Rebecca Rakotovao est issue de la quatrième génération de la grande famille Rainivony de la société Cordonnerie Rainivony (anciennement connue sous le nom de « Chaussures Rainivony »). Pour parfaire ses connaissances et techniques en cordonnerie, elle est allée étudier à la capitale de la chaussure à Romans.
Isan’ireo zafikelin’itompokolahy Rainivony nandova ny fitiavana manamboatra kiraro i Rebecca Rakotovao. Nandalina manokana momba ny fanamboarana kiraro tany ivelany mihitsy izy mba hahafahany manampy ny fivoarana sy ny fitohizan’ny orinasa Cordonnerie Rainivony.
Il est désormais possible de pratiquer le vodiondry Betsileo à tout moment, si auparavant, c'était une tradition qui rassemblait la famille et qui ne permettait de demander la main d'une femme à ses parents qu'en lune croissante.
Vodiondry Betsileo, efa azo atao amin'ny fotoana maro samihafa izy ankehitriny fa ny fanao dia rehefa mazava volana iny tokoa na tsignambolana no fotoana hangatahana an-dravehivavy any amin'ny ray aman-dreniny. Ka eo vao manomboka ny kabary maro isan-karazany fanao rehefa tahak'izao.
Cela fait maintenant trois mois que les écoles sont fermées à Madagascar à cause de la crise sanitaire. Comme la plupart d’entre elles n’ont pas pu avoir recours au télé-enseignement, c’est trois mois d’arrêt total pour les élèves, notamment pour ceux qui ne sont pas en classe d’examen. Cela risque d’ailleurs de s’enchaîner avec les grandes vacances puisque nous arrivons au terme de l’année scolaire.
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Plusieurs enfants ne font qu’errer dans les rues de leurs quartiers depuis le confinement. Même s’ils s’ennuient, ils ont tout de même vers des centres d’intérêts mais qui n’ont rien à voir avec leurs études. De leurs côtés, les parents sont encore occupés avec leur travail. Ils ont du mal à trouver le temps pour les aider à faire leurs révisions. A cause de cette longue période d’inactivité, ils oublient tout ce qu’ils ont acquis au cours des deux premiers trimestres et leur capacité à assimiler de nouvelles leçons risque de diminuer considérablement, selon Tsiory Andriamanjato, une enseignante au sein d’une école publique.
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Période de réinscription
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Dans les écoles privées les négociations ont été engagées entre les parents et l’administration. En effet, nous entrons déjà dans la période de réinscription alors que l’année scolaire n’a même pas pu être achevée en bonne et due forme. « Nous avons conclu un accord. Nous acceptons de payer l’écolage pour les 10 mois initialement prévus et l’école nous fera cadeau d’un 11e mois pour rattraper le retard. Ce mois de rattrapage commencera dès que la situation sanitaire dans le pays le permettra » explique une jeune mère.
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Cette option n’est pourtant pas à la portée de tous. Plusieurs parents font face à des difficultés financières sévères depuis la crise. Payer l’écolage pour des mois où leurs enfants n’ont même pas consommé leurs cours à l’école n’est pas envisageable. Tsiory Andriamanjato va même plus loin en disant que « le taux de scolarisation va probablement diminuer dans le pays l’année prochaine. Beaucoup de parents auront du mal à trouver les moyens nécessaires pour la réinscription. Pourtant, il y a toujours des frais à payer que ce soit une école publique ou privée, sans oublier les fournitures scolaires. Certains préfèreront faire travailler leurs enfants pour trouver de quoi manger plutôt que de les renvoyer à l’école ». Une complication engendrée par la covid-19.
Le Premier Ministre a annoncé hier les nouvelles mesures pour la huitième période de confinement. Jusqu’ici les dates des examens officiels restent inconnues. Une situation qui inquiète les élèves et leurs parents.
Lors de cette interview, Christian Ntsay a appuyé les affirmations du Président de la République le 13 juin, selon lesquelles les examens officiels auront lieu cette année. Toutefois, le sujet a seulement été effleuré et le calendrier des examens officiels dépendra de l’évolution de la lutte contre le coronavirus.
Des impacts négatifs sur les élèves
Cette situation met les élèves et les parents en difficulté. Le fils de Ravoniaina passera le CEPE cette année. « Il est évident que cela a un impact négatif sur les préparations. De plus, mon fils a en ce moment des difficultés à comprendre ses leçons. Son école ne donne pas des cours de remise à niveau. Ils ne font que des exercices durant la matinée », déplore-t-elle.
De son côté, Cassy Michèle va passer le bac. Elle est du même avis que sa mère : « cela ne change pas grand-chose puisqu’on a déjà terminé le programme scolaire. Dans mon lycée, nous sommes actuellement en pleine révision. Mais il serait tout de même mieux de connaitre la date à l’avance. Dans ma classe, certains élèves sont distraits. Ils ne vont pas en cours et sortent le soir. »
Discussions régulières entre parents et enfant
Selon la psychologue Ny Andy Randrianarisoa, ce manque d’information pourrait provoquer la peur ou le stress chez les élèves. Leur motivation à réviser pourrait baisser car ils ne peuvent pas se fixer des objectifs.
Pour y remédier, elle pense que « il faut continuer les révisions. Mais au-delà de cela, il faut se préparer mentalement. Les parents doivent discuter régulièrement avec leur enfant pour lui expliquer la situation. Il faut lui faire comprendre que rien ne change même si on n’étudie pas à l’école. Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a un temps pour les études et un temps pour les loisirs. »
Enfin, dans les échanges familiaux, il est important de rappeler l’importance de manger sain et équilibré pour être prêt le jour J.
Les significations du mot « boto » évoluent. Au début, ce mot signifiait « serviteurs ». Mais après, comme il y avait des serviteurs de tous âges, y compris des petits garçons, il ne désigne alors que le « petit garçon ». C’est sa signification actuelle. Dans le mot « jiolahim-boto », délinquant, il y a l’assemblage du mot « jiolahy » et « boto ». Ici « jiolahy » désigne une personne faisant des actions à l’encontre des règles de conduites dans la société.
Nivoatra noho ny tamin’ny voalohany ny hevitry ny teny hoe boto. Tamim-boalohany izy midika hoe mpanompo na mpiasa. Avy eo, niova io dikany io ary lasa hoe zazalahy kely satria nisy ireo mpanompo zaza lahy kely. Izay no fampiasa azy ankehitriny. Ny ifandraisan’io teny io amin’io hoe jiolahim-boto dia ny jiolahy moa midika ireo manao zavatra tsy mendrika eo amin’ny fiaraha monina. Raha ilay heviny taloha no raisina dia ireo boto, ireo mpanompo izany, izay mirenireny eny fa tsy miasa sady manao asa ratsy.
Soins à domicile de la covid-19 : quelles pratiques adopter ?
Un centre de prélèvement opérationnel à Andohatapenaka pour ceux qui présentent des symptômes.
Se confiner jusqu'à la fin de l'année scolaire. Quelles conséquences pour les élèves ?
Filière confection textile : Les articles de sport occupent les stocks.
Eny amin’ny village Voara Andohatapenaka no hanaovana fitiliana maimaim-poana ho an’ireo izay miahiahy fa mitondra ny valan’aretina Coronavirus.
Fifaninanana sorantononina nahaliana olona maro, indrindra ny olon-dehibe.
Alefa eny amin’ny hopitalim-panjakana avokoa ireo marary na ahiana ho mitondra ny tsimokaretina coronavirus ao Antsirabe.
Averina ny maha-olona ireo mpivaro-tena araka ny antso avo avy amina fikambanana iray.
Le Petit Prince nosoratan’i Antoine de Saint Exupery : Inona no tena hevitra voizin’io boky io ?
En entrant dans un lieu où il n’y a pas de point d’eau, comme dans un magasin, le gel hydroalcoolique peut faire l’affaire mais un lavage à l’eau et au savon serait beaucoup mieux et plus hygiénique !Â
En effet, même si le gel hydroalcoolique est efficace contre de nombreux virus et bactéries, le savon est nettement plus efficace. Donc par exemple, si vous êtes dans un restaurant ou dans un café, préférez le lavage des mains à l’eau savonneuse !
Sachez que le gel hydroalcoolique ne nettoie pas vraiment les mains, vous aurez encore des traces de saletés, notamment sous vos ongles, et puis à l’utiliser trop souvent, sachez aussi qu’il dessèche la peau.
Un conseil, lavez-vous régulièrement les mains au savon, pendant au moins 20 à 30 secondes. Utilisez seulement le gel hydroalcoolique en cas d’absence de point d’eau.
Évitez aussi de mettre le flacon de gel à la portée des enfants, ils pourraient être tentés de le boire ou de s’en mettre dans les yeux.
Inona avy ireo lafy tsara sy lafy ratsin'ny gel hydroalcoolique ?
Rehefa amina toerana tsy misy rano toy ny anaty magazay dia ilaina ny mampiasa gel hydroalcoolique hanadiovana tanana, saingy ny fampiasana rano sy savony no tsara kokoa.
Na dia mandaitra amin'ny famonoana bakteria sy otrikaretina aza ny gel hydroalcoolique, dia ny savony no mahomby kokoa.
Raha toa ianao ao amina trano fisakafoanana ohatra dia safidio ny hanadio tanana amin’ny rano sy savony.
Fantaro anefa fa tsy tena manadio tanteraka ny gel satria mbola misy loto tavela amin'ny hohonao. Ary ny fampiasana gel matetika dia manamaina ny hoditra.
Nous sommes en pleine période hivernale. Il y a des gens frileux ne supportent pas cette baisse de température. Pour y faire face, certains d’entre eux préfèrent utiliser la climatisation. Malgré les avantages du climatiseur, il pourrait présenter un danger sur la santé. Le docteur Domoina Rakotonoely en parle.
