Les chaînes de télévision à Madagascar ont vu l’avènement de nouvelles formes de concurrence venant du web et de la télévision par satellite. Conscientes de cette menace, les chaînes essaient de s’adapter.
« Moi, je ne regarde plus la télévision locale ». Voilà une phrase qu’on entend de plus en plus dans les discussions. Avec l’accessibilité grandissante des programmes télévisés par satellite, de nombreux malgaches tournent le dos aux chaînes et aux productions télévisuelles locales. C’est à l’image d’une expression dans une réclame d’un des fournisseurs, qui dit que sans lui, « c’est comme si vous n’avez pas la télé ».
Une convergence TV-Web incontournable
Rija Tahiana Rasolondraibe de Dreamin et Elysé Botoarison, directeur de programme chez Kolo TV confirment la concurrence que représentent les chaînes câblées. Pour Elysé Botoarison, la force des plateformes de télévision satellite, c’est l’existence de chaînes spécialisées. « Le téléspectateur malgache est friand de films, de documentaires et d’émissions de téléréalité. Les bouquets proposent pourtant des chaînes spécialisées qui ne proposent que cela », analyse-t-il. Rija Tahiana affirme de son côté qu’il est difficile de rivaliser avec les chaînes étrangères. « Nous ne prenons pas spécialement en compte ce qui se diffuse sur ces chaînes. On élabore notre grille de programme par rapport à la concurrence locale et aux besoins des téléspectateurs malgaches », déclare-t-il. Quoi qu’il en soit, les principales chaînes malgaches sont également présentes sur les plateformes de télé satellite.
Des formats courts pour internet
Rija Tahiana souligne toutefois que c’est l’audimat du petit écran en général qui a diminué. Un nombre important de personnes se détournent de la télévision pour le média internet. « Pour nous adapter à cela, nous avons un peu modifié notre approche en proposant des formats court pour internet ». La menace internet, Elysé Botoarison en parle également. « Le public classique n’est pas le même que le public des réseaux sociaux notamment. Facebook est un média à part entière. On se doit de se tourner petit-à-petit vers ce canal. Nous diffusons certaines de nos émissions en live sur Facebook justement pour cibler les personnes qui sont toujours connectées et qui peuvent être intéressées », explique-t-il en indiquant que Kolo TV est diffusé en permanence sur Twitch.
Consommer local
D’après Elysé Botoarison, les productions locales qui sont les plus regardées pour le moment sont les matinales et les infos. Une productrice indépendante d’émission TV, Mandresy Andriamiarana qui produit un talkshow sur Dreamin insiste sur l’importance de continuer de produire des émissions locales. « Produire et consommer malgache passe aussi par les productions d’émission. Aux producteurs de proposer de la qualité, et au public de donner une chance en prenant au moins le temps de voir et d’en juger ensuite. Le problème, c’est que les gens ont un a priori sur les émissions locales », d’après elle.
Avec l’augmentation des cas de contamination de COVID-19 ces dernières semaines, le basculement vers un nouveau « confinement » n’est pas à exclure, et reste la crainte de beaucoup d’entreprises. Mais confinement ou non, il est impératif de savoir faire tourner son business pour ne pas mettre la clé sous la porte.
233 contaminations sur tout le territoire national sur la semaine du 13 au 19 février 2021. Si certains ont peur que la propagation du virus ne soit pas maîtrisée, les entrepreneurs ont plutôt peur d’un reconfinement, qui pèserait lourd sur leur business. Toutefois, avec la vague de 2020, nombreux sont ceux qui ont déjà fait l’expérience, même sans succès, du télétravail. Aussi, si le télétravail se ré impose comme seule solution, voici quelques tuyaux pour fluidifier le travail d’équipe en télétravail.
La communication est la base de la cohésion
« Pendant le confinement, nous avons dû effectivement entrer en télétravail. Certes, la mise en place n’a pas été facile, mais avec une meilleure communication nous avons pu dépasser les blocages », souligne Olivia, assistante ressources humaines auprès d’une jeune entreprise franche en informatique. Pour y arriver, selon elle, les chefs d’équipes ont mis en place un point hebdomadaire avec les collaborateurs en télétravail. « Ces points ont autant permis de peaufiner ce qui n’allait pas, que d’encourager les collaborateurs à continuer dans leur élan. Aussi, nous avons gardé ce système même après le confinement», souligne-t-elle.
Privilégier les outils collaboratifs et intuitifs
D’un côté, les outils collaboratifs permettent aux collaborateurs de garder une certaine autonomie dans leur travail. Ils instaurent également un sentiment d’inclusion auprès des collaborateurs, par le sentiment de réellement contribuer au bon fonctionnement du travail au niveau des équipes et ainsi de l’entreprise. Aujourd’hui, il existe un bon nombre d’outils collaboratifs, qui peuvent être utilisés autant sur un PC que sur un Smartphone ou une tablette, à l’exemple de Trello, les outils Google, Dropbox…
Confiance, conscience professionnelle et esprit d’équipe
« Ce n’est pas pour rien que les team-buildings et les ateliers sont mis en place au sein des entreprises. L’idée est d’instaurer l’esprit d’appartenance au niveau des collaborateurs, pour qu’ils se sentent concernés par l’avancée ou non du travail », explique Olivia. Par application, durant les périodes de télétravail, les supérieurs apprennent à lâcher prise sur les horaires de travail et fédèrent les collaborateurs, de sorte à avoir une conscience professionnelle plus ancrée.
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“Ze mitsiko ro motsokemokotse”, c’est le titre d’un tube de variété malgache sorti en 2010. La chanson a été un succès. Jusqu’à aujourd’hui nous l’entendons presque partout à Madagascar. Cette expression tuléaroise signifie « les commères se fatigueront » explique le chanteur Manaly. En effet, le tube raconte l’histoire d’une jeune femme dont l’amoureux est critiqué par tous ses proches. Promettant d’aimer sa moitié quoi que les gens pensent ou disent de lui, elle leur rétorque : « moi seule connais la raison pour laquelle je t’aime, les commères se fatigueront ».
« Ze mitsiko ro mokotse » : lohatenin’ilay hira iray malaza be nivoaka tamin’ny taona 2010 iny. Hatramin’izao fotoana izao aza moa dia mbola re eny an-dàlana eny oana ilay hira. Foana Fomba fiteny avy any Toliara any izy io izay midika hoe “izay mifosa no reraka” hoy Manaly, tompon’ny hira. Mitantara ny fiainan’ny tovovavy iray izay tsikerain’ny olona foana ny olon-tiany mantsy ilay hira. Manome toky izy fa hitia ny malalany na inona na inona lazain’ny olona. Hoy izy hoe “izaho mahafantatra ny antony hitiavako anao, izay mifosa no reraka”.
Ankalazaina isan-taona ny 22 febroary ny andro maneran-tany ho an’ny skoto. Manomboka 6 taona ny ankizy dia efa afaka alefa any amin’ny skoto. Manampy amin’ny fivoaran’ny ankizy ary manomana azy hiara-hiaina eo anivon’ny fiaraha-monina sy eo amin’ny sehatra misy azy ny skoto. Randriambavison Sitraka Lovasoa mpikambana ao amin’ny mpanazava eto Madagasikara no hiresaka mikasika izany ao anatin’ny fandaharana Hono ho’aho.
La journée mondiale du scoutisme est célébrée chaque année le 22 février. Les enfants sont envoyés dans les associations de scoutisme à partir de 6 ans à Madagascar. Le scoutisme participe auvise le développement de l’enfant et permet de le préparer à mieux vivre en société. Sitraka Lovasoa Randriambavison, membre des éclaireurs de Madagascar en parle dans l’émission Hono ho’aho.
Dans la culture malgache, le mot “foudre” a toujours été utilisé pour faire référence au négatif. L’expression « zana-baratra » qui signifie littéralement « enfant de la foudre » ne fait pas exception. Cela désigne les personnes ingrates, incapables d’apprécier le bien qui leur a été fait, explique l’orateur Manampisoatoavina. L’expression est d’usage, en particulier quand le bienfaiteur est une figure parentale ou un aîné.
Eo amin’ny kolontsaina malagasy ny varatra rehefa atao sarin-teny dia matetika entina hilazàna zavatra manana toetra ratsy. Toy izany ohatra ilay fomba fiteny hoe « zana-baratra ». Entina hilazàna ireo olona tsy mahay mankasitraka ny soa natao taminy hoy ny mpikabary Manampisoatoavina. Indrindra raha isan’ireo antsoina hoe raiamandreny no nanasoa azy.
Les chaussures à talons ont évolué de plus en plus depuis le 5ème siècle et sont toujours appréciées au 21ème sièclede nos jours. De nouvelles tendances sortent chaque année. Cependant, les porter ne sontn’est pas sans conséquences physiques. Selon les témoignages recueillis auprès de certaines femmes, elles onton recense des maux de dos, de jambes ou de tendons d’Achille. Le kinésithérapeute explique qu’en principe les plantes des pieds doivent s’aligner au même niveau. Pourtant, avec les talons hauts, c’est impossible. Selon ce kinésithérapeute, la démarche peut se déformer si on les porte souvent.
A part les effets néfastes des talons hauts sur la santé physique, les ongles incarnés impactent également la santé des pieds. Cette pathologie se manifeste par la pénétration de l’ongle dans la peau qui l’entoure. Après des douleurs et des rougeurs sur la peau peuvent survenir. Le docteur Antoine Ravelojaona explique que mettre des chaussures serrées est la principale cause des ongles incarnés. Ils peuvent quand même être soignés.
Ireo kiraro avo voditongotra dia nivoatra hatrany amin’ny taonjato faha-5. Misy endrika vaovao mivoaka foana isan-taona. Ary mbola malaza izy amin’izao fotoana izao. Na izany aza, ny fanaovana ity kiraro ity matetika dia misy fiantraikany eo amin’ny fahasalamana. Raha ny fitantaran’ireo ny vehivavy sasany dia marary lamosina, tongotra na tendron tendon d’Achilles izy ireo rehefa manao kiraro avo voditongotra. Manazava ny kinésithérapeute fa amin'ny ankapobeny ny faladian'ny tongotra dia tokony hiaraka hipetaka amin’ny tany. Tsy izay anefa no mitranga rehefa manao io karazana kiraro io. Miakatra ambony ny vodi-tongotra ary milatsaka ny rantsana. Raha ny fanazavan'ity kinésithérapeute ity dia mampiova ny fomba famindra ny fanaovana kiraro avo matetika.
Ankoatr’izay dia isan’ireo olana amin’ny fahasalaman’ny tongotra ihany ny « ongles incarnés » na hoho misitrika anaty hoditra. Rehefa miditra amin’ny hoditra ny hoho dia manomboka marary ilay hoditra ary las amenamena. Ny fanaovana kiraro tery no isan’ny mahatonga io tranga iray io araka ny fanazavan’ny mpitsabo Ravelojaona Antoine.Na izany aza dia mbola azo sitranina ihany izany.
Avec la hausse progressive du coût de la vie, la valeur de l’argent s’amincit au fil des années. Pour s’assurer une vie décente ou tout simplement pour payer les factures, de nombreuses personnes cumulent au moins deux emplois.
« Mon record, c’est quatre emplois dont un à temps complet et les autres à mi-temps », indique un père de deux enfants dans la quarantaine. Cet homme qui travaille essentiellement dans le monde de la presse affirme avoir fait cela pendant deux ans de sa vie. « Sinon, j’ai toujours cumulé au moins deux emplois dans ma carrière », lance-t-il, soulignant que c’est la rançon pour lui d’une vie plus ou moins confortable. « Cela m’apporte un revenu complémentaire. Ce sont les enfants qui constituent le gros de nos dépenses, surtout par rapport à leurs activités parascolaires », ajoute-t-il. Son crédo « c’est tant qu’on a du temps et la santé, on peut travailler ».
Opportunité
Cela se traduit par des heures de travail qui s’étalent jusqu’aux premières lueurs du jour, comme c’est le cas d’une mère de famille aujourd’hui à la retraite. Pour elle, le record c’est cinq emplois. Pendant plusieurs années, elle a été à la fois professeur dans un institut supérieur, correctrice et dans un quotidien et dans un magazine, consultante en formation et administratrice de concession. « J’avais parfois des journées qui commençaient à 7h pour se terminer à 2h. Je crois que je ne suis jamais couchée avant minuit pendant plusieurs années », se rappelle cette femme qui continue de travailler malgré la retraite. Elle affirme avoir choisi cette voie par nécessité mais aussi poussée par une envie d’être indépendante financièrement vis-à-vis de son mari. « Je l’ai aussi fait par opportunité. Je ne dis jamais non et puis c’est très enrichissant lorsqu’on fait quelque chose qu’on aime », conclut-elle.
Revenu moyen estimé à 800.000 ariary
Actuellement, le freelance permet aux jeunes de s’assurer un revenu supplémentaire en plus d’un travail à temps plein. De nombreux jeunes pères et mères de famille suivent cette voie. Certains lancent un petit business en parallèle de leur emploi salarié. Le monde du travail n’est pas souvent comme l’espèrent les jeunes une fois leur diplôme en poche. On se retrouve souvent désenchanté devant les salaires que proposent certaines entreprises. « Je ne m’y attendais vraiment pas, se rappelle une jeune femme. Après un des premiers entretiens que j’ai passé, on m’avait proposé un salaire de 300.000 ariary pour un poste de responsable alors que j’ai un bacc+4. Je suis partie ».
La thèse de l’économiste Rado Ratobisaona sur le thème « Essai sur la dynamique des réseaux socioéconomiques face à l’imperfection du marché du travail d’Antananarivo » indique qu’un individu qui exerce une activité secondaire dans le secteur informel constitue la tendance sur le marché du travail ». Selon l’étude, le revenu moyen d’un individu dans ce cas est d’un peu plus de 800.000 ariary.
Nanao fitakiana ny vatsim-pianarana ny mpianatra tao Barikadimy Toamasina. Izay nifanandrify tamin’ny andro iraisam-pirenena ho an’ny zo fitakiana na ny droit à la grève. Manan-jo hanao izany ara-dalàna izy ireo araka ny nambaran’i Henintsoa Ramamonjy, mpahay lalàna. Saingy tsy tokony hihoa-pefy ihany koa anefa na hanelingelina ny fahafahan’ny hafa ny fitakiana izany. Araho ato anatin’ny hono hoa ny mahakasika izay.
Les étudiants de l’université de Barikadimy à Toamasina se sont manifestés pour réclamer leurs bourses d’études. D’autres syndicats ont aussi fait la grève ces derniers jours. Ces manifestations coïncident avec la journée internationale pour le droit à la grève. Ils en ont le droit toutefois, c'est régi par la loi, selon Henintsoa Ramamonjy, une juriste. Mais le fait de dépasser les bornes et les troubles à l’ordre public ou le dépassement de bornes qui conduisent à des infractions voire des crimes sont punis par la loi. Les détails dans l’émission Hono ho aho.
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Ce weekend aura lieu la cérémonie des RDJ Mozika, une occasion de se pencher sur l’importance de ce type de récompenses pour les artistes en général.
Chaque année apporte son lot de titres ou d’albums qui s’illustrent. C’est pour récompenser le travail des artistes derrière les hits qu’ont été créées des cérémonies comme les RDJ Mozika de la radio RDJ. Sur ce point, la plus célèbre dans le monde de la musique est, sans conteste, les Grammy Awards, créée en 1958 par la prestigieuse National Academy of Recording Arts and Sciences. A l’étranger, où la musique est une véritable industrie avec un marché structuré, une récompense à ces cérémonies a un impact sur les ventes. On parle d’ailleurs de « Grammy effect » lorsqu’un artiste récompensé voit ses ventes exploser.
Vote exclusif du public
A Madagascar, l’impact n’est pas le même mais n’en est pas pour autant négligeable. Le chanteur Samoela, qui a remporté un RDJ Mozika l’année dernière, parle « d’impact indirect ». « Les RDJ Mozika sont suivies dans tout Madagascar. Cela signifie que de nombreuses personnes sont au courant de l’évènement », lance l’interprète de « Soly ».
RDJ Mozika, qui se tiendra ce weekend, s’apparente plus aux NRJ Awards, organisées par la radio NRJ. Cette année, la cérémonie consacrera les artistes dans 25 catégories. Les nominés sont définis par la radio, suivant la rotation des titres des artistes sur les ondes de la RDJ mais aussi à la demande des auditeurs. Le vote, par contre, est exclusivement réservé au public. C’est le même principe que pour les NRJ Awards à quelques détails près. « C’est toujours sympa de voir que le public apprécie les efforts que vous avez fournis », lance Samoela. Même réaction chez Fanomezantsoa Rabetoandro manager du groupe Mage 4 qui a remporté le prix dans la catégorie « meilleur spectacle » deux fois de suite. « C’est un signe de reconnaissance du public. Cela nous pousse à toujours fournir des produits de qualité », indique-t-il.