COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

vendredi, 15 octobre 2021 14:15

Infos vues par les jeunes du 15 octobre 2021

Comme tous les vendredis, le Studio Sifaka donne la parole aux jeunes pour débattre sur les actualités de la semaine. Aujourd’hui, ils vont s’exprimer par rapport à la course à la qualification pour la coupe du Monde Qatar2021 des Barea de Madagascar, la réouverture des frontières et la commémoration du 14 octobre.

 


Isaky ny zoma, ny tanora no omena sehatra eto amin’ny Studio Sifaka, mba hahafahan’izy ireo maneho ny heviny mahakasika ireo vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Anio, haneho hevitra momba ny azakazaky ny Barean’i Madagasikara amin’ny fifanitsanana ho amin’ny tompondaka eran-tany amin’ny baolina kitra, ny fisokafan’ny sisin-tanin’i Madagasikara sy ny fankalazana ny faha 14 oktobra izy ireo. 

vendredi, 15 octobre 2021 13:56

Journal des régions du 15 octobre 2021

  • Fahatsiarovana ny 14 oktobra 1958 : nakotroka ny fankalazana tany Antsohihy sy Mandritsara
  • Fisokafan’ny sisin-tany : efa tsara petraka avokoa ny fandaminana amin’ny fandraisana mpizahatany ao Nosy Be
  • Toamasina : maro ny ezaka amin’ny fanatsarana ny fampianarana



  • Commémoration 14 octobre 1958 : les festivités ont battu leur plein à Antsohihy et Mandritsara
  • Ouverture des frontières : Nosy Be fin prête à recevoir les touristes
  • Toamasina : de nombreux efforts sont faits pour améliorer l’éducation

« Les mots sont importants, car ils affectent notre façon de conceptualiser les problèmes, d’accorder la priorité à certains problèmes, et d’élaborer des réponses ». C’est par ces mots que le guide de terminologie, initié par le Ministère de la Justice en mars 2021, martèle l’importance de l’ajustement du vocabulaire commun à utiliser, lors de la session de formation des acteurs sur la protection des enfants contre l’exploitation et l’abus sexuels, s’étant tenue à Antananarivo du 13 au 14 octobre dernier.

Une activité parmi tant d’autres avec le PAESEL ou la Prévention des Abus et Exploitations Sexuelles des Enfants en Ligne, cette formation a été organisée par l’ONG ECPAT France-Madagascar, en collaboration avec Ministère de la Justice et Unicef. Le fruit de cette collaboration a permis l’adoption de ce guide pratique à Madagascar sur la terminologie utilisée dans la lutte contre l’AESEL, inspiré du guide de terminologie pour la protection des enfants contre l’exploitation et l’abus sexuels adopté et accepté, par de nombreuses entités, au niveau international.

Des sessions de formation pour les acteurs

Depuis le 24 août, des cascades de formations se tiennent dans 6 régions, notamment Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Toliara, Nosy Be et Taolagnaro, pour une meilleure harmonisation et appropriation du vocabulaire adéquat et commun, que les acteurs œuvrant autour de la violence sur les enfants doivent utiliser afin de ne pas les stigmatiser. La dernière session aura lieu à Antananarivo, au cours de la semaine du 25 octobre.

Le Réseau de Protection de l’Enfance, les journalistes, les enseignants, le corps médical, le tribunal, les forces de l’ordre de la capitale, ont été sollicités pour participer à la récente formation, cette semaine.

Selon Tokinirina Rakotoarimamana, formateur au sein de ECPAT France à Madagascar, « avant de parler de violence sur les enfants, les acteurs concernés doivent maîtriser les termes professionnels exacts pour les utiliser à bon escient. Cela a pour objectif de mieux préciser les faits et de les remettre dans leurs contextes réels mais aussi de ne pas blesser les enfants en les violentant ».

A Madagascar, entre 2019 et début 2020, une étude sur 1.502 enfants âgés de 9 à 17 ans, vivants à Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Toliara, Nosy Be et Taolagnaro a révélé que 78.3 % des enfants utilisent internet, dont 55,2% sont composés de filles et 44,8% de garçons. Face à l’utilisation d’internet sans surveillance, « 44,4% des enfants enquêtés utilisant internet ont vécu au moins une expérience d’Abus et exploitation sexuels des enfants en ligne », selon les études de l’ECPAT France à Madagascar.

Néologisme et nouveaux maux

Les chiffres issus de l’étude réalisée par l’ECPAT France à Madagascar parlent d’eux-mêmes : l’utilisation de nouvelles technologies hors surveillance parentale semble avoir favorisé de nouveaux maux dans les faits accomplis par les auteurs de violence sexuelle sur les enfants.

Le streaming d’abus sexuel sur enfants s’élève à 2%. Il s’agit de réalisation de vidéo à caractères sexuels par des enfants en direct sur internet.

Le sexting est également à la hausse. 43,1% des enfants questionnés affirment avoir reçu des contenus à caractères sexuels sur internet tandis que 5,4% ont en envoyés. Le rapport souligne que 65,2% des messages reçus et/ou envoyés par les enfants sont adressés et/ou envoyés par des amis.

En ce qui concerne la sextorsion, 2,9% des enfants en ont déjà fait les frais. Dans 24,2% des cas, les auteurs de sextorsion sollicitent les enfants pour des relations sexuelles et 15,2% veulent recevoir encore plus de photos et/ou des vidéos à caractères sexuels.

Pour ce qui est du « Online grooming » ou de la sollicitation d’enfants pour parvenir à des fins sexuelles, 69% des enfants enquêtés y ont déjà été confrontés par des inconnus. Parmi eux, 31,1% ont confirmé avoir eu un rendez-vous avec un de ces inconnu(e)s dont 49.8% avec des personnes ayant plus de 18 ans.

Pour rappel, Madagascar dispose d’un numéro vert, le 147, pour signaler les cas de violence sur les enfants en ligne. L’abus et l’exploitation sexuels des enfants en ligne n’est qu’une forme de violence sexuelle parmi d’autres maux.

Linda Karine

Yaël Morgan est l’une des rares femmes à avoir intégré l’US Marine des Etats-Unis. Les femmes représentent seulement 8% dans cette branche. Selon Yaël Morgan, force mentale et discipline sont les attitudes à avoir pour exercer le métier de militaire.

Selon le général Ramakavelo Désiré, ‘l’armée’ implique les forces terrestres, aériennes et navales tandis que ‘défense nationale’ englobe l’armée, la gendarmerie et la police.

A part la défense nationale, l’armée a aussi sa contribution pour le développement. Cela se fait par le biais des « berets verts ». Selon toujours le général Ramakavelo, notre intérêt devrait plus porter sur cers derniers car ils s’associent avec les paysans à travers l’agriculture et l’élevage. Le développement ne passe pas forcément par l’usage des armes.


Vehivavy malagasy mandrafitra ny U.S Marine any Etazonia i Yael Morgan. 8% monja izy ireo no vehivavy amin’io sampanan’ny tafika amerikanina io. Ny hamafisan-tsaina sy ny fifehezan-tena no tena ilaina raha hiditra amin’izany asa izany hoy izy.

Amin’ny ankapobeny, ny atao hoe tafika dia ireo hery misahana ny fiarovana an-tanety, an-dranomasina ary an’habakabaka. Ny foloalindahy kosa dia ny fitambaran’ny tafika, ny zandarimaria sy ny polisy. Ankoatra ny fiarovana sy ny fitandroana ny fandriampahalemana anefa dia manana anjara asa amin’ny fampandrosoana ihany koa ny tafika. Misy ny atao hoe ‘beret vert’ sy ny ‘service civique’ izay misehatra misimisy kokoa amin’ny fambolena sy ny fiompiana ary miara-miasa akaiky amin’ireo tantsaha. Tokony homena tosika bebe kokoa io sampana io satria sady antoka amin’ny filaminana no antoka amin’ny fampandrosoana eny ifotony hoy ny jeneraly Ramakavelo Désiré. Tsy voatery amin’ny alalan’ny basy hoy izy vao afaka ny hampandroso firenena.