Miditra tsikelikely amin’ ny vanim-potoanan’ ny ririnina isika izao. Misy anefa ireo olona tsy mahazaka izany hatsiakan’ ny ririnina izany ka mampiasa « climatiseur » na ireny  fitaovana ahafahana mampiakatra na mampidina hafanana amin’ ny faritra mihiboka toy ny efitrano na fiara. Ilana fitandremana anefa ny fampiasana ny « climatiseur » araka ny fanazavan’ i Domoina Rakotonoely, mpitsabo.
Derrière le mot Firenena, il y a la philosophie et l'état d'esprit des Malgaches. La source et la raison de notre existence ainsi que la définition de l'être humain sont liées à ce mot, explique l'académicien Ranjatohery Harilala.
Ny filozofia sy fotom-pisainana Malagasy ao ambadiky ny teny hoe Firenena. Zavatra telo no mamaritra izany dia ilay loharano nipoirana izay nampisy ny tena.  Nampiorina ny fisiana sy namaritra ny maha- olona. Ary ny  vokatry ny tany no  iveloman'ny Malagasy izay mirakitra ny taolam-balony. Io no hazavain'i Ranjatohery Harilala, akademisianina ato anatin'ny fandaharana Sandrify.
Le programme TEDx est inspiré des conferences TED nées aux Etats-Unis. Il s’agit d’un espace consacré aux inventeurs, scientifiques, jeunes entrepreneurs et influenceurs qui ont des idées à partager. Antananarivo a accueilli son tout premier TEDx en avril 2009 sous l’initiative de Herinjaka Ratozamanana. Depuis, l’évènement s’est décliné en TED Youth et TED Woman également. Cette année, le défi c’est de créer TED Kids pour les enfants, de déplacer l’évènement dans les provinces et de donner le maximum de visibilité aux intervenants.
Ny hetsika TEDx dia niainga avy amin’ilay famelabelaran-kevitra lehibe TED niforona tany Etats-Unis. Izy io dia sehatra iray hahafahan’ireo mpamorona, siantifika, mpandraharaha sy manam-pahaizana samihafa, hizara ny hevitra ananany na famoronana vitany. Tamin’ny volana aprily 2009 no natao voalohany teto Madagasikara ny hetsika TEDx Antananarivo. 10 taona aty aoriana, mametraka fanamby vaovao ireo mpikarakara : hanome sehatra kokoa ny ankizy, hivoaka ivelan’Antananarivo ary hitrandraka ny teknolojia vaovao.
Ces dernières années, on constate que le nombre des enfants errant dans les rues de nos villes augmente. La plupart du temps, ces enfants font la manche parce qu’ils ont été séparés de leurs parents.
Selon l’enquête MICS réalisée par l’Institut National de la Statistique en 2018, presque la moitié des enfants âgés de 5 à 17 ans sont impliqués dans le travail des enfants à Madagascar. Les régions Haute-Matsiatra, Androy et Vakinakaratra enregistrent les pourcentages les plus élevés. Ces mineurs sont amenés à effectuer des tâches ménagères, des activités économiques ou des travaux dont les conditions sont dangereuses.
Les enfants des rues en augmentation
Par contre, il y a une situation dont on ne parle pas assez dans les grandes villes. Il s’agit de l’augmentation du nombre d’enfants qui quémandent les passants dans les rues. L’association Grandir à Antsirabe s’occupe des enfants des rues dans la Ville d’eau. D’après son directeur, Tsitoha Ratolojanahary, 90 % des enfants des rues sont en rupture familiale et doivent subvenir seuls à leurs besoins. Toutefois, il y en a qui se font exploiter par les adultes.
Ces enfants deviennent encore plus vulnérables en ce moment. Pour protéger les enfants pris en charge et le personnel de l’épidémie de coronavirus, Grandir à Antsirabe a cessé l’accueil d’urgence des enfants des rues la nuit. Pourtant, cela leur permettait de prendre une douche, de manger et de faire d’autres activités.
Très peu reviennent à l’école
Habitué trop tôt à recevoir de l’argent, ces enfants en rupture familiale ne veulent pas revenir sur le chemin de l’école. Seuls 15 % de ceux qui sont recueillis par l’association veulent étudier pour obtenir leur Certificat d'Études Primaires Élémentaires (CEPE). Ce dernier est indispensable pour pouvoir suivre une formation professionnelle. En général, ils entament cette formation à 14 ans et travaillent tout de suite après. Avant cet âge, Grandir à Antsirabe s’assure de maintenir un lien entre les enfants et leurs familles. Ce n’est qu’une fois qu’ils ont fini la formation et ont trouvé un travail décent que les enfants sont réinsérés dans leur famille. Sans ces conditions, ils reviendraient dans les rues.
Aujourd’hui, est célébrée la Journée mondiale contre le travail des enfants. Selon la convention relative aux droits des enfants, « les enfants ont le droit d’être protégés de tout travail dangereux ou mauvais pour leur éducation, leur santé ou leur développement. S’ils travaillent, ils ont le droit d’être en sécurité et d’être payés comme il faut. »