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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

mercredi, 27 janvier 2021 06:55

Fastfoods en ligne, quel contrôle ?

Avec la crise économique qu’a induite la pandémie de coronavirus, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans des petits commerces. Les restaurateurs « en ligne » en font partie. Outre la question de « formalité administrative », ces fastfoods en ligne passent-ils les contrôles sanitaires ?

Arrondir les fins de mois, se faire un peu plus d’argent ou financer les études… ; les raisons qui poussent les particuliers à s’investir dans les petits commerces ne manquent pas. Depuis le confinement, nombreux sont ceux qui ont ouvert des commerces en ligne, notamment des fastfoods en livraison à domicile. Malgré le fait qu’ils font de la vente en ligne, ces personnes doivent passer par des contrôles au niveau de l’Agence de Contrôle Sanitaire des Qualités des Denrées Alimentaires (ACSQDA).

Les contrôles d’hygiènes sont obligatoires

Selon notre interlocuteur au sein de l’ACSQDA, le docteur Nathalie Randriamanantenasoa, « quel que soit le type de commerce, dès qu’il s’agit de produits alimentaires, les contrôles sanitaires sont obligatoires ». Selon cette responsable, dans la logique, l’ouverture d’un commerce en restauration doit suivre une certaine procédure. « Le restaurateur dépose sa demande auprès du ministère du commerce, les responsables demandent un contrôle auprès de l’ACSQDA, le résultat de ce contrôle permettra au restaurateur d’ouvrir ou non son commerce », souligne-t-elle.  

Certains commerçants en ligne ne savent pourtant pas que ce contrôle est obligatoire autant pour formaliser leur commerce que pour protéger les consommateurs. Andy, par exemple, s’est lancé depuis un an dans la vente en ligne de viande fumée, poulet laqué et poulet caramel. « J’avais surtout besoin d’argent pour arrondir mes fins de mois, la cuisine étant une passion je me suis lancé », explique-t-il. « Il faut pourtant noter que plusieurs critères sont à prendre en compte dans le contrôle de l’hygiène de ces commerces : les produits, le local de préparation, le packaging (les contenants) et également les moyens ou l’hygiène dans le transport », souligne le docteur Nathalie Randriamanantenasoa.

Concurrence déloyale pour les restaurateurs formels 

Pour les restaurateurs qui ont entrepris les démarches nécessaires afin d’être formels, l’existence « informelle » de ces commerces en ligne est perçue comme de la concurrence déloyale. « En plus du fait qu’ils nous volent des clients, ces particuliers tendent à détruire le marché sans forcément le savoir », explique Jacky, un restaurateur qui dispose d’un local et propose également des services de livraison à domicile. Selon lui, le problème est que si l’un de ces particuliers qui travaillent dans l’informel empoisonne accidentellement des clients, les poursuites ne s’arrêteront pas que sur son cas. « Si un tel cas venait à se produire, c’est le marché même de la livraison à domicile de fastfood qui sera remis en question », souligne-t-il.

Andraina, responsable d’un restaurant, qui a ouvert depuis plusieurs années et qui s’est également focalisé sur la livraison à domicile explique que « le problème est que ceux qui sont dans l’informel n’ont pas à payer toutes les charges que nous avons à payer, pourtant ils sont quelque part tranquilles ». Pourtant, dans la plupart des cas, ces particuliers ne sont même pas passés par les contrôles nécessaires », explique-t-il.

Une femme utilise en moyennes 10.000 à 15.000 protections hygiéniques jetables au cours de sa vie. D’un point de vue écologique, saviez-vous que les fibres qui constituent ces protections mettent 500 ans à se dégrader ? Côté santé, les protections jetables favoriseraient le risque de prolifération des bactéries contenues dans le sang. Voici quelques options pour une vie plus écologique et plus économique.

  • Les serviettes hygiéniques lavables

Très pratiques et toutes douces, elles sont fabriquées à partir de fibres naturelles telles que le bambou, le coton ou le chanvre.  Les risques de démangeaison ou d’allergie sont alors très faibles. Elles se fixent aux sous-vêtements grâce à des boutons pressions. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les taches s’enlèvent très facilement. Il faut d’abord les retirer à l’eau avant de savonner. Le seul hic, c’est qu’il faut toujours avoir sur soi un sac en plastique pour pouvoir mettre sa serviette usagée lorsqu’on est à l’extérieur.

