COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Diabétique et en surpoids, Rondro, 48 ans, fait partie des personnes considérées comme vulnérables face à la covid-19. Elle a contracté la maladie, cependant, elle emprunte lentement mais sûrement la voie de la guérison. Refusant de se laisser abattre, elle partage, à travers cette interview, la positive attitude qu’elle s’est forcée d’avoir pour surmonter cette épreuve.     

Studio Sifaka : Etiez-vous au courant des risques pour les personnes vulnérables ?

Rondro : Oui je connaissais les risques. Je fais partie des personnes qui faisaient très attention. A la limite de la paranoïa.

Quelles précautions avez-vous prises par rapport à cela ?

J’étais suréquipée : masques, gants, gels, et même lingettes pour bébés sans parfum au cas où on ne peut pas se laver les mains. Tout un arsenal (sourire). Au seuil de la porte de la maison, j’ai mis des torchons imbibés d'eau de javel. Nous n’entrons pas dans la maison avec les mêmes chaussures. Nous les enlevons, elles restent dehors et nous les remettons le lendemain. Nous avons des chaussures et des vêtements de rechange près de la porte. Je suis très sévère envers ma fille de 11 ans quand elle ne suit pas ces règles. Bien-sûr, arrivés à la maison, on se lave les mains. Je demande à ma fille de compter jusqu'à 20 avant de se les rincer.

Vos sentiments à la lecture des résultats du test ?

Le médecin de mes proches m'avait dit que l'annonce des résultats positifs de la covid-19 fait littéralement l’effet d’une sensation de mort imminente. Je pense que c'est exactement ce que j'ai ressenti quand le médecin m'a dit que je l'avais. Que ma mère et moi nous l'avions. Nous venions d'enterrer mon père il y a quelques jours et il a fait le test mais les résultats ne nous sont jamais parvenus. Le fait qu'il nous ait transmis la maladie reste une supposition. On n'a juste pas fait attention à nous, on n'a pas écouté notre corps. On était en deuil. En allant chez le médecin, j'étais à peu près sûre que c'était ça. Mais il y a quand même eu un choc.

Le médecin vous a prescrit l’utilisation d’un concentrateur d’oxygène. Votre impression à la vue de la machine ?  

Mon père était déjà sous concentrateur d'oxygène à la clinique où il est mort, donc forcément cela a ravivé de très mauvais souvenirs.

Aviez-vous des difficultés à respirer ?

Je me rappelle avoir eu du mal à respirer, mais vraiment, ne pas pouvoir respirer quelques jours avant la mort de mon père. Mais j'étais en plein déménagement et je pensais que c'était dû à la poussière. Deux jours après, j’étais très fatiguée et j’avais des courbatures.

Comment avez-vous vécu ces derniers jours ?

Quand le médecin nous a dit qu'on était contaminées ma mère et moi, il a souligné que je devais également être hospitalisée. Mais comme je ne pouvais pas laisser maman toute seule, nous sommes retournées ensemble à la maison, les prescriptions du médecin sous les bras. Là, je me suis dit, on va guérir parce qu'il le faut. C'est ce à quoi je me suis accrochée et l’idée ne m'a pas quittée. J'ai décidé d'être positive sans pour autant me voiler la face. Le fait de se dire qu'on va se battre et qu'on va gagner aide énormément. La plus petite note de positivité, je l'ai prise et je n'ai pas écouté les pessimistes.

A combien de jours de traitement êtes-vous actuellement ?

15 jours. Normalement dans un traitement covid-19, l'évolution positive se voit après 7 jours. Mais pour maman et moi, nos taux de d'oxygène respectifs n'arrivaient pas encore à grimper assez haut après 7 jours. Alors le médecin nous a dit de poursuivre le traitement.

Vous sentez-vous mieux ?

Je me sens encore faible mais je me sens mieux.

Vous considérez-vous comme une survivante ?

Nous avons traversé de rudes épreuves dans la famille ces dernières semaines. La perte d'un être cher et la maladie. J'ai vu un témoignage sur Facebook d'une personne dans la même situation que moi. Je me suis sentie un peu moins seule.

vendredi, 24 juillet 2020 14:30

Ahmad Ahmad met fin à la polémique

Le Ministre de la Santé a convoqué la presse ce jour à Ambohidahy. Sa déclaration était attendue quelques jours après qu’il ait été désavoué par un communiqué de la porte-parole du gouvernement.

Suite et fin. Clair et concis comme à son habitude, c’est à travers une déclaration de moins de 4 minutes que le professeur Ahmad Ahmad met fin à la polémique le concernant qui a marqué cette semaine. Le Ministre de la Santé a signifié devant la presse l’unité du gouvernement dans cette lutte contre le coronavirus sous le leadership du Président de la République. Quelques jours plus tôt, la porte-parole du gouvernement l’avait accusé de faire cavalier seul après qu’une lettre qu’il a transmise aux partenaires techniques et financiers ait fuité sur les réseaux sociaux, provoquant de vives réactions auprès de la population.

CVO

Le Ministre d’expliquer que cette lettre fait office de préliminaire à une demande ultérieure plus officielle du gouvernement. Prenant le relais, son Secrétaire Général a précisé que le Ministère de la Santé est le premier responsable dans cette crise et qu’en tant que tel, il lui revient de proposer des solutions mais qu’il appartient au Président de la République et au Premier Ministre de décider.

Fait marquant dans la déclaration, la mention du CVO par le Ministre, certes furtivement mais il l’a fait, en énumérant des exemples d’actions entreprises par l’Etat. Visiblement, cela entre toujours dans sa volonté de tourner cette page car une autre polémique met en évidence que le Ministre aurait préféré taire ce remède dans lequel Andry Rajoelina met tant d’espoir.

Quoi qu’il en soit le Ministre a tenu à prévenir que le chemin est encore long dans cette lutte contre le coronavirus.

« Faire de la littérature, c’est parler du quotidien autrement », a affirmé Serge Henri Rodin, membre actif dans la branche « Art et célébrité » de l’Académie malgache. En effet, les indispensables ingrédients pour faire de la littérature sont les mots. Et c’est tout un savoir-faire, sous diverses formes, … Les jeunes, de leur côté, s’y mettent. Mais certains se demandent comment faire pour confirmer leur production dans le « haut-niveau ».

Les jeunes amoureux de la littérature en crise de repère 
Romanciers, poètes, slameurs, rappeurs … Au pays, les jeunes producteurs littéraires fusent actuellement. Cependant, la plupart de ces férus « de mots » n’ont que des connaissances très vagues sur comment fonctionne l’Académie.

« Je connais l’académie malgache comme une institution chargée d’entretenir la culture et la linguistique malgache, mais pour le reste je ne sais pas ! », a confié Sandratra, amoureux de la littérature qui aime mettre son talent à l’essai à travers la production de romans et de poésies. « Moi, j’écris des histoires pour les bandes dessinées, et je ne sais pas grand-chose de ce qui se passe chez les académiciens, sauf qu’on disait tout simplement quand on était à l’école, qu’il y a des poètes et des romanciers parmi eux », selon Sébastien, jeune prof de philo.

A quoi peut servir l’Académie pour les jeunes ?
« L’Académie Malgache fonctionne comme un centre de recherches sur tout ce qui concerne Madagascar et les Malgaches », selon Serge Henri Rodin, en poursuivant que toutes les œuvres de recherche confirmées par les responsables sont sorties en livres.
A noter que cette structure se divise en quatre branches, à savoir « L’Art et la Célébrité » (laza sy kanto), « le Savoir, les Courants de Pensée et l’Histoire » (Hai-fototra, ny tantara sy ny fiheverana), « Le Savoir théorique » (Hai-fototra) et le « Savoir Appliqué » (Hairaha Appliqué).

Cependant, notre interlocuteur a mentionné que, pour l’instant, l’Académie n’intègre pas encore l’accompagnement de jeunes littéraires dans son fonctionnement. Mais comme elle recueille et valide des travaux de recherches, il est permis aux jeunes ambitieux de ramener leurs œuvres au niveau de la structure académique pour les mettre à l’épreuve, et ainsi de préparer leur chemin vers le « high-level ».

vendredi, 24 juillet 2020 12:15

Journal du 24 juillet 2020

Eviter les anti-inflammatoires pour bannir les maladies rénales.

Maison/Logements à louer : les propriétaires réduisent les loyers.

Le concours de Slam MandelaDay est ouvert aux enfants et aux jeunes de 10 à 30 ans.

Est-ce que les réseaux sociaux nous rendent narcissiques ?



Manota fady ny mandoro faty ho an'ny fiaraha monina malagasy.

Azo atao ny manome lanja ireo kilalao malagasy amin'ny alalan'ny tambazotran-tserasera.

Mila tohizana ny fijerena ny fahasalamana ara-pananahana, indrindra amin'izao fihibohana izao.

“ Akademia Malagasy : ireo tsara ho fantatry ny tanora mpitia literatiora “.

Fitrandrahana ala arovana ao amin'ny alan-java-boaary Ankarana, ripaka daholo na ny ala na ny biby arovana.

vendredi, 24 juillet 2020 11:36

Ndao hilaoeky : Infos vues par les jeunes

On revient sur les actualités qui ont marqué la semaine.

Flambée de prix des médicaments : Quels impacts sur la société ?

Cimetière : Est-ce une bonne idée de donner l'autorisation pour enterrer les malades du coronavirus?

Accès aux soins pour les personnes présentant les symptômes du coronavirus : Quels sont Les impacts de l'automédication.

Invités : Randriamahefa Alex, historien et Rabemanantsoa Nikolaï, étudiant en génie mécanique.



Fiverenana amin'ireo vaovao nisongadina tamin'ity herinandro ity

Fiakaran'ny vidim-panafody : Inona no vokatra izay eo amin'ny fiarahamonina ?

Fandevenana : Mety amin'ny malagasy ve ny fandevenana ireo matin'ny coronavirus any amin'ny fasan-drazany ?

Fandraisana an-tanana ireo olona misy fambaran'ny coronavirus : inona ny vokadry ny fanaovana dokotera tena ?

Vahiny : Randriamahefa Alex, mpahay tantara, sy Rabemanatsoa Nikolaï, mpianatra amin'ny lalam-piofanana « génie mécanique ».

L'association P.O.S.I.T.I.V .E ou Protection d'Organisation Sociale et Initiative Totale pour l'Intervention de la Viabilité Environnementale à Antsiranana se mobilise pour le recyclage de déchets afin de  faire du charbon artisanal. Le produit fini se compose de boulettes d'argile verte mélangée à des déchets organiques, selon les explications de Ndrenavelona Albert Ambroise, président de l'association. Elle fabrique aussi des produits artisanaux à partir de déchets plastiques.

A son tour, Antonellie Nadia Andrianasolo, jeune entrepreneure de Fianarantsoa transforme les tomates en confiture. Son entreprise travaille de manière artisanale au niveau de la transformation et veille à ce que les produits soient purement bio. Zéro produit chimique même dans la conservation.



Manodina ny fako ho lasa zavatra ilaina amin'ny fiainana andavan'andro ny fikambanana Positive ao Antsiranana. Manambatra ny fako amin'ny tanimanga izy ireo mba ahazoana arina fandrehitra araka ny fanazavan'i Ndrenavelona Albert Ambroise, mpitarika ny fikambanana. Hoan'Andrianasolo Antonellie Nadia, tanora mpandraharaha iray ao Fianarantsoa indray dia ny voankazo no hahodiny amin'ny endriny hafa indray toy ny voatabia izay havadika ho kaofintiora. Vita amin'ny tanana avokoa ny vokatra ataon'izy ireo, ary tsy asiana akora simika mba hitazomana ny maha ara-pahasalamana.

Non ! Admettons que le masque ait pu être contaminé par des particules de coronavirus au cours de son utilisation durant votre sortie,  il est donc important de ne pas contaminer votre intérieur en le posant n'importe où.

En arrivant chez vous ou au bureau, suspendez le masque réutilisable à l'air libre pour le débarrasser du virus. Si vous avez porté votre masque plus de 3 ou 4 heures et qu'il doit donc être lavé, mettez-le dans un sac en plastique jusqu'au moment du lavage.

Bien-sûr, si votre masque est jetable, veillez à bien fermer le sac poubelle avant de le déposer avec vos ordures ménagères pour ne pas mettre en danger la santé des personnes qui collectent les déchets.



Mety ve ny mametraka ny arotava eo ambony birao na eo ambony latabatra rehefa avy nivoaka ?

Tsia ! Heritrereto ange hoe nisy tsimokaretina nipetaka teo ambonin'ilay arotava tamin'ianao nivoaka iny e. Noho izany, aleo tsy aptrapetraka ilay izy rehefa avy nanaovana tany ivelany mba tsy hiparitahan'ny valanaretina ao anaty trano. Ahatony eny amin'ny rivotra ny arotavanao, raha ilay mbola azo ampiasaina, rehefa tonga ao an-trano na birao ianao mba hialan'ny tsimokaretina. Atovy ao anaty sase kosa ary avy nanaovana nandritra ny adiny 3 na 4 ora raha ho sasana avy eo. Mazava ho azy moa tokony hidina tsara ilay nasiana azy alohan'ny anariana azy any anaty dabam-pako ao atrano, raha ilay arotava fanary no nanaovana. Natao izany rehetra izany mba hiarovana ireo mpaka fako.

Ce genre de musique parle essentiellement de la société malgache et de ses traditions. Essentiellement composé d'orateurs masculins, le Vakisôva présente un code vestimentaire original par le lambahoany en remplacement du pantalon, le torse nu et un bandeau rouge sur la tête. Susceptibles de tout raconter sans filtre sur le quotidien du peuple, on craignait fort ces orateurs, notamment du temps de la royauté.



Vakisova, manasongadina ny trangam-piaraha-monina

Sokajiana ho hira tsy miresaka ny fitiavana olon-droa fa mifantoka amin'ny trangam-piarahamonina, ny tononkira anatin'ny vakisova. Miavaka amin'ny fomba fitafy izay misikina lambahoany miaraka amin'ny fehiloha mena ny mpihira izay lehilahy avokoa. Nambaran'i Elyse Joseph avy ao amin'ny tarika Fitarikandron'i Tsiadana mihitsy aza fa ny mpanao vakisova dia toy ny mpanao gazety an-kira. Mitantara ny tsy mety sy zavatra tsara ho fantatry ny fiaraha-monina. Efa tamin'ny faha-mpanjaka no nisy ny vakisova, ary natahorana mihintsy ary ireo mpanao vakisova satria mihira ny fiainana iainan'ny vahoaka.

vendredi, 24 juillet 2020 11:27

Kozio ahy : « Kofy boay »

Kofy boay provient du terme anglais «cow-boy». Cette expression relève de l’argot malgache et désigne les hommes à fort caractère, souvent violents et qui n’ont peur de rien. Ce n'est donc pas tous les hommes qu'on désigne « kofy boay » chez les Malgaches mais il y a des critères spécifiques pour qu'ils soient considérés comme tel. Explications d’Andria Tahirisoa, orateur.



Avy amin'ny teny anglisy hoe «cow-boy» no nahazoana ny « kofy boay ». Entina ilazana ireo lehilahy maherihery fihetsika sy tsy tia mipetrapetraka ity teny ity. Tsy ny lehilahy rehetra noho izany no azo antsoina hoe « kofy boay » teo amin'ny fiaraha-monina malagasy. Misy fiteninjatovo samihafa entina hamaritana ireo lehilahy manana toetra isan-karazany.

Face à la succession d’incendies à Antananarivo durant ces derniers mois, les sapeurs-pompiers ont rencontré d’énormes difficultés dans la recherche des bouches d’incendie dans la capitale. Soit, elles étaient inaccessibles, soit elles étaient détériorées.

Ainsi, elles seront bientôt réhabilitées. L’opération est menée par la Commune Urbaine d’Antananarivo et les sapeurs-pompiers.

Propriétés publiques

Depuis le début de cette semaine, les sapeurs-pompiers sont en train d’identifier les bouches d’incendies de la ville. Ils ont recensé 209 unités, dont près de la moitié sont obstruées ou enclavées dans des lieux privés.

La durée des réparations dépendra du niveau des dégâts, selon le Lieutenant-Colonel Tiana Razafimanahaka, chef du corps des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna. Par exemple, celle qui se situe dans le quartier de Soarano sera priorisée car il y a une fuite d’eau. D’autres seront peintes pour faciliter l’identification par les habitants. « Normalement, leur emplacement se situe toujours au niveau des trottoirs. Pour bien les entretenir, il ne faut pas y jeter des ordures, ni les renverser avec une voiture.  Il ne faut pas qu’elles soient également enfermées dans une propriété privée ou illicite », souligne le Lieutenant-Colonel Tiana Razafimanahaka.

Les constructions illicites

En effet, les constructions illicites sont l’une des raisons de l’inaccessibilité des bouches d’incendie. Dès réception du rapport de repérage par le corps des sapeurs-pompiers, la direction de l’urbanisme au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo prévoit de faire une descente dans les quartiers avec les inspecteurs de la voirie. « Nous allons d’abord convoquer les personnes concernées pour leur faire savoir que leurs constructions sont illicites. Nous allons étudier leur dossier pour vérifier les autorisations et la régularité des papiers. Nous allons ensuite leur donner un préavis de 30 jours pour la démolition de la construction. Sinon, la Commune s’en chargera », explique Niry Rasamoelimihamina, Directeur de l'Urbanisme.

Cette première phase d’identification et de réparations durera trois mois. L’installation de nouvelles bouches d’incendie se fera par la suite.

Non ! En rangeant votre masque dans votre poche ou votre sac après son utilisation, vous prenez le risque de contaminer, premièrement, votre vêtement ou votre sac et deuxièmement, vos mains avec des agents infectieux ayant peut être atterri sur le masque par la projection de gouttelettes.

Ayez le bon réflexe ! Jetez le masque directement à la poubelle s'il est jetable. S'il est réutilisable, placez-le dans un petit sac hermétique avant de le laver, une fois que vous l'aurez porté plus de 4 h. Les personnes positives au coronavirus doivent jeter leur masque chirurgical dans un double sac poubelle et attendre 24h avant de le mettre avec leurs ordures ménagères.



Mety ve ny mampirina arotava avy nampiasaina ao anaty paosy na poketra?

Tsia ! Mety mamindra ny tsimokaretina ny fampirimana ny arotava anaty kitapo rehefa avy ampiasaina izy. Mamindra amin'ilay kitapo sy ny akanjo aloha ilay arotava voalohany indrindra. Avy eo, mamindra amin'ny tanana amin'ny alalan'ny singa mitondra tsimokaretina izay mety nipetaka teo amin'ny arotava tamin'ny alalan'ny piti-drano. Tonga dia ario any anaty dabapako avy hatrany ny arotava, raha ilay azo ariana no nanaovanao. Raha ilay mbola azo ampiasaina kosa, dia ataovy anaty fitoerana azo antoka aloha'ny hanasana azy, rehefa avy nanaovana nandritra ny adiny 4. Mila manary ny arotavany anaty sase fanariampako roa sosona ireo voan'ny coronavirus ary miandry 24 ora alohan'ny anariana azy miaraka amin'ny fako ao an-trano.

« Quelle filière choisir après le BAC ? Quel métier exercer ? Et si je me trompais ? » En voilà des questions qui ne cessent de tracasser les jeunes. Nous en avons discuté avec Todizara Andrianajaina,  conseiller en orientation professionnelle, et Mis’t Hery Miafina, coach professionnel.

 

A quel âge les jeunes devraient-ils penser à leur orientation professionnelle ?

Mis’t Hery Miafina : C’est à partir de 15 ans que les jeunes commencent à avoir une certaine maturité. Ils commencent à penser à leur futur et sont capables d’analyser leur personnalité. C’est donc le bon moment pour penser à sa future profession.

 

Todizara Andrianajaina : Ce n’est pas forcément une question d’âge mais ils doivent y penser dès la classe de 3e. Un choix s’impose entre les options A et B pour le BEPC : s’ils sont plus littéraires ou scientifiques. Vient ensuite la question du lycée d’enseignement général ou d’enseignement technique. Tous ces choix font déjà partie de leur processus d’orientation professionnelle.

 

S.S : Mais comment savoir quel métier nous correspond ?

T.A : Nous ne sommes pas obligés de penser tout de suite à un métier spécifique. Identifier son domaine de prédilection est déjà bien. Et le seul moyen de le faire, c’est de se connaître soi-même. Il faut prendre le temps de se demander quel genre de personne nous sommes. Un jeune qui aime aider les autres par exemple peut choisir l’humanitaire. Mais s’il ne supporte pas la vue du sang, il devra se tenir loin des branches médicales. Ce genre de détails nous aide à identifier le métier qui nous convient.

 

M.H.M : A part la personnalité, nous pouvons aussi tout simplement choisir un métier que nous aimons. Il ne faut pas négliger les rêves que nous avions étant petits : devenir pilote, pompier, etc. Ce sont déjà des pistes sur les métiers qui nous mettent à l’aise. Et c’est même un avantage de s’y consacrer, dès son plus jeune âge.

 

S.S : Que faire si nous nous rendons compte en plein milieu de nos études que nous nous sommes trompé de voie ?

T.A : Il n’est jamais trop tard pour se rattraper. N’oublions pas que l’orientation professionnelle c’est un projet de vie. Dès la prise de conscience, nous pouvons rectifier le tir. Ceci dit, il faut être réaliste. Il ne faut pas rêver d’être astronaute à Madagascar par exemple, s’il n’est pas possible de continuer ses études à l’extérieur. Il faut aussi faire correspondre notre parcours avec nos projets personnels et professionnels. Choses que nous devons aussi définir préalablement.

 

S.S : Quels sont les inconvénients de pratiquer un métier qui ne nous correspond pas ?

M.H.M : Déjà, cela diminue la productivité de la personne. Au lieu de se donner à 100%, elle ne se donnera qu’à environ 60%. Ensuite, c’est aussi très stressant de faire un travail qui ne nous correspond pas. Cela peut nous empêcher de nous épanouir et compliquer les relations interpersonnelles au bureau. Sans oublier le risque de burn out. La vie est trop courte pour travailler triste, dit Jacques Séguéla.

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