COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Programme intégral

Andrea Razafi

Andrea Razafi

Le dénouement d'une longue saga ou un nouveau chapitre ? C'est la question qui plane sur la capitale française où se réunit aujourd'hui la commission mixte paritaire entre la France et Madagascar, axée sur l'avenir des Îles Éparses. Après des années de report et d'attente, la délégation malgache est attendue au tournant par une nation entière, et surtout par une société civile unie et ferme, qui rappelle avec force l'appartenance légitime de ces îles à la Grande Île.

C'est la seconde réunion de cette commission depuis celle de novembre 2019 au palais d’Andafiavaratra à Antananarivo. Prévue en 2020, elle fut reportée en raison de la pandémie de COVID-19. Une nouvelle tentative en 2022 échoua, Madagascar se retrouvant sans chef de la diplomatie après le limogeage du ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto. Finalement, à l'issue de la visite d’État du président français le mois dernier, la date du 30 juin a été convenue, marquant un rendez-vous crucial.

Deux visions diamétralement opposées

Sur le fond du dossier, les positions des deux pays restent diamétralement opposées : l'Hexagone, fidèle à sa ligne, prône la cogestion des îles, tandis que la Grande Île réclame une restitution pure et simple. Un bras de fer historique qui met la pression sur les négociateurs malgaches.

Madagascar a déployé une délégation de huit émissaires, dont deux ministres de poids : la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, qui conduit la mission, et le ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue. Deux experts en relations et négociations internationales, deux juristes (dont la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy), ainsi qu'un professeur en biologie et écologie végétale complètent cette équipe. L'objectif de Madagascar est limpide, comme l'a martelé Rasata Rafaravavitafika lors du bilan de la visite d'Emmanuel Macron: obtenir la restitution des petites îles éparpillées autour de Madagascar.

Cette composition de la délégation est toutefois décriée par certains observateurs, qui s'interrogent sur la pertinence de la nomination de certains membres dont les domaines d’expertise semblent éloignés des relations et négociations internationales. Néanmoins, l'attente est immense, le peuple malgache espérant enfin des résultats tangibles à l'issue de cette réunion.

Dénonciation

La pression populaire s'est manifestée bruyamment ce samedi lors d’une conférence de presse à Antananarivo. Neuf cent dix organisations de la société civile (OSC) ont conjointement signé un communiqué sans équivoque, déclarant l’appartenance irréfutable de ces îles à Madagascar. Ces OSC dénoncent avec force la mainmise française sur ces territoires. Pour elles, le débat n’a pas lieu d’être : Madagascar est l’unique souverain légitime des quatre îles concernées : Sambatra (Juan de Nova), Ampela (Europa), Bedimaky (Glorieuses), et Kely (Bassas da India).

Une représentante de ces neuf cent dix OSC a martelé le message : « En tant que citoyens Malagasy et acteurs engagés, Nous, les organisations de la société civile, dénonçons le maintien de la mainmise française sur les Îles Éparses comme une atteinte à l’intégrité territoriale de Madagascar ; exigeons la reconnaissance totale et immédiate de la souveraineté de Madagascar sur ces îles, et l’ouverture d’un processus concret et irréversible de leur restitution ; appelons nos pays frères du continent africain, de l’Afrique Australe, des îles voisines de l’Océan Indien, des mouvements panafricains, la Communauté Internationale, ainsi que nos amis 'Organisations de la Société Civile internationales' à soutenir activement la revendication légitime de Madagascar en faveur de son peuple. »

Les yeux sont désormais rivés sur Paris, où se joue une partie cruciale de l'histoire et de la souveraineté malgaches. La délégation est sous le feu des projecteurs, portée par les espoirs et l'exigence d'un peuple.

Ravo Andriantsalama

Les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont débuté ce lundi dans tout le territoire de Madagascar. Parmi les près de 300 000 candidats inscrits à cette session 2025, une catégorie particulière se distingue : de jeunes détenus, répartis dans différents centres pénitentiaires du pays, qui s'accrochent à l'espoir d'un avenir meilleur par l'éducation.

Seconde chance. D'après les statistiques publiées par le ministère de l’Éducation nationale, quarante-six candidats présentant des besoins spécifiques participent à cet examen. Parmi eux figurent des mineurs incarcérés avant la clôture des dépôts de dossiers. Leur scolarisation est assurée par l’administration pénitentiaire en partenariat avec diverses associations. Au centre de détention d’Antanimora à Antananarivo, c’est notamment l’association Bethléem qui se charge de l’enseignement des mineurs à travers son école éducative des mineurs.

Do Rabesaika, le directeur de cette école, a précisé les détails de leur participation. « Pour cette session du BEPC qui débute aujourd’hui, huit jeunes garçons passent l’examen. Ils étaient dix au départ, mais deux ont été libérés entre-temps. Ces derniers continuent quand même de passer l’examen, pris en charge par leurs parents. Nous, de notre côté, avons simplement préparé leur dossier. Les huit autres viennent directement de notre École Éducative des Mineurs et sont inscrits dans différents centres d’examen, » avance-t-il.

Logistique

La participation de ces jeunes détenus exige une logistique importante, assurée conjointement par l’administration pénitentiaire et l’association Bethléem. Cette année, les besoins ont été encore plus complexes, comme l'explique Do Rabesaika, « l’organisation du BEPC a été difficile cette année car les centres d’examen sont répartis sur trois sites. Trois jeunes sont affectés au CEG Tanjombato, mais même là, ils sont encore répartis entre différents établissements : un est à l’EPP 2, un autre au CEG lui-même. Un autre candidat passe l’examen au Lycée Moderne Ampefiloha, et les quatre derniers au lycée Jean Joseph Rabearivelo à Analakely. Les éducateurs et les agents pénitentiaires sont eux aussi répartis sur tous ces sites, et l’association prend également en charge leur restauration. »

Do Rabesaika plaide ardemment pour que l’école éducative des mineurs d’Antanimora soit reconnue à l’avenir comme un centre d’examen officiel, afin de simplifier ces démarches lourdes. Pour rappel, cette école, fondée en 1995, est aujourd’hui la seule école formelle en milieu carcéral à Madagascar. Depuis sa création, elle a formé plus de 8 000 jeunes, dont certains sont aujourd’hui devenus médecins, entrepreneurs ou encore éducateurs spécialisés œuvrant à leur tour dans des établissements pénitentiaires, prouvant ainsi la puissance de la seconde chance.

Fortunat Rakotomandimby et Ravo Andriantsalama

Sept mois après les élections municipales et communales du 11 décembre 2024, des contentieux électoraux continuent de secouer certaines localités de Madagascar. Cette semaine, c’est le résultat de l’élection dans la commune de Bekopaka, district d’Antsalova, qui a créé la polémique, ravivant les tensions et la colère des habitants.

Un maire élu, puis annulé par le Conseil d'État. Pour rappel, les résultats d’une élection peuvent être contestés si les parties prenantes introduisent un recours après la proclamation officielle. C’est précisément ce qui s’est passé dans la commune de Bekopaka. Jean Baptiste Franklin Miandrizoky, ancien maire entre 2015 et 2020 et candidat du groupement IRMAR lors des dernières communales, avait été officiellement proclamé élu victorieux par le tribunal administratif de Mahajanga. Pourtant, ce résultat a été contesté et finalement annulé par le Conseil d’État.

Un partisan de Jean Baptiste Franklin Miandrizoky a exprimé son incompréhension et celle des habitants : « Il a gagné lors du scrutin local, selon les résultats donnés par la SRMV (Structure de Recensement des Matériels et des Voix). Il a aussi été déclaré vainqueur par la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Enfin, il a encore été confirmé comme élu par le tribunal administratif de Mahajanga, à travers la proclamation officielle des résultats. Il