COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesLifestyle

Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

Anjaran’i Tsizehena sy Mahefa, solotenan’ny mpandraharaha indray no mifanakalo hevitra amin’i Valitera, komity fakan-kevitra ifotony. Maro ny soso-kevitra aroson’izy ireo toy ny fanamboarana ny lalana satria mampiakatra ny vidin’entana ny lalana ratsy, ny fanatsarana ny kalitaon’ny vokatra, ny fampiofanana ny mpamokatra sy ny fanalefahana ny haba.



C’est maintenant des représentants des entrepreneurs, Tsizehena et Mahefa, de rencontrer Valitera, membre de la Structure locale de concertation ou SLC. Les deux hommes ont beaucoup de propositions : réhabilitation des routes pour réduire le prix des produits, l’amélioration de la qualité des produits, la formation des producteurs ou encore la réduction des impôts.

samedi, 16 janvier 2021 06:59

Ressources en eau : le paradoxe malgache

Dérèglement climatique, demande en hausse. La rareté de l’eau a franchi un cap en décembre en devenant, pour la première fois, un produit spéculatif.

Bien que le sud semble s’assécher d’année en année et que l’approvisionnement d’Antananarivo devient de plus en plus incertain, Madagascar n’est pas encore un pays où l’eau devrait être problématique, si on se réfère au potentiel hydrique du pays. Paradoxal.

Une situation qui empire

« C’est la deuxième fois que j’ai vu le niveau de l’Ikopa aussi bas. La première, c’était il y a quatre ans. La deuxième c’est maintenant », lance un ingénieur hydraulicien sexagénaire. Antananarivo vit des heures sombres en matière d’approvisionnement d’eau, une situation qui empire à vue d’œil chaque année. Des quartiers entiers sont privés d’eau depuis des mois et la Jirama est visiblement dépassée par la situation. Dans ce contexte, l’annonce des coupures pour réparation cette semaine est anecdotique.

Démographie galopante

L’équation est simple. La demande est de 300.000 m³ pour une capacité actuelle est de 200.000 m³, comme le rappelle la ministre de tutelle Voahary Rakotovelomanantsoa. Des solutions d’appoint sont proposées mais pour le moment, aucune alternative sur le long terme. Parmi ces solutions, la mise en place de pas moins de 125 citernes dans les zones en difficulté. Pour renforcer le ravitaillement de ces citernes, la Jirama a reçu 3 camions-citernes.

D’après l’ingénieur hydraulicien, le cas d’Antananarivo est problématique. L’approvisionnement ne suit plus la démographie galopante. De plus, il ajoute que la situation géographique de la capitale rend difficile la recherche de source d’eau, pour la simple raison que le forage dans hauts plateaux est limité. Antananarivo puise essentiellement son eau du lac de Mandroseza, lui-même alimenté par le fleuve Ikopa. Une autre station se trouve en contre-bas du cours d’eau au biveau de Faralaza. Notre interlocuteur signale toutefois qu’à cause de la destruction de l’environnement, l’eau de l’Ikopa se charge d’alluvion. Il ajoute, par ailleurs, que le réseau de la Jirama est vétuste avec des tuyaux entartrés. La compagnie s’attèle actuellement à l’extension de la station de traitement d’eau à Mandroseza qui devrait permettre d’avoir une capacité supplémentaire de 40.000 m³.

Produits spéculatifs

La maîtrise de l’eau est un défi à Madagascar. A l’échelle nationale, la Grande île a un potentiel hydrique encore important. D’après les chiffres Aquastat de la FAO fournis par notre interlocuteur, seuls 3 % de l’ensemble de l’eau souterraine et de surface sont exploitées à Madagascar avec 13.204 milliards de mètres cube d’utilisés par an contre un volume total de 490 milliards de mètres cube. « Chaque année, des milliards de mètres cube d’eau douce sont perdus en mer, déplore l’ingénieur hydraulicien. Madagascar peine à valoriser et à mobiliser ses ressources en eau ». Il estime qu’avec des solutions d’envergure, il est possible de régler le problème d’approvisionnement en eau dans le Sud.

A 15.000 km à l’Ouest, l’eau est actuellement cotée en bourse. Depuis décembre, les contrats à terme liés à l’indice Nasdaq Veles California Water sont proposés à la principale place de marché américaine des contrats à terme, le Chicago Mercantile Exchange. Au même titre que le blé ou le pétrole, l’eau est donc maintenant un produit spéculatif. Pour beaucoup, l’eau ne sera ni plus ni moins que le pétrole du XXIème siècle.

L’assemblée nationale a procédé à une enquête parlementaire suite à l’affaire liée à l’évasion des prisonniers de la maison centrale de Farafangana en mai 2020. Elle a pris fin le 12 janvier dernier. Une enquête parlementaire est en fait dirigée par les membres du comité d’enquête au sein de l’assemblée nationale ou du sénat. Le juriste, Ranto Rasolonjanahary explique qu’elle est différente de l’enquête judiciaire. Cette dernière est faite au niveau de la police judiciaire, de la gendarmerie et/ou du tribunal. Seuls ceux qui ont un pouvoir judiciaire peuvent juger les infractions. Ainsi, aucune infraction n’est jugée par le parlement. Les membres du comité d’enquête se chargent d'aider le tribunal et la police judiciaire a pour mission de récolter les preuves.



Taorian’ny raharaha nahafaty voafonja vokatry ny lositra tao amin’ny fonjan’i Farafangana ny volana may lasa teo dia niditra tamin’ny fanadihadiana na « enquête parlementaire » ireo mpikambana ao amin’ny komisiona misahana ny fanadihadiana ao amin’ny antenimieram-pirenena. Ny 12 janoary lasa teo no tapitra izany. Araka ny fanazavan’ny mpahay lalàna Rasolonjanahary Ranto dia atao hoe « enquête parlementaire » rehefa miainga avy eny amin’ny antenimiera ny fanadihadiana. Samihafa amin’ny « enquête judiciaire » ity karazana fanadihadiana ity na dia samy manadihady rehefa misy heloka aza izany. Ny « enquête judiciaire » dia miainga avy eny amin’ny mpitandro ny filaminana sy ny fitsarana. Tsy manana fahefana mitsara ireo mpanao fanadihadiana eny amin’ny antenimiera fa manampy ny mpitandro ny filaminana sy ny fitsarana fotsiny amin’ny fanadihadiana sy fitadiavana porofo.

Mbola mangataka andro amin’ny fihaonana amin’i Valitera, komity fakan-kevitra ifotony i Nosivola, fihaonana izay hitadiavana vahaolana hanarenana ny toekarena ao Andranofady. Ny mpivarotra anefa no isan’ireo nisedra olana be indrindra taorian’ny krizy ara-pahasalamana. Mafana ny adihevitra eo amin’izy mivady satria i Nosivola miaro izay ho tombontsoan’ny mpivarotra, i Kiady vadiny izay polisy kaominaly kosa miaro ny vola tokony hiditra amin’ny kaominina.



Nosivola n’a toujours pas rencontré Valitera, membre de la Structure locale de concertation ou SLC, pour discuter des solutions pour relancer l’économie d’Andranofady. Pourtant, les commerçants sont parmi les plus touchés par la crise. Le débat est chaud entre Nosivola et son mari. Elle qui est représentante des commerçants défend les intérêts de ces derniers alors que son mari, agent de police communale, défend les revenus de la commune.

Alors que Madagascar est au seuil d’une éventuelle deuxième vague, des leçons peuvent être tirées du premier épisode de la COVID-19 à Madagascar. Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM) a mené une enquête pour évaluer la satisfaction des citoyens par rapport aux mesures prises par l’Etat dans les trois régions les plus touchées.

D’une manière générale, les répondants se sont dits satisfaits des mesures générales avancées par le gouvernement, avec 83% d’avis favorables en Haute Matsiatra, 81% dans l’Analamanga et 74% dans l’Atsinanana. Parmi les mesures générales, figurent l’obligation du port du masque qui a reçu 74% d’avis favorables et aussi l’instauration du couvre-feu également avec 74%. Le niveau de satisfaction par rapport au confinement n’est par contre que de 55%.

Liberté d’expression

Les sondés ont affiché leur insatisfaction par rapport aux mesures relatives à la liberté d’expression (59% d’avis défavorables). Pour rappel, durant l’Etat d’urgence, les phonings à la radio ont été suspendus et les publications sur les réseaux sociaux ont été particulièrement encadrées. Les répondants ont également affiché un certain scepticisme quant aux mesures liées à la protection sociale avec 43% d’avis défavorables pour les dispositifs mis en place comme les Vatsy tsinjo et les Tosika fameno.

Eviter les ratés

Concernant la gestion des fonds durant la crise, la transparence affichée n’a pas convaincu 68% des sondés. Il faut dire que les scandales autour des « sucettes » et des « écrans plats » n’ont pas parlé en faveur du gouvernement. Cela a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre. TI-IM estime qu’à l’orée d’une éventuelle nouvelle flambée de cas, une évaluation de l’efficacité des mesures durant la première phase peut permettre d’améliorer l’approche. Pour les besoins de l’enquête, TI-IM a questionné en tout 1.152 personnes dans différentes catégories socio-professionnelles, des lavandières aux fonctionnaires en passant par les salariés du secteur privé.

vendredi, 15 janvier 2021 10:51

Journal des régions du 15 janvier 2021

- L’école de football Andrarangy voit le jour à Vangaindrano
- 54 femmes des districts d’Ambovombe et Amboasary bénéficient d’un renforcement de capacité sur la gestion de la production et transformation de manioc
- Ouverture de la saison de pêche de la région Amoron’i Mania à Ambatofinandrahana
- Campagne de reboisement 2020-2021 : plus de 70 millions de jeunes plants seront mis en terre



- Nampahafantarina tamin’ny fomba offisialy omaly tao Vangaindrano ny fisokafan’ny « sekolin’ny baolina kitra Andrarangy »
- Vehivavy 54 ao amin’ny distrikan’Amboasary sy Ambovombe no nisitraka fanamafisana traikefa amin’ny famokarana sy fanodinana mangazo.
- Nosokafana tamin’ny fomba offisialy tao Ambatofinandrahana ny taom-panjonoana 2021 ho an’ny faritra Amoron’ny Mania
- Taolagnaro no handray ny fanokafana ny taom-pambolenkazo 2021


vendredi, 15 janvier 2021 10:50

Revue de presse du 15 janvier 2021

-Nouvelles variantes de la COVID-19 : l’OMS met en garde Madagascar
-CTC-19 Andohatapenaka : dernière phase de préparation avant la réouverture prévue ce week-end
-Migrants du Sud : un accueil renforcé au stationnement Fasan’ny karana
-Corps des pompiers : la CUA projette l’installation d’une caserne dans chaque arrondissement



- COVID-19 : mampitandrina an’i Madagasikara mba ho mailo ny OMS
- CTC-19 Andohatapenaka : hisokatra ny faran’ny herinandro
- Hatsaraina ny fandraisana an-tanana ireo mpifindra monina avy any Atsimo etsy amin’ny fasan’ny karana
- Mikasa hametraka tobin’ny mpamonjy voina iray isaky ny boriborintany ny kaominina Antananarivo renivohitra

Le périnée est ce muscle qui se trouve au-dessus de nos organes génitaux. Il est présent chez l’homme comme chez la femme. Ce muscle a un rôle majeur dans le maintien de nos organes mais servent également à régler les sphincters. Dans cette émission, le Dr Christian Razafindrandria, nous informe sur le périnée des hommes et Elodie Razafivao, infirmière généraliste, va se pencher sur celui des femmes.

 


Hozatra iray eo ambonin’ny taovam-pananahana ny atao hoe périnée, izany hoe eo ambonin’ny famoahana maloto eo. Anisan’ny asa lehibe nampiandraketana azy ny fitazomana ny taova mba tsy hilatsaka ambany sy ihany koa ny fandaminana ny fitazomana ny maloto tsy handeha ho azy eny. Hanazava amintsika ny mikasika ny périnée eo amin’ny lehilahy ny Dr Christian Razafindrandria, raha ny eo amin’ny vehvivavy kosa no asian’i Elodie Razafivao, mpitsabo mpanampy resaka.

Numéro de téléphone, adresse IP, données de transactions, informations sur les interactions. Ce sont en général les informations émanant de ses utilisateurs que Whatsapp partagera avec Facebook à partir du 8 février. Cela fait partie de la mise à jour de ses conditions d’utilisations. Le développeur Rija Randrianomanana suggère aux utilisateurs de Whatsapp qui n’utilisent pas Facebook de changer d’applications, plus sécurisées, et qui ne partageront pas leurs données personnelles avec d’autres applications. Ecoutons ses explications dans « Hono ho aho ».


Ny laharana finday, adresy IP, ireo karazana fifandraisana. Ireo no karazana toro-hay mety hozarain’ny Whatsapp amin’ny facebook manomboka ny 8  Febroary. Tafiditra anatin’ny fanaovaozana ireo politika fampiasana ny Whatsapp izany. Tokony hiova rafibaiko izay miaro kokoa ireo toro-hay momba azy ireo olona izay manana kaonty Whatsapp fa tsy mampiasa Facebook hoy I Randrianomanana Rija, mpandrindra sy mpamorona rafibaiko. Henointsika ny fanazavany ao anaty « Hono ho aho ».

jeudi, 14 janvier 2021 14:25

Comment aimer son corps ?

Des remarques blessantes et incessantes sur notre mine, un manque d’estime de soi, de la dysmorphophobie, des idéaux d’apparence physique véhiculés par les médias. Nombreuses sont les causes des complexes physiques. Toutefois, malgré les divers facteurs, des activités peuvent être entreprises afin d’accepter son corps.  Les voici.

Aimer ses imperfections

Il faut arrêter de scruter votre corps devant le miroir dans l’optique de repérer vos défauts. Plus on donne de l’importance à ces imperfections, plus elles s’amplifient. Il est nécessaire de se dire que ce sont ces singularités qui accentuent votre beauté et votre originalité. Qui plus est, le canon de beauté peut varier d’une personne et même d’une génération à l’autre. Chaque matin, pour commencer la journée, devant la glace, il est important de se répéter qu’on s'aime et qu’on s'approuve.

Accepter les compliments

Il faut savoir recevoir des compliments en répondant simplement par un merci et un sourire sincère. Les réponses comme « tu trouves ? » les « non, tu exagères !» ou encore les « tu dis des sottises » sont à balayer de nos habitudes, lorsqu’on nous complimente. En effet, ces réponses peuvent vexer la personne en remettant en doute ses goûts. En même temps, on se rabaisse car on a trop peu d’estime de soi pour accepter ces éloges.

Etre assertif

Souvent, les critiques sont difficiles à considérer. En effet, on riposte généralement avec de la colère, de l’agressivité. Pourtant, les remarques négatives peuvent pousser à s’améliorer, à se corriger. Pour ce faire, il faut être assertif. Cela consiste à essayer de rester calme face aux remarques blessantes. Cette technique permet d’éveiller l’empathie de l’autre et la situation ne terminera pas en affrontement.

Toutefois, être assertif n’est pas chose aisée. C’est là que les coaches de vie ou les psychologues interviennent car ils peuvent accompagner dans les démarches nécessaires pour le devenir.

Revoir sa garde-robe

Il faut modifier sa garde-robe. En effet, les nouvelles tendances ne sont pas adaptées à toute morphologie. Garder en tête que l’important est qu’on soit à l’aise dans nos vêtements et non qu’on soit à la mode est essentiel afin d’oser porter ce qui nous plaît !

Se faire plaisir

On oublie souvent de prendre soin de notre corps lorsqu’on est débordé. De temps en temps, s’offrir des petits caprices comme aller au spa, s’offrir des cadeaux, s’avèrent utiles. Et oui, cela permet d’être en relation positive avec soi-même. D’ailleurs, se faire plaisir apaise le stress et améliore l’humeur.

Dernier point, manger sain et équilibré, se reposer ainsi que se mettre au sport pour entretenir notre corps est vivement conseillé. Cela permet également de se vider la tête et évidemment d’enlever les petits bourrelets par-ci par-là.

Ialy Ra

jeudi, 14 janvier 2021 12:34

Journal des régions du 14 janvier 2021

- Région Analamanga : la population fait ses réserves en eau depuis 3h du matin
- 35Ha de forêts détruites par le feu à Aparafana disctrict de Mahanoro
 -Antsiranana bénéficie de 60 lampadaires solaires pour renforcer l’éclairage public



- Tamin’ny 3 ora sy fahefany maraina dia efa nisokatra ny paompy androany ary nanangona rano ny mponin’Analamanga
- Velaran-tany 35ha tao amin’ny alan’Aparafana no may sy potika tanteraka
- Nahazo jiro mandeha amin’ny masoandro hanazavana ny tanàna ny ao Antsiranana

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter