Gueule de bois. Janvier a toujours été un mois assez dur à vivre pour les ménages. Après les fastes des fêtes, le retour à la réalité est souvent difficile à encaisser d’autant plus que cela coïncide avec la période dite de soudure.
Bon nombre de citoyens se sont plaints des hausses des prix en ce début d’année. 50 ariary par-là 50 ariary par-ci, qui en s’ajoutant font mal au portefeuille. Ce n’est pas ce père de famille, habitant Ampandrana qui dira le contraire. « Il y a des petites hausses sur presque tous les produits qu’on achète tous les jours. Nous n’avons pas changé le budget des courses. Ce sont les quantités qui ont été diminuées », indique-t-il.
Serrer la ceinture
Une autre mère de famille qui habite cette fois à Anjanahary signale qu’ils paient les frais des fêtes de fin d’année. « Nous sommes allés un peu fort durant les fêtes. 2020 a été dure pour nous donc nous voulions célébrer, comme il se doit, la nouvelle année. Maintenant il faut se serrer la ceinture », lance-t-elle. D’après elle, ce sont les produits comme le sucre et la farine qui ont le plus augmenté, passant respectivement de 2.200 à 2.900 ariary et de 2.000 à 2.800 ariary le kilo. Elle se plaint surtout du prix de l’œuf, le « loaka » ou mets alternatif par excellence chez les ménages malgaches. « Quand j’ai l’occasion, je préfère m’en procurer à Ankazomanga pour 580 ariary l’unité », indique-t-elle. Ankazomanga est, en quelque sorte, le point d’entrée des œufs à Antananarivo. Actuellement, un œuf est proposé entre 600 et 700 ariary dans les épiceries de la capitale. Si le prix de l’œuf augmente traditionnellement en fin d’année, il n’est pas revenu à la normale (500 ariary) une fois les fêtes passées.
Prévoir Â
Une mère de famille habitant, pour sa part, à Antsirabe affirme qu’elle a pris l’habitude de se préparer, à sa manière, aux difficultés du début d’année. « C’est connu. Janvier est un mois difficile. Il faut prévoir. Personnellement, je fais mes provisions en décembre pour ne pas à avoir à acheter en janvier », déclare-t-elle.
Le ministère du Commerce tente de juguler la hausse des prix en affichant la structure des prix en particulier pour le riz. D’après le ministère, le kapoaka du riz importé au niveau des détaillants à Antananarivo devrait être entre 520 et 550 ariary, entre 650 et 700 ariary le riz local, ce qui n’est pas forcément le cas dans tous les quartiers.
- Coronavirus : le nombre de cas positifs à Madagascar en hausse
- Merci, un mot essentiel aux Malgaches
- ONG Azimut : former les écoliers à comprendre l’importance du reboisement
- Marathon vidéo du 23 janvier : quelques astuces pour produire un film de qualité en 48h
- Fiscalité : les associations en quête de régularisation de leur situation
- Niakatra ny isan’ny tranga vaovao amin’ny Coronavirus tao anatin’ny iray volana
- Taranja baolina kitra: entina hanentanana sy hampiharana ny zon’ny ankizy
- Tsy misy mpividy ireo vovo noho ny faharitran’ny rano
- Move up Madagascar : hanolotra fiofanana maimaimpoana ho an’ny tanora any Antsiranana momba ny recyclage, fandraharahana sy ny fahaiza-mitarika
- Orange pro League : lavon’ny Five FC Analamanga tamin’ny isa 1 no 0 ny Fosa Junior
- Hitohy any Antsirabe ny fampiofanana ireo mpanazavatra maniry ny hahazo ny Licence C
- Baskety N1B Analamanga : hotontosaina ny 24 janoary ho avy izao ny lalao famaranana
- Orange pro League : le Fosa Junior s’est incliné devant le Five FC Analamanga
- La formation des entraîneurs pour l’obtention du licence C de la CAF se poursuivra à Antsirabe
- Basket N1B Analamanga : la finale se tiendra le 24 janvier prochain
Sidération. Les derniers chiffres officiels de la covid-19 ont suscité moult réactions. 234 cas en six jours soit 39 nouveaux malades par jour. Hausse ponctuelle des cas après les fêtes de fin d’année ou prémices d’une seconde vague ?
Ramené à 2020, cela correspond à la situation entre mai et mi-juin dans le pays, au plus fort du confinement, notamment pour la région Analamanga. Interrogé sur cette nouvelle flambée des cas, le ministère de la Santé se veut prudent en indiquant qu’il est trop tôt pour parler d’une deuxième vague. « Le ministère ne peut pas deviner s’il s’agit d’une deuxième vague ou non », lance le directeur de la communication du ministère Andry Raharison. Il rappelle toutefois que ce sont tous les Malgaches qui doivent unir leurs forces pour ne pas qu’il y ait justement une deuxième vague. En ce sens, il souligne que le ministère a renforcé la sensibilisation quant aux gestes barrières notamment le port de masque. « Les personnes qui présentent des symptômes sont invitées à consulter immédiatement », ajoute-t-il.
Un tiers
Un spécialiste en santé publique indique, pour sa part, que tant qu’une nouvelle souche n’a pas été découverte dans le pays, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. « Pratiquement tous les districts ont été touchés. Des personnes en contact avec la maladie ont développé des anticorps depuis », affirme-t-il, en soulignant que le gouvernement avait décidé de confiner le pays au bout de 3 cas en mars car la covid-19 était encore nouvelle pour tout le monde. « Nous avons depuis accumulé de l’expérience pour y faire face », renchérit-il, en précisant que pour parler d’une deuxième vague, il faudrait que plus d’un tiers des tests soient positifs. Ce qui n’est pas encore le cas en se référant justement aux derniers qui affichent un taux de positivité de 14%. Notre interlocuteur indique toutefois qu’avec les anticorps, il faut s’attendre à ce que les cas les plus graves soient détectés. « Il se peut qu’un patient ne développe pas les petits symptômes mais directement les plus graves comme des difficultés respiratoires ».
A genoux
Le président du Fivmpama (le groupement patronal malgache), Andrianavalomanana Razafiarison, rejoint la position du ministère de la Santé. « L’objectif pour tout le monde devrait être d’éviter un reconfinement total », déclare-t-il. Pour lui, un nouvel arrêt de l’économie mettrait Madagascar à genoux. « Nous ne devons pas relâcher les gestes barrière et le port de masque », estime-t-il.
L’évolution des chiffres de cette semaine donnera des indications sur la tendance des prochains jours. En tout cas, le relâchement est encore bien réel dans les rues de la capitale ce lundi. Bon nombre de personnes n’ont pas encore jugé important de mettre leur masque.
Mety efa narary an-doha daholo angamba ny ankamaroantsika rehetra teo amin’ny fiainany. 50%n’ ny olona eto ambonin’ny tany mantsy no efa narary an-doha avokoa araka ny tatitra navoakan’ny sampandraharahan’ny firenena mikambana misahana momba ny fahasalamana na ny OMS. Maro karazana ny aretin’andoha fa azo sokajiana ho efatra izy ireo. Ny Dr Fenitra Rakotonirina no hanazava bebe kokoa ny momba izany amintsika ato anatin’ity fandaharana ity.
Â
Chacun d’entre nous, pour ne pas dire tout le monde, a déjà souffert de céphalées et de maux de tête au moins une fois dans sa vie. D’ailleurs, selon l’OMS, 50% de la population mondiale aurait été victime d’un mal de tête par an. Mais saviez-vous qu’il existe différentes sortes de maux de tête ? Le Dr Fenitra Rakotonirina nous en dit plus dans cette émission.
Â
-Affaire des 73,5kg d’or : 8 personnes placées sous mandat de dépôt
-Projet « Madagasikarantsika » : 5 grands parcs botaniques verront le jour d’ici 2022
-Covid 19 : de nouveaux chiffres qui inquiètent la population
-Volamena 73,5 kilao : olona miisa 7 naiditra eny Tsiafahy ary 1 etsy Antanimora
-Tetik’asa Madagasikarantsika : Faritra 5 eto Madagasikara no hanaganana valan-javamaniry lehibe 5 mitontaly 600 ha
-Covid 19 : mampanahy ny mpanara-baovao ny fiakaran'ny isan'ireo voa
-Fermée en raison de la pandémie de covid-19, l’université de Mahajanga rouvre ses portes
-La préfecture de police de Sainte-Marie a pris de nouvelles dispositions : les salles de fêtes et les karaokés sont de nouveaux fermés pour cause de covid-19
-La DREDD Atsimo Andrefana entend perfectionner sa campagne de reboisement cette année
-La commune d’Antanimbary, région Betsiboka a été dotée d’un lycée
-Miverina misokatra indray ny oniversiten’ny Mahajanga rehefa nikatona noho ny covid-19
-Nanapa-kevitra ny hanakatona indray ireo toerana fanaovana lanonana hisorohana ny fiparatahan’ny covid-19 ny prefektioran’ny polisy ao Sainte-Marie
-Nahazo Lycée ny ao Antanimbary, faritra Betsiboka
-DREDD Atsimo Andrefana: Hamafisina izay tsara ary havaozina izy tsy mety amin’ny paik’ady mampahomby ny fambolen-kazo amin’ity taona ity
Â
Â
- Antalaha : endahin’ireo mpanao ratsy ny nofon'ireo omby eny antsaha
- Antsiranana: mampitandrina ireo mpitondra moto mandeha mafy ny mpitandro ny filaminana
- Sava : miharingana hatrany ireo faritra arovana
- Matsiatra ambony : notolorana glucomètre na fitaovana fitiliana ny tahan’ny siramamy ireo toeram-pitiliana diabeta
Â
- Antalaha : les malfaiteurs procèdent au désossement des zébus dans les champs
- Antsiranana : la police nationale met en garde contre l’excès de vitesse des jeunes motards
- Sava : les aires protégées se dégradent
- Matsiatra ambony: don de glucomètre pour les centres de dépistage de diabète.
- Miato ny fihetsiketsehan’ny ENS mandra-piandry ny famoahana ny didy mikasika ilay « protocole d’accord ».
- Mitaky ny fampiharana ny sata manokana mifehy azy ireo sy ny tambin-karama ireo mpijirika asa na « Inspecteur de travail »
- Nihena ny voka-bary noho ny tsy fahampian-drano eto amin’ny faritra Analamanga
Â
-Arrêt de grèves des normaliens en attendant l’élaboration du décret portant sur leur recrutement automatique
-Les inspecteurs de travail revendiquent leurs indemnités et l’adoption de leur statut particulier
-Baisse de récolte de riz due à l’absence de pluviométrie
Â
Comme à chaque vendredi, la parole est donnée aux jeunes pour partager leurs avis sur les actualités chaudes de la semaine. Mahery Rasolofomanana et Andrianina Joel se sont exprimés sur les sujets suivants :
Toy ny mahazatra rehefa zoma dia misy tanora mizara ny heviny mikasika ireo vaovao nisongadina nandritra ny herinandro eto amin’ny Studio Sifaka. Ireto avy ireo lohahevitra noresahin’i Rasolofomanana Mahery sy Andrianina Joel :