Le réseau social trouve ses origines dans les forums, groupes de discussion et salons de chats. A priori, il consiste en un service permettant de regrouper diverses personnes afin de créer un échange sur un sujet particulier ou non. Mais aujourd’hui, l’utilisation d’un réseau social prend une toute autre portée et certaines fonctionnalités contribuent à éloigner l’utilisateur des siens. A Madagascar, un réseau social est souvent stigmatisé et qualifié de nuisible. Alors, comment faire en sorte que les réseaux sociaux servent à la société ? Discutons-en dans Ndao Hilaoeky en compagnie de Lantoarivelo Andrianina Rajoharison, directeur en charge du Civisme, de la Paix et du Développement Durable au ministère de la Jeunesse et des Sports et de Ricard, Social Media Community Manager.
Ny tambazotran-tserasera dia sehatra natao hamondrona sy hampifandray olona roa na olona maromaro. Ny niatombohan’ny tambazotran-tserasera aza moa dia ireny sehatra fifanakalozan-kevitra na Chat sy forums de discussions ireny. Faritan’ny fiaraha-monina malagasy ho zava-dratsy amin’ny ankapobeny ny tambazotran-tserasera. Miankina amin’ny fomba fampiasana azy anefa izany. Inona ary ireo soritra ahalalana fa mahay sy mahafehy ny fampiasana tamabazotran-tserasera ny seha-piaraha-monina iray ? Hiresaka mikasika izay amintsika ato anatin’ny Ndao Hilaoeky I Rajoharison Lantoarivelo Andrianina, tale misahana ny fanabeazana olom-banona sy ny fandriam-pahalemana ary ny fandrosoana maharitra eo anivon’ny ministeran’ny tanora sy ny fanatanjahan-tena sy Ricard, mpikirakira sy mpandalina ny mikasika ny tambazotran-tserasera.
Mandeha ny mandeha hoy ny tanoran’Antananarivo. Alay dia mandeha ny zé hoy ny tanoran’Ambositra. Ny dikany dia hoe aza sembantsembanina, aza elingelenina, aza iadian-kevitra, raha ny nambaran’i Rindra Ralaivao, tanora avy any Ambositra.
« Mandeha ny mandeha » est une expression très utilisée par les jeunes Tananariviens. Les jeunes d’Ambositra disent plutôt « Alay dia mandeha ny zé ». Cette phrase signifie : « ne pas déranger ou ne pas s'incruster ou encore ne pas débattre », selon les explications de Rindra Ralaivao, une jeune d’Ambositra.
Le « tangalamena », gardien des valeurs ancestrales occupe encore un rôle important dans la société de la partie Est de Madagascar. Chez eux, la construction d’un tombeau ou d’un « trano manàra » est dirigée par le tangalamena. Toujours sollicité dans les bons comme dans les mauvais moments, il joue également le rôle d’intermédiaire dans les querelles au niveau de la société. Le tangalamena d’Antaimby, Michel nous donne plus d’explications.
Dans la deuxième partie, on parlera du « Betsa », bière de canne à sucre, emblème de la côte Est de Madagascar. Un producteur de betsa à Ranomafana intervient dans l’émission.
Mbola mitàna ny maha-izy azy ny tangalamena na ny oloben’ny fiaraha-monina any amin’ny faritra atsinanan’i Madagasikara iny. Tsy maintsy manana tangalamena ny trano manàra na ny fasan’izy ireo. Ankoatra ny maha mpandrindra fiaraha-monina ny tangalamena, tsy maintsy manatrika ny zava-mitranga rehetra izy ireny na an-kasoavana na an-karatsiana. Manazava momba izany i Michel, tangalamena an’Antaimby.
Hoentina ao amin’ny tapany faharoan’ny fandaharana ny “betsa”: toaka vita amin’ny zava-mamy, isan’ny mampiavaka ny faritra atsinanana iny koa. Hiresaka momba izany olona iray mpanamboatra betsa, avy ao Ranomafana.
Parmi les vestiges du passé laissés par la période coloniale, figurent les noms de villes en langues étrangères. Il y a, par exemple, « Brickaville » qui porte le nom de Charles Bricka, l’ingénieur qui a construit le chemin de fer jusqu’à Toamasina. Il en est de même pour « Tamatave », nommée ainsi par un arrêté signé par le général Gallieni lui-même et aussi « Foulpointe » baptisée ainsi, d’après le bateau anglais nommé « full » qui s’est amarré sur la pointe de la ville de « Mahavelona ».
Si vous êtes de passage à Foulpointe, vous pouvez trouver à 6 km de la ville le parc Analalava. Il s’agit d’une aire protégée qui s’efforce de garder la faune et la flore à l’état sauvage tout en y invitant les touristes. Un principe qui veut marier conservation et écotourisme.
Anisan’ny vakoka nolovaintsika tamin’ny fanjanahantany ny anaran-tanàna amin’ny teny vahiny. Eo ohatra « Brickaville » izay mitondra ny anaran’ny injeniora Charles Bricka, ilay nanamboatra ny lalamby hatrany Toamasina. Eo ihany koa « Tamatave » izay nitondra izany anarana izany taorian’ny didi-pitondrana nosoniavin’i jeneraly Gallieni. Torak’izany koa « Foulpointe », nomena izany anarana izany taorian’ny fandalovan’ny sambo anglisy antsoina hoe « Full » teo amin’ny « pointe » na tendron’i Mahavelona.
Raha sendra mandalo any Foulpointe ianareo dia fantaro fa 6 km miala eo no misy ny parc Analalava. Valan-java-boahary miezaka mikolokolo ireo biby sy zava-maniry tsy hiankina amin’ny olombelona. Sady mitahiry izany izy ireo no mivoy ny fizahan-tany manaja ny tontolo iainana.
Quelle est la durée de vie d’un téléviseur ? La réponse d’un réparateur pour certains produits proposés sur le marché malgache donne matière à réfléchir.
« Généralement, c’est de deux ans pour une télévision qui ne suit pas les normes européennes. Parfois c’est d’un an », lance le responsable d’un atelier de réparation. Cependant, d’après lui, cela ne concerne pas que les télévisions. « C’est la même chose pour tous les appareils électroménagers. Il m’est arrivé une fois qu’on me ramène une bouilloire qui sortait de sa boîte », se rappelle-t-il.
Une garantie mais après vérifications
Un client lésé raconte sa mésaventure. « Ma dernière télé a subi une première réparation, même pas un an après son acquisition. J’ai préféré aller directement chez le réparateur du coin qui m’avait dit que c’était les « LED » qui étaient touchés », indique-t-il, en ajoutant qu’il est retourné chez le réparateur à deux reprises, avant de se raviser. « Le gars m’a conseillé de réparer, de vendre et d’en racheter une autre », poursuit-il.
Mais qu’en est-il des garanties et du service après-vente ? Un ancien responsable d’une grosse enseigne de distribution d’électroménagers explique que les garanties sont déclenchées uniquement si la panne est due à un défaut de fabrication, qui n’aurait pas été identifiée au moment de l’essai. « Les techniciens du magasin procèdent à plusieurs vérifications pour voir si la panne n’est pas due à une mauvaise manipulation. Sinon, le service après-vente est gratuit durant la période où la garantie court. Au-delà de cela, le diagnostic, la main d’œuvre et les pièces de rechange sont payants ».
Vide juridique
Le président de la l’association de défense de consommateur Garduc (Groupe d'actions et de réflexion pour la défense des usagers et des consommateurs), Henri Lenou, fait savoir qu’à Madagascar, aucune loi ne protège les consommateurs dans ce cas de figure. « Nous avons une loi sur la protection des consommateurs depuis 2015 mais jusqu’à maintenant, il n’y a pas encore eu de décret d’application », déplore-t-il, en précisant que des mises à jour sont également nécessaires pour correspondre à la réalité. « Durant les fêtes de fin d’année, nous avons reçu plusieurs plaintes de personnes qui ont acheté des téléphones qui, une fois sortis du magasin, ne fonctionnaient pas », lance-t-il, en mentionnant que c’est la règle du « ni échangé ni repris qui prévaut ».
A titre de comparaison, la France s’est dotée d’une loi punissant entre autre l’obsolescence programmée en 2015.
Entina hilazana olona sahirana amin’ny fandraisana fanapahan-kevitra noho ny dona na sedra mafy nahazo azy teo amin’ny fiainana ny atao hoe « very fanahy mbola velona ». Tsy mifidy saranga na sokajin-taona izy io hoy ny mpikabary sady mpahay fomba malagasy Randrianetrazafy Hemerson fa mety ahazo ny olona rehetra. Azo adika ho olona miroaroa saina ihany koa izy io hoy hatrany ny fanazavana.
Le terme « very fanahy mbola velona » se réfère à une personne qui a du mal à prendre une décision, en raison du traumatisme ou des épreuves qu'elle a vécu dans la vie. Cela peut arriver à toutes les classes sociales et toutes les tranches d'âge, explique l’orateur et tradipraticien Hemerson Randrianetrazafy. Cela peut également faire référence à une personne en état de dépression, toujours selon d-ses explications.
« Fito lahy fito vavy » est une expression malgache qui signifie littéralement sept garçons et sept filles. Cette formulation de vœu est adressée aux nouveaux mariés malgaches pour signifier l’abondance. En général, elle est vue comme la bénédiction des aînés pour le nouveau couple. Cependant, selon le tradipraticien et orateur, Jhony Rakotondranaly, l’expression n’est pas à considérer au sens figuré car le « sept » est un chiffre sacré à Madagascar, il symbolise l’abondance et non le fait d’avoir sept fils et sept filles.
Miteraha « fito lahy fito vavy » isan’ny fomba fiteny entina hirariana fahasoavana sy soa ho an’ireo mpivady vao izy ity. Matetika ny olona amin’izao fotoana izao mandray izany ho tena isan’ireo zaza ateraka kanefa entina hilazana hafenoana io isa fito io. Isa masina ihany koa izany teo amin’ny Malagasy ka izany no antony nampiasaina azy indrindra ho firarintsoa ho an’ny taranaka fara mandimby hoy ny mpahay fomba malagasy sady mpikabary, Rakotondranaly Jhony.
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Pitcher est le fait de synthétiser et de structurer une idée ou un projet. En gros, il s’agit de faire une présentation brève, claire et concise d’un projet pour lequel il est nécessaire d’avoir un soutien financier ou un partenariat. Maîtriser cette méthode est indispensable surtout pour les jeunes qui veulent mettre en place une nouvelle startup et trouver des partenaires ou des bailleurs. En d’autres termes, c’est un moyen plus efficace de « vendre » le projet, explique le coach entrepreneurial, Ranivo-Harrison.
Fomba fanehoan-kevitra na fanazavana tetika’asa ao anatin’ny fotoana fohy nefa tena mazava ny atao hoe « pitch ». Isan’ny tena ilain’ny tanora, indrindra ireo izay vao hitady fiaraha-miasa na famatsiam-bola ho an’ny tetikasany vaovao izy ity. Manaitra sy manintona kokoa ny tetik’asa raha atolotra amin’io fomba. Manazava ny coach entrepreneurial, Ranivo-Harrison.