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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

L’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) vient d’annoncer la création d’une nouvelle plateforme en ligne pour les PME (petites et moyennes entreprises). Elle fonctionne comme une « boîte à outils » afin de soutenir les startups dans leur phase de création et de développement. Le site officiel d’EDBM met un accent particulier sur l’accompagnement des jeunes et des femmes entrepreneurs.

Quels avantages pour les entrepreneurs ?

La facilité des procédures. Souvent, la lourdeur et la longueur des formalités administratives constituent un véritable blocage avec toute la paperasse nécessaire. Cela décourage les entrepreneurs que ce soit pour la création d’entreprise ou pour procéder à des modifications diverses. La suppression des documents physiques peut largement simplifier les démarches et permet de gagner du temps.

L’accompagnement. Des conseils, différents outils (articles blog, fiches, guides, infographies) et des webinars gratuits seront à disposition du public à travers cette plateforme. Récemment, la page Facebook d’EDBM a réalisé un petit sondage sur les besoins des startuppers malgaches. Les principales thématiques tournent autour de l’élaboration d’un business plan, de la création d’entreprise, d’opportunité de financements ou encore de la recherche d’un réseau professionnel.

Plusieurs étapes restent encore à franchir avant que cette plateforme numérique soit réellement fonctionnelle. L’une d’entre elles consiste à tester le nouveau système en faisant appel à un groupe de testeurs. Ensuite, lancer la version bêta, recueillir les feedbacks des utilisateurs et ajuster en fonction.

En attendant, le site de l’EDBM donne déjà la possibilité de connaître les coûts et frais divers liés à la création d’entreprise à Madagascar grâce à un simulateur simple à utiliser.

Les offres de création d’entreprise se multiplient

Ce sont généralement les agences de consulting et agences de coworking qui proposent un service d’accompagnement à la création d’entreprise. Ils se chargent essentiellement de la formalisation de l’entreprise : obtention d’un statut juridique NIF/STAT, obligations fiscales, expertise comptable et financière, etc. La durée de cette démarche peut varier entre 5 jours à 10 jours. Le coût varie également en fonction des besoins des clients mais il faut prévoir entre 250.000 à 400.000 ariary pour une prestation de base.   

Toutes ces initiatives devraient pouvoir servir de tremplin à l’entrepreneuriat, à l’économie locale et au développement de la jeunesse malgache.   

samedi, 19 septembre 2020 10:34

Journal du 18 septembre 2020


• Les jeunes et la participation à la vie communale.


• L’initiative de la construction d’un grand hangar agricole en bambou à Soavinandriana Antananarivo.


• Reprises des cours universitaires : certaines universités privées font directement passer des examens.


• Envoi de SMS : toujours tendance malgré l’avènement des NTICs.


• Relancer le rugby à 7 à l’université.

• Taombaovao iraisan’ny malagasy.


• Fifaninanana maneho ny tontolon’ ny varika amin’ ny alalan’ ny sary. 


• Natao hifehy sy handrindra ny rafi-piarahamonina ny fehezam-pitsipika monisipaly misahana ny fikoloam-pahasalamana.


• Loic : tsy maintsy nisaraka tamin’ny ankohonany tao anatin’ny fihibohana.


• Fizahan-tany, teny vahiny, mpitsabo mpanampy: ireo sampam-pianarana mahaliana ny tanora aty avaratra

Au travail, à l’école ou à la fac, tous les jours, il y a des femmes victimes de harcèlements. Mais le plus fréquent est celui subi dans la rue. Depuis le 10 septembre, la page Facebook « Alerte Harcèlement » publie chaque jour des témoignages venant de jeunes filles victimes de harcèlement sexuel.

« …Depuis l’âge de 14 ans, j’ai toujours été victime de harcèlements. Dans les bus, il y avait souvent de pervers qui voulaient me tripoter », témoigne une jeune de 17 ans sur la page. « Avant, j’aimais bien mettre des robes et des jupes mais plus maintenant parce qu’il y a toujours un gars qui veut soulever ma robe et voir ce qu’il y a en-dessous… J’espère qu’un jour toutes les filles auront la possibilité de marcher tranquillement dans la rue sans que personne ne vienne les harceler et qu’elles pourront se vêtir comme elles le veulent », confie une autre.

Le but d’Alerte Harcèlement est de faire entendre au monde ce que chaque femme vit au quotidien. Les pages qui publient des messages anonymes se multiplient, l’initiative de créer cette page est alors parti de ce constat mais à des fins plus bénéfiques pour la société. « L’idée est vraiment de créer une sorte d'activisme sur les réseaux sociaux », indique un des administrateurs de la page.

Les facteurs qui favorisent les harcèlements

Pour beaucoup, c’est la culture et le manque l’éducation qui sont à l’origine de ces harcèlements incessants. « Il faut dire qu'il y a chez nous une sorte de « machisme traditionnel » qui place la femme en dessous de l'homme, ou pire, qui place la femme dans un statut d'objet de l'homme, et d'une façon plus ou moins indirecte, cela influe sur le comportement », explique un des administrateurs de la page. De plus, même si les victimes portent plainte, elles sont rarement prises aux sérieux. En général, les sifflements, les tripotages, les remarques sexistes et rabaissantes sont considérées comme « normaux » pour des garçons qui draguent des filles. C’est là qu’intervient l'éducation qui est censée corriger cette perception. Cette  éducation part de la société, des parents mais aussi de l’Etat.

Que dit la loi ?

Il est stipulé dans l’article 11 de la loi sur la lutte contre la violence basée sur le genre que « Tout propos proféré ou tout agissement à connotation sexiste à l’encontre d’une personne qui porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère ; dégradant ou humiliant ou crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante, constitue un outrage sexiste. Et l’outrage sexiste est puni d’une amende de 100.000 ariary à 500.000 ariary ». Toutefois, la plupart des plaintes n’aboutissent pas faute de preuve. Voir le site de l'assemblée nationale malgache pour plus de détails concernant cette loi.

L’infection urinaire résulte de la pénétration des bactéries dans l’appareil urinaire. Elle se manifeste par une sensation de brûlure en urinant, selon les explications du Docteur Charifou Darouche.
La blennorragie est due à la bactérie appelée « neisseria gonorrhoeae ». Elle se transmet par le rapport sexuel non protégé, par voie sanguine, de la mère à l’enfant pendant la grossesse. En absence de traitement, cette maladie peut entraîner l’infertilité féminine ou masculine, des complications à l’accouchement et la conjonctivite néonatalen explique le Docteur Domoina Soa Kanto Rakotonoely.

Fidiran’ny otrikaretina ao anatin’ny taovam-pamaniana ny infection urinaire. Miseho amin’ny alalan’ny fahatsapana mamaivay na mangirifiry rehefa mivalan-drano izany araka ny fanazavan’i Dokotera Darouche Charifou.
Otrikaretina antsoina hoe « neisseria gonorrhoeae » no mahatonga ny angatra na ny blennorragie. Mifindra amin’ny alalan’ny firaisanana ara-nofo tsy voaaro, na amin’ny alalan’ny rà, ary ny reny bevohoka amin’ny zanany izy io araka ny fanazavan’i Dokotera Rakotonoely Domoina Soa Kanto. Mety hitarika fahasarotam-piterahana na ihany koa fahasarotana amin’ny fahazoana zaza izany raha tsy voatsabo, mety ho be tay maso ny zazakely raha vao teraka araka ny fanazavany hatrany.

vendredi, 18 septembre 2020 16:07

Ndao Hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Quelles alternatives durables proposent les jeunes pour éradiquer les actions de braconnage dans la partie Est de la Grande île ? Travailler et acquérir une expérience professionnelle dans les entreprises offshores est-il péjoratif ou positif pour les jeunes tananariviens ? Devancer les autres et inciter son enfant à sauter des classes est-il néfaste pour son développement d’un point de vue personnel et psychologique ? Parlons-en dans Ndao Hilaoeky ! 

Misy fiantraikany amin’ny fitomboany ara-tsaina ve ny fampandiganana kilasy ireo ankizy sy ny fampanalana fanadinam-panjakana azy ireo iray na roa taona mialohan’ny tokony ho izy ? Manimba sa manatsara ny traikefan’ny tanora ny asa « offshores » izay miantoka ny fidiram-bolan’ny ankamaroan’ny tanora malagasy eto an-drenivohitra ankehitriny ? Mikasika ny tanora hatrany saingy eo amin’ny fampandraisana anjara azy ireo amin’ny fitandroana ny tontolo iainana, inona ny vaha-olana maharitra hiadiana amin’ny fivarotana gidro any amin’ny faritra atsinanan’i Madagasikara ? Ireo no hifanakalozan’ny tanora hevitra ato anatin’ny Ndao Hilaoeky. 

vendredi, 18 septembre 2020 15:56

Journal des régions du 18 septembre

- Une branche pour la Gestion Portuaire et Logistique sera disponible à l’université de Toamasina pour la prochaine rentrée, 2020 – 2021.

- L’Association Mamelona programme des actions d’assainissement sanitaire pour le samedi 19 septembre.

- Départ à Antsirabe : Les tarifs des transports vers les autres régions.

- « Manao Manga » : Une association qui transforme et réutilise les déchets.

- Hisokatra ao amin’ny Oniversiten’i Toamasina ny sampana vaovao « Gestion Portuaire et Logistique ».


- Fikambanana Mamelona : Manosika ny tanora mikarakara hetsika fanadiovana ho amin’ny sabotsy 19 septambra.


- Ireo saran-dalana raha miainga avy ao Antsirabe.


- "Manao Manga" : Fikambanana iray manodina ny fako ho azo ampiasaina indray.

Le Hira gasy a toujours sa valeur dans la culture malgache même si l’intérêt de la population locale pour ce genre musical est faible, aux yeux de Solofoson, un artiste qui œuvre pour la promotion du rythme traditionnel. Pour lui, le Hira gasy n’est pas aussi populaire que les autres rythmes musicaux lancés à Madagascar. Par contre, il affirme qu’il est plus facile de retenir les paroles de Hira gasy, vectrices de sagesse. Les thèmes sont généralement basés sur l'environnement, la morale, l'éducation et la vie familiale. Le Hira gasy se joue sous les airs rythmés du violon, du kabosy, du saxophone, de la valiha, de percussion ainsi que de guitare.
Solofoson affirme que ce genre musical reste ancré dans le quotidien des malgaches à partir des paroles percutantes. Les messages qui y sont véhiculés sensibilisent généralement à la protection de l'environnement, à l'éducation et à la vie en famille.
Solofoson a fondé sa troupe en 2005. Ils ont sorti leur album la même année en France. Désormais, trois groupes artistiques ravivent les œuvres musicales de Solofoson. Selon lui, le côté traditionnel du hira gasy séduit plus les étrangers que les malgaches. Même s’ils ne comprennent pas toujours les paroles, ils sont envoûtés par l’originalité de la musique traditionnelle malgache.


Anisan'ny mozika tsy mbola lefy laza ny hiragasy hoy I Solofoson, mpanakanto mivoy ny hiragasy. Nanangana ny Tarika gasy-mpihira tamin'ny taona 2005 izy ary namoaka rakikira voalohany tamin'io taona io ihany tany Frantsa.
Ny lokanga, kabosy, trompetra, valiha, amponga be sy langoroana ary ny gitara no feon-kira tsy maintsy heno ao anatin’ny hiran'i Solofoson. Mivoy ny resaka tontolo iainana, anatra, ny fiainana an-tokontrano ny tononkirany. Vokatry ny tany hoy izy. Tsy dia mampalaza ny fanaovana azy io saingy mateza kokoa ny hira. Ny aingam-panahy no tiana hampita ka izay no anisany antony nahatonga azy sady hanoratra no mitendry.
Tarika telo amin'izao fotoana izao no hameloman'i Solofoson ny hira vokatry ny tany. Na dia mahita aza ity mpanakanto ity fa mbola osaosa ny fankafizan'ny olona eto Madagasikara ity gadona ity raha oharina amin’ny vahiny.

Selon les dernières études, le risque de contracter le coronavirus au contact d'une personne qui ne présente aucun symptôme est faible.
Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C'est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Par exemple, il est possible de contracter la covid-19 au contact d'une personne qui n'a qu'une toux légère mais qui ne se sent pas malade.
Alors, gardez une distance d'au moins 1 mètre entre vous et les autres même si les personnes présentent ou ne présentent pas de symptômes.


Mamindra tsimokaretina covid-19 ve ireo olona tsy ahitana soritraretina ?


Araka ireo fikarohana farany, ambany ny taha hifindran'ny coronavirus avy any amin'ireo olona tsy ahitana soritraretina.
Maro anefa ireo olona voa tsy dia ahitana soritraretina. Marina izay amin'ny dingana voalohan'ny aretina. Ohatra, mety hifindran'ny tsimokarerina covid19 ianao raha mifampikasoka amin'ny olona mikohaka kely, tsy mahatsiaro marary akory.
Dikan'izany, hajao ny elanelana 1 metatra farafahakeliny amin'ireo olona ahitana soritraretina na tsia.

Sous quel règne a été construit le palais de Manjakamiadana ? Comment appelle-t-on le palais de Radama Ier ? Et connaissez-vous le nom de naissance de la reine Ranavalona III ? Voilà les types de questions qui se posent au quizz sur l’histoire de Madagascar organisé par le Musée de la Photographie depuis le mois d’août dernier. Mais en quoi est-il important pour un citoyen de connaître l’histoire de son pays ? Nous en avons discuté avec Alex Randriamahefa, historien.

 

Studio Sifaka : Quelle est l’importance de maîtriser l’histoire de son pays ?

Alex Randriamahefa : Connaître l’histoire de son pays, c’est comprendre son identité. Effectivement, connaître nos origines nous aide à définir qui nous sommes. Mais en tant que citoyen, la connaissance de l’histoire de son pays favorise également la prise de responsabilité et l’engagement pour développer sa communauté. En plus, maîtriser l’histoire permet d’éviter de reproduire les erreurs du passé.

 

Comment pouvons-nous approfondir nos connaissances sur l’histoire de Madagascar ?

Ce ne sont pas les moyens d’apprendre qui manquent ! En observant autour de nous, nous trouverons sûrement plusieurs patrimoines. Il faut s’y intéresser et se demander quelle histoire se cache derrière. Pareil pour la structure d’une ville ou d’un village, cela en dit long sur l’histoire du lieu. Nous pouvons également lire des livres d’histoire, ce qui ne manque pas dans le pays. Mais aussi, discuter avec des grandes personnes. Elles en savent toujours beaucoup sur l’histoire de leur communauté. Sinon, le tourisme local est également un outil incontournable si l’on veut en savoir plus sur l’histoire de notre pays.

 

Selon vous, quelles sont les thématiques principales que chaque citoyen devrait maîtriser sur l’histoire de Madagascar ?

Pour commencer, il y a l’origine et l’évolution de l’histoire de Madagascar. Comment les premières communautés malgaches se sont-elles formées ? Les pouvoirs et autorités qui se sont succédé à travers le temps, en passant par la colonisation, sans oublier l’indépendance. Il ne faut pas non plus négliger les différentes cultures malgaches. En effet, la culture est indivisible de l’histoire.

Soufflée par l’Alizée chargée d’humidité, la partie Est de Madagascar regorge de forêts denses et humides. Les grands arbres de 30 mètres et les végétations de sous-bois favorisent la croissance des arbustes, des lianes ainsi que des bambous. Une telle végétation compose la forêt tropicale humide de Madagascar.

A part cette forêt de l’Est similaire à l’Amazonie, Ravoson Nalimanitra, responsable au sein de l’ONG Code Menabe, explique que les mangroves de l’Ouest font également partie de cette « Forêt tropicale humide ». La flore abrite de nombreuses espèces de poissons, de crabes et d’oiseaux mais donne également à l’Homme les ressources dont il a besoin au quotidien.

Atténuer les émissions de gaz

Le principal rôle de cette forêt tropicale humide est la séquestration de carbone. Dans ce cas, elle permet d’atténuer l’émission de gaz à effet de serre, une des causes du changement climatique. Elle permet également d’empêcher l’érosion de la littorale ainsi que la montée de la marée et son réchauffement.

Tous les avantages des mangroves

Pour l’Homme, elle sert de source de revenus, selon encore le Responsable au sein de l’ONG Code Menabe. Les mangroves peuvent être des endroits de pêche ou un site pour l’éco-tourisme. Et avec le droit d’usage des bois, les communautés locales se servent de ces arbres pour construire leurs habitations. Effectivement, la législation forestière malgache autorise les coupes à des fins individuelles ou collectives.

Etant donné la diversité se trouvant dans ces forêts, certaines plantes et arbres possèdent des vertus thérapeutiques. A l’exemple de la Pervenche de Madagascar, cette plante est utilisée pour soigner le diabète, les maladies liées au foie et surtout, elle permet de produire des médicaments pour lutter contre le cancer.

Protecteur naturel de l’environnement et ressource naturelle pour l’Homme, la forêt tropicale humide contribue à l’amélioration de la vie de la flore et de la faune. Actuellement se tient une exposition sur cette forêt tropicale humide à l’Alliance Française d’Antsirabe. L’exposition a pour thème « La forêt tropicale humide, avenir de la planète » et se clôturera le 2 octobre 2020.

Pourquoi la malnutrition persiste à Madagascar alors que le pays a tout pour se nourrir correctement ? Madagascar regorge de terres et d’innombrables ressources naturelles. Le membre titulaire au Centre national de recherche appliquée en développement durable (FOFIFA), Vonimihaingo Ramaroson, donne son point de vue. 

Resahana matetika izany hoe ady amin’ny tsy fanjarian-tsakafo izany eto Madagasikara. Ary tsy amin’izao fotoana izao ihany fa efa taona maromaro izay. Inona ny antony mbola mampaharitra ny tsy fanjarian-tsakafo eto amintsika nefa isika voalaza fa manana sakafo betsaka sy maro karazana ? Mizara ny fomba fijeriny i Ramaroson Vonimihaingo, mpikaroka avy ao amin’ny Foibem-pirenena momba ny Fikarohana ampiharina amin’ny Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra na FOFIFA.

vendredi, 18 septembre 2020 13:38

Kozio ahy : "An-kodimirana"

Dans son sens premier, l’expression « An-kodimirana » définit le dernier tournant vertigineux du sommet d’une montagne. Dans une situation de conflit, ce terme est aussi utilisé pour menacer l’adversaire. Romuald Elizé Richard, un étudiant en master 2 au sein du département malgache explique.

Ny hevitra voalohan'ny « ankodimirana » dia toerana amin’ny faritra miolaka amin’ny faran’ny tendrombohitra na havoana. Rehefa misy ady koa ao anatin’ny fiarahamonina dia ampiasaina io teny io mba handrahonana ny fahavalo. Manampy fanazavana Richard Romuald Elizé, mpianatra taona faha dimy amin’ny sampa-mpampianarana malagasy eny amin’ ny anjerimanontolo.

Jeune, femme, indépendante et libre, Sleeping Pop est une artiste à multifacettes. De son vrai nom, Hanta Navalona Razafimanantsoa, elle est à la fois peintre, dessinatrice et organisatrice de manifestations culturelles.

De nouvelles inspirations après le confinement

À peine la réouverture des routes nationales annoncée, elle a mis son sac à dos et pris la route vers l’Est de l’Île. « Durant le confinement, je me sentais à l’étroit. Je ne pouvais pas concrétiser mes projets. On peut dire que je suis un de ces artistes en dépression. Plusieurs mois entre quatre murs m’ont donné l’envie de m’évader. », raconte-t-elle.

Un moyen de retrouver l’inspiration, cette aventure est pour elle une opportunité de renouer avec la nature. La nature étant la première source d’inspiration pour tout artiste qui se respecte. De plus, elle prépare une exposition pour ses 13 ans en tant qu’artiste. « Il m’est difficile de trouver l’inspiration à la maison. J’ai besoin de me mettre en contact avec des personnes et de trouver d’autres couleurs à la vie ». À travers ce voyage, elle se remplit le cerveau d’images, de motifs et de visages inspirants.

Elle se prépare également à la réalisation de ses projets culturels, qui ne se dérouleront pas à Antananarivo pour la plupart, mais dans la partie Est de Madagascar. Selon la jeune artiste, « il existe plusieurs éléments exploitable dans cette partie de la Grande Île, que ce soit au niveau des emplacements, de la culture locale et de la population ».

À la découverte de le côte Est

Pour elle, l’expérience a commencé dans la ville de Toamasina. Elle a sillonné le canal des Pangalanes et est allée dans des endroits où elle n’a jamais mis les pieds. « J’adore m’aventurer dans des coins que je ne connais pas du tout et découvrir de nouveaux endroits », s’exclame la jeune femme. Quand elle voyage, elle ne suit pas les destinations touristiques comme de dormir dans les hôtels ou de passer dans des spots touristiques. Sur le Canal des Pangalanes, elle est montée vers Tampona, un petit village au milieu de la forêt, peu connu de tous. « Un ami artiste est déjà passé là-bas. Il avait un projet de construction de pirogue et j’ai eu envie de voir ce qu’il en est de son projet » ajoute-t-elle. Elle veut voir des activités authentiques, contrairement à ce qui se passe dans les stations balnéaires avec les animations habituelles, et rencontrer la sincérité des autochtones.

Un regard nouveau

Elle est restée sur le canal des Pangalanes à bord de pirogue pendant plusieurs jours. « Je n’ai jamais mis les pieds sur des pirogues de toute ma vie » nous avoue-t-elle, en riant. Ensuite, elle est montée vers le Nord, en direction de Fénérive Est et Foulpointe. « Ce sont des endroits que je connais déjà, mais j’essaie de les voir avec un regard nouveau », explique l’artiste. En allant dans ces endroits, elle est toujours à la recherche de nouvelles textures, de couleurs.

Sa prochaine escapade, après avoir longé la côte Est, est de faire le tour de Madagascar à moto ou en auto-stop : départ Antananarivo, descendre la Route Nationale 7 en direction de Fort Dauphin puis Morondava en passant par Toliara ; essayer de rejoindre Tsiroanomandidy par la Route Nationale 1 pour ensuite aller vers Mahajanga et Antsiranana en passant par Vohemar. De là, elle va descendre sur Maroantsetra pour arriver à Toamasina et retour à Antananarivo. « Mon objectif est de découvrir ces localités où presque personne n’est allé », termine Sleeping Pop.

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