COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

mercredi, 13 janvier 2021 09:34

Journal des régions du 13 janvier 2021


- Zoom sur les migrants du Sud installés à Fianarantsoa
- Un décès de la covid-19 recensé à Ambatondrazaka
- La première campagne de désinfection de la ville de Toamasina a été lancée ce mardi 12 janvier



- Akon’ny fanadihadiana nataon’ny mpanao gazety mpiara miasa amin’ny Studio Sifaka ao Fianarantsoa mikasika ireo mpifindra monina nitsoaka ny kere
- Niampy iray ireo namoy ny ainy noho ny covid-19 ao Ambatondrazaka
- Nisokatra omaly ny fotoam-panadiovana faobe na ny « campagne de désinfection » ao Toamasina


Tafara-dalana avy eny antsena handeha hody I Solofo sy Velotody. Samy mitaraina fa tsy dia nandeha loatra ny tsena, kely ny fahefa-mividin’ny mpanjifa. Zara raha nitondra masonkarena nody. Niara-nandinika izay hevitra tokony haroso any amin’I Valitera mikasika ny hampandrosoany ny asa famokarany teo izy roa lahy.


Solofo et Velotody sont sur le chemin du retour du marché. Ils discutent du fait que la vente d’aujourd’hui ne leur a pas rapporté grand-chose. C’est dû au faible pouvoir d’achat des habitants et les deux hommes ont à peine rapporté de l'argent à la maison. Que faire pour augmenter la vente et avoir plus de revenus ? La discussion se poursuit.

Nifampiresaka momba izay holazaina amin’I Valitera mandritra ny fivoriana momba izay hevitra hanarenana ny toe-karena I Kalozara sy ny reniny. Nitaraina ny amin’ny fahasahiranany I Alima reniny nandritra izany satria mbola sarotra ny mivarotra ny asa tanany amin’izao, sady lafo rahateo ny ba izay akora fototra anamboarany ireo poketra amidiny. Samy nandroso sosokevitra sy nifandresy lahatra ny amin’ny hanampiana ny mpanao asantanana teo izy mianaka.


Kalozara et sa mère discutent de ce qu'il faut dire à Valitera, lors de la prochaine réunion portant sur le recueil d'idées dans l’optique de relancer l’économie du village. Sa mère, Alima, se plaint de sa situation économique, vu qu’il est encore difficile de vendre ses produits artisanaux. Le problème réside également au niveau du prix des matières premières pour ses sacs, devenus trop chers, s’exclame-t-elle.  

mardi, 12 janvier 2021 16:55

Journal du 12 janvier 2021

- Covid-19 : les travaux généraux pour ceux qui ne portent pas de masques reprennent ce jour
- Académie Barea : une pépinière pour détecter la relève des Barea
- Mise à jour de WhatsApp : les citoyens doivent protéger leurs données
- Antsiranana : les recettes des événements de la fin de l’année n’ont pas été suffisantes pour passer le mois de janvier
- L’hypnose peut être dangereuse


- Afaka miasa amina sehatra hafa ihany koa ireo nivoaka avy ao amin’ny ENS ankoatry ny mampianatra
- Manome fahalalahana kokoa ho an'ireo mpahazo tombotsoa ny fampiasana tapakila anatin’ireny tetikasa fanampiana ara-tsosialy ireny
- Mahatonga tandrevaka amin’ny fitaizana ny ankizy ny fandaozan’ny raim-pianakaviana ny tokantranony
- Manana tombony kokoa hahazo famantsiambola ireo tetikasana fikambanana raha mitaha amin'ny tetikasana olon-tsotra

Pour certaines personnes, faire leurs besoins en dehors de la maison est pratiquement impossible. Il ne s’agit pas d’un problème en soi mais cela peut causer des désagréments.

Pour des raisons de confort, de pudeur ou tout simplement de blocages, plusieurs personnes se refusent d’aller à la selle en dehors de leur domicile. « Faire caca, c’est intime. Je préfère être tranquillement chez moi », raconte un jeune homme, qui avoue ne l’avoir jamais fait dans les toilettes de son lieu de travail. Chez certaines personnes, il s’agit d’un véritable blocage. Elles peuvent ainsi faire abstraction de cette envie pendant plusieurs jours lorsqu’elles sont loin de leur maison.

15 jours

Les anecdotes à ce sujet sont d’ailleurs nombreuses, comme cette jeune femme qui a réussi à se retenir pendant 15 jours, lors d’un voyage dans le grand sud de Madagascar. « Une fois arrivée à la maison, j’ai dû avoir recours à un laxatif », raconte-t-elle. Elle précise qu’elle n’y arrivait tout simplement pas sur le terrain. « Je me souviens que j’en avais envie mais rien ne sortait ».

La psychologue Holitiana Rajaonarivony Rabarison indique que cela est lié au changement. « Il y a un rituel lié à la selle. Cela peut être le matin ou la nuit avant de se coucher. Le blocage intervient lorsque l’habitude est chamboulé », indique-t-elle, en soulignant que ce n’est pas un problème en soi. La psychologue ajoute que la selle est également « liée inconsciemment à une pulsion de maîtrise ou d’emprise ».

Lavement

Interrogé sur les conséquences que cela peut avoir sur la santé, un médecin se veut rassurant. « Au pire, la personne risque une occlusion intestinale qui peut être traitée par un simple lavement. Mais tant qu’elle ne va pas à la selle, elle peut souffrir de douleurs abdominales ou de ballonnements ».

En période de soudure, les spéculations sur les produits de première nécessité sont inévitables. Parmi eux, figure le charbon de bois.

A cette même période, l’an dernier, le prix d’un sac est passé de 17.000 à 25.000 ariary. D’après les explications d’un producteur, la hausse reste prévisible en saison de pluie. Pour cause, outre les difficultés de transport en saison pluvieuse, l’abondance des précipitations stoppe la production de charbon de bois.

En confinement, aucune hausse n’a été enregistrée car les marchandises ont toujours pu circuler. Il en est de même pour ce début d’année. A défaut de pluie, le prix est plus ou moins resté le même. Toutefois, la demande a diminué en raison de la difficulté financière post-confinement. Selon les explications d’un commerçant, deux mois après le début du confinement, les consommateurs ont préféré acheter au détail. Lui d’ajouter que « les sacs de charbons s’entassent. Si auparavant, on arrivait à vendre plus de 60 sacs par mois, depuis le mois de Mai 2020, on arrive à peine à en écouler une trentaine. L’approvisionnement ne se fait que tous les quatre mois si antérieurement c’était tous les un à deux mois maximum. Les bénéfices journaliers ont grandement diminué. »

Une hausse est-elle à craindre ?

Selon les explications de Rivo, un producteur de charbon, il serait difficile d’augmenter le prix du charbon même s’il se mettait à pleuvoir bientôt. Malgré la baisse des demandes post-confinement, les productions ont continué et ont été acheminées vers les détaillants. De ce fait, les stocks ne sont pas entassés dans les régions productrices. 

Sauf spéculation, il ne devrait pas y avoir de pénurie de charbon de bois étant donné que c’est la demande qui a diminué et non la production.

Ialy Ra

Il y a un an, lors de la concertation nationale de football, le coach des Barea, Nicolas Dupuis a annoncé la création d’une « académie Barea » dont l’objectif est de préparer la relève dans l’équipe nationale. Cédric Djavo, membre de l’équipe technique de ce projet explique que les joueurs sélectionnés pour l’équipe nationale ne seront pas tous forcément issus de cette académie. Si des joueurs expatriés ou des footballeurs évoluant dans des clubs malgaches affichent de bons résultats, ils pourraient intégrer les Barea.

Le projet entre actuellement dans sa première phase. Un tournoi de sélection sera organisé à partir du mois de février. Les 25 meilleurs joueurs intègreront l’académie en 2022. 



Herintaona lasa izay nandritra ny fikaonandoham-pirenena momba ny baolina kitra no nilazan’ny mpanazatra Nicolas Dupuis fa hatsangana ny « académie Barea ». Natao hifantenana ireo mpandimby ny ekipam-pirenena izany. Saingy tsy voatery avy ao amin’io akademia io avokoa no hisintomana ireo handrafitra ny ekipampirenena. Ireo izay tena mahay na anaty akademia Barea na anaty klioba na mpilalao mila ravinahitra no ho voatsonga ho ao amin’ny Barea hoy i Cédric Djavao, mpikambana ao amin’ny ekipa tekinika ao amin’io tetikasa io.

 Miditra amin’ny dingana voalohany amin’ny fametrahana io tetikasa io ankehitriny i Nicolas Dupuis sy ireo mpiara miombon’antoka aminy. Ny « tournoi Doritos la relève » no hanombohana izany. Manazava mikasika io fifaninana io sy ireo tsara ho fantatra  mikasika ny  « académie Barea » i Cedric Djavo ao anatin’ny hono ho’a.

mardi, 12 janvier 2021 12:13

Journal des régions du 12 janvier 2021

- Les victimes de kere fuient la famine dans le Sud pour migrer vers Fianarantsoa

- Les prix des PPN ne cessent d'augmenter dans la commune urbaine de Tuléar

- Les agriculteurs d’Ambatondrazaka reposent leurs espoirs sur des pluies artificielles

- 20ha de terrains cultivables à Morondava seront irrigués grâce à un système de forage



- Mitsoaka mankao Fianarantsoa ireo lasibatry ny Kere avy any Atsimo Andrefana

- Tsy mitsahatra miakatra ny vidin’ny entana fampiasa andavanandro ao amin’ny kaominina ambanivohitr’i Toliara

- Ao Ambatondrazaka, tany 9.000 ha no tsy mamokatra vokatry ny tsy fahampian’ny rotsak’orana

- Morondava: tanimboly 20ha no hahazo rano nohon’ny fametrahana fandavahana famatsiana rano na forage

Milaza amin’I Jhonny I Valitera fa mila ny hevitry ny mpikambana ao amin’ny seha-pihariana jono izy momba ny fanarenana ny toe-karena ao Andranofady. Manambara I Jhonny fa sehatra anisan’ny voa mafy mihitsy ny jono tao anatin’ny krizy. Nanome vahaolana teo moa izy hanarenana izay sehatry ny jono izay.

 



Valitera rappelle à Jhonny l’importance de l’avis des composants du secteur pêche pour le relèvement économique du secteur à Andranofady. Jhonny lui martèle que la pêche est un des domaines qui a le plus souffert de cette crise et propose des solutions pour aider à la relance du secteur.

Miresaka momba ny fanarenana ny toekarena isan-tokony I Valitera sy I Besoa, sefo fokontany. Tokony haka ny hevitry ny vahoaka I Valitera hoy I Besoa, mba ho entina miatrika ny fivoriana tsy ara-potoana eny amin’ny kaominina. Nanambara I Fredy fa tokony hiasa haingana ry zareo mba hahazoana hevitra betsaka alohan’ny fivoriana. 



Valitera et Besoa discutent de la relance économique locale. Valitera devrait consulter l’avis de la population pour en discuter lors de la réunion extraordinaire de la commune, selon Besoa. Fredy propose qu’ils travaillent plus rapidement pour que tous les avis soient pris en compte, du moins ceux de  la majorité.

 

Maitso ahitra, teny entina hilazana fahasahiranana mandalo.

Ny maitso ahitra dia fotoana fanombohana ny asa eny an-tanimbary.  Vitsy ny vokatra miakatra eny an-tsena  hoy i Rabenirainy Landy, akademisianina. Nanampy kosa i Rasamoelina Jean Maurice, mpikabary fa teraka tao anatin’ilay fomba fiteny hoe Ilay fito ny teny hoe maitso ahitra, ary amin’io fotoana diasahirana kokoa ny tantsaha. Lasa raisina ara-keviny amin’ny ankapobeny ity voambolana ity ka ilazana fa maitso ahitra rehefa andalovam-pahasahiranana. 



« Maitso ahitra » est une expression malgache qui indique le démarrage de la saison agricole. L’académicien Landy Rabeniary explique que, durant cette période, il y a une baisse dans le rendement agricole. Cette situation met les paysans et les agriculteurs en difficultés financières, selon l’orateur Jean Maurice Rasamoelina. Ce terme a été, par la suite, utilisé pour dire qu’une personne traverse une passe financière difficile.

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