 000 ariary, les dialyses ne sont pas à la portée de tous à Madagascar.

Dans cette optique, l’Association Rénale de Madagascar (ARM) tire la sonnette d’alarme. En effet, dans une publication sur Facebook, l’association – qui réunit les patients atteints des maladies rénales – a interpellé l’Etat par rapport à la « cherté » des séances de dialyses et demande à ce que « ce problème soit résolu rapidement ». Mais ce n’est pas tout. L’ARM demande également à ce que « le coût des séances de dialyse soit accessible à tous ».

Des médicaments introuvables

Par rapport à cela, nous avons contacté un membre pour savoir la valeur de ce prix accessible à tous. « Notre plus grand souhait est de ne rien payer ou au moins ne pas payer les dialyses mais uniquement les médicaments », confie Nirina, avant de poursuivre que « pour mon cas, je dois me rendre à l’hôpital pour effectuer mes séances de dialyse trois fois par semaine. Et une séance de dialyse coûte 250.000 ariary et à part cela, je dois encore payer 40.000 ariary pour le compte de l’hôpital ».

Un autre problème se pose : le prix des médicaments. « Il arrive que les médicaments ne soient pas disponibles dans les pharmacies et même s’il y en a, c’est trop cher. Durant ce confinement, il nous est aussi arrivé que les médicaments que nous achetons habituellement à 30.000 Ariary soient vendus à 100.000 ariary »., indique toujours Nirina.

D’après les informations fournies par l’ARM, cette situation a été médiatisée et communiquée au Parlement. En principe, une suite est attendue. Mais vu le confinement, aucune rencontre n’a encore eu lieu entre l’ARM et les autorités étatiques, informe l’ARM.  

L’ONG Youth First a organisé un concours vidéos sur la sécurité en ligne et l’utilisation positive d’Internet. Ce concours vise à inciter les jeunes à être les acteurs du changement pour une meilleure utilisation du net. Sur les 14 participants, la moitié a choisi de traiter le cyber harcèlement.

 

Même s’ils avaient le choix entre différentes thématiques (fake news, piratage, protection de données personnelles, etc.), la majorité des candidats au concours ont préféré sensibiliser les jeunes par rapport au cyber harcèlement. Cela confirme que c’est cette forme de danger en ligne qui touche et inquiète le plus les jeunes malgaches. En effet, Youth First a déjà fait une enquête en 2019 qui a révélé que 84,4% des jeunes ont déjà été victimes de violence en ligne.

 

Le harcèlement sous toutes ses formes

 

Il s’agit surtout de cas où des inconnus insistent pour avoir des photos à caractères sexuels de jeunes filles. Il y a également les commentaires violents et haineux qui sont très agressifs psychologiquement. Sans oublier les formes de diffamation publique et les menaces. Dans leurs vidéos, les candidats essaient de faire comprendre l’envergure de ce problème et proposent des solutions. Toutefois, à défaut de structure formelle, vers qui se tourner ? Il n’y a pas d’autre choix que de redoubler de vigilance. Faire attention aux personnes avec qui se mettre en contact et bien choisir quoi publier en ligne, telle est la solution.

 

La gendarmerie nationale dispose d’une division spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité. Selon le chef d’escadron Rado Ramanantsahanina, « le taux de cybercriminalité a fortement augmenté ces six derniers mois. Plusieurs dizaines de plaintes ont été enregistrées. Mais encore, il y en a sûrement beaucoup plus en réalité », affirme-t-il. Certaines personnes ne savent pas qu’elles sont en fait des victimes et d’autres préfèrent se taire car elles ne savent pas vers qui se tourner. « Nous avons justement organisé ce concours pour identifier les besoins des jeunes en matière de sécurité en ligne. Avec nos partenaires, nous nous appuierons sur leur avis pour formuler des plaidoyers auprès de tous les acteurs concernés afin de garantir la sécurité en ligne des jeunes. Par exemple, il est possible de solliciter les autorités à compléter la loi sur la cybercriminalité pour qu’elle soit plus précise et plus utile aux jeunes » explique Rindra Rabemananjara, un project officer chez Youth First.

 

Quoiqu’il en soit, toutes les victimes de cyber harcèlement ou d’autres formes de cybercriminalité peuvent porter plainte au sein du poste de gendarmerie le plus proche d’eux.  Ce sera au tour de la gendarmerie de les mettre en contact avec la division de lutte contre la cybercriminalité et de les informer sur les procédures à suivre.

Si notre attention a été captivée par la fête de l’Indépendance et les droits de l’enfant ces derniers jours, il ne faut pas oublier que le mois de juin est aussi le mois de l’environnement. En effet, nous avons célébré successivement, au cours de ce mois, les journées mondiales de l’environnement, de l'océan, des forêts humides, de la lutte contre la sécheresse, etc. Nous arrivons aujourd’hui au terme de ce mois. L’heure est au bilan. Est-ce que la protection de l’environnement figure parmi les priorités des citoyens malgaches ?

 

Le WWF Madagascar a donné plusieurs conseils hier sur comment contribuer à la protection de la forêt juste en changeant quelques habitudes quotidiennes. Nous avons demandé à quelques citoyens s’ils comptaient suivre ces conseils. Certes, ils ne sont pas contre, mais ils ne sont pas non plus très emballés.

 

Des conseils difficiles à respecter ?

 

« J’applique déjà plusieurs de ces conseils dans ma vie en ce moment. Mais sincèrement, ce n’est pas vraiment pour l’environnement que je le fais. C’est plutôt pour des raisons sanitaires ou d’autres raisons personnelles. Il y a des conseils que j’aimerais bien adopter aussi mais cela va rendre mon quotidien plus difficile. C’est le cas pour ce qui est du triage de déchets, par exemple. Cela prend du temps en plus », explique une jeune mère de famille. De son côté, un jeune homme affirme que certains gestes écologiques sont déjà une habitude pour les Malgaches. Un mode de vie hérité des traditions anciennes. Par exemple, nous mangeons plus de riz que de viande. Et d’ailleurs, la plupart des Malgaches ne mangent pas de viande tous les jours, par habitude ou faute de moyens. Par contre, les points à améliorer sont nombreux, mais le soutien de l’Etat est nécessaire selon lui (transition vers l’énergie renouvelable, des transports en commun plus hygiéniques et plus attractifs).

 

« Par rapport aux difficultés à changer les habitudes, il ne faut pas oublier que c’est seulement au début que c’est vraiment le plus dur », explique un jeune activiste membre du Réseau Climat Océan Indien (RCOI), Billy Melkiad. Une fois la nouvelle habitude acquise, cela deviendra une routine comme les autres. Il faut tout de même bien accompagner les citoyens dans cette démarche. Vulgariser les méthodes à suivre pour pouvoir adopter les gestes écolo. Par exemple, pour le triage des déchets, il faut montrer aux gens quels matériels utiliser et leur proposer des modèles de système de tri efficace, indique-t-il.

        Comment contribuer indirectement à la protection des forêts dans votre quotidien, selon le WWF Madagascar :

  • Passer à un régime alimentaire à base de plantes.
  • Installer des panneaux solaires et soutenir les sources d’énergies renouvelables.
  • Opter pour une voiture électrique ou une voiture à faible consommation de carburant.
  • Passer à des ampoules économiques.
  • Isoler votre maison/ vos fenêtres.
  • Prendre des douches plus courtes.
  • Utiliser les transports en commun ou le covoiturage.
  • Réduire le gaspillage alimentaire.
  • Réduire sa consommation de viande.
  • Passer de la viande rouge à d’autres formes de protéines.
  • Réduire sa consommation/économiser.
  • Réduire ses déchets.
  • Se renseigner et informer les autres.

Les autorités ont durci les sanctions contre les contrevenants aux gestes barrières avec l’introduction de la garde à vue. Des mesures ont été prises par la police nationale pour permettre cette privation de liberté compte tenu des exigences sanitaires.

« Nous enfermons tous ceux qui ne respectent pas les gestes barrières. Nous nous devons de respecter nous-mêmes les mesures », lance le responsable de la communication de la police nationale, le commissaire Alexandre Ranaivoson. Il indique que la police fait en sorte que la distanciation soit respectée dans les cellules de détention. Cela passe par la diminution des personnes pouvant être admises. Dans ce sens, toutes les cellules à la disposition de la police sont mises à contribution. Pour le cas d’Antananarivo, il y a des cellules dans le commissariat central de Tsaralalàna et ce, dans les huit commissariats d’arrondissement et dans les postes de police.

Le port de masque requis en cellule

« S’il y a trop de personnes dans une cellule, nous pouvons transférer les contrevenants dans d’autres cellules. Dans le cas où ce n’est vraiment pas possible, nous pouvons aménager des endroits dans les locaux pour les détenir », explique le commissaire Alexandre Ranaivoson qui précise que les gardés à vue doivent également porter un masque durant les 48 heures prévues. 

Le commissaire déplore que bon nombre de personnes ne respectent les gestes barrières que par peur de sanction. « Normalement, les gens doivent prendre conscience qu’il s’agit de leur protection et de la protection des autres avant tout. Il est désolant de voir des individus qui ne mettent leur masque que lorsqu’ils voient des policiers ».

S’il est trop tôt pour dire si la garde à vue fonctionne mieux que les travaux d’intérêt général, les chauffeurs et les receveurs de taxibe n’hésitent maintenant plus à faire descendre les passagers qui ne veulent pas mettre leur masque. 78 de leurs homologues ont goûté à la garde à vue dès le premier jour de son application.

Dans le répertoire des harpistes paraguayens, John Harpe, de son nom d'artiste, est le seul harpiste qui a représenté le pays et tout le continent africain, lors du festival international virtuel de harpe, ce 20 et 21 juin. Artiste aux multiples talents, il a lui-même fabriqué sa harpe. Découvrez comment il a fait et ce qui le rend unique dans son art.



I John Harpe no hany mpanakanto mpiangaly harpe paraguayen eto Madagasikara sy eto Afrika. Izy ary araka izany no nosafidian'ny mpikarakara hisolo tena ny kaontinanta iray manontolo nandritra ny festival virtuel international de harpe ny 20 sy 21 jona lasa teo. Satria moa sarotra ny mahita harpe eto dia izy ihany no manamboatra ny azy. Fantatro ato ary hoe ahoana no nanamboarany izany sy ny mikasika ny tontolon'ity zava-kanto iray ity.

mardi, 30 juin 2020 12:22

Journal du 30 juin 2020

Pourquoi « Astéroïd day » ?

Dernier jour du mois pour l'environnement, où en sont les malgaches ?

Coupures d’électricité à Antananarivo : Surconsommation et infrastructures anciennes de la JIRAMA.

Exportation de vanille et coronavirus, que faire ?

Arnaque sur facebook : Les publicités mensongères se multiplient.



Tsy natao ho an’ny zaza rehetra ny aro vava.

Hala-bary ao Ambatondrazaka: 10%n’ny voka-bary isantaona no very.

Hiova ny fomba fiasa ao amin’ny kaominina Antananarivo Renivohitra vokatry ny fijanonan’ireo mpiasa marefo.

Krizy ara-pahasalamana : misedra fahasahiranana ara-tsakafo ireo akany fitaizana zaza sy ankizy.

Fanaovana dialyse eto Madagasikara, manao antso avo ny fikambanana Association Rénale de Madagascar mba hampihenana ny sarany.

Daniel Sitrakiniaina Razafimaharavo est en 3ème année dans la mention Etudes anglophones à l’Université d’Antananarivo. A tout juste 20 ans, il a fabriqué un avion miniature à partir de composants électroniques recyclés et du matériel de robotique. Il a partagé sa passion avec Studio Sifaka.   

D’où t’es venue l’idée de construire un avion ?

Je tiens cette passion pour les avions de mon père qui est technicien aéronautique. Il garde un tas de document sur les avions à la maison. Mais le déclic est venu lorsque j’ai lu un article dans le magazine « Aviation Weeks and Space Technology » à propos du drone MQ-1 Predator, en 2005. Je me suis dit que ce serait bien si notre armée en possédait aussi.

Est-ce que c’est ta première création ?

Non, j’ai fait de nombreuses réalisations étant petit mais je les ai toutes perdues à cause d’un cyclone le 14 février 2011. J’ai déjà fait des recherches sur les énergies renouvelables (éolienne, convertisseur). En fait, notre maison n’a été électrifiée qu’en 2018. Je me suis concentré sur différentes manières de produire de l’énergie parce qu’il était quasiment impossible d’étudier dans le noir.

Pourquoi tu as choisi les études anglophones au lieu d’une mention qui correspond plus à ta passion ?

