« Sachets plastiques, bidons d’huiles alimentaires, barils d’huile moteur en plastique… ; les déchets cachent des trésors qui n’attendent qu’à être transformés », souligne Andrianarison Karl Fabrice. Son business, la transformation et la valorisation des déchets et notamment le plastique en carburant.
Dans la nature, le plastique met plusieurs années à se décomposer entièrement. Il faut compter plus de 450 ans pour les sachets en plastiques, entre 100 à 1.000 ans pour les bouteilles en plastiques et plus encore pour d’autres objets. Pourtant, loin d’être simplement des déchets, il s’agit d’une matière première qui peut être entièrement recyclée. Andrianarison Karl Fabrice en a trouvé l’idée et travaille aujourd’hui sur le brevetage de son concept, qui valorise les déchets et permet de réduire la pollution.
60 kilos de sachets pour 40 litres de carburant
Andrianarison Karl Fabrice a travaillé son concept pendant plus de 3 mois pour en arriver à son résultat actuel : un système permettant de produire du carburant à partir de sachets plastiques. « En somme, le procédé est simple, il s’agit de liquéfier le plastique à une température de 400°C. Ce processus chimique permet d’en tirer du carburant. On peut autant avoir de l’essence que du gasoil en fonction de la qualité du plastique que l’on utilise », explique-t-il. Selon que le plastique soit pur ou comporte du colorant, le carburant qu’on en tire peut-être plus brut ou plus raffiné.
« Il faut environ 60 kilos de plastique pour produire 40 litres de carburant, mais j’ambitionne d’arriver à produire jusqu’à 1.000 litres par jour une fois que ce sera possible», indique-t-il. Cet objectif, Andrianarison Karl Fabrice ne pourra le concrétiser qu’après l’obtention du brevet pour son procédé et d’une autorisation afin de pouvoir lancer sa petite entreprise et produire du carburant. En même temps, dans son atelier, il a déjà tout le matériel nécessaire pour arriver à cette production. « J’ai même déjà travaillé un système pour raffiner au maximum le carburant que je peux en tirer », souligne-t-il.
Du goudron et du gaz en plus du carburant
Le procédé chimique qu’il utilise permet à Karl d’obtenir, en plus du carburant, du goudron et également du gaz. « En fait, le système sur lequel j’ai travaillé est, en quelque sorte, autonome. Il faut au départ l’alimenter en feu, mais une fois que le processus est lancé, le gaz produit servira lui-même à chauffer le plastique », explique Karl Fabrice. Le processus donne également un résidu solide qui est du goudron. Pour ne perdre rien de tout cela, il dispose déjà de moules qui lui permettent de produire des blocs de pavés.
Après une année 2020 marquée par la COVID-19, 2021 démarre dans un climat d’incertitude politique, cristallisé par les invectives que se lancent d’un côté la coalition de radios Miara-manonja de l’opposition et le Tambatra des pro-régimes. La polarisation de la presse s’intensifie, le ton se durcit.
Plutôt discrète pendant les deux premières années du mandat du président de la République, l’opposition est passée à la vitesse supérieure début 2021 en relançant le Miara-manonja. Le principe est simple. Une coalition de radios diffuse à la même heure, la même émission avec des chroniqueurs de l’opposition. Quelques jours après, les pro-régimes répliquent avec Tambatra. Le principe est le même, mais avec les idées du pouvoir. Au-delà de ces émissions radios, c’est tout le paysage de la presse malgache, tous canaux confondus, qui se retrouve polarisé.
L’ère du pluralisme
Pour la journaliste Lova Rabary, le fait qu’il est aujourd’hui possible d’écouter la voix du régime et celle de l’opposition est une avancée en soi. Elle trouve toutefois dommage la polarisation qui se dessine actuellement. « Aujourd’hui, le mérite est que l’opposition a quand même une certaine plateforme pour s’exprimer. Ce qui l’est moins, c’est que nous sommes à l’ère du pluralisme. On devrait avoir l’opportunité d’écouter le maximum d’opinions mais pas uniquement les opinions de deux bords politiques », lance-t-elle.
La présidente de l’ONG Communication-Idea-Development (CID), Mirana Razafindrazaka, confirme cette polarisation en indiquant que cela a commencé à se dessiner en 2018, à la présidentielle, mais s’est intensifiée depuis. Mirana Razafindrazaka, qui est analyste des médias pour le PEV, un Projet d’appui à la prévention et la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections à Madagascar, affirme toutefois que le consommateur de l’information est conscient de la situation. « On sait que les médias appartiennent à des politiciens et diffusent les idées de ces derniers, précise-t-elle. Le fait de s’unir leur permettent d’accroître leur portée ».
Consolidation de la paix
Au-delà de la polarisation, les propos relayés se durcissent progressivement, privilégiant parfois les attaques personnelles, dans une logique de surenchère perpétuelle. Lova Rabary estime que le ton employé actuellement représente un risque de radicalisation des partisans. « Les gens n’ont pas forcément la culture et l’éducation nécessaires aux médias pour savoir distinguer ce qui est de l’information, ce qui est de la communication, ce qui est de la propagande et ce qui est de la désinformation. Cela constitue un danger », explique-t-elle.
La responsabilité des journalistes
Bien qu’elle estime que le ton utilisé actuellement nuit à la crédibilité des médias, Mirana Razafindrazaka va plus loin, en indiquant craindre que cela « ne couve pas de nouvelles tensions », la diffusion se faisant à grande échelle. Elle met ainsi les journalistes au-devant de leurs responsabilités. « Normalement, les journalistes doivent modérer les propos. Ils ont été formés pour cela dans une optique de consolidation de la paix », insiste-t-elle, en déplorant que ce ne soit pas le cas aujourd’hui. « Ils servent la voix de leur patron », regrette-t-elle. Pour sa part, Lova Rabary pense que c’est dangereux si les journalistes ne jouent pas leur rôle. « Nous, journalistes, devons servir de balise. Nous devons présenter les faits tels qu’ils sont et non les biaiser », conclut-elle. Elle déplore l’absence de débat et le fait que la presse ne prenne pas le temps d’expliquer les faits. « Les médias jouent sur le sensationnel et le populisme de part et d’autre. Il y a une grosse part de responsabilité des journalistes d’apporter des explications, mais ne pas se limiter aux discours des politiques ».
Tolotra Andrianalizah
Rose, bleu, jaune ou encore rouge...Non, aucune de ces couleurs n'est la vraie couleur du coronavirus. En effet, Le virus en question n'a pas vraiment de couleur, il est en fait noir et blanc.
Toutes les photos que nous avons vues depuis le début de la pandémie sont colorisées et sont des images en 3 D. La colorisation permet de comprendre et de distinguer des détails, et les représentations en 3 D sont des reconstitutions.
Selon un chercheur en histoire visuelle français, « avoir une image mentale de cet ennemi [la COVID-19] qui nous agresse est très important culturellement. C'est encore beaucoup plus angoissant, si on n'en a pas une représentation concrète».
Psychologiquement, l'être humain serait plus rassuré du fait que les scientifiques aient identifié une forme à cet agresseur (Virus) invisible, plutôt que de ne lui en donner aucune.
Inona no tena lokon’ny coronavirus ?
Mavokely, manga, mavo na koa mena…..Samy tsy misy lokon’ny coronavirus ireo. Raha ny marina, tsy manana loko ity tsimokaretina ity, mainty sy fotsy no lokony.
Sary niniana nolokoina sy sary 3D na mivoitra fotsiny ireny sary rehetra hitantsika hatramin’ny nanombohan’ny valan’aretina ireny.
Hahafahana manavaka ireo pitsopitsony rehetra sy manome fanazavana kokoa ireo sary mivoitra na 3D.
Raha ny filazan’ny mpikaroka frantsay iray momba ny tantaran’ny sary “Zava-dehibe ny maka sary antsaina an’io fahavalo io izany hoe ny [COVID-19], raha ara-kolontsaina no jerena. Mampitebiteby be kokoa raha tsy mahafantatra isika hoe toy ny ahoana tokoa ny fisehony.”
Ara-tsaina indray, mahazo antoka kokoa ny olombelona rehefa fantany hoe voasoritr’ireo mpikaroka ny endrik’ity tsimokaretina, izay tsy hita maso ity, toy izay hoe tsy nomena endrika mihitsy.
Il ne se passe pas une coupure publicité sans qu’il n’y ait une réclame pour un biscuit ou un encas à la télévision ou à la radio à Madagascar. Le marché des goûters reste dynamique malgré la crise. Les industriels essaient de s’adapter au budget de plus en plus restreint des ménages.
Et pour chaque famille, la dépense pour les goûters des enfants est quasi incompressible. « Je prévois 1.000 ariary par jour par enfant pour le goûter », indique un père de deux écoliers. « J’achète chez les grossistes pour 20.000 à 30.000 ariary de biscuits pour ma fille par semaine », lance pour sa part une jeune mère de famille. L’encas est une dépense indispensable pour les familles ayant des enfants qui vont à l’école. Chacune s’y adapte selon son budget. « Les biscuits à 100 ariary m’aident beaucoup. Il est difficile d’envoyer les enfants à l’école sans un petit encas », affirme une mère de trois enfants.
Budget
Pour les industriels, le goûter représente un marché considérable. Ils sont au moins quatre grandes entreprises à s’y affronter à coup de spots publicitaires et d’affiches. « La communication représente 3% du chiffre d’affaires d’un produit », explique un responsable au sein d’une entreprise proposant des encas. « Nous avons une cellule indépendante qui ne fait que cela en interne. Nous faisons de la veille concurrentielle permanente pour surveiller les nouveaux produits et les prix », souligne-t-il, en indiquant que le marché est très dynamique. Pour ce qui est des prix, le professionnel explique que l’entreprise les fixe selon le pouvoir d’achat des familles, en ajoutant que le budget du goûter augmente avec l’âge des enfants. « Nous avons des produits pour chaque tranche d’âge avec le prix qui va avec. Nous proposons nos biscuits à partir de 100 ariary », conclut-il.
A côté des produits industriels, des produits artisanaux essaient de grappiller des parts de marché, avec les chips, caca-pigeon et autres « biscuits gasy ». Visiblement le dynamisme du marché du goûter n’est pas prêt de ralentir. « La demande est toujours présente surtout durant l’année scolaire », fait remarque notre interlocuteur.
C’est vrai, les sacs en plastique à usage unique sont très pratiques ! On ne peut s’en défaire diront certains, surtout du fait qu’ils sont ancrés dans nos habitudes quotidiennes. Certes, mais avec quelques efforts, en changeant nos habitudes de consommation, il est possible de ne plus utiliser ces objets polluants.
Au supermarché, à l’épicerie du coin, à la pharmacie, à la boulangerie ou chez le boucher, les sacs en plastique à usage unique sont rois. Pourtant, outre le fait que leur production consomme des ressources naturelles, ils ne sont pas non plus biodégradables. Il est pourtant plus que temps de trouver des alternatives écologiques pour se défaire de ces sacs. En voici 5 qui permettent de sortir petit à petit de l’utilisation de ces sacs plastiques à usage unique.
#1 – Les paniers en vannerie made in Mada
Réutilisables et existants sous de nombreuses formes, matières, couleurs et tailles, les paniers en vanneries sont une des meilleures alternatives aux sacs en plastique. D’une part, utiliser ces paniers permet de soutenir l’artisanat. Mais c’est aussi une des solutions les plus adéquates pour ne plus demander des sacs en plastique, une fois à l’épicerie ou au supermarché.
#2 – Les tote bags et sacs en coton
Disponibles sur le marché depuis plusieurs années déjà, et même souvent utilisés par les entreprises comme cadeaux personnalisés, les tote bags sont à la fois pratiques et écologiques. Le fait qu’ils soient en tissus permet de les plier et de les glisser facilement dans son sac à main pour les ressortir une fois à la caisse du supermarché. Choisir des modèles coton, c’est aussi allier tendance et design dans un sac réutilisable.
#3 – Les sacs réutilisables
Souvent, à la caisse des supermarchés, des cabas en polypropylènes tissés ou non sont proposés aux clients à la place des sacs en plastique. Bien qu’ils soient en plastiques, ils ont une meilleure résistance et peuvent ainsi s’utiliser plusieurs fois. Par ailleurs, ils existent aujourd’hui en différents tailles et types pour répondre aux besoins des consommateurs.
#4 – Les sacs en bioplastique
Ces sacs, souvent proposés dans les supermarchés, ressemblent de près à des sacs en plastique, mais ne le sont pas. À base d’amidon de fruits ou de légumes, comme le maïs, la pomme de terre, la canne à sucre ou autre, ils sont biodégradables et même compostables. À la caisse, il est possible de vérifier et même de demander à la caissière si le sac est en bioplastique ou non.
#5 – Les sacs en papier kraft ou les cartons
Le papier kraft est de loin la meilleure alternative écologique aux sacs en plastique à usage unique. Entièrement biodégradables et surtout recyclables, les sacs en papier kraft coûtent cependant plus chers. Par ailleurs, utiliser le carton pour ramener ses courses est aussi une solution pratique et écologique pour se défaire des sacs en plastique à usage unique.
Depuis 2017, à Madagascar, un décret a été promulgué dans le but de réduire l’utilisation des sacs en plastique à usage unique. 4 ans plus tard, l’objectif est encore loin d’être atteint car le recours aux sacs en plastique reste une habitude ancrée au quotidien des ménages. Il faut pourtant savoir que ces sacs mettent entre 400 à 3.000 ans à se dégrader, et les circuits de recyclage manquent encore à Madagascar.
Le baramandraoka est une danse originaire du sud de Madagascar qui se pratique lors des retournements de morts. La danse doit exprimer les mouvements et gestes effectués durant la cérémonie. Marco Klarck est également un chanteur originaire du sud, précisément de Morondava. Ses chansons sont la fusion de la musique beko et de la musique moderne. Plus de détails dans l’émission Sandrify.
Ny baramandroaka dia dihy avy any amin’ny faritra atsimon’i Madagasikara izay fanao rehefa famadihana. Mampiseho ny fihetsika rehetra mandritra ny famadihana ity dihy ity. Mpihira avy any amin’ny faritra atsimon’ny nosy ihany koa i Marco Klarck, avy any Morondava. Miangaly ny gadona beko izy saingy mifangaro amin’ny mozika ankehitriny. Araho ao anatin’ny fandaharana Sandrify ny mikasika izay.
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Prendre soin des dents des enfants n’est pas chose facile. Pour éviter carries et dents jaunes, il faut faire en sorte qu’ils aiment se brosser les dents au moins deux fois par jour : le matin et avant de se coucher. Il faut également leur apprendre à nettoyer leurs dents après le moindre grignotage, sans oublier de limiter la fréquence de leur alimentation : pas plus de cinq fois par jour. Il faut aussi choisir les aliments qui collent le moins à leurs dents, donc privilégier les produits naturels comme les fruits au goûter.
Il est vrai que les dents de lait sont faites pour tomber un jour, mais elles ne doivent surtout pas tomber avant leur heure de déclin, explique le dentiste Anselme Rakotonjanahary. Elles jouent un rôle majeur dans la croissance de l’enfant : dans la formation de la mâchoire et de ce qui l’entoure mais aussi dans la mise en place des dents définitives.
Tsy mora ny mikolokolo nifin-jaza matetika. Mba tsy hisian’ny carries sy mba tsy hihamavoan’ny nify ohatra, dia mila atao izay hitiavan’ny ankizy miborosy nify in-droa isan’andro fara-fahakeliny : amin’ny maraina sy alohan’ny hatory. Mila zarina manadio nify isak’izay mihinan-kanina ihany koa izy n’aiza n’aiza misy azy. Tsy adino ny mametra ny fotoana hisakafoanany : in-dimy isan’andro fara-fahabetsany. Mila sorohana ihany koa ny manome sakafo mora miraikitra amin’ny nify azy. Izany hoe omena vahana ireo vokatra natoraly toy ny voankazo.
Marina fa natao hihintsana ny nifin-dronono saingy tsy tokony esorina mialoha ny fotoanany izy ireny hoy ny mpitsabo nify Rakotonjanahary Anselme. Mitàna anjara asa goavana amin’ny fitomboan’ny ankizy mantsy izy ireny : manampy amin’ny fitomboan’ny taolan’ny vava ohatra sy ny fanirin’ny nify avy eo.
Les parkings gérés par Easy Park passent officiellement sous la bannière de la Commune urbaine d’Antananarivo. Le maire martèle que les contrevenants qui n’ont pas payé leurs amendes et leurs pénalités ne seront pas épargnés par ce transfert de gestion.
En effet, le PDG d’Easy Park, Maminiaina Rasolondraibe a profité de sa prise de parole pour régler ses comptes notamment envers les détracteurs du programme. « Personne n’est au-dessus de la loi. Les ennemis d’Easy Park sont les contrevenants qui ne veulent pas payer », a-t-il lancé, en prenant exemple sur une personnalité hautement placée, qui aurait à son actif plus de 900 contraventions. Le maire, Naina Andriantsitohaina, a tenu à indiquer qu’il n’y aura pas d’amnistie. « Les contrevenants ne doivent pas espérer s’en tirer avec ce transfert de gestion. Aucune amende ne sera effacée », a martelé le numéro un de la commune.
Impopularité
La signature de la convention d’aujourd’hui est le fruit d’une année de pourparlers entre la CUA et la société privée. Faut-il le rappeler que Naina Andriatsitohaina a attaqué vertement Easy Park quand il était candidat à la municipalité, faisant de la fin du projet un de ses promesses de campagne. Il avait surfé sur l’impopularité d’Easy Park auprès des automobilistes tananariviens. Une impopularité que Maminiaina Rasolondraibe a reconnue d’ailleurs. Il a admis, dans son allocution, les écarts de certains de ses agents qui ont attisé l’animosité ambiante envers la société. Quoi qu’il en soit, il a tenu à souligner que la présence d’Easy Park a apporté un changement de mentalité chez les automobilistes.
D’autres utilisations
Concrètement, selon les mots du maire, la CUA a racheté les activités de la société dans le cadre du programme de gestion des parkings sur voirie. La technologie, le matériel et le personnel engagé dans le projet passent ainsi sous la direction de la commune. Pour les usagers, aucun changement notamment au niveau du tarif. Le maire toutefois d’indiquer que les bornes et les cartes Easy Park pourront être utilisées à des fins supplémentaires comme le paiement des taxes pour marchands. Le processus de transfert prendra quelques mois où il y aura une cogestion entre la CUA et Easy Park.
Pour rappel, c’est en 2014 que la magistrature de la capitale à l’époque a signé la convention avec Easy Park pour la gestion et l’exploitation des parkings à Antananarivo. Des bornes de paiement ont ainsi vu le jour à Antananarivo notamment à Analakely et ses alentours.