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- Mifanome tanana amin’ny famatsian-drano ao Toliara ny fikambanana sy orinasa tsy miankina
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- La campagne de vaccination contre la covid-19 se multiplie dans les pays occidentaux
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- Culture : le spectacle pluridisciplinaire gagne du terrain
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Effectivement, le transport des vaccins n’est pas la tâche la plus compliquée car il va surtout falloir le faire dans des conditions adéquates. Ce qu’il faut savoir, c’est que les vaccins sont des produits très fragiles. Ils doivent être, en général, conservés au frais et ne pas subir de variation de températures, au risque de perdre en qualité et en efficacité.
Selon L’OMS, les vaccins covid-19 doivent être transportés entre 2° C et 8° C. Jusque-là les compagnies aériennes peuvent le faire grâce à des soutes à températures contrôlées et des conteneurs réfrigérés.
Le souci qui se pose aujourd’hui concerne les vaccins à ARN qui requièrent une conservation de -70° C pour l’un et – 20° C pour l’autre … Les pays les plus chauds et moins avancés risquent de ne pas être équipés pour conserver les doses.
Plusieurs ONG tentent d’anticiper ce problème pour appuyer les gouvernements à s’y préparer.
Mety ho fanamby lehibe ve ny fitaterana ny vaksiny fanefitry ny covid-19 ?
Tsy ny fitaterana ny vaksiny tokoa no asa sarotra indrindra, fa mila hajaina tsara ireo fepetra mifanaraka amin’izany. Tsara ho fantatra fa saro-pady ny vaksiny. Mila tehirizina amin’ny toerana mangatsiaka ary tsy tokony hiova ny maripana ao amin'ilay toerana, satria mety hampiova ny kalitaony sy hampalefy ny heriny izany.
Araka ny fikambanana iraisam-pirenena momba ny fahasalamana na ny OMS, mila tehirizina anaty maripana anelanelan’ny 2° C sy 8° C ny vaksiny rehefa taterina. Hatreto, mbola afaka manaja izany tsara ireo zotram-piaramanidina, amin’ny fanaraha-maso ny maripana ao amin’ny fitoeran’entana sy ny kontenera fampangatsiahana.
Ny olana anefa, mila tehirizina amin’ny maripana -70 ° C sy - 20 ° C ny vaksiny ARN. Mety tsy hahazo ireo fatra tandrify azy ireo firenena manana toe-tany mafana sy firenena andalam-pandrosoana.
Mivonona amin’ny fanampiana ireo firenena hiatrika izany mialoha ny fikambanana maro.
Transparency Internartional Initiative Madagascar fête ses 20 ans cette année, une occasion de revenir sur les défis qui attendent le pays sur le front de la lutte contre la corruption.
La corruption est solidement ancrée à Madagascar. Le phénomène peut se manifester par des petits billets que les automobilistes glissent aux agents de la circulation, aux secrets de Polichinelle des hautes sphères. La présence de Transparency Internartional Initiative Madagascar (TI-IM) a contribué à placer la corruption dans le débat public, selon le PCA Solofo Rakotoseheno. « C’est la principale réalisation de TI-IM depuis son existence à Madagascar », indique-t-il, en précisant qu’avant, personne n’en parlait vraiment. La sensibilisation des citoyens sur les faits de corruption fait justement partie des activités de l’association. « Au cours de ces deux dernières années, TI-IM a mis en place une politique de mobilisation citoyenne et communautaire », lance la directrice exécutive Ketakandriana Rafitoson, qui estime qu’il est illusoire de prétendre lutter contre la corruption, s’il n’y a pas de citoyens derrière. « On s’est dit qu’il faut lever une armée citoyenne anticorruption et c’est ce qu’on s’évertue à faire », résume-t-elle. En ce sens, TI-IM a créé des clubs anti-corruption Fongotra dans les lycées et les universités mais a également recruté près de 800 bénévoles dans toute l’île.
Impunité
TI-IM a également participé à l’élaboration de la stratégie de lutte contre la corruption dans le pays, cristallisée par la mise en place du Bianco, du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), entre autres. Malgré cela, Solofo Rakotoseheno estime qu’il y a encore beaucoup d’efforts à fournir sur le front de la lutte contre la corruption en faisant remarquer qu’il n’y a pas encore assez de condamnations pour les faits de corruption. « Les condamnations sont utiles pour faire prendre conscience aux citoyens qu’il y a vraiment une lutte contre la corruption et qu’il n’y a pas d’impunité à Madagascar », déclare-t-il. Quoi qu’il en soit, l’ancien PCA, Dominique Rakotomala, estime que la lutte contre la corruption est un travail de longue haleine. « Cela demande de la patience. Les gens peuvent se lasser », précise-t-il, en soulignant qu’il y a des personnes qui ne veulent pas de changement.
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Le Katrehaky est un genre musical Antanosy, la tribu qui peuple majoritairement la région de Taolagnaro. Initialement, il ne se jouait que lors des rites traditionnels au « Tranobe » ou maisons royales. Plus tard, on le retrouve presque dans tous les évènements Antanosy. Le Katrehaky se manifestait par un chant accapela accompagné d’applaudissements tout en écrasant fort le sol en guise de rythmique.
Le groupe Rabaza, originaire de Taolagnaro ne joue plus seulement les musiques Antanosy dans le but de les revaloriser, mais vise à les faire découvrir au monde entier.
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Ny Katrehaky dia isan’ireo mozikan’ny Antanosy, foko isan’ny mitoetra betsaka ao amin’iny faritra Tôlagnaro iny. Fahiny, ny fanaovana fombafomba tao amin’ny « Tranobe » na tranon’ny mpanjaka ihany no nanaovana ny katrehaky. Taty aoriana kosa dia saika hanaovana azy avokoa ireo karazana fivoriana na am-pahoriana na ankafaliana. Ny Katrehaky moa dia fiantsà na arahina tehaka sy hitsa-tany mafy.
Tsy milalao afa-tsy ny mozika Antanosy ny tarika Rabaza mba ho fanomezan-danja sy hamantaran’izao tontolo izao izany.
Les prisons ne servent pas qu’à empêcher les « criminels » de sortir. C’est un lieu d’exercice des droits des détenus  où se prépare leur réinsertion sociale. « Plusieurs personnes pensent qu’aller en prison, c’est rester dans une pièce sombre, ne pas manger, se faire torturer, etc. Pourtant, les détenus aussi ont des droits qu’il faut respecter. ll est important de bien organiser le retour de ces détenus dans la société, une fois leur peine purgée », explique le directeur du centre de détention d’Ambalatavoahangy – Toamasina – Napou Jeremie. « Cette mission de préparation à la réinsertion sociale est d’autant plus importante quand il s’agit des détenus mineurs », ajoute Tsizafy Nathan Basile Randriantsoa, éducateur spécialisé. Pourtant, la société malgache continue de mettre à l’écart les ex-détenus, ce qui favorise le récidivisme.
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Tsy ny fifehezana ny gadra tsy hivoaka any ivelany ihany no asan’ny tranomaizina. Toeram-pisitrahan’ny voafonja ny zony amin’ny maha olombelona azy ihany koa ny fonja, sady manomana ny fiverenan’izy ireo eny anivon’ny fiaraha-monina rehefa voaefany ny saziny. « Tsy araky ny eritreretin’ny olona sasany izy io hoe rehefa migadra dia mipetraka anaty trano maizina be, tsy mihinan-kanina sady ampijaliana. Manana zo ny voafonja izay tsy maintsy hajaina. Ary tokony atao izay hampilamina ny fiverenany eny anivon’ny fiaraha-monina rehefa mivoaka avy ato izy » hoy ny Talen’ny fonjan’Ambalatavoahangy, Napou Jeremie. Manazava moa Randriantsoa Tsizafy Nathan Basile, izay mpanabe fa manan-danja kokoa io fampiomanana amin’ny fiverenana any amin’ny fiaraha-monina io hoan’ireo voafonja tsy ampy taona. Ny olana anefa dia tsy mandray ireo olona avy nigadra ny fiaraha-monina malagasy fa matetika manilika hatrany. Toe-javatra izay mampiombo ny famerenan-keloka.
Madagascar fait partie des pays qui ont ratifié l’Accord de Paris. Bien que la Grande Ile n’entre pas dans la catégorie des pollueurs, elle a des obligations à remplir dans l’atteinte des objectifs.
En cette journée mondiale du climat et la non-reconduction de Donald Trump à la Maison blanche, il est intéressant de voir ce que Madagascar a à gagner dans l’Accord de Paris. Madagascar a ratifié l’accord historique en 2016 ouvrant la voie à « l’accélération et la facilitation de la mobilisation des moyens de mise en œuvre et le renforcement des partenariats en matière de lutte contre le réchauffement planétaire », comme le mentionne la loi qui autorise la ratification.
100 milliards de dollars
Concrètement, l’accord permet à un pays en développement comme Madagascar de bénéficier des mécanismes de financements comme ceux basés sur les crédits carbones. Un policy maker en changement climatique, qui préfère garder l’anonymat, indique que Madagascar doit notamment faire l’effort de réduire le déboisement et de renforcer le reboisement. « C’est à travers ce genre de programme que le pays pourra prétendre aux 100 milliards de dollars par an prévu pour cela », explique-t-il.
En effet, les pays développés se sont entendus pour mobiliser 100 milliards de dollars par an jusqu’en 2025 à cet effet. « C’est dans ce sens que le retrait des Etats-Unis est problématique mais d’autres pays ont essayé de prendre le relais à l’exemple de la Chine », avance notre interlocuteur. Toutefois, il estime que le nouveau président Joe Biden devrait inverser le processus, le retrait ne devant être effectif qu’en 2021. Â
Il est à noter que l’objectif de l’Accord de Paris est de contenir le réchauffement climatique à 1.5°C d’ici 2100.
Il y a quelques semaines, une lettre de suicide d’une jeune fille a circulé sur Facebook. C’était un message destiné à sa mère, expliquant les raisons de son acte. La jeune fille subissait diverses formes de moqueries à l’égard de son corps. Mal dans sa peau, elle a dénigré son corps. Les mots auront eu raison d’elle.
Parmi les victimes de bodyshaming, certaines arrivent à sortir la tête hors de l’eau en faisant des efforts pour laisser passer les commentaires parfois exagérés. C’est le cas de deux jeunes filles, que nous appellerons Mirana et Diamondra et qui ont réussi à se surpasser. Elles ont pu regagner leur confiance en elle et ont réussi à se faire valoir.
Le soutien d’un être cher
Mirana, pour sa part,  a complètement changé d’environnement. Sa mauvaise expérience remonte au collège et au lycée. Quand elle est arrivé à l’université, plus personne n’a fait de remarque sur son corps. Et même, une fille qu’elle croyait être dangereuse a fait preuve de sympathie à son égard. « Depuis, j’ai compris que tout le monde n’était pas pareil, avoue-t-elle, chacun a sa valeur, je n’ai plus fait attention aux remarques des autres ». Cette prise de conscience l’a aidée à oublier son mal-être. En parallèle à cela, son amoureux l’a également soutenue. Grâce à lui, aujourd’hui elle en est arrivée à accepter et à aimer son corps, ses défauts et surtout ce qu’elle est.
Délivrée grâce au slam
Diamondra, quant à elle, a vécu persécutions et dénigrements au collège. Pour une jeune fille de morphologie plutôt mince, atteinte de strabisme, ses camarades étaient durs avec elle. Un mal pour bien car depuis sa découverte du slam,elle a réveillé l’artiste qui sommeillait en elle. Cet art est devenu sa passion. C’est à travers ses écrits qu’elle a pu extérioriser son mal-être. D’ailleurs, son premier texte porte sur la dépression. Son côté artistique a aidé Diamondra à  se libérer du jugement des autres. Elle a pris son courage à deux mains et est montée sur scène pour s’exprimer en public. « Je me suis regardée dans le miroir, confesse-t-elle, et j’ai analysé tous mes défauts et je les ai tout simplement acceptés », poursuit-elle
Miarana et Diamondra ont trouvé leurs voies. Elles ont fait des découvertes et grâce au soutien de leurs proches, elles ont fini par s’accepter et ont retrouvé l’estime d’elles-mêmes.
Le sol est un support vital à la survie de tout être vivant. Servant de support pour différentes infrastructures, contenant divers matériaux, le sol est aussi témoin de l’histoire du monde, mais surtout, il nourrit la planète. Il fournit des nutriments indispensables et essentiels à la culture. Il est donc plus que nécessaire d’en prendre soin et nous avons tous notre rôle à jouer dans sa protection. Que l’on ait une petite cour en ville ou un grand terrain en campagne, l’essentiel c’est de les protéger et de les conserver. Comme le dit si bien Voahangy Tiana Randriamahazo, ingénieur agronome, notre invité d’aujourd’hui : « il n’y a rien de mieux que la plantation pour protéger le sol ».
Ny tany no fototry ny zava-drehetra ataon’ny olombelona. Na ny trano ipetrahana, na ny asa fivelomana, indrindra moa ny sakafo ho hanina dia saika miodina amin’ny tany avokoa. Mila karakaraina sy kajiana araka izany ny tany, ary manana anjara andraikitra manoloana izay fitandroana ny fahasalaman’ny tany izay avokoa ny tsirairay. Na manana zaridaina kely ianao, na ihany koa manana tany lehibe azo ambolena dia manana andraikitra ianao ny hiaro ny tany. Ny fambolena no anisan’ny fomba tsara indrindra iarovana ny tany hoy Randriamahazo Voahangy Tiana, injeniera agronome, izay vahinintsika ato anatin’ny fandaharana hono ho aho.