Après l’obtention du bac en 2016, j’ai passé un concours pour entrer à l’Ecole Supérieure de Polytechnique mais je n’ai pas été reçu. En plus, depuis que j’ai lu cet article dans « Aviation Weeks and Space Technology » qui était en anglais, j’ai commencé à aimer cette langue. Ce second choix était donc évident.

Au-delà de la création de cette avion miniature, quelles sont désormais tes perspectives ?   

Ma priorité est pour l’instant d’électrifier des villages reculés de Madagascar car j’ai vécu mon enfance sans électricité et ce n’est pas facile quand on veut découvrir le monde autour de nous. J’ai aussi beaucoup de projets en suspens faute de matériel. J’ai déjà participé à un concours pour bénéficier d’un programme de l’UNICEF. On verra si ma candidature sera retenue ou pas.

Oui, une étude britannique a prouvé durant ce mois de juin qu’un médicament de la famille des stéroïdes, appelé la dexaméthasone, réduirait d'un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par la covid-19.

L’organisation Mondiale de la Santé a même confirmé que ce traitement serait le premier qui aurait fait ses preuves en matière de réduction de la mortalité chez les patients atteints par la covid-19 sous assistance d’oxygène ou de respirateur, c’est-à-dire les patients gravement atteints du coronavirus.

Selon cette étude, un décès sur huit pourrait être évité grâce à ce traitement chez les patients placés sous respirateur artificiel.

L’OMS a précisé qu’une une analyse plus approfondie de ces recherches serait conduite afin de mieux cerner quand ce médicament devrait être utilisé contre la maladie.

En attendant le Royaume-Uni a commencé l’utilisation de la stéroïde dans le traitement des cas graves de la covid19.



Marina ve fa ny steroid dia mampihena ny taham-pahafatesan’ny marary mafin’ny coronavirus ?

Eny, nisy fikarohana nataondry zareo anglisy tamin'ity volana jona ity, izay nampiseho fa ny fanafody antsoina hoe dexamethasone dia mampihena hatramin'ny ampahatelony ny taha-pahafatesan’ireo olona marary mafin'ny covid-19.

Ny OMS dia nanamafy ihany koa fa ity fitsaboana ity no voalohany afaka mampihena ny fahafatesan'ny marary voan'ny covid-19 izay efa manomboka sempotra, izany hoe efa voa mafy.

Araka io fanadihadiana io, fahafatesana iray amin'ny valo no azo sorohina noho ity fitsaboana ity ho ani’reo marary izay efa ampiasaina ilay fitaovana respirateur.

Nanipika ny OMS fa hotohizana ny fikarohana mikasika ity fanafody ity mba hitarafana ny fotoana tokony hampiasana azy manoloana ny ady amin’ny coronavirus.

Mandritra izany fotoana izany dia nanomboka nampiasa ny steroid ny anglisy hitsaboana ireo efa marary mafin'ny Covid19.

« Travail en ligne, vous aurez juste besoin d’un compte Facebook et d’une connexion internet ». « Gagnez 20.000 ariary par jour avec votre compte Facebook, cliquez sur ce lien si vous êtes intéressé ». Ce genre d’annonces affluent sur Facebook depuis quelques mois. Il y en a tellement que c’est parfois difficile de distinguer le vrai du faux. Au cours du premier semestre de cette année, le service cybercriminalité de la gendarmerie a enregistré une quarantaine de plaintes suite à cette forme d’arnaque. Mais selon eux, le nombre de victimes est nombreux et ne cesse d’augmenter.



« Asa tsotra sady mahazo vola haingana, mila manana kaonty Facebook sy internet fotsiny » « Te hahazo 20.000ariary isanandro ? Misy asa aty, midira ato amin’ity rohy ity raha liana ianao na mandefasa mp »

Misy karazany betsaka ny tolotrasa tahaka itony ao amin’ny Facebook. Mila mitandrina anefa satria misy fisolokiana no ambadik’ireny. Fitarainana 40 mahery no voarain’ny avy ao amin’ny sampandraharaha miady amin’ny « cybercriminalité » mahakasika itony famitahana itony, tao anatin’ny enimbolana. Saingy mahita izy ireo fa mbola betsaka lavitra ny olona voasoloky saingy tsy sahy mitory.

mardi, 30 juin 2020 10:53

Kozio ahy : "Lalan-dririnina"

Ce groupe de mots s’emploie souvent avec le proverbe « zatra lalan-dririnina ka fahavaratra avy no manao hitsin-dalana » pour faire référence aux mauvaises habitudes de l’hiver qui sont devenues une deuxième nature même en période d’été. Pendant la saison hivernale, toutes les plantes sont desséchées en raison d’un froid intense à Madagascar et la plupart des terrains à cultiver restent vide. Les gens font du « lalan-dririnina » quand ils se créent un nouveau chemin au milieu de ce champ pour arriver rapidement à destination.



