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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Des messages circulant sur les réseaux sociaux affirment que, parallèlement aux procédures en cours auprès du Pôle anti-corruption et du BIANCO, les députés s’apprêteraient eux aussi à ouvrir une enquête sur l’affaire du prêt de 11 milliards d’ariary impliquant la CNAPS et la Commune urbaine d’Antananarivo.

Ces affirmations sont vraies. Le président de l’Assemblée nationale l’a confirmé, après la rencontre entre les députés et les membres du gouvernement au palais de Tsimbazaza. Il a également annoncé avoir reçu la maire d’Antananarivo, Harilala Ramanatsoa, sans donner de commentaire sur le contenu de l’entretien. Siteny Randrianasoloniaiko a toutefois indiqué que l’ancien directeur général de la CNAPS sera convoqué devant les députés.

Selon les explications fournies, l’Assemblée nationale prévoit d’ouvrir une enquête parlementaire sur le prêt de 11 milliards d’ariary accordé par la CNAPS à la Commune d’Antananarivo via la société SMGD.

Verdict : Vrai — L’Assemblée nationale prévoit bien de mener une enquête parlementaire sur cette affaire, en parallèle des procédures judiciaires déjà en cours.

lundi, 17 novembre 2025 13:34

Le journal du 17 novembre 2025

Titres en VF :

Bourses étudiantes : le calendrier publié, les anomalies continuent

Santé sexuelle et reproductive :  Des jeunes formés pour devenir ambassadeurs bénévoles en ligne

Unification du « Taom-baovao Malagasy » : une vaine proposition ?

 

 

Titre en VM :

Vatsim-pianarana : nivoaka ny tetiandro fizarana vatsim-pianarana, mbola misy ireo ankizy tratry ny ‘’anomalie’’

Fahasalamana ara-pananahana :  tanora ampolony ho lasa masoivoho any anaty tambazotran-tserasera

Fampiraisana ny Taom-baovao Malagasy : tolokevitra fotsiny ihany ?

lundi, 17 novembre 2025 08:06

Le journal du 14 novembre 2025

Titres en VF :

BIANCO : Les investigations sur les proches de l’ex-président désormais clôturées

Les députés plaident aux noms des paysans face à la hausse du coût des semences et des engrais

Éducation : reprise des cours après quelques semaines de suspension

La réalité virtuelle pour combattre la sédentarité et apprendre autrement 

 

 

Titres en VM :

BIANCO: Vita tanteraka ny fanadihadiana an'ireo mpiaradiha ny filoha teo aloha.

Nitondra ny fitarainan’ny tantsaha ireo solombavambahoaka

Samy manana ny fomba ataon’ny ireo mpampianatra hanenjehana  ny fandaharam-pianarana .

Réalité virtuel hiadiana amin'ny tsy fihetseham-batana

lundi, 17 novembre 2025 07:48

Le journal du 13 novembre 2025

Titres en VF :

Fin provisoire de la grève à la JIRAMA

Le Premier ministre Rajaonarivelo Herintsalama prône une justice égale pour tous

Santé publique  : les soignants réclament un budget à la hauteur des urgences 

Université d'antsiranana - couvre feu partiel aux alentours du campus jusqu'a un retour definitif a l'ordre 

 

 

Titres en VM :

Hiverina hamonjy toeram-piasana ireo mpiasan’ny JIRAMA nanao fihetsiketsehana

Mitaky fitoviana eo anatrehan’ny lalàna ho an’ny rehetra ny Praiminisitra Rajaonarivelo Herintsalama

Fahasalamam-bahoaka : mitaky  teti-bola mifanaraka amin’ny filàna maika ireo mpiasan’ny fahasalamana

Oniversite an’i antsiranana – Tsy azo hivezivezena amin’ny alina mandrapiverenan’ny fandriampahalemana

lundi, 17 novembre 2025 07:37

Le journal du 12 novembre 2025

Titres en VF :

Festival de la parole : un concours de plaidoyer pour faire entendre la voix des jeunes autour de thèmes cruciales

Coulisses de la JIRAMA : les syndicats dénoncent une privatisation déguisée

Des dignitaires de l’ancien régime épinglés par le Bianco

Riziculture : Début de la saison de repiquage

 

 

Titres en VM :

Festival de la parole : fifaninana haitaky ho an’ny tanora hahenona ny feon’izy ireo mahakasika lohahevitra manan-danja eto amin’ny firenena

Fahatapahan-jiro : nanao ampamoaka ny mpiasan’ny JIRAMA

Olona ambony nandritra ny fitondrana teo aloha hanaovan’ny Bianco fanadihadiana

Fambolem-bary : manomboka manetsa ireo tantsaha

Des affirmation circulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles plusieurs maires souhaiteraient obtenir une forme d’immunité.

C’est vrai. Lors de leur assemblée générale nationale, les maires de Madagascar ont effectivement évoqué cette idée, dans le contexte de nombreuses poursuites judiciaires visant certains élus locaux. Pour l’heure, il ne s’agit toutefois que d’une demande verbale, sans aucun projet de loi officiel déposé.

À noter qu’actuellement, seuls les parlementaires bénéficient d’un statut d’immunité prévu par la loi.

Verdict : Vrai — Les maires ont bien formulé cette demande de protection, mais aucune démarche légale n’a encore été entreprise.

Le budget 2026 de la CENI annonce-t-il des élections l’année prochaine ?

Une rumeur affirme que la hausse du budget de la CENI dans le projet de loi de finances 2026 signifierait que des élections auront lieu l’an prochain.

C’est partiellement vrai. Le budget de la CENI connaît effectivement une forte augmentation pour 2026 : il passe d’environ 14 milliards à près de 60 milliards d’ariary. Jusqu’ici, la CENI ne recevait essentiellement qu’un budget de fonctionnement. Mais l’institution avait demandé au précédent gouvernement d’anticiper l’attribution de fonds destinés à l’organisation d’élections, afin de renforcer son autonomie et d’éviter toute dépendance financière en cas de scrutin imprévu.

Cette demande a été acceptée, et les montants nécessaires à un éventuel processus électoral ont été directement intégrés au projet de budget 2026.

Cela ne signifie pas pour autant qu’un scrutin est déjà programmé : aucun calendrier électoral officiel n’a été annoncé pour 2026. La CENI précise que ces fonds resteront dans ses comptes si aucune élection n’est organisée cette année-là. Il convient également de rappeler que l’adoption du budget dépend encore du vote des parlementaires.

Verdict : Partiellement vrai – Oui, une augmention du budget de la CENI est prévue pour 2026. Non, cela ne prouve pas qu’une élection aura obligatoirement lieu l’année prochaine.

Des publications sur Facebook affirment que l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga aurait quitté l’hôpital pour être transféré en cellule policière à Maurice.

Cette information est fausse. Mamy Ravatomanga a bien terminé son traitement à l’hôpital Victoria, où il avait été transporté en urgence après un malaise survenu après son audition au tribunal. Pour rappel, quelques jours après l’atterrissage controversé du jet privé qui le transportait vers Maurice dans la nuit du 11 au 12 octobre, l’homme d’affaires malgache avait été admis au Premium Care Clinic pour un problème cardiaque. Le 17 octobre, la Financial Crimes Commission a ouvert une enquête à son encontre, à la suite d’une plainte pour blanchiment d’argent. Le 24 octobre, alors qu’il se trouvait toujours sur son lit d’hôpital, un mandat d’arrêt a été émis, mais n’a pas été exécuté en raison de son état de santé.

Le 6 novembre, il a été présenté au tribunal, et son médecin traitant a également été entendu. À l’issue des auditions, le tribunal a ordonné sa mise en détention sous surveillance policière. Toutefois, sur le chemin menant à sa cellule, Mamy Ravatomanga a fait un malaise et a été admis à l’hôpital Jeetoo. Le lendemain, au lieu d’être transféré en cellule, il a été dirigé vers l’hôpital Victoria pour une angioplastie, selon les informations relayées par les médias locaux, dont Defimedia.info, lemauricien.com et TopFM.mu.

Toujours selon la presse mauricienne, l’hôpital Victoria à Candos a délivré hier la décharge médicale autorisant sa sortie, et en a informé la FCC. À sa sortie, il a immédiatement été pris en charge par une ambulance du Premium Care Clinic, où il a de nouveau été admis.

Verdict : Faux – Mamy Ravatomanga n’a pas été placé en détention après sa sortie de l’hôpital Victoria à Candos. Il a été transféré au Premium Care Clinic, le même établissement qui l’avait accueilli peu après son arrivée à Maurice.

Le secteur privé pousse pour une refonte profonde de la stratégie économique nationale. Lors de la 8ème table ronde économique des secteurs privés et publics malgaches au Radisson blu Ankorondrano ce matin, les échanges n’ont pas été mous. Alors que trois quarts des entrepreneurs évoluent encore dans l’informel, industriels et économistes convergent sur un même point : sans réforme fiscale et sans vision solide, la relance restera un slogan.

La matinée a démarré fort. Tiana Rasamimanana, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), a planté le décor d’entrée : 75% de l’entrepreneuriat malgache vit toujours en dehors du cadre formel. Une réalité qui pèse sur les recettes publiques et qui fragilise la base même de l’économie. « Trop d’impôt tue l’impôt », lâche-t-il. Les opérateurs étouffent, la machine se grippe, l’État peine à remplir ses caisses. Une logique simple, mais oubliée depuis trop longtemps selon lui.

Pour le SIM, un vrai dialogue public-privé doit enfin voir le jour. Pas seulement avec les Impôts et la Douane, mais aussi avec l’Économie, capable d’anticiper l’impact des décisions. L’objectif : éviter les politiques contradictoires et donner un cap durable. Les centres de gestion agréés existent déjà pour aider les petites entreprises à migrer vers le formel. Mais là encore, l’enjeu est fiscal. Une TVA à 20% suffit aujourd’hui à dissuader de nombreux opérateurs qui, faute de moyens, préfèrent retourner dans l’ombre. « On doit faire respirer le moteur pour qu’il puisse repartir », défend Rasamimanana.

Les grands informels, l’autre angle mort

L’économiste Jean Gabriel Randrianarison a mis un autre point sensible sur la table : les « grands informels ». Ces acteurs pèsent lourd en chiffre d’affaires mais échappent encore aux filets de l’État. « Je ne suis pas sûr qu’une démarche volontaire suffise. Il faudra peut-être une approche plus ferme », glisse-t-il. L’informel, rappelle-t-il, fonctionne surtout comme un refuge pour ceux qui n’ont pas trouvé d’emploi formel. Ceux-là quitteraient sans hésiter leur activité si une opportunité salariale s’ouvrait.

Randrianarison confirme aussi l’importance stratégique de l’énergie. Une analyse menée sur le secteur électrique montre qu’une simple satisfaction des besoins des entreprises ferait grimper la valeur ajoutée nationale. Autrement dit : de la richesse en plus, du PIB en plus.

Sa principale inquiétude reste ailleurs : l’instabilité chronique des stratégies de développement. Du plan quinquennal au Livre rouge, du Document Cadre de Politique Economique (DCPE) au Doument Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP), du Madagascar Action Plan (MAP) à l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM), la liste est longue et les ruptures constantes. « Une relance n’a de sens que si elle s’inscrit dans un cadre stratégique plus large et durable », prévient-il.

Dernier point noir : l’accès aux données. L’open data peine à exister à Madagascar. Les statistiques officielles sont trop faibles pour guider les décisions publiques. Les économistes doivent jongler avec les chiffres de la Banque centrale, des bailleurs, ou d’autres sources. Pas l’idéal pour piloter une relance censée être structurante. Un constat partagé : pour sortir du cercle informel et remettre l’économie sur ses rails, il faut une stratégie claire, stable et nourrie par des données fiables. Sans cela, la relance restera un mot, et non un mouvement.

Ravo Andriantsalama

 

Une rumeur sur Facebook affirme que le directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss, percevrait un salaire total de 710 000 dollars américains.

C’est partiellement vrai. En réalité, selon les termes de son contrat, Ron Weiss perçoit un salaire mensuel de 14 000 dollars. Son contrat est prévu pour une durée de quatre ans, soit deux ans renouvelables, conformément à l’avis de recrutement publié en 2023.
S’il arrive au terme de cette période, le total atteindrait 672 000 dollars, soit un montant légèrement inférieur à celui évoqué sur les réseaux sociaux.

À noter que ce salaire n’est pas pris en charge par l’État malgache, mais entièrement financé par la Banque mondiale, qui avait également recommandé sa nomination à la tête de la JIRAMA.

Verdict : Partiellement vrai — Le montant annoncé est légèrement surestimé.
Le total sur quatre ans s’élève à environ 672 000 dollars, intégralement financés par la Banque mondiale.

 

Des publications sur les réseaux sociaux affirment que l’ancien directeur général de la CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) et le directeur général de la SMGD (Société municipale de gestion digitale) sont retenus par le BIANCO, le Bureau indépendant anti-corruption.

C’est vrai. Selon les informations confirmées, Rakotondraibe Mamy, ex-directeur général de la CNAPS, a bien été placé sous surveillance par le BIANCO. De même, Andriamananony Thierry, directeur général de la SMGD, est également entendu et retenu dans le cadre de la même affaire.

Ces interpellations sont liées à une affaire d’emprunt de 11 milliards d’ariary contracté par la Commune urbaine d’Antananarivo via la société SMGD. Sont également cités dans ce dossier l’ancien maire Naina Andriantsitohaina ainsi que l’actuelle maire, Harilala Ramanantsoa, entendue dans le cadre de l’enquête. L’épouse de l’ancien maire aurait, elle aussi, été retenue, faute de pouvoir localiser son mari.

Verdict : Vrai — Les anciens directeurs de la CNAPS et de la SMGD ont bien été retenus par le BIANCO dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du prêt de 11 milliards d’ariary.

La vague d’enquêtes anticorruption s’intensifie. Le Système Anti-Corruption (SAC) multiplie les descentes, les gardes à vue et les interdictions de sortie du territoire. D’anciens hauts responsables sont visés, mais certains noms du régime Rajoelina encore en place commencent également à apparaître dans les dossiers.

Cela fait plusieurs semaines que la machine du SAC tourne à plein régime. Ce qui n’était au départ qu’une série de perquisitions visant des ex-dirigeants soupçonnés de corruption s’est transformé en une véritable traque judiciaire. Les arrestations se succèdent, les gardes à vue s’allongent et les interdictions de sortie du territoire pleuvent. Si certains anciens responsables ont déjà quitté le pays, d’autres, restés à Madagascar, se retrouvent désormais dans le collimateur.

Selon nos informations, la vague ne s’arrêterait pas aux frontières de l’ancien régime. Plusieurs figures issues du cercle de l’ancien pouvoir, encore en fonction aujourd’hui, seraient à leur tour éclaboussées par des affaires à fort retentissement, notamment celles de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), de la Société municipale de gestion digitale (SMGD) et de Madagascar Airlines.

L’affaire Madagascar Airlines illustre la tension du moment. Rinah Rakotomanga, ancienne présidente du conseil d’administration de la compagnie, a été interpellée en début de semaine par les agents du bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). L’enquête porterait sur des détournements présumés de deniers publics et des marchés publics attribués à son époux. Selon le ministère de la Justice, elle a été arrêtée à Tetezambaro, Toamasina, avant d’être transférée à Antananarivo pour les besoins de l’enquête.

Chasse aux sorcières

Autre dossier brûlant : l’affaire dite du « Naina Gate », liée à un transfert de 11 milliards d’ariary en 2021 entre la CNaPS et la SMGD. Bien qu’il ne soit plus maire depuis plusieurs années, l’attention s’est rapidement tournée vers Naina Andriantsitohaina, également ancien ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, après que le directeur général de la CNaPS a ravivé le dossier.

À cela s’ajoute le nom de Claudia Andriantsitohaina, son épouse, qui serait entendue depuis la fin du week-end dernier par le BIANCO Ambohibao. L’ancien directeur général de la CNaPS, Mamy Rakotondraibe, le directeur général de la SMGD, Thierry Andriamananony, ainsi que Harilala Ramanantsoa, actuelle maire de la capitale, auraient également été placés en garde à vue.

Entre promesse de transparence et soupçons de règlements de comptes, le Système Anti-Corruption se retrouve au cœur d’une tempête politique et judiciaire. Les enquêtes se multiplient plus vite que les conclusions, et les couloirs du SAC peinent à contenir le flot de dossiers en cours. Une chose est sûre : la chasse aux sorcières, elle, ne fait que commencer.

Ravo Andriantsalama

mardi, 11 novembre 2025 14:15

Le journal du 11 novembre 2025

Titres en VF :

Budget de l’État 2026 : la continuité de l’administration doit être respectée, selon le Premier ministre

COP 30 : vers l’adoption des indicateurs d’adaptation climatique

Le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures répond aux revendications des employés

Nouvelle direction du BNGRC : l’action anticipatoire au cœur de la gestion des risques

 

 

Titres en VM :

Tetibolam-panjakàna 2026 : tsy maintsy arahina ny fitohizan-draharaham-panjakàna hoy  ny PM

COP 30 : hananganana ireo maridrefy hiatrehana ny vokatry ny fiovan’ny toetry ny andro

Jirama , namaly ny hetahetan’ireo mpiasa ny minisitry ny angovo sy ny akoran’afo

Fitantanana vaovao eo anivon’ny BNGRC : hifantoka amin’ny hetsika mialoha hanenana ny vesatra ateraky ny loza

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