Le Président de la République s’est fendu d’une déclaration choc, lors de sa rencontre avec les opérateurs touristiques de Nosy-Be, en annonçant une éventuelle reprise des activités en octobre. Qu’est-ce que cela signifie ? Un opérateur dans le secteur touristique qui a souhaité préserver l’anonyma s’avance.
« Il faut bien commencer par quelque chose. C’est l’affect qui dicte au gouvernement cette volonté de reprendre les activités sur Nosy-Be », lance notre interlocuteur, actuellement engagé dans les pourparlers avec le gouvernement pour permettre justement cette reprise. Depuis cette semaine, des séances de travail sont programmées entre les autorités et les opérateurs concernés.
Destination Safe
« Nous allons rouvrir Nosy-Be. Comme c’est petit, c’est le meilleur endroit pour appliquer et tester les mesures qui s’imposent. Le modèle Nosy-Be serait alors à dupliquer sur les autres sites touristiques », explique l’opérateur. Le secteur du tourisme, avec le soutien du Ministère de la Santé a préparé un protocole sanitaire dont le document est actuellement en attente de validation. « Une ouverture en octobre signifie qu’il faut accélérer la cadence. Une fois le protocole acté, il faudra former tout le personnel », précise-t-il en soulignant que l’objectif est de convaincre les touristes que Nosy-Be est une destination « safe ».
Quoi qu’il en soit, l’avenir proche s’inscrit encore en pointillés car la reprise dépend en grande partie de l’évolution de la maladie à Madagascar. Les autorités l’ont d’ailleurs reconnu devant les opérateurs. Autre inconnu, les marchés émetteurs. D’après notre interlocuteur, de nombreux pays veulent également relancer leur tourisme national, incitant les consommateurs à voyager vers leur destination. « Sinon, notre clientèle se compose essentiellement de catégorie de personnes du troisième âge, les plus vulnérables face à la covid-19. C’est pour cela qu’il est important que Madagascar soit plus rassurant quant à sa capacité à garantir la santé des touristes », conclut-il.
Jusqu’au sixième mois, il faut garder les nouveaux nés au chaud.  Entre la température confortable de son nid d’ange et l’air ambiant à l’extérieur, la différence est radicale. Il faut, par conséquence, bien les couvrir pour éviter de les exposer à toutes sortes de maladies, souligne l’infirmière Teviky Adelaide. D’ailleurs les enfants comme les adultes peuvent attraper la coqueluche. Une maladie respiratoire très contagieuse. Les personnes atteintes de coqueluche transmettent généralement la maladie à d’autres en toussant ou en éternuant, explique le Dr Soahita Zafitiana Elgenita.
Tsara ho an’ny zaza vao teraka ka hatramin’ny faha-enimbolana ny hamonosana lamba azy mba ahazoany hafanana. Hiaro azy amin’ny aretina maro izany. Ary tokony hovitaina daholo ny vaksiny rehetra mba hiarovana ihany koa amin’ny aretina toy ny koha-davareny. Izay sady mety hahazo ny zaza na ny olon-dehibe, ary mifindra ihany koa hoy Dr Soahita Zafitiana Elgenita.
La déclamation poétique. Une manière à part entière de savourer la littérature. On donne vie aux œuvres de l’auteur tout en partageant l’émotion avec le public. La déclamation de poème requiert de l’éloquence dans la voix mais aussi une bonne maîtrise de la scène. Mampandriniaina Manitra, membre du cercle littéraire Faribolana Sandratra souligne l’importance de cet art dans la littérature malgache. Quant à Laingotsiky, poète, elle nous partage ses secrets dans la déclamation de poème.
Fomba iray hankafizana ny asa-soratra ny antsa tononkalo. Fanomezana aim-panahy an’ilay tononkalo no sady fizarana aina amin’ny mpanatrika na mpihaino. Miavaka ny fiantsana ary mila fahaizana amin’ny feo sy ny fihetsika. Hamaritra ny antsa tononkalo ao anatin’ny literatiora malagasy i Mampandriniaina Manitra, mpikambana ao amin’ny Faribolana Sandratra. Hizara ny tsiambaratelony ato amin’ny Sandrify ihany koa i Laingotsiky, mpanoratra sy mpiantsa tononkalo.
«Alako hehy», c'est un terme argotique très utilisé par les jeunes, notamment les jeunes femmes dans le sud de Madagascar. Ce groupe de mots s'emploie souvent pour dire que « on s'en moque de ce que les autres en pensent, amusons-nous bien !». Il est aussi comme un mot de courage pour continuer la vie. Thierry Andrianasolo, un jeune habitant à Fort-Dauphin, nous donne les détails.
« Alako hehy », dia fitenin' ireo tanora fa indrindra ny zatovovavy avy any amin' ny faritra atsimon'i Madagasikara iny. Ampiasaina io andian-teny io hanehoana fa «tsy misy irarahiana izay fiheveran' ny hafa any, aleo manalazy ». Ankoatra izay, teny fankaherezana entina hiatrika fiainana koa izy io. Tanora monina any Faradofay i Thierry Andrianasolo, hanome ny andinindininy mikasika izay izy.
Accoucher est synonyme de douleurs. Mais de nos jours, avec l'avancée de la médecine, il est désormais possible de mettre au monde avec nettement moins de douleurs. Découvrez les différentes méthodes pour cela avec le médecin anesthésiste, Athanase Velomora. Mais avant d'accoucher, il est essentiel de faire des visites prénatales. Mais que faire pendant ces visites et que faut-il apporter ? La sage-femme, Beternier Sylvia Marie, nous en dit un peu plus.
Marary ny mihetsi-jaza sy manena zaza. Ankehitriny anefa, mihena be izany faharenesana marary izany noho ny fivoaran'ny tontolon'ny fitsaboana. Ny dokotera mpamelon'aina, Athanase Velomora, no hanazava izany amintsika. Fa alohan'izany aloha dia hiresaka amintsika ny momba ny fisafoana sy ny tontolony rasazy Beternier Sylvia Marie.
Tsihombe : La population se plaint des coupures fréquentes de l'eau courante et de l'électricité.
Androy : La délivrance de fiche d'identité de bétail ou FIB pour les zébus dans la région est facilitée. A partir de demain, la protection et la sécurité de la réserve naturelle d’Anjohibe sera renforcé.
Farafangana : Les cyclo-pousses de la ville qui ne disposent pas de dispositif de lavage de main ou DLM seront mis en fourrière.
Mampitaraina ny mponina ao Tsihombe ny fahapatahan'ny jiro sy rano miverimberina.
Namoraina ny fanomezana kara-pamantarana hoan'ny omby ho an'ireo manana omby ao amin'ny faritra Androy.
Hogiazana ireo cyclo-pousse tsy manana fitaovam-panasana tanana any Farafangana.
Hamafisina ny fiarovana ny valanjava-boahary ao Anjohibe hanomboka rahampitso.
Après le lancement officiel dans la capitale, la distribution des aides « sosialim-bahoaka » commence à s’étendre dans les districts périphériques. Aujourd’hui, la distribution a commencé dans le district d’Antsimondrano, dans la commune de Bemasoandro Itaosy.
1 000 foyers nécessiteux venant de trois communes d’Itaosy ont pu recevoir aujourd’hui leur part de l’aide sociale mise en place par l’Etat. Il s’agit de familles habitant les communes de Bemasoandro, Andranonahoatra et Fiombonana. La distribution continuera pendant 10 jours durant lesquels près de 3 000 foyers par jour recevront leur part.
Très tôt ce matin, les habitants d’Itaosy se sont rués vers les bureaux de la commune de Bemasoandro pour récupérer leur part de l’aide sociale octroyée par l’Etat. Le président de la République, Andry Rajoelina est venu assister à cette première journée de distribution à Atsimondrano. Lors de sa prise de parole, il a insisté sur le fait qu’ « aucun foyer ne sera oublié ». Pourtant, des familles qui affirment ne pas avoir eu vent de la distribution des tickets ont clamé leur mécontentement devant le portail de la commune.
Les rues se sont retrouvées inondées par une foule de gens oubliant ainsi le respect des gestes barrières. Face à cela, l’actuel occupant du palais d’Iavoloha d’indiquer que les chefs fokontany qui ne font pas correctement, et dans la droiture leur travail, écoperont de sanctions.
Une longue file même dans l’après-midi
Même si la première journée de distribution s’est terminée vers midi, une foule de gens s’est retrouvée dans une longue file dans l’après-midi. L’enregistrement des familles qui n’ont pas encore eu de tickets s’est poursuivi dans les locaux de la commune de Bemasoandro Itaosy. Munis de C.I.N et de carnets de fokontany, plus d’une centaine de personnes ont dû attendre leur tour jusque dans la rue.
Jeanne, habitant à Beravina, dans la commune d’Andranonahoatra est venue avec certains de ses voisins. « Nous avons espéré pouvoir rentrer aujourd’hui avec un sac de riz comme les autres », a-t-elle indiqué. Mais n’ayant pas de tickets, elle a profité de son passage pour s’inscrire. « Nous devons maintenant patienter jusqu’à l’attribution des tickets pour savoir quand revenir pour récupérer notre part de cette aide sociale », continue-t-elle.
Les « hotely gasy » font partie intégrante du paysage urbain à Madagascar. Ce sont de petits restaurants qui proposent des plats malgaches qui coûtent généralement entre 3.000 et 5.000 ariary, un prix à la portée des employés moyens. Voici une sélection de quelques « hotely gasy » d’Antananarivo qui facilitent la vie des travailleurs à l’heure du déjeuner tout en flattant leurs papilles. La liste n’est évidemment pas exhaustive.
« Chez Fanja », Ampasapito. Se perdant parmi une série de quincailliers, Chez Fanja c’est quelques mètres carré pour recevoir ses habitués. Particulièrement attentionnée envers ses clients, Fanja rappelle une mère de famille malgache aimante. Son « hen’omby ritra » (rôti de bœuf) fait partie de ses plats les plus prisés.
« Chez Naina », Ankorondrano. Naina a flairé le bon filon en s’installant du côté du village des Jeux où plusieurs entreprises ont élu domicile. Plusieurs salariés des bureaux aux alentours ont son numéro dans leur répertoire car au-delà de 12h30, certains plats ne figurent plus au tableau. Mention spéciale pour ses « saosisy gasy » (saucisse malgache).
« Chez Rija », Antsahavola. C’est une modeste construction en bois dans le détour au bout de l’allée ombragée d’Antsahavola. Au-delà de son look de métalleux, Rija est très communicatif. Il adore d’ailleurs échanger des petites blagues avec ses clients depuis son comptoir en n’hésitant pas à leur offrir des suppléments. Parmi ses plats les plus commandés, il y a le « tongo-kisoa » (jambonneau de porc).
« Fenomanana Chez Josiane », Andrefan’Ambohijanahary. Cet établissement n’est plus à présenter pour les personnes qui passent par ce côté de la ville. Bien qu’il y ait une pléthore de choix, Chez Josiane a ses habitués. Le Tilapia sauce est particulièrement apprécié entre autres plats. Cet endroit est, par ailleurs, mentionné dans Trip Advisor.
« Chez Ramasy », Andravoahangy. Ramasy est une institution à Antananarivo. C’est tout simplement le temple du « look’s » (loha kisoa ou tête de porc). Le plat phare est bien évidemment le look’s que l’établissement propose jusqu’à 3h du matin avec des flageolets, des pois de bambara, des brèdes ou des feuilles de manioc pilé.
Le 1er août a été célébré journée mondiale du foulard scout. Une occasion de s’intéresser au mouvement scout qui entend jouer un rôle prépondérant dans l’éducation citoyenne à Madagascar.
Rindra Rasolobera, 20 ans, est cheftaine Tily. Elle est d’avis que le scoutisme continue de séduire les parents. « Nous accueillons au moins une quarantaine de nouveaux scouts chaque année, garçons et filles, dans notre temple », indique-t-elle. Bien que sa mère ait été contre l’idée d’intégrer les scouts, sa petite-sœur et son petit frère le sont. « Mon père et mon grand-frère ont été scouts. Je compte progresser dans l’échelon. Ce qui n’est pas le cas de ma sœur », précise-t-elle.
Le commissaire général des Tily eto Madagasikara, Michel Raoelijaona, justement d’indiquer que les nouveaux membres sont souvent des enfants de scouts. « Quoi qu’il en soit, il arrive souvent que des parents soient incités par l’entourage d’intégrer leur progéniture dans le scoutisme ». Il ajoute que, dans sa vision 2023, l’OMMS (Organisation mondiale du mouvement scout) vise à permettre 100 millions de jeunes de devenir des citoyens actifs. Dans cette perspective, les organisations à Madagascar s’activent dans la communication et participent à différents niveaux dans la vie de la nation. « Les scouts sont actifs dans la lutte contre la covid-19. Je pense que le mouvement est loin d’être has been », déclare Rindra Rasolobera.
Effectif en progression
« Le scoutisme est un mouvement. Il s’adapte aux réalités sociales et contemporaines », déclare Michel Raoelijaona, de son nom de totem Kalia Miaritra (tradition scoute). Il explique que le scoutisme reprend les codes des sociétés dans lesquelles il est implanté mais en gardant des principes. « C’est avant tout une question d’éducation. L’approche peut alors varier d’un pays à un autre, d’une région à une autre, d’une époque à une autre mais il y a des principes immuables », souligne-t-il en précisant que ces principes sont les devoirs envers Dieu, autrui et soi-même.
Concrètement, Michel Raoelijaona indique que les scouts de Madagascar sont passés de 115.000-120.000 en 2012 à 230.000-250.000 actuellement. Il s’agit des chiffres du Firaisan’ny skotisma malagasy (FSM), regroupant les organisations de scouts reconnues par l’OMMS à savoir les Tily, Mpanazava, Antily, Fanilo et Kiady.
Les cheveux et les tresses revêtent une valeur particulière dans la culture malgache. Chaque coiffure correspond à un événement et on peut identifier chaque ethnie à partir de son style de tresses. Les chercheurs et les acteurs culturels ont leurs avis respectifs sur la valeur des cheveux et des tresses à Madagascar. Nous allons écouter dans l’émission Sandrify, Zo Louis Rabearison, anthropologue et Damy Govina, présidente de l’association Gasiko.
Ny taly na ny randrana. Singa manana ny heviny manokana amin’ny kolontsaina malagasy ary samy manana ny mampiavaka azy ny foko tsirairay avy eto Madagasikara. Damy Govina, filohan’ny fikambanana Gasiko no hanazava ny lanjan’ny volo eo amin’ny fiarahamonina malagasy. Manana ny talenta isika fa misy ihany koa ireo fikarohana efa vita. Mpandalina momba ny fiarahamonina ara-kolontsaina i Zo Louis Rabearison, hanazava izay ao anatin’ny fandaharana.
Depuis quelques jours, des photos de femmes en noir et blanc envahissent les réseaux sociaux avec, en commentaires, le hashtag #challengeaccepted ou #womensupportingwomen, un mouvement né en Turquie pour soutenir les victimes de féminicides dans le pays, mais qui ont aussi fait bouger les internautes malgaches.
J’ai participé parce que….
Mettre sa photo en noir et blanc est devenu une vraie tendance pour certaines femmes qui ont accepté le défi, d’ailleurs c’est difficile de dire non quand on est tagguée par ses amies. A part cela, elles ne connaissent pas les vraies raisons de ce mouvement, avouent quelques-unes qu’on a interrogées. « J’ai vu la photo de profil de mes amies en noir et blanc, c’est joli et attirant, une amie m’a invitée à en faire autant, je me suis dit pourquoi pas ? », raconte Lianah, 16 ans.
Pour d’autres, l’idée va bien au-delà . En effet, à part la marque de solidarité envers les femmes qui ont succombé sous les coups de leurs compagnons respectifs et de soutien à la famille des victimes, c’est aussi un moyen de sensibiliser et de dénoncer toutes les formes de violence et de maltraitance que subissent les femmes.  « C’est quelque chose qui pourrait arriver à n’importe quelle femme, cela pourrait être moi, ma sœur, mes nièces… Ce mouvement a pour but d’aider à la prise de conscience, toutes ces personnes qui ont posté des photos d’elles en noir et blanc pourraient constituer des potentielles victimes, juste parce que ce sont des femmes, c’est horrible ! », s’indigne Minah.
Mouvement sur les réseaux sociaux, une pratique devenue courante
Ce n’est pas le premier mouvement qui incite à la solidarité sur les réseaux et qui est devenu, par la suite, viral. Le mouvement de lutte contre le cancer, la lutte contre le racisme, la lutte contre le travail d’enfants, et bien d’autres, se font presque chaque année. Les réseaux sociaux sont devenus de véritables outils pour revendiquer, dénoncer ou soutenir une cause.
De nombreux cas de féminicides et d’infanticides étant fréquemment dénoncés sur les réseaux sociaux ces derniers temps, si les femmes se montrent solidaires et unies pour la même cause, c’est pour que leurs cris se fassent entendre par la société. Un bon moyen de tirer la sonnette d’alarme face à ce qui se passe dans le monde.
Lutte contre le coronavirus : trois programmes sont en cours de préparation par les jeunes du Bongolava à Tsiroanomandidy.
Dix jeunes ont élaboré un projet de centre de formation professionnel pour les jeunes et les enfants d'Ambalavao.
Education : différentes dates pour la rentrée scolaire pour les élèves en classe d'examen national.
Ady amin’ny coronavirus, programanasa telo no kasain’ny zanak’i Bongolava manerantany hatao ao Tsiroanomandidy.
Tanora 10 mianadahy miketriketrika hanangana ivo-toeram-piofanana ho an’ireo tanora sy ankizy ao Ambalavao.
Fampianarana : samy manana ny fotoana hidirany an-tsekoly ny mpianatra hanala fanadinana any amin’ny faritra.