Notsoahina avy amin’ ny ohabolana malagasy ny hoe « lalan-dririnina ». Hoy isika «zatra lalan-dririnina ka fahavaratra avy no manao hitsin-dalana», entina ilazana ireo fahazaran-dratsy natao nandritry ny ririnina kanefa atao ihany na dia efa vanim-potoanan’ ny fahavaratra ary. Mihintsana noho ny hatsiaka mamirifiry ny ravin-kazo rehefa ririnina, maina ny zava-maniry ary dia ngazana ny ankamaroan’ ny tanimboly. Vokatr’ izay, mamorona lalan-kely manivaka amin’ ireny tanimboly ireny ny olona mba hahatongavana haingana amin’izay aleha. Na dia fahazarana rehefa ririnina ihany aza izany, misy ireo olona izay mbola mampiasa io lalana io rehefa fahavaratra.

Une occlusion intestinale est un blocage dans l'intestin qui empêche la circulation et l'évacuation de matières fécales. Cette occlusion provoque chez l'individu une douleur abdominale permanente. Elle peut être due à la prolifération des microbes dans l'intestin suite à une consommation d'aliment mal lavé.

 



Manakana ny fivoahan'ny maloto ao amin'ny vatana ny fahatsetseman'ny tsinay ary mahatonga fanaintainana maharitra ao amin'ny kibo. Ny fihanaky ny mikroba noho ny fihinana sakafo tsy voasasa tsara matetika no mahatonga io fahatsetseman'ny tsinay io hoy ny mpitsabo.

L’explosion du nombre de cas au cours des dernières semaines n’a pas échappé aux yeux et aux oreilles des Malgaches. Un médecin spécialisé en santé publique et engagé dans la lutte estime que les statistiques reflètent l’efficacité du ciblage des tests effectués.

1.307 nouveaux cas ont été comptabilisés entre le 31 mai et le 28 juin. Madagascar est parti de 771 à 2.078 cas au cours de cette période. Cela représente 62% des personnes infectées depuis l’apparition du premier cas, le 19 mars dernier. Parallèlement à cela, le nombre de tests a également connu un bond au cours de la même période. 9.653 tests ont été effectués soit 46% des tests depuis le 19 mars.

Dans son intervention télévisée du 28 juin, la professeure Hanta Vololontiana a indiqué que les prélèvements ont, effectivement, augmenté au cours du mois de juin. « Nous comptabilisons les tests effectués dans les quatre laboratoires » a-t-elle souligné. Depuis quelques semaines, Madagascar comptabilise les tests effectués par trois laboratoires en plus de l’Institut Pasteur de Madagascar, à savoir le Centre d'infectiologie Charles Mérieux, l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona et le Laboratoire d’analyses médicales malagasy.

Augmentation des tests, multiplication des cas

D’après un médecin spécialisé en santé publique et engagé dans la lutte contre le coronavirus, ce qui se passe actuellement est normal. « Cela montre que le ciblage des personnes testées est efficace, indique-t-il. Ces personnes nouvellement infectées sont les contacts étroits des cas précédents ». Avec ces nouveaux cas, il prévient d’ores et déjà qu’il faut s’attendre à des chiffres tout aussi élevés au cours des prochaines semaines. Il explique que l’objectif est d’identifier le plus précocement possible les cas afin de les isoler.

Les tests et la mise en quarantaine des personnes infectées sont nécessaires pour vaincre la maladie. Avec la possibilité des patients de rester chez eux pour se soigner, le sens de responsabilité des citoyens sera une nouvelle fois mise à l’épreuve. Le médecin de rappeler que les gestes barrières constituent une obligation et une contribution effective de tout un chacun dans cette lutte.

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