Plusieurs associations et particuliers à Madagascar vendent des serviettes lavables. L’unité s’achète entre 5.000 ariary et 40.000 ariary, selon les matières et les fibres utilisées. Pour s’en procurer, il suffit de taper sur la barre de recherche Facebook « serviette hygiénique lavable» et vous aurez l’embarras du choix. Bien que le prix soit plus élevé par rapport aux serviettes jetables qui coûtent 400 ariary l’unité ; les serviettes hygiéniques lavables sont réutilisables !    

  • La culotte menstruelle

C’est la culotte du moment, pour se protéger pendant les menstruations ! Ile ne s’agit pas de celle que les femmes portent pour bien positionner leurs serviettes. C’est littéralement la culotte qui absorbe les flux. Comme la serviette hygiénique lavable, elle ne contient que des fibres naturelles. Pour les flux abondants, il faut plus d’une culotte. L’unité coute environ 12.000 Ariary, mais sur le long terme votre porte-monnaie vous dira merci !  

  • La coupe menstruelle ou « cup »

Pas encore très populaire à Madagascar, le « cup » est une petite coupe en silicone d’environ 7 cm.  Contrairement aux serviettes ou aux tampons, elle retient le sang à l’intérieur du vagin, dans la coupe.  Avant d’insérer la coupe à l’intérieur du vagin, il faut d’abord la stériliser et la nettoyer à l'eau bouillante.  Après six à sept heures d’utilisation, la coupe doit être vidée et lavée avec de l’eau froide avant d’être réutilisée. Il faut juste un peu de temps pour s’y adapter et bien savoir la positionner. C’est une alternative très économique, elle est réutilisable jusqu’à plus de 4 ans. Quelques pharmacies à Madagascar en vendent à partir de 32.000 ariary la pièce.

  • L’éponge menstruelle 

D’origine aquatique, c’est une éponge de mer utilisér comme protection hygiénique pendant les menstruations. Avant toute utilisation, il est impératif de laver l’éponge avec de l’eau et du savon.  Il faut ensuite la mouiller avec de l’eau tiède avant de l’insérer dans le vagin et refaire le même rituel après cinq à six heures d’utilisation. Cette éponge absorbe tous les flux à l’intérieur.  Mais attention, elle peut quand même être à l’origine d’un choc toxique et le fait de devoir la retirer avec les doigts pourrait être gênant.     

 

 

mardi, 26 janvier 2021 14:50

Tanà sous les eaux et dans le noir

Alors que la météo annonce enfin l’arrivée de la pluie, la résilience d’Antananarivo est mise à rude épreuve après les premières gouttes.

Une pluie et c’est la cata ! La capitale est dévisagée et désorganisée après deux heures de pluies et une bourrasque hier. Toits arrachés, arbres déracinés, panneaux publicitaires et poteaux au sol et de l’eau jusqu’aux genoux dans certains quartiers. S’ajoute à cela le blackout dans plusieurs zones et des embouteillages monstres dans toute la ville ce matin. Les intempéries d’hier ont dévoilé les maux de la ville.

La montée des eaux

Le plus visible est la montée des eaux touchant même les zones où de grands travaux ont été réalisés. C’est le cas de Besaraty ou encore d’Andravoahangy. Sur ce point le ministère de l’Aménagement du territoire indique que l’assainissement pose encore problème à Antananarivo. « Des travaux ont été effectués certes mais pas encore au cœur des quartiers où plusieurs canaux sont encore bouchés », explique le directeur de la communication du ministère, Harifidy Rahaingoson. « Ce qu’on a réussi à faire jusque-là c’est de réduire le temps que l’eau met à s’écouler. Cela ne prend plus qu’une heure maintenant, il fallait attendre jusqu’à 3 heures auparavant ». En somme, il indique que pour l’heure, la montée des eaux est inéluctable.

Plongés dans le noir

Concernant les pannes de courant, la Jirama affirme être à l’affût des éventuels signalements d’anomalie. « Nous avons le centre de relation clientèle qui traite des problèmes à partir des appels. Mais nous scrutons aussi les réseaux sociaux », lance la responsable communication de la compagnie nationale Hasina Raonivelo. Plusieurs quartiers ont en effet été plongés dans le noir hier, jusqu’à aujourd’hui, provoquant la colère des abonnés.

Des lignes vétustes

Outre les accidents qui peuvent survenir, la vétusté des lignes y est aussi pour beaucoup dans la perturbation du réseau. « Lorsque que les fils atteignent un certain âge, l’isolement est affecté surtout lorsqu’il pleut beaucoup. Résultat il y a des pertes », indique un responsable au sein de la compagnie qui fait savoir que 60 % du réseau à Antananarivo est dans ce cas. « Le projet PAGOSE prévoit la réhabilitation des lignes dans tout Madagascar. Normalement, les coupures durant les orages devraient sensiblement s’améliorer d’ici la fin de l’année », souligne notre interlocuteur.

Aretina mahazo vahana eto Madagasikara ny diabeta, izay vokatry ny fahabetsahan’ny tahan’ny siramamy ao anaty vatana. Maro ireo fomba fitsaboana azy, anisan’izany ny fihinanana spiruline.    Solon-tsakafo ahafahan’ireo sela ao anaty vatana miarina ka mahazo hery indray izy io, izay no mahatonga azy tafiditra anatin’ny fitsaboana, hoy ny dokotera Fernand Feziny. Mila lanjalanjaina ihany anefa ny fihinana azy, hoy ny dokotera Waidel Fabien. Tsy mety ho an’ny olona marary voa sy voan’ny goutte ihany koa izy. Resahina ao anatin’ity fandaharana ity ihany koa fa manapotika ny lalan-drà ny diabeta, misy fiantranaikany amin’ireo taova izany ka mahatonga ireo aretina maro miseho.


Le diabète est une maladie devenue courante à Madagascar. Il est dû à l’excès du taux de sucre dans le corps.  De nombreux médicaments et des thérapies sont proposés. La spiruline en fait partie. C’est un complément alimentaire qui apporte au corps les éléments nutritifs dont il a besoin permettant aux cellules de se reconstruire, selon le docteur Feziny Fernand. Le docteur Waidel Fabien conseille de bien réguler la consommation de la spiruline et met l’accent sur le fait que les personnes sujettes aux problèmes de rein et de goutte devraient les éviter.

L’émission se focalise également sur le diabète, qui s’attaque principalement aux vaisseaux sanguins, ce qui impacte sur les organes nobles du corps, faisant naître divers problèmes de santé.

mardi, 26 janvier 2021 13:36

Journal des régions du 26 janvier 2021

    • Nitokona noho ny fahatapahan-jiro sy rano ary nidiran’ny miaramila ao amin’ny faritrin’ny sekoly ny mpianatra ao amin’ny oniversite an’Antsiranana
    • Olona 18 hatreto no voasambotra tany Besakay Ambatondrazaka vokatrin’ny famonoana zandary
    • Hisy hetsika fampafantarana ny kolotsaina zafimaniry ao Ambositra ny 28 janoary ho avy izao.

  • Les étudiants de l’Université d’Antsiranana en grève, le 25 janvier dernier
  • 18 arrestations suite aux homicides perpétrés contre des gendarmes et un garde forestier à Ambatondrazaka
  • Un événement culturel sur la culture Zafimaniry à Ambositra aura lieu le 28 janvier prochain
mardi, 26 janvier 2021 13:25

Revue de presse du 26 janvier 2021

  • Misy mpianatra sy mpampianatra avy amin’ny sekoly miankina amin’ny fanjakana voa an’ny coronavirus ao amin’ny CISCO Antananarivo Renivohitra
  • Nanimba zavatra maro teto Antananarivo ny orambe tamin’ny 25 janoary lasa teo
  • Hihena tsy toy ny isan-taona ny rotsak’orana eto Madagasikara

  • Des élèves et des professeurs d’écoles publiques du CISCO Antananarivo Renivohitra ont contractés le coronavirus.
  • La forte pluie du 25 janvier a fait des ravages à Antananarivo
  • Une baisse de précipitations orageuses pour cette saison
mardi, 26 janvier 2021 12:32

Journal du 26 Janvier 2021

  • Oniversiten’Antananarivo : 75 isan-jaton’ireo mpianatra natao fitiliana no mitondra ny tsimokaretina COVID-19
  • Tsy ahitana soritraretina ny ankamaroan’ireo olona voan’ny coronavirus any Toamasina
  • Orambe teto Antananarivo, nanimba zavatra maro
  • Famindrana taova : mbola mampatahotra ny Malagasy sasany
  • Tsy mbola nahazo vatsim-pianarana ireo mpianatra ao amin’ny oniversiten’i Fianarantsoa, telo volana aty aorian’ny fidirana

 


  • Les bourses pour la Chine ne séduisent pas les jeunes cette année
  • Les missions attribuées à un éducateur spécialisé dans l’administration pénitentiaire
  • Le stationnement de voiture de particuliers sont interdits hors des parkings autorisés
  • Hygiène menstruelle : les jeunes préfèrent davantage les serviettes jetables

Miasa saina mikasika izay fomba hanampiana ny vola hanamboaran-dalana I Stanislas. Mandrara azy mafy I Bako vadiny mba tsy hikasikasika ny vola any amin’ny banky. Manolo-kevitra an’i Stanislas izy mba hanantona an’i Romain hiara-hiasa aminy na hanolotra an’i Romain an’ilay tolotr’asa fanamboaran-dalana.



Stanislas stresse à l'idée de devoir trouver le moyen de compléter le budget pour la construction des routes. Sa femme, Bako, lui interdit de toucher à leurs économise en banque. Elle lui suggère de travailler avec Romain et de lui offrir le contrat de construction des routes. D’ailleurs, Romain est un homme riche et charitable.


Mamarana ny fandrafetana ny tolotr’asa ho an’ny fanamboaran-dalana ao amin’ny kaominina ny ben’ny tanàna sy ny mpiara-miasa aminy. Ratsy fiasa ilay orinasa farany nandray ny asa talohan’ny fihibohana ary betsaka ny olona no henony mimenomenona tsy afa-po tamin’ny asa vita hoy ny ben’ny tanàna. Kely anefa ny ambim-bola tavela hanamboarana ny lalana. Manahy i Lisy, sao dia ampahany kely amin’ny lalana ihany koa sisa no ho vita amin’izany ambim-bola izany.



Le maire et ses collaborateurs finissent de rédiger l’appel d’offre pour la réhabilitation des routes. Il fait remarquer que les travaux entrepris par le dernier titulaire du marché étaient mal faits. De ce fait, le budget ne suffit plus pour recouvrir la totalité des dépenses des prochains travaux de construction.
Légende photo: Lisy est en désaccord avec le maire et le maire adjoint concernant l’appel d’offre pour la construction des routes.

La mauvaise odeur des pieds peut être désagréable pour l’entourage de celui qui en souffre. Pourtant, il est possible d’éviter cela car il s’agit d’un caractère physiologique. Nombreux sont les remèdes simples qu’on peut effectuer soi- même. Toutefois, ceux qui ont des difficultés à se débarrasser de cette odeur ont besoin d’une consultation spécifique car c’est un signe de maladie, renchérit le docteur Rachelle Razanajohary. 

Par ailleurs, l’onychomycose ou mycose des ongles est causée par le port excessif de chaussures fermées. Il est possible d’en venir à bout à l’aide de quelques soins spécifiques Mandanirina Anaïs Rasolondraibe, propose des solutions à base de produits naturels.


Anisan’ny miteraka fanelingelenana eo amin’ny fiarahamonina ny fofon-tongotra. Azo atao tsara anefa ny misoroka izany satria tsy aretina izy io fa toe-tena fotsiny ihany. Maro ireo karazana fomba tsotra azo atao any an-trano mba hiadina amin’izay. Etsy an-kilany ho an’ireo  sahirana amin’ny fanesorana ny fofona  dia vokatry ny aretina ao anaty izany. Mila fitsaboana manokana anefa ity farany ity. Toy ny fofon-tongotra dia azo tsaboina tsara koa ny aretin’ny hoho na ny « onychomycoses » na ny aretin’ny hohon-tongotra. Vokatra ny fanaovana kiraro isanandro no mahatonga azy. Mizara ny fanaovana izany i Rasolondraibe Mandanirina Anaïs.

Mbola vitsy ireo mpisehatra ao anatin’ny tontolon’ny fizahan-tany no manao doka fitaka.  Any amin’ny resaka hotely sy sakafo matetika no tena ahitana azy ireny. Heloka ny famitahana ny mpanjifa hoy i Henri Lenou, mpiaro ny zon’ny mpanjifa. Mamono ny toe-karena ny fanaovana ny doka fitaka satria manimba ilay seha-pihariana ny fitaka izay hataon’ireo mpandraharaha sasany hoy izy. Manampy kosa i Antsa Ny Avana filoha mpanorina ny Avana And Co, orinasa mikarakara hetsika anatin’ny tontolon’ny fizahan-tany « (…) ho an’ny mpitantana sy mpisehatra tsirairay dia tokony miezaka mamorona zavatra tsara sy miavaka mba hitombhan’ny fifaninana (…) »


Les publicités mensongères liées au domaine du tourisme sont peu nombreuses mais elles sont présentes dans la Grande Ile. La plupart du temps, elles concernent les services liés aux restaurants et complexes hôteliers. Cependant, mentir aux clients est un acte puni par la loi, explique Henri Lenou, défenseur des droits des consommateurs. Ces publicités mensongères font régresser l’économie nationale en tuant à petit feu le secteur tourisme. De son côté, Antsa Ny Avana, fondatrice de Avana And Co, une société travaillant dans l’organisation d’évènements touristiques rappelle aux entrepreneurs touristiques de créer et de proposer des services originaux afin de favoriser la concurrence dans le secteur.

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