Tous les vendredis, le Studio Sifaka donne la parole aux jeunes. Aujourd’hui, Aina, étudiant en 5ème année en Agronomie à l’université d’Antananarivo et Daniel, étudiante n première année en Anglais de la faculté des Lettres vont s’exprimer sur les actualités de la semaine :
- Incendie dans l’aire protégée d'Ankarafantsika
- La démocratie à Madagascar
- Madagascar parmi les pays les moins dangereux face à la COVID-19
Isaky ny zoma, manome sehatra ho an’ireo tanora ny Studio Sifaka hanehoan’izy ireo hevitra momba ny vaovao nitranga tamin’ity herinandro ity. Aina mpianatra taona fahadimy amin’ny Agronomie eny amin’ny oniversiten’Antananarivo sy i Daniel, mianatra ny teny Anglisy taona voalohany eny Ankatso no haneho hevitra mikasika ireto lohahevitra ireto:
- Tanora 300 hatramin’ny 800 isanandro no tonga manao fitsarana miaramila any Toamasina
- Vehivavy mpandraharaha malagasy miisa 17 no isan’ny voafantina tao anatin’ny fandaharan’asa WIA54 2021
- Niakatra ny isan’ny antso voarain’ny laharana maitso 147, mandray an-tanana ireo fitarainana momban’ny ny herisetra atao amin’ny ankizy nandritry ny fotoanan’ny hamehana ara-pahasalamana
- Olana ara-materialy no mampihisatra ny fiainana ny rafitra LMD ho an’ny anjerimanontolo miakina amin’ny fanjakana
Il est encore possible de transmettre le virus même si on a déjà bien été vacciné. En effet, si l’objectif principal du vaccin consiste à protéger contre la maladie et à limiter les risques de formes graves, les chercheurs n’ont pas encore confirmé qu’il empêche la transmission du virus. En plus, après administration de la dose de vaccin, il faut du temps pour que celle-ci ne fasse effet, et vous pouvez toujours être infecté par la COVID-19 entre les différentes doses, indique le bureau africain de l’OMS. Il est donc aussi important de maintenir les gestes barrières, pour aider à arrêter la propagation du virus. Portez un masque pour vous protéger et aussi pour épargner ceux qui n’ont pas encore été vaccinés.
Fa maninona no mbola mila manaraka ireo fihetsika sakana rehetra na dia efa vita vaksiny aza ?
Satria mety mbola hamindra ny tsimokaretina ny olona iray na dia efa nahazo vaksiny miady amin’ny COVID-19 aza. Ny tena antom-pisian’ny vaksiny mantsy dia ny hiaro amin’ny tranga atahorana saingy tsy manakana kosa ny fiparitahany.
Tsara ho fantatra koa fa afaka andro vitsivitsy aorian’ny vaksiny vao tena miasa sy feno tsara ny hery fiarovana entiny. Izany hoe mety mbola hifindran’ny tsimokaretina na mamindra ny tsimokaretina ny olona iray, aorian’ny vaksiny na eo anelanelana fatrana vaksiny roa, hoy ny sampandraharahan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana.
Tokony tohizana hatrany noho izany ny fitandremana ireo fihetsika sakana rehetra toy ny fanaovana arovava orona sy ny fanasana tanàna, hiarovana anao sy ireo olona tsy mbola vita vaksiny.
La voiture électrique a le vent en poupe. Une bonne nouvelle pour le nickel, un des principaux produits d’exportation de Madagascar.
L’heure a-t-elle enfin sonné pour le nickel malgache ? Mis à mal par la crise de 2008, le nickel qui a atteint un plus haut de 54.100 dollars en 2007, a fortement chuté pour ne plus retrouver les sommets. S’en est suivi des années moroses où une tendance baissière s’est imprimée, cristallisée par un plus bas à 7.700 dollars en 2016. Depuis 2019, les prix ont commencé à retrouver des couleurs portées essentiellement par la promesse des voitures électriques. Si la crise de la COVID-19 a mis un coup d’arrêt à la progression, les voyants semblent être au vert pour le nickel. La tonne s’échange actuellement aux alentours de 22.000 dollars sur le London Metal Exchange où est côté le nickel malgache.
Exit le moteur thermique
Sur le court terme, la tendance haussière actuelle est liée à la baisse de production, conséquence de la pandémie de COVID 19, couplée à une demande portée par la reprise économique essentiellement en Chine. Si le nickel est principalement utilisé dans la fabrication d’acier inoxydable, il entre également dans la fabrication de batterie. L’essor annoncé des voitures électriques est un signal positif pour l’industrie à l’image de l’Union européenne dont le pacte vert sonne le glas des voitures thermiques. Concrètement, à partir de 2035, seules les voitures électriques ou à hydrogène peuvent être vendues sur le territoire européen. S’étant positionné sur ce créneau, depuis plusieurs années, Tesla prévoit de produire 20 millions de voitures électriques par an au cours de la décennie. Par ailleurs, une étude relayée par le Nickel Institute indique par ailleurs que les batteries lithium seront composées à 58 % de nickel d’ici 2025.
Madagascar à travers Ambatovy ne fait pas partie des plus grands producteurs de nickel à l’instar de l’Indonésie ou des Philippines mais si les tendances se maintiennent, la Grande Ile peut tirer des revenus conséquents de cette industrie.
Tolotra Andrianalizah
La hausse des prix des matériaux de construction met à mal les professionnels du bâtiment, surtout les PME.
Le bâtiment en crise. « J’envisage de changer de métier », lance une entrepreneure dans le bâtiment à Toamasina, sur le ton de la plaisanterie. Le rire, visiblement, elle n’a plus que cela pour faire passer la pilule car sur le terrain, l’heure n’est plus à la plaisanterie avec la flambée actuelle des prix des matériaux de construction. « Le ciment proposé à 20.500 ariary coûte actuellement 32.000 », fait-elle savoir. D’après notre interlocutrice, les prix ont nettement augmenté depuis le mois de mai et la hausse touche pratiquement tous les produits. « Le fer 6 s’achète actuellement à 10.500 ariary contre 6.000 ariary avant, par exemple. C’est invivable », poursuit-elle. Elle indique que le plus dur pour elle a été d’honorer les contrats dont les devis ont été envoyés avant la hausse. « Je sors de deux chantiers où j’ai travaillé à perte », souligne-t-elle.
30%
Une autre professionnelle du secteur mais, cette fois, à Antananarivo indique que la hausse est de l’ordre de 30%. Elle confirme que la situation est problématique pour les chantiers qui sont en cours. « Les travaux qui sont engagés depuis 3-4 mois peuvent présenter une fluctuation des couts qui varie de 20 à 30%. Je connais une entreprise qui, arrivée à 60% du projet, n’a plus d’argent pour terminer. Il y en a beaucoup qui ne pourront pas finir leur chantier », déclare-t-elle. Par ailleurs, elle ajoute qu’il sera difficile pour les entreprises d’avoir des contrats avec cette hausse. « Les clients vont dire que c’est trop cher. Ce n’est même pas la peine », lance-t-elle. L’entrepreneure de Toamasina confirme. « Cela fait deux mois que je n’ai pas eu de nouveau contrat ».
La hausse des prix des matériaux de construction est mondiale. Toutes les régions du monde sont concernées. Les analyses pointent du doigt les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, dues à la pandémie. Cela a entraîné des pénuries et par conséquent, des hausses de prix. Les prix pourraient rester élevés jusqu’à l’année prochaine.
Tolotra Andrianalizah
Mpikotrika tetik’asa mifantoka amin’ny fanomezana vahaolana nomerika an’ireo tetik’asa manana sampan’asa mifandray amin’ny teknolojia ny fandaharan’asa Zafitody. Isan’ireo mampihatra ny fomba fiasa « business angel » ihany koa izy ireo ahafahana manampy ireo tetik’asa, hoy ny fanazavana entin’i Ramaroson Manambina, mpiandraikitra ao amin’ny Zafy Tody.
Zafitody est le premier incubateur technologique de Madagascar. Un incubateur technologique améliore et propose des solutions adéquates par rapport aux composants technologiques d’un projet. Cet incubateur fonctionne également à travers le concept de « Business angel » pour financer les start-ups.
Maro ireo tanora niala andaharana amin’ny fianarana noho ny antony maro any amin’ny Zafimaniry. Misy amin’izy ireo no mirona amin’ny sehatry ny fizahantany ka manao mpitaridia eny ifotony. Fiofanana anivon’ny fikambanana mitondra tetikasa any an-toerana no ahafahana manao izany, eo ihany koa ny fianarana teny vahiny ao Ambositra. Fa eo koa ny fampiharana ataon’izy ireo eny antoerana amin’ ny fanarahana mpizahantany. Mitantara izay dingana narahany izay i Chrijaux ao amin’ny fandaharana Ketrika sy Kandra.
Tanora manomana ny hahazoana ny diploma Master kosa i Tahianjanahary Mamonjisoa Justine sy i Razafindragory Tiffanie. Mpianatra momba ny fizahantany any Mahajanga izy ireo ka nisafidy ny hanao fikarohana momba ny Zafimaniry.
Les enfants et les jeunes dans les pays Zafimaniry sont en majorité victimes du décrochage scolaire. Certains d'entre eux s’orientent par la suite dans le secteur du tourisme et deviennent des guides locaux. C’est une opportunité qui s’offre à ces jeunes grâce à des formations octroyées par des organisations menant des projets locaux ou à des cours de langue à Ambositra. Mais c’est aussi possible quand ces jeunes s’exercent en tant que porteurs et pisteurs pour les touristes. Dans l'émission Ketrika sy Kandra, Chrijaux décrit les étapes qu’il a suivies pour devenir guide local.
Mamonjisoa Justine Tahianjanahary et Tiffanie Razafindragory sont, quant à elles, des jeunes préparant leur diplôme en Master. Elles sont étudiantes dans une école de tourisme à Mahajanga et ont choisi de faire des recherches sur les Zafimaniry.
Un virus est dit endémique quand il est enraciné dans la population. Dans ce cas de figure, le virus ne disparaît pas mais son incidence peut être maîtrisée. De plus, le nombre de cas de personnes atteintes se stabilisera, c’est-à-dire, ne baissera pas et n’augmentera pas.
L’exemple le plus classique d’un virus endémique est le rhume, causé par des coronavirus humains qui circulent déjà depuis de nombreuses années. La plupart des enfants attrapent le rhume autour de 4 ans. Après chaque infection, le système immunitaire de l’enfant se retrouve renforcé. Cela lui permet de combattre plus facilement la maladie dans l’avenir.
Aux Etats-Unis, le variant Delta est à son pic. Aux yeux des scientifiques, la COVID-19 pourrait devenir un virus endémique. Selon Jennie Lavine, une scientifique de l’université Emory d’Atlanta, « le temps nécessaire pour atteindre ce type d’état endémique dépend de la rapidité avec laquelle la maladie se propage et de la rapidité avec laquelle la vaccination est mise en place ». Dans cette optique, lorsque tout le monde sera exposé au coronavirus et au vaccin le plus rapidement possible, l’état endémique sera atteint.
Mety hivadika ho tsimokaretina mitoetra na « virus endémique » ve ny COVID-19 ?
Lasa “virus endémique” ny tsimokaretina iray rehefa tsy afaka amin’ny andavanandron’ny mponina intsony. Izany hoe sady tsy mihena no tsy mitombo ny isan’ny olona voa ary tsy foana akory izy, fa voafehy kosa ny fiatraikany.
Ny ohatra akaiky indrindra amin’izany izao dia ny sery, izay avy amina coronavirus ihany fa efa niara niriaria tamintsika olombelona taona maro. Ny ankamaroan’ny zaza dia voan’ny sery voalohany eo amin’ny faha 4 taonany eo. Isaky ny avy voan’ny sery izy dia mitombo hatrany ny hery fiarovana ao aminy entiny miady amin’ny tsimokaretina any aoriana any.
Misy manampahaizana sasany any Etazonia mieriteritra fa mety hivadika ho “virus endémique” ny COVID-19. Miankina amin’ny hafainganan’ny tsimokaretina hiparitaka sy ny fahavitan’ny vaksiny no hahatongavana amin’izany. Tsy maintsy efa voan’ny tsimokaretina, farafahakeliny indray avokoa ny olona rehetra manerantany aloha, ary nahavita vaksiny farany izay aingana, vao ho tonga amin’izany.
Mampifangaro ny ba gasy sy ny jazz ny gadon-kira atao hoe Bagazz. Anisan’ny miangaly izany i Andriamanoro Samy. Raha ny heviny dia « azo omena fanahy jazz ny hira gasy ». manamafy izy fa akaiky ny fony ary mifanandrify amin’ny talentany ny jazz, ankoatra ny fitiavany ba gasy. Mivelatra amin’ny karazana gadona malagasy maro ny jazz, ary azo ampifangaroana tsara. Ohatra amin’izany ny vakojazz, izay mampifangaro ny vakodrazana sy ny jazz.
Raha niforona tamin’ny 1990 tany Etazonia ny slam dia tamin’ny taona 2005 no niditra teto Madagasikara izany ary nanomboka novoizin’ireo tanora. Raha ny filazan’i Raminoarisedra Manoa, izay manana anaran-tsehatra hoe Feu Follet, ny slam dia 3.10 minitra ana mpanao slam iray, tsy misy mozika manaingo fa hainteny no mandravaka ny sehatra ary mahasolo ny tokony ho mozika izany. Aminy manokana dia fitiavana mamoaka izay ao anatiny no nahatonga azy ho lasa miangaly slam. Rehefa tonga ny fotoana tokony hamoronana, dia mihataka izy rehefa tonga ny « inspiraka » na aingam-panahy.
Lorsque le ba gasy rencontre le jazz en musique, cela donne naissance au « Bagazz ». Le musicien Samy Andriamanoro apprécie particulièrement ce mix musical dans lequel il peut allier son amour pour le ba gasy au jazz, style musical qui lui vaut son talent.
Découvrez également le jeune Manoa Raminoarisedra, plus connu sous son nom de scène Feu Follet, dans le monde du slam. Il nous explique qu’un slameur ne doit pas excéder 3.10 minutes sur scène et que son inspiration, il la retrouve dans l’isolement, au point que quand il se retrouve en groupe, il prend le temps de se retirer seul pour composer.
Faire respirer de l’alcool ou de la fumée venant d’une allumette pour réveiller une personne inconsciente n’est pas la meilleure des choses à faire en cas de perte de conscience. Cela peut entraîner une réaction allergique chez la personne et peut causer d’autres malaises. Tahiry, formateur en secourisme nous explique qu’il faut mettre le sujet malade dans une position latérale vers la gauche ou vers la droite. Vers la gauche pour les femmes enceintes pour éviter de compresser certains nerfs pouvant affecter la santé du fœtus. La position latérale aide la victime à mieux respirer et évite l’obstruction des voies aériennes par sa propre langue.
Le massage cardiaque externe ou MCE est une méthode de réanimation. Il s’applique à une victime inconsciente qui ne respire pas. Le massage aide le cœur à repartir afin d’assurer la distribution du sang vers les autres organes. Au-delà de 10 minutes d’inconscience et d’arrêt du cœur, il n’est plus nécessaire de faire un massage cardiaque. Il faudra également s’assurer que la victime ne respire plus avant de faire ce massage, explique Andrianalijaona Rahelimampiandra, formateur en secourisme.
Fihetsika fahita matetika rehefa miezaka mamelona olona torana ny fampifofonana alikaola na setrok’afokasoka. Raha ny fanazavan’i Tahiry, mpampiofana amin’ny famonjena aina anefa dia mety hitarika fahavoazana hafa amin’ilay olona marary indray ny fanaovana izany. Ny fihetsika tsara indrindra azo atao raha sendra mahita olona tsy mahatsiaro tena ny fametrahana azy amina fandry mihorirana miantok’aina. Tsy azo ahorirana makany amin’ny havanana kosa ny vehivavy bevohoka satria mety hitarika fahasamponan’ny zaza ao an-kibony.
Ny massage cardiaque externe na MCE dia fanorana hatao hamelomana aina. Olona azo antoka fa tsy mahatsiaro tena sady tsy miaina no atao MCE. Manampy ny fo ho taitaitra mba hampiverina indray ny fitempony ny MCE. Tsy ilaina kosa ny fanaovana izany raha toa ka efa mihoatra ny 10 minitra ny fotoana tsy niainan’ilay olona marary, hoy i Andrianalijaona Rahelimampiandra.