vendredi, 15 octobre 2021 12:23

Journal du 15 octobre 2021

  • Toamasina : ny fiangarana, ny karazana halatra sy ny fitsaram-bahoaka no mahatonga disadisa eo anivon’ny fiarahamonina
  • Ady amin’ny fanararotana mamoafady sy fanaranana ara-nofo atao amin’ny ankizy : misy ny torolalana vaovao amin’ny fampiasana voambolana iraisana
  • Fanantenana amin’ny fanarenana ny kaompaniam-pitanterana an’habakabaka malagasy ny fisokafan’ny sisin-tany
  • Andro iraisampirenena ho an’ny fanasana tanàna : mahomby kokoa ny fanasana tanana amin’ny rano sy savony noho ny fampiasana gel hydroalcoolique

Miisa 23 eo ny isan’ireo hetra azon’ny kaominina alaina amin’ny vahoaka. Tsy fantatr’ireo mponina mazava foana anefa ny hampiasana izany ary tsy ny kaominina rehetra no maneho sy manao tatitra ny amin’ny fampiasana azy ireo. Tsy voatery ho hita eo no eo ny asa nampiasana ireo hetra hoy ny ben’ny tanàna avy ao Alakamisy Fenoarivo, Andrianaivo Rakotobe. Mety amam-bolana na aman-taona mihitsy aza vao ahitana vokatra mivaingana izany. Tokony hanao tatitra amin’ny vahoaka ny amin’ny fidiran-ketra sy ny nampiasana hampiasana izany ny kaominina tsirairay hoy kosa i Manda Razafinjato, tompon’andraikitry ny tetik’asa FIA2M. Mety ho samihafa ny fomba fanaovana tatitra isaky ny kaominina saingy tokana ny tanjona : hampahafantatra ny vahoaka ny nampiasana ny volany.  


Il existe 23 types de taxes communales. « Pour les citoyens, payer les taxes signifie que demain, la route devant leur maison sera restaurée. Ce n’est pas toujours le cas. Parfois, les retombés ne sont palpables qu’après des mois, voire des années », explique le maire de la commune Alakamisy Fenoarivo, Andrianaivo Rakotobe. Il est d’ailleurs important de communiquer aux citoyens comment les taxes ont été dépensés, confirme Rakotoarison Rado, chef Fokontany à Fenoarivo Tampotanàna. Les moyens de communication peuvent  varier d’une commune à une autre, indique Manda Razafinjato, chef du projet FIA2M.

Cultiver ses propres fruits chez soi, dans un pot décoratif et les garder en miniatures, c’est possible. Les fruits nains peuvent s’inviter chez vous, pour assainir l’air que vous respirez mais aussi vous nourrir et donner à votre balcon une dimension plus exotique.

Qui a dit que sans jardin, les fruits ne peuvent pas s’épanouir, s’est trompé, selon Toky Rafalimanana, cultivateur de fruits nains. C’est dans leur pépinière familiale que son père lui a inculqué cette passion, à Antsirabe, depuis 2005. Au fil du temps, il a décidé d’en faire son métier et d’assurer la relève, son paternel se faisant vieux. S’étant professionnalisé dans la culture de fruits nains via un apprentissage sur le tas, il considère les arbres fruitiers nains comme des bébés à nourrir et qu’on peut apprécier de voir grandir chez soi.

Dans un carton, Toky Rafalimanana transporte des plants de raisin blanc et rouge, de pomme, de pêche, de makuba, de kiwi, de cerise, d’orange et d’avocat à livrer dans la capitale. À ses yeux, les fruits nains peuvent avoir leur place en ville, dans un foyer, que ce soit sur une terrasse, un balcon ou un jardin et même dans un bureau ou une chambre.

Nanification

Issus de variétés de fruits greffés sur un porte-greffe nanifiant, ces arbres fruitiers sont traités pour ne pas se développer à plus de 60 centimètres. De ce fait, ils poussent modérément mais atteignent leur maturité au bout de 6 mois, après leur implantation dans un pot. Une fois leur croissance à terme, après six mois supplémentaires, ils peuvent produire des fruits à raison de trois fois par an.

Les arbres fruitiers à tendance rampante ne rampent plus une fois greffés. Quoique les tiges des fruits nains semblent petites, elles sont assez fortes pour soutenir et produire des fruits de taille normale. Selon Toky Rafalimanana, il ne faut ni s’amuser à les changer de pot, ni couper les branches pour ne pas altérer la croissance des plants car elles pourraient se faner. Lui de souligner que les feuilles fanées tomberont d’elles-mêmes et se régénèreront automatiquement.

Auto-fertiles, lorsqu’ils ne manquent pas de vitamines (à raison d’une fois par mois) et qu’ils sont déparasités, les arbres fruitiers nains ne nécessitent d’être arrosés que deux fois par semaine uniquement. Par contre, ils ont besoin d’air pour s’épanouir, notamment s’ils sont cultivés en intérieur. Nul besoin d’avoir la main verte pour s’en occuper car c’est moins ardu que de planter un arbre fruitier standard, conclut Toky Rafalimanana.

Linda Karine

Enquêteur auprès de Human Rights Watch pendant 20 ans, Peter Bouckaert travaille dans le développement rural et l’environnement. Avec l’association Mitsinjo et le Groupe d'étude et de recherche sur les primates, il est l’initiateur de l’association « Nos enfants, notre avenir Madagascar », qui œuvre dans la scolarisation des enfants à Andasibe. Interview.

Studio Sifaka : Comment est née l’idée de « Nos enfants, notre avenir Madagascar » ?

Peter Bouckaert : J’habite à Madagascar depuis quatre ans. J’ai beaucoup travaillé dans le développement rural et dans la reforestation avec le CRS (Catholic Relief Services). Depuis un an et demi, je me focalise sur la reforestation à Andasibe, dans le village d’Anevoka.

Cette année, en pleine rentrée, j’ai été contacté par les responsables de l’EPP du village. Ils m’ont informé du problème d’enfants qui ne fréquentent pas l’école. On a organisé une rencontre avec les familles de 38 enfants, la plupart monoparentales, avec des mères seules, abandonnées par leurs maris. La situation est assez grave. Le fait qu’elles n’arrivent pas à payer les frais d’inscription s’élevant à 15.000 ariary constitue une véritable barrière pour les familles. 15.000 ariary pour inscrire un enfant à l’école, c’est beaucoup trop pour les parents dans les zones rurales. C’est la situation partout à Madagascar. Andasibe n’est pas un cas isolé.

Donc, avec l’association Mitsinjo et le GERP (Groupe d'étude et de recherche sur les primates), on a décidé de commencer un nouveau projet, « Nos enfants, notre avenir Madagascar » ou « Our kids, our future Madagascar » pour chercher les fonds afin d’aider les parents à payer les frais d’inscription mais aussi acheter des fournitures scolaires.

Concrètement, qu’est-ce que vous avez fait pour ces 38 enfants ?

Comme j’ai oeuvré pour les Droits de l’Homme pendant 20 ans avec Human Rights Watch, j’ai beaucoup de personnes qui me suivent sur Facebook. J’ai lancé un appel pour les frais d’inscription de ces 38 enfants. En 4 heures, j’avais assez d’argent pour 100 élèves. Maintenant, on a assez de fonds pour 150 enfants. On a payé les frais d’inscription pour les 38 enfants samedi dernier. On a également réglé les frais pour 13 autres élèves. Mardi, un total de 51 enfants étaient sur les bancs de l’école. Avec une petite assistance, on essaie de faire la différence dans la vie de ces 51 enfants.

Quelle serait la suite du projet ? Comptez-vous répliquer le modèle ?

On a déjà comme intérêt une école près du parc de Ranomafana car j’y ai travaillé avant. Mais on veut commencer avec les écoles autour d’Andasibe et d’Anevoka pour mieux comprendre les besoins des enfants. Il ne s’agit pas seulement de payer les frais d’inscription. Tous les enfants viennent à l’école sans chaussures et en haillons. Mais ils ont surtout besoin de se nourrir chaque jour. On a emmené un enfant à la clinique d’Andasibe après la réunion car il était visiblement malnutri. Pour s’assurer que les enfants restent à l’école, il est important qu’il y ait une cantine pour fournir un repas à midi. On va produire les fruits, les légumes et le riz sur le terrain adjacent, une manière aussi de montrer aux villageois qu’il est possible de cultiver dans le respect de la forêt et surtout sans pratiquer le tavy.

D’autre part, il y a aussi les enseignants qui ont également des charges. On doit trouver le moyen de les motiver car leur salaire est loin d’être suffisant. On va travailler à Andasibe et à Anevoka pour un an afin de voir les différentes dimensions du programme. Lorsqu’on aura une meilleure idée du coût total, on verra si on peut aider d’autres localités.

Il est arrivé que des initiatives de ce genre soient entachées par des détournements. Comment fonctionnez-vous ?

Premièrement, on n’est pas dans une logique d’assistanat. On fait des initiatives durables mais on travaille surtout avec des gens motivés et honnêtes sur le terrain. Mes partenaires principaux qui s’occupent d’implémenter le projet sont Toutoune de Mitsinjo et Rova du GERP. C’est en travaillant avec des gens honnêtes et motivés qu’on peut faire la différence. Nous avons mis en place un groupe Facebook public ouvert. On n’a rien à cacher. Les reçus sont publiés sur le groupe. Nous voulons être transparents pour les dépenses.

D’où viennent vos donateurs ?

Le nom de notre association, c’est « Nos enfants, notre avenir Madagascar ». Une partie de la population qui est très privilégiée à Madagascar pourrait nous aider mais pour le moment, presque tous les dons viennent de l’étranger, essentiellement d’Europe et des Etats-Unis. Nous voulons motiver les Malgaches à nous rejoindre. En tout cas, certains donateurs affirment être prêts à supporter jusqu’à 30 enfants pendant 6 ans. On va trouver le moyen de les mettre en relation avec les enfants. Cette connexion personnelle est importante. Je pense qu’une fois qu’elle sera établie, les donateurs vont continuer à les soutenir parce que ce sont des enfants extraordinaires.

On sent beaucoup d’émotion dans votre voix quand vous parlez de ces enfants …

C’est choquant de voir des enfants qui ont perdu leur maman à cause de la violence du papa. C’est choquant de voir des enfants qui ne mangent pas tous les jours. Il y a une pauvreté choquante à Madagascar. On ne peut pas ignorer cette pauvreté extrême. Il faut qu’on trouve des solutions. Nous sommes engagés pour redresser le pays. Je suis résident à Madagascar. J’adore Madagascar. J’adore le peuple malgache.

Quel a été votre déclic pour prendre cette décision ?

Presque toute ma vie a été dédiée à aider les autres. J’ai travaillé pour Human Right Watch durant 20 ans, j’y ai mené des investigations sur des crimes de guerre. J’ai écrit des rapports partout dans le monde sur les violations des droits de l’Homme et après 20 ans, je me suis dit que j’ai vu assez de massacres, de viols et de tortures. Je veux faire quelque chose de différent. Travailler dans le développement de Madagascar, c’est aussi une manière pour moi de me remettre de tout ce traumatisme. Le peuple malgache est un peuple unique et très gentil. Il m’a beaucoup aidé. Je veux lui donner quelque chose en retour.

Vous avez vu beaucoup de pays en guerre. Madagascar est tristement connu pour être le seul pays au monde à s’être appauvri sans connaître la guerre. Que pouvez-vous dire par rapport à cela ?

C’est la vérité. Madagascar est un pays très riche en ressources naturelles. Donc on doit se poser la question, pourquoi le peuple est si pauvre ! Les ressources de Madagascar ne sont pas utilisées pour le développement du pays. C’est difficile d’accepter  que Madagascar ne puisse pas nourrir sa population. On peut produire assez de riz et de « laoka » pour tout le monde sans difficulté mais on doit travailler ensemble et changer de mentalité.

Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah

jeudi, 14 octobre 2021 13:10

Journal du 14 octobre 2021

  • 14 octobre 1958 : 63 taona izay no nitsanganan’ny ny Repoblika malagasy voalohany
  • Antsohihy : nomena fiofanana momban’ny tsenambarom-panjakana ireo ben’ny tanàna 120 mandrafitra ny faritra Sofia
  • Sahanala Madagascar: manana sampana miady amin’ny kolikoly ny sehatra tsy miankina
  • Fandraharahana sy ny asa mendrika : tanora amin’ny tontolo ambanivohitra 3.000 mahery manerana faritra 10 no nanaraka fiofanana

La première catégorie concerne les personnes allergiques à l’un des composants du vaccin. Certes, les réactions varient d’un sujet à un autre, mais une allergie médicamenteuse reste dangereuse pour la santé. Selon les experts, la présence de polyéthylène glycol, un composant souvent accusé de causer des réactions suite à une injection de vaccin, est à identifier avant de se faire vacciner.

La deuxième catégorie touche les personnes en traitement contre une maladie grave comme le cancer. En effet, le vaccin contre la COVID-19 est déconseillé aux patients en phase aigüe et/ou ayant recours  à la chimiothérapie. Par ailleurs, les sujets venant de subir une transplantation rénale ou cardiaque peuvent se faire vacciner, mais uniquement sous surveillance stricte.

La troisième catégorie conseille aux femmes enceintes de redoubler de vigilance avant de se faire vacciner car les vaccins contre la COVID-19 n’ont pas été testés sur des femmes en pleine grossesse. Et enfin, pour un individu testé positif à la COVID-19, il est préférable d’ attendre la disparition des  symptômes avant de se faire vacciner.

 



Iza avy ireo sokajin’olona tsy afaka atao vaksiny iadiana amin’ny COVID-19 ary inona ny antony ?

Ny sokajy voalohany dia ireo fantatra fa tsy mahazaka ny singa nampiasaina tamin’ny vaksiny na manana « allergie ». Ny polyéthylène glycol dia voasokajin’ny dokotera sasany fa mitarika « allergie » ho an’ny olona sasany, ka tsara fantarina mialoha ny singa rehetra misy ao anatin’ny vaksiny alohan’ny hanaovana azy.

Ny sokajy faharoa dia ireo manaraka fitsaboana noho ny aretina mafy, tahaka ny homamiadana ohatra, ka voatery manaraka « « chimiothérapie. Ireo izay avy namindrana fo na voa kosa dia afaka mahazo vaksiny saingy mila fanaraha-maso akaiky avy amin’ny mpitsabo.

Ny sokajy fahatelo dia ny vehivavy bevohoka satria tsy mbola nisy andrana manokana natao tamin’izy ireo. Ary ny farany dia ireo olona voamarina fa mitondra ny tsimokaretina COVID-19, tokony miandry sitrana tanteraka vao azo atao vaksiny.


jeudi, 14 octobre 2021 12:41

Journal des régions du 14 octobre 2021

  • Tagnamaron’ny fandriam-pahalemana : manamafy ny ady amin’ny famotsiana omby halatra ny faritra Haute Matsiatra
  • Festival Angaredona ao Toamasina : fanomanana ny tanora handimby no hanomezana sehatra azy ireo eo amin’ny mozika nentim-paharazana
  • An-dalana ireo dingana hanatanterahana ny tetikasa famatsian-drano ny faritra Anôsy sy Androy

 



  • “Tagnamaron’ny fandriam-pahalemana” : un appui pour lutter contre le blanchiment de bovins en Haute Matsiatra
  • Festival Angaredona à Toamasina : tracer une voie pour transmettre la musique traditionnelle aux futures générations
  • Vers la réalisation d’un projet d’alimentation en eau en régions Anôsy et Androy
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