Titres en VF :
Certains habitants dans la capitale se préparent pour la saison des pluies
Traite des etres humains – Madagascar accède au niveau Tier 2 dans la lutte contre le trafic des personnes
Des sanctions prévues contre les forces de l’ordre auteurs de bavures, selon le Premier ministre
21 ressortissants malgaches, victimes de traite humaine, détenus au Cambodge
Titres en VM :
Hisy fepetra ho raisina amin’ireo mpitandro ny filaminana mihoa-pefy hoy ny Praiminisitra
Tafakatra ao amin’ny sokajy « Tier 2 » i Madagasikara amin’ny ady amin’ny famarinana olona
Malagasy 21 no voatana am-ponja any Cambodge, lasibatry ny tambazotra famarinana olona
Manomboka miomana amin'ny vanim-potoanan'ny fahavaratra ny mponina sasany eto Antananarivo
Titres en VF
Manifestations : l’UNICEF insiste sur le devoir et l’importance de protéger les enfants
Mondial 2026 : Les Barea s’imposent face aux Comores et restent en course pour la qualification
Iavoloha : le président engage un dialogue direct avec les citoyens
Préparation des élections sénatoriales : la CENI sans budget à ce jour
Titres en VM
Fihetsiketsehana : zava-dehibe ny fiarovana ny ankizy hoy ny UNICEF
Mondial 2026 : Nandresy an’i Comores ny Barea, ary mitombo ny vintana ahatafiakarany
Hisy famotsoran-keloka ho an’ireo gadra tsy ara-drariny hoy ny Filoha
Tsy mbola tonga eo ampelatanan’ny CENI ny vola hanomanana ny fifidianana loholona
C’est fait. Siteny Randrianasoloniaiko est le nouveau président de l’Assemblée nationale. Sur les 103 députés ayant pris part au vote, le candidat unique a obtenu 94 voix. Quatre députés ont voté nul et quatre autres ont choisi Ahmad Ahmad, qui avait pourtant retiré sa candidature lors de la campagne électorale. Le moins assidu des députés devient donc le chef de la chambre basse.
« À partir de maintenant, je ne suis plus opposant au pouvoir. Et je vous promets d’être le président de tous les députés. » Telles sont les premières paroles du tout nouveau président de l’Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, ancien chef de l’opposition à la chambre basse et septième vice-président de l’institution. Il prend ainsi sa revanche sur le régime d’Andry Rajoelina, contre lequel il s’est positionné comme principal opposant depuis quelques années, notamment depuis l’avènement du « Mihava Tour ». Le choix des députés s’est donc naturellement porté sur lui, en l’absence de réelle concurrence.
Le député de Mitsinjo, Ahmad Ahmad, était pourtant également en lice pour la présidence de l’Assemblée nationale, mais il s’est retiré au moment de la campagne. Selon ses dires, « il y avait trop de rumeurs qui circulaient autour de moi et de ma candidature », laissant entendre qu’il aurait été contraint d’abandonner sous une certaine pression. Pourtant, ses collègues indépendants l’avaient encouragé à se présenter pour succéder à Justin Tokely, ancien président de la chambre. Ce retrait a grandement facilité la tâche à Siteny Randrianasoloniaiko et au groupe parlementaire Firaisankina. Lors de la campagne du numéro un du Mihava Tour, Maitre Hanitra Razafimanantsoa, présidente du groupe Firaisankina, a insisté sur le fait que la candidature de Randrianasoloniaiko ne relevait pas seulement de son groupe, mais de l’ensemble des députés de Tsimbazaza.
Absentéisme
L’élection de Siteny Randrianasoloniaiko à la tête de l’Assemblée nationale marque un véritable tournant pour la chambre basse. En effet, depuis plusieurs années, et surtout lors de la précédente législature, il figurait parmi les députés les plus absents. Selon certaines plateformes qui suivent de près la vie parlementaire, le septième vice-président présentait un taux d’absentéisme dépassant les 80 %, ce qui faisait de lui l’un des parlementaires les moins assidus.
Hier soir, après les votes ayant conduit à l’éviction de l’ancien bureau permanent et à l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, les députés ont entamé, une fois la nuit tombée, des discussions avec les jeunes de la Gen Z présents sur place. Aujourd’hui, les parlementaires doivent procéder au vote du reste du bureau permanent : vice-présidents, questeurs et présidents de commissions. Mais avant cela, ils débattront d’une éventuelle modification du règlement intérieur de la chambre basse. Les détails de ces modifications n’ont pas encore été dévoilés, mais il est certain que les articles ayant renforcé les pouvoirs de l’ancien bureau seront supprimés du texte.
Ravo Andriantsalama
Titres en VF :
Miss Tourisme International : Hendry Tsiky représentera Madagascar
Ministère de la Santé publique : début d’une grève générale du personnel
La pêche aux langoustes est suspendue jusqu’au 31 décembre
Titres en VM :
FIFANDRAISANA ARA-BAROTRA : Mbola baraingo ny tohin’ny AGOA
Miss Tourisme International : hisolo tena an’I Madagasikara i Hendry Tsiky
Ministeran’ny Fahasalamana : miditra amin’ny grevy faobe ny mpiasa
Mikatona ny fotoam-panjonoana oratsimba hatramin’ny 31 desambra
Titres en VF :
Le président Andry Rajoelina a également indiqué la nomination d’un nouveau chef de gouvernement au bout de 72 heures
Andrimasom-pokonolona : des veilleurs de nuit contre l’insécurité à Antananarivo
Les étudiants d’Ankatso ont repris aujourd’hui leurs manifestations
Vives tensions à Madagascar: l’ONU condamne, le gouvernement dément
Titres en VM :
Hanangana ivotoeram-pifanarahana amin’ny tanora ny fanjakana hoy ny filoha Rajoelina
Andrimasom-pokonolona : des veilleurs de nuit contre l’insécurité à Antananarivo
Nitohy hatrany ny hetsiky ny mpianatra Ankatso, notronon’ny olom-pirenena
Fitakiana “leo delestazy” : manameloka ny Firenena Mikambana, mandà ny fanjakana
Titres en VF :
Manifestations étudiantes à Antananarivo : bras de fer avec les forces de l’ordre
COP 30 au Brésil : une voix malgache rejoint les autres pour plus d’accès à l’eau
Approvisionnement : consommer avec mesure pour éviter les pénuries
Office Malgache des Hydrocarbures : Stocks suffisants pour toutes les régions de Madagascar.
Titres en VM :
Mifanehitra eny an-dalana ny mpitandro ny filaminana sy ny mpianatra manao fitakiana
COP 30 Brésil : mampiara-peo amin’ireo tanora maneran-tany amin’ny fitakiana rano ny solotena Malagasy
Fanjifana : mety hitarika fiakaran’ny vidin’entana eny an-tsena ny fanaovana tahiry mihoapapana
Office Malgache des Hydrocrbures: ampy ny tahiry ny solika manerana an’i Madagasikara
Titres en VF :
Manifestation : après la colère, place aux balais pour tenter de remettre de l’ordre
Etre vigilant face à la désinformation en temps de crise.
Génération Z Madagascar : la lutte continue
Trois journalistes victimes de violences à Diana et Antananarivo
Quatre journalistes victimes de violences à Diana, Antsiranana et Antananarivo
Titres en VM :
Mila mitandrina amin’ny fipariahan’ny vaovao diso ny olom-pirenena
Fihetsiketsehana : miezaka manorina sy manadio ireo simba omaly ireo olom-pirenena sasany
GEN Z Madagasikara : mbola hitohy ny tolona
Mpanao gazety 3 tao amin’ny faritra DIANA niharan’ny herisetra
Titres en VF :
Entrée à l’université : miser sur ses acquis du lycée
Le salon de la gastronomie : un tremplin pour les jeunes entrepreneurs du monde de la gastronomie
Manifestation contre les délestages : plusieurs blessés et arrestations
Le président Andry Rajoelina a salué les progrès de Madagascar en matière d’électricité à l’assemblée générale des Nations Unies
Titres en VM
Efa manakaiky ny daty ny fanadinana fidirana eny amin’ny Oniversiten’Antananarivo
Nanao lahateny teo anoloan’ny fivoriamben’ny firenena mikambana ny Filoham-pirenena Andry Rajoelina
Salon de la gastronomie : tosika ho an’ireo tanora malagasy mpandraharaha amin’ny tontolon’ny sakafo
Hetsika leo delestazy : maro ny naratra sy voasambotra
Des publications sur les réseaux sociaux affirment que l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga aurait été arrêté à Maurice pour fraude massive et blanchiment d’argent. Selon ces publications, il ferait l’objet d’enquêtes parallèles menées par la Financial Crimes Commission (FCC) et la Mauritius Revenue Authority (MRA).
C’est en partie vrai.
Aucune information ne confirme, jusqu’à présent, que l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga a été arrêté à Maurice. Toutefois, il fait actuellement l’objet d’une enquête de la Financial Crimes Commission (FCC) de Maurice. Cette institution de lutte contre les fraudes financières a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’arrivée de l’appareil et l’origine des fonds qui auraient pu transiter entre Madagascar et Maurice dans la nuit de samedi.
Ce matin, lors d’une conférence de presse, l’intérim du Premier ministre mauricien a présenté les avancées de l’enquête sur l’arrivée de ce jet privé. Il a qualifié les faits d’« extrêmement graves ». Parallèlement, une autre enquête a également été ouverte par la Mauritius Revenue Authority (MRA).
Mamy Ravatomanga est prévu de quitter l’île Maurice ce jour. Mais, selon le média en ligne defimedia.info, la FCC a demandé un « report upon departure », c’est-à-dire une notification en cas de départ du territoire. Autrement dit, si le PDG du groupe Sodiat et consul honoraire de Côte d’Ivoire souhaite quitter l’île, le service de l’immigration doit en informer la FCC, qui décidera de la suite à donner.
Verdict :
Les affirmations sont partiellement vraies. Mamy Ravatomanga n’a pas été arrêté ni interdit de sortie du territoire à Maurice. En revanche, il fait l’objet d’une enquête encore en cours pour fraude et blanchiment d’argent.
L’espoir s’est envolé non pas sur le terrain, mais dans les calculs. Alors que les Barea croyaient encore à une place au tournoi de barrage africain, la règle imposée par la Confédération Africaine de Football (CAF) a mis fin à leurs rêves. Un coup dur, d’autant plus amer qu’il n’est pas dû à une défaite sportive, mais à une décision administrative.
Une règle fatale
Deuxième de leur groupe derrière le Ghana, Madagascar pensait encore pouvoir arracher sa chance au tournoi de barrage. Avec dix-neuf points au compteur, les Barea figuraient parmi les meilleures sélections de la zone CAF. Mais la joie a été de courte durée. La CAF a appliqué une règle dite “d’équité” : pour comparer les deuxièmes des neuf groupes, les points obtenus contre les derniers de chaque groupe ne sont pas pris en compte. Une manière, selon l’instance, d’éviter que certains pays profitent d’un groupe jugé plus faible.
Une décision lourde de conséquences pour Madagascar. Les Barea avaient remporté leurs deux confrontations contre le Tchad, lanterne rouge du groupe I. Ces six points ont donc été effacés du calcul du classement des meilleurs deuxièmes. Résultat : Madagascar chute brutalement du peloton de tête au bas du tableau, avec seulement treize points “comptabilisés” par la CAF.
Une élimination sans défaite décisive
Le contraste est saisissant. Sur le terrain, les hommes de Corentin Martins ont tenu tête à des adversaires plus expérimentés, terminant invaincus à domicile et conquérant des victoires solides alors que certains match à domicile se jouaient à l’étranger. Mais dans les bureaux de la CAF, le sort des Barea s’est joué sur une ligne de règlement.
Les quatre pays africains repêchés pour le mini-tournoi sont le Gabon, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Nigeria, tous mieux classés grâce à un total supérieur dans les points “ajustés”. Pour Madagascar, cette élimination ressemble à une injustice douce-amère : une équipe qui n’a pas démérité, mais que la règle a balayée.
Le rêve du Mondial 2026 s’arrête là, sur un détail comptable. Et dans les conversations des supporters, un même refrain revient : “Nous avons perdu non pas sur le terrain, mais dans les calculs de la CAF.”
Ravo Andriantsalama
L’enregistrement audio annonçant la prétendue démission d’Andry Rajoelina est-il authentique ?
Un audio circulant sur les réseaux sociaux prétend qu’Andry Rajoelina aurait annoncé sa démission, dans la journée du 14 octobre.
Ecoutons :
« Bonjour, bonsoir, chers peuples malagasy. Je me tiens devant vous aujourd'hui avec la plus grande détristesse pour vous annoncer ma démission et la restitution de tout ce que je vous ai volé pendant ces seize longues années. J'espère que Dieu pourra me pardonner un jour. Merci et au revoir.»
Mais à l’écoute, plusieurs signes montrent qu’il s’agit d’une voix générée par intelligence artificielle : la tonalité reste parfaitement monotone, des coupures nettes se font entendre au milieu des phrases, et aucune variation naturelle n’est perceptible.
De plus, aucune annonce officielle de démission n’a été faite par Andry Rajoelina, même après la décision de la Haute Cour constitutionnelle.
Verdict : l’audio est donc faux. Celui qui circule sur les réseaux sociaux et prétend qu’Andry Rajoelina a annoncé sa démission est en réalité un enregistrement créé par Intelligence ARtificielle, sans aucune preuve d’une déclaration authentique.
L’hôpital de Befelatanana a-t-il cessé d’accueillir des patients ?
C’est partiellement vrai. Des messages sur les réseaux sociaux affirment que l’hôpital de maternité de Befelatanana ne reçoit plus de patients. En effet, après les affrontements du samedi 11 octobre, marqués par des tirs de grenades lacrymogènes autour de l’établissement, le personnel avait suspendu l’accueil des malades pour des raisons de sécurité, dimanche 12 octobre. Aucun patient n’a été reçu le dimanche ni le lundi matin. Les accouchements d’urgence ont toutefois repris dès le lundi après-midi.
Selon la direction de l’hôpital, seules les urgences vitales sont désormais prises en charge. Les consultations de routine, suivis médicaux et examens restent suspendus.
Cette suspension d’activités s’explique aussi par la grève des internes et internes qualifiants, qui assurent une grande partie des soins. L’établissement compte une quarantaine de ces médecins en formation.
Verdict :
Cette information est donc en partie vraie. Les services ont été interrompus temporairement, mais l’hôpital continue de prendre en charge les urgences.
Le pays bascule une nouvelle fois dans l’incertitude. Après plusieurs semaines de tensions et de manifestations, l’armée a pris le pouvoir hier, mettant fin au régime d’Andry Rajoelina. Une situation confuse où la seule institution maintenue est l’Assemblée nationale, désormais dominée par l’opposition.
La République est à terre. C’est le terme adéquat pour qualifier la situation politique actuelle du pays. Les événements se sont accélérés hier, donnant au mouvement une toute autre tournure. Dans la matinée, le désormais président déchu, Andry Rajoelina, a annoncé par décret la dissolution de l’Assemblée nationale. Une décision contestée par Siteny Randrianasoloniaina, vice-président de l’Assemblée nationale, pour vice de forme et de procédure. En réaction, les députés de la Chambre basse ont enclenché le vote d’une motion d’empêchement contre le chef de l’État. La motion a atteint le quorum avec le vote de cent trente et un députés sur les cent soixante-deux parlementaires. La question demeure toutefois quant à la légalité de ce vote, la chambre ayant été dissoute quelques heures plus tôt.
Quelques minutes après le vote à Tsimbazaza, le colonel Mickael Randrianirina du CAPSAT et ses soldats ont fait irruption au palais d’Ambohitsorohitra pour une déclaration qui allait bouleverser une fois de plus le cours des événements. Selon lui, l’armée prend le pouvoir et toutes les institutions de la République sont dissoutes, à l’exception de l’Assemblée nationale. Le Sénat, la Haute Cour de Justice (HCJ) et la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) tombent ainsi avec la République.
Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par les manifestants du 13 mai, qui ont accompagné les militaires jusqu’à leur camp de Soanierana. Là, plusieurs officiers supérieurs de l’armée, dont le général Désiré Ramakavelo et le nouveau CEMGAM, le général Démosthène Pikulas, les attendaient. Dans sa déclaration à Ambohitsorohitra, le colonel Mickael a été reconnu comme chef d’État par la HCC dans la journée d’hier.
Chaos
Après l’euphorie provoquée par la chute d’Andry Rajoelina, la confusion commence à s’installer dans l’opinion publique, notamment sur la question de savoir qui dirige réellement le pays. Pour rappel, le colonel Mickael a annoncé la mise en place d’un Conseil de Défense Nationale de Transition (CDNT), chargé d’exercer les fonctions présidentielles. Ce conseil travaillera aux côtés du gouvernement, de l’Assemblée nationale maintenue et d’une Haute Cour pour la Rénovation, appelée à remplacer la Haute Cour Constitutionnelle.
Une autre question se pose : quelle sera la place des jeunes militants dans ce désordre institutionnel ? Bien que certains aient rejoint le camp du CAPSAT à Soanierana hier soir, rien ne garantit qu’ils aient une place dans la future administration. Selon les informations provenant de l’Assemblée nationale de Tsimbazaza — la seule institution maintenue par les militaires — un nouveau vote du bureau permanent doit avoir lieu aujourd’hui. Ce nouveau bureau sera sans doute dominé par les opposants au régime Rajoelina, d’autant plus que depuis hier, l’opposition a pris la main sur l’hémicycle, avec Siteny Randrianasoloniaiko désormais au perchoir.
Ravo Andriantsalama