COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesLifestyle

Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

vendredi, 08 octobre 2021 12:04

Journal des régions du 8 octobre 2021

  • Vatovavy : manomboka androany ny fankalazana ny sambatra
  • Analanjiro : misokatra ny taom-piotazana jirofo
  • Boeny : hamafisina ny fampianarana ny fanabeazana ny maha-olombelona ny ankizy
  • Anôsy : ahiana ny tsy hisian’ny rano fisotro madio
  • Ihorombe : maherin’ny 50 % ny mpianatra T2 hatramin’ny T5 no kendrena hahafehy ny vakiteny malagasy

  • Vatovavy : les festivités autour du « Sambatra » débutent ce jour
  • Analanjirofo : ouverture de la saison de collecte de girofle 2021
  • Boeny : mise en place d’un programme d’éducation civique dans les écoles primaires
  • Anôsy : risque de pénurie d’eau potable
  • Ihorombe : plus de 50% des élèves des écoles primaires maîtriseront la lecture en langue malgache d’ici avril 2022
vendredi, 08 octobre 2021 12:01

Journal du 8 octobre 2021

  • Fiarahamonim-pirenena CCOC : mitaky tatitra nampiasana ny volam-panjakana
  • Andro manerantany ho an’ny asa mendrika : mila hatsaraina ny tontolo misy ireo tantsaha
  • Manana andraikitra ny tanora indrindra ireo nahavita fianarana amin’ny ady atao amin’ny kolikoly eto Madagasikara
  • Vitsy ireo tanora liana amin’ny vaksiny hisorohana ny coronavirus ao Morondava

vendredi, 08 octobre 2021 11:13

Le tolon’omby à Fianarantsoa

Ara-tantara, nitondra anarana hafa i Fianarantsoa taloha ka “Hivoneha” no niantsoana azy tamin’izany. Manazava izany ny Docteur Ratsimbazafy Ignace, mpampianatra mpikaroka ao amin’ny oniversiten’i Fianarantsoa, fa azo niefenana ny faritra noho izy feno ala tamin’izany fotoana izany. Ny mpanjaka Ranavalona no nanome ny anarana hoe Fianarantsoa azy satria aminy dia toerana hianarana ny soa any avaratra izy io.

Anisan’ny mampiavaka ny faritanin’i Fianarantsoa ihany koa ny kolontsain’ny tolon’omby. Ho an’i Andriamalaza Ony, filohan’ny fikambanana zava-karagnagny, mivoy ny fomba amam-panao malagasy, kilalao na sangy atao amin’ny omby ny tolon’omby. Manaraka fitsipika ny tolon’omby, ary ny fomba amam-panao rehetra na ankaratsiana na amin’ny fifaliana ahitana azy. Noheverina fa harena malagasy ny omby ka notolomina ho mariky ny firariantsoa satria toy ny mitolona harena izany.

Noho io kilalao io mahery setra, dia manao akanjo jiafotsy mba tsy laitran’ny tandrok’omby ny mpilalao, ary nampiasa ny ody tandroka ny mpisehatra mba tsy haratra fa rehefa amin’izao andron’ny fivoarana izao dia mampiasa “plastron” izy ireo hiarovany ny tenany amin’ny tandrok’omby. Mahazo mitolona omby daholo ny olon-drehetra na ankizy, na tanora, na vehivavy, na lahy antitra fa sokajiana ny herin’ny omby izay ho lalaovina. Ireo malefaka no omena ny ampela. Mila fiofanana ny fitolomana omby ka ireo mpanolona na mpilalao no misitraka izany farafakeliny herinandro mialohan’ny tolona.


La ville de Fianarantsoa était autrefois appelée « Hivoneha ». Selon l’enseignant-chercheur à l’université de Fianarantsoa, le docteur Ignace Ratsimbazafy, « Hivohena » était l’endroit parfait pour se cacher car la ville était surpeuplée d’arbres. Par la suite, c’est au passage de la Reine Ranavalona que Fianarantsoa a pris son nom car pour elle c’est la région où le « soa » ou le bien s’apprend.

Fianarantsoa est également réputée pour le tolon’omby, similaire à la tauromachie mais avec des zébus. C’est lors de grands événements que ce jeu se pratique pour rappeler la bénédiction dans la mesure où le zébu est signe de richesse. Jouer avec le zébu signifie jouer avec la richesse, en Haute Matsiatra.

Comme cette activité est très physique et demande beaucoup de force et d’adresse, auparavant, il était d’usage d’utiliser le ody tandroka, un charme pour ne pas ressentir la douleur suite aux attaques du zébu par les cornes. Au fil du temps, cela a laissé place au plastron et au port du jiafotsy ou d’une tenue en rabane. Les enfants, les jeunes, les femmes et même les vieux peuvent le pratiquer sur un zébu peu vigoureux. D’autant que ce jeu ne peut s’exécuter qu’après une formation qui dure au moins une semaine.

Piozila ou puzzle en franglais, jeu vidéo créé en mai dernier par Rhudy Dinaharison, jeune sortant de l’école nationale d’informatique (ENI), a été mis à jour en fin septembre pour un déploiement sur Android et IOS. Ayant commencé à développer des jeux vidéo après ses études en 2016, il nous parle de sa passion. Interview.

Studio Sifaka : Pouvez-vous nous parler de votre bébé « Piozila ».

Rhudy Dinaharison : Piozila résulte de notre participation à un Game Jam (concours de création de jeux vidéo) organisé par l’Institut Français de Madagascar en 2020. J’ai sorti Piozila sous la coupe de Mena Mena Games, un petit studio de développement de jeux vidéo malgache que j’espère voir grandir. Piozila n’est qu’un début et j’espère m’améliorer pour être au niveau avec les studios de développement étrangers. La version PC est sortie en mai 2021 et la mise à jour pour le déploiement sur Android et IOS s’est faite en fin septembre.

Quel est l’objectif du joueur dans Piozila ?

A la base, c’est un jeu de réflexion avec une touche d’humour, un casse-tête qui raconte l’histoire d’un caméléon joufflu. L’objectif du joueur est d'aider ce petit caméléon à s'échapper en le déplaçant intelligemment en 25 niveaux uniques. Le joueur devra résoudre des énigmes, éviter des incendies et des pièges, et surtout, se méfier des humains.

Pourquoi avez-vous créé ce jeu ?

Devenir développeur de jeux vidéo est un objectif et un rêve depuis la première fois que j’ai touché à une manette de jeux vidéo. Au départ, on était trois à participer au concours Novembre numérique 2020 qui avait pour thème l’After covid. J’ai eu l’idée de créer un casse-tête avec les objets du quotidien, avec un style graphique très coloré, du 3D en low poly et une vue en isométrique. On a obtenu la 2ème place. Comme j’ai aimé la réaction de quelques testeurs pendant l'événement, j’ai décidé d’y apporter des modifications pour l’améliorer.

Comment s’est faite la conception de ce jeu ?

Au départ, deux personnes m’ont aidé avec la modélisation 3D, par la suite, j’ai dû continuer le développement et la mise en production du jeu tout seul. J’ai opté pour un style graphique très coloré et de la modélisation 3D en low poly parce que je trouvais que cela allait mieux avec un casse-tête. Je m’y suis attelé pendant les week-ends et après le boulot. Il m’a fallu 6 mois pour le sortir sur PC, puis 4 mois supplémentaires pour le sortir sur Android et iOS.

A qui Piozila est-il destiné ?

A tout le monde, pas de restriction d’âge ni de pays tant que le gamer sait utiliser une souris ou un écran tactile. Il y a plus de joueurs étrangers que de malgaches. 3 langues sont disponibles pour l’instant (malagasy, français, anglais). Plusieurs personnes m’ont proposé de traduire le jeu (russe, japonais, chinois, espagnol, italien, etc…), mais j’ai dû décliner leur offre, faute de moyens financiers.

Que pensent les gamers de votre produit ?

Plusieurs personnes l’ont testé depuis sa sortie sur PC en mai dernier. Je l’ai partagé avec beaucoup de créateurs de contenus (malgaches et étrangers) sur Twitch, Facebook et YouTube. Je suis resté attentif à leurs réactions. Cela m’a permis de faire des ajustements et d’améliorer l’expérience des joueurs. Cela m’a d’ailleurs aidé à sortir le jeu sur Android et iOS en septembre. En général, les réactions globales des joueurs sont positives, mais je remarque que beaucoup se plaignent de la difficulté du dernier niveau.

Pour tenter l’expérience, il vous suffit d’aller sur Steam, Google Play ou Apple Store.

Propos recueillis par Linda Karine

Dans le but de protéger l’environnement, le gouvernement tente depuis ces dernières années de faciliter l’accès des ménages au gaz. Qu’en est-il de la promotion des autres énergies ? Le spécialiste en énergie, Tahina Razafimandanona suggère d’abord l’étude des projets de loi sur les bioénergies. Selon lui, il faut impliquer plusieurs secteurs : économie, commerce, agriculture, environnement etc. Madagascar dispose de différents potentiels dans la production de biomasse à travers les déchets agricoles. Les tâches de facilitation d’acquisition de matériels ainsi qu’à l’appui des recherches reviennent à l’Etat mais chaque secteur peut mener une initiative et une campagne de sensibilisation.  Les régions ont chacune leurs particularités selon l’expert donc on peut mixer différents types d’énergies renouvelables.


Ho fiarovana ny tontolo iainana, manamora ny fahazoan'ny tokantrano mampiasa ny entona fandrehitra ny fanjakana. Ahoana kosa ny amin'ny fampiroboroboana angovo hafa? Manolo-kevitra ny mpandalina manokana momba ny angovo, Razafimandanona Tahina, ny amin'ny fametrahana mazava ny lalàna momba ny « bioénergie ». Sehatra maro no mila mifandrimbona: fihariana, varotra, fambolena, tontolo iainana sns. Manana ny tombony i Madagasikara amin'ny famokarana « biogaz » amin'ny alàlan'ireo fako azo avy amin’ny fambolena sy fiompiana. Miankina amin'ny fanjakana ny fanamorana ny fahazoana fitaovana ary koa ny fanohanana ny fikarohana, fa ny sehatra tsirairay avy dia afaka mitarika hetsika sy fanentanana. Samy manana ny mampiavaka azy ny faritra araka ny filazany. Paikady tsara apetraka hoy izy ny fampiarahana karazana angovo azo havaozina isan-karazany.

jeudi, 07 octobre 2021 17:29

Défaite logique des Barea en RDC: 2-0

Trois matches. Trois défaites. Les rencontres se suivent et se ressemblent pour les Barea dans les éliminatoires pour le mondial 2022.

Les déclarations d’Eric Rabesandratana à la conférence de presse d’avant match en disent long sur la prestation de l’équipe nationale. Les Barea avaient définitivement la tête ailleurs face aux Léopards. Peut-être à la CAN 2023 comme le disait le sélectionneur, car ils peuvent dire définitivement adieu à leur rêve d’aller au Qatar.

C’étaient des Barea amorphes, incapables de faire le jeu qui ont affronté les Léopards sur leur pelouse du Stade des Martyrs de la Pentecôte, au Kinshasa. Plus entreprenants et plus justes techniquement, les locaux ont pris rapidement la mesure des visiteurs en dominant le milieu de terrain. C’est donc logiquement qu’ils ouvrent le score à la 34ème minute après un ballon mal dégagé de la tête par la défense malgache. Chadrack Akolo trouve un relais avec son capitaine Dieumerci Mbokani dans la surface pour un deux avant de crucifier Melvin Adrien. 1-0. Les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur ce score.

0 pointé

Les Barea ont essayé d’afficher un autre visage en deuxième période mais sans se montrer dangereux sauf à la 62ème minute sur un coup franc d’Ibrahim Amada, sur la droite. Du bout des doigts, le gardien congolais, Joel Kiassumbua, détourne le ballon devant Fabrice Rakotondraibe, lancé. Finalement, les Congolais vont doubler la mise sur pénalty à la 75ème minute sur une faute imaginaire sur Edo Kayembe. C’est le capitaine Dieumerci Mbokani qui s’est chargé de le transformer.

Avec un 0 pointé, Madagascar reste bon dernier de son groupe après trois journées. Leur adversaire du jour, la République démocratique du Congo monte à la deuxième place avec 5 points. Dans l’autre rencontre, le Bénin l’a remporté face à la Tanzanie 1-0 et prend seul la tête du groupe J avec 7 points. La prochaine rencontre des Barea se déroulera à Mahamasina dimanche, toujours face aux Léopards.

Tolotra Andrianalizah

jeudi, 07 octobre 2021 12:20

Les saucisses historiques d’Ambanitsena

Elles font de l’œil aux usagers de la RN2 depuis des générations. Les belles saucisses d’Ambanitsena méritent-elles une place dans le panthéon du patrimoine culinaire malgache ? Le débat est ouvert. En attendant, elles attirent du monde chaque fin de semaine.   

De jour comme de nuit, Madame Cicine attend ses clients, derrière son comptoir. Devant elle, sont proposées des pyramides de saucisses d’un rouge typique des saucisses d’Ambanitsena. Ambanitsena est une commune du district de Manjakandriana, située au point kilométrique 23 sur la RN2. Elle est connue pour cette spécialité, qui a gagné en notoriété au fil des décennies et des générations. Madame Cicine se targue d’être de la lignée de ceux qui ont fait les « saucisses d’Ambanitsena ». « Mon grand-père, Rain’i Soamora, était un boucher très connu du coin. Il produisait des saucisses pour son commerce, mais en vendait également des cuites dans sa boucherie. C’est mon père qui a eu l’idée de proposer des saucisses avec du « vary amin’anana » pour les passagers des taxis-brousse de Toamasina, d’Ambatodranzaka et de Vatomandry, qui faisaient escale ici », lance-t-elle, une pointe de fierté dans la voix. Elle raconte qu’en ce temps-là, la commune était particulièrement animée la nuit. « C’était comme au marché d’Andravoahangy. On préférait vendre la nuit », ajoute-t-elle, nostalgique, en indiquant qu’aujourd’hui encore, sa boutique tourne 24H/24.

Un goût typique

Le succès des pionniers de la saucisse a inspiré bon nombre de commerçants. D’autres familles se sont lancées dans ce commerce. Actuellement, la commune compte près d’une vingtaine de gargotes qui proposent toutes des saucisses. Il y en a même certaines qui proposent des sans porc ou encore des déclinaisons avec du poulet. Pour Madame Cicine, le secret de la qualité de la saucisse d’Ambanitsena c’est qu’elle est faite avec de la bonne viande fraiche. « Nous choisissons les bons morceaux pour faire nos saucisses que ce soit le bœuf ou le porc », indique-t-elle. Elle explique que le goût fumé typique est dû au fait que les saucisses sont séchées pendant un certain temps avant d’être cuites. « Ensuite, on les fait frire et avant de les proposer à la dégustation, elles sont grillées à la broche », poursuit-elle. 

Fy fait partie des autres commerçantes de saucisses d’Ambanitsena. Elle déclare que malgré le nombre d’étals, il y a assez de clients pour tous. « C’est surtout le weekend que ça marche. Les tananariviens viennent en masse pour déguster nos saucisses à partir du vendredi », souligne-t-elle, ajoutant en vendre jusqu’à 35 kg le samedi. MadameCicine confirme. Elle affirme qu’elle réalise l’essentiel de ses ventes le week-end. « Actuellement, nous en vendons 80 kg par semaine dont 60 kg rien qu’en fin de semaine », précise-t-elle. Elle ajoute que les affaires prospèrent, surtout en période de vacances où elle peut en vendre jusqu’à 190 kg par semaine.

Facebook

Cela fait 30 ans que Madame Cicine a tenu sa gargote. Elle regrette que des personnes disent du mal des saucisses d’Ambanitsena sur les réseaux sociaux. « C’est avec les saucisses que j’ai nourri mes 8 enfants. Je ne ferai jamais du tort à mon gagne-pain », déclare-t-elle. En effet, il y a eu un moment où des commentaires sur Facebook ont indiqué que les saucisses d’Ambanitsena n’étaient plus comme avant. Quoi qu’il en soit, elles ont toujours leurs inconditionnels qui ne ratent jamais une escale au PK22 … pour le plaisir des papilles ou par nostalgie.  

Tolotra Andrianalizah

jeudi, 07 octobre 2021 12:08

Journal des régions du 7 octobre 2021

    • Androy : hahazo fampisakafoana an-tsekoly ny mpianatra rehetra any amin’ny EPP sy CEG ary Lisea miankina amin’ny fanjakana
    • Vakinakaratra : 16.000 ireo tantsaha hisitraka ny tetikasa fambolena soja ao Betafo
    • Vatovavy : apetraka amin’ny fomba ofisaly ny faritra faha 23
    • Boeny : mizaka ny vokatry ny fahasimban’ny lalana ireo mpampiasa ny lalam-pirenena faha 4

  • Androy : mise en place du programme national de cantines scolaires pour les EPP, les CEG et les lycées publics
  • Vakinakaratra : 16.000 agriculteurs bénéficiaires du projet « culture de soja » à Betafo
  • Vatovavy : cérémonie officielle de mise en place de la 23ème région
  • Boeny : les conducteurs se plaignent de l’état de la RN4
jeudi, 07 octobre 2021 12:02

Journal du 7 octobre 2021

  • Barea : mbola manohana sy manana fanantenana ireo mpankafy baolina kitra
  • Mikatso ny famatsian'entana any ambanivohitr'i Toliara vokatry ny fitokonan'ny mpitatitra
  • Tsy misy lalàna mifehy ny fampiasana vola nomerika eto Madagasikara
  • Ambalavao : anjakan’ny mpaka tahaka ny asa tanana

jeudi, 07 octobre 2021 11:41

Le « Fihavanana » et la paix

Par définition, le « Fihavanana » est le lien qui relie une famille de même sang. Or, depuis l’évolution de la société, il est devenu un système de communication social complexe. La « Paix » quant à elle, est le fruit du « Fihavanana » et ce dernier évolue avec la vie sociale malgache. Il peut donc présenter un aspect tant positif que négatif.

Nous nous accordons à dire qu’il y a beaucoup à améliorer dans le ‘Fihavanana’ pour arriver à établir et stabiliser la paix. Les jeunes sont au centre de cette mission, aussi bien au niveau de la famille, du fokontany et dans d’autres domaines.

Depuis la pandémie, il est de mise de renforcer les efforts faits pour sauvegarder le « Fihavanana » en vue d’arriver à un état de paix durable.

 


Azo ilazana ny fifandraisan’ny mpianakavy na ny mpiray razambe ny atao hoe « Fihavanana » na hoe mpihavana fahiny. Noho ny fivoarana, dia lasa midika rafi-pifandraisana eo amin’ny fiarahamonina izy io mba handrindrana izany.

Ny fandriampahalemana kosa dia vokatra ateraky ny « Fihavanana ». Noho ny fivoaran’ny fiaraha-monina dia tsy maintsy manaraka izany koa ny endriky ny « Fihavanana », ka miteraka zava-baovao maro.

Toy ny zava-drehetra, dia misy ny azo hatsaraina ny « Fihavanana », ary ny tanora dia manana anjara andraikitra mivantana amin’izany. Miainga ao amin’ny fianakaviana sy amin’ireo sehatra ivelaran’ny tanora ny fisorohana ireo disadisa mety hitranga, toy ny eny an-tsekoly, fokontany sns.

Maro ireo rafitra niova sy nitarika korontana nanomboka tamin’ny nisian’ny coronavirus. Tokony ho hamafisina noho izany ireo ezaka ataon’ny tanora hanamafisana ny « Fihavanana » mba hitoeran’ny fandriampahalemana maharitra.

Le prix du baril n’en finit plus de grimper sur le marché international. Madagascar maintient, pour le moment, les prix à la pompe mais jusqu’à quand ?

Le prix de référence WTI (West Texas Intermediate) a monté jusqu’à 78.38 dollars le 4 octobre dernier, atteignant ses sommets de 2014. Les creux liés à la pandémie en 2020 appartiennent définitivement au passé. Depuis le début de l’année, le prix de l’or noir a progressé de plus de 50%. Les analystes estiment que la tendance haussière devrait se maintenir dans les prochains mois, évoquant même la barre des 100 dollars. Alors que dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, les prix à la pompe ont commencé à augmenter, ce n’est pas encore le cas à Madagascar qui a gelé les prix depuis juin 2019. D’après le directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures, Olivier Jean Baptiste, les prix à la pompe sont passés en dessous de la vérité des prix depuis juin 2021.

Après-COVID

Pour rappel, l’Etat a suspendu l’application progressive de la vérité des prix en juin 2019. Par la même occasion, l’administration Rajoelina avait décrété une baisse des prix des carburants à la pompe, la dernière hausse datant de décembre 2018. Il faut savoir que c’est l’Etat qui paie le gap entre les prix réels et les prix appliqués en contractant des dettes auprès des compagnies pétrolières. En mars 2020, le passif de l’Etat s’élevait à 190 milliards d’ariary a confié le Directeur général de Galana, Philippe Nicolet, à nos confrères de La Vérité. Afin d’apurer ce passif, le gouvernement a décidé de maintenir les prix malgré la baisse du cours du brut sur le marché international durant la crise sanitaire. La donne a changé depuis. La question est maintenant de savoir jusqu’à quand Madagascar pourra maintenir les prix sachant que de l’autre côté l’ariary continue de perdre des plumes face au dollar.

L’après COVID-19 réserve pas mal de mauvaises surprises au gouvernement qui doit également faire face à une hausse généralisée des prix sur le marché local. Dans une tentative de juguler cette flambée, le président de la République a annoncé, il y a quelques jours, l’arrivée des 20 navires chargés de produits de premières nécessités. Une hausse des prix à la pompe ajoutera à coup sûr de l’eau au moulin d’une inflation qui ne dit pas son nom.

Tolotra Andrianalizah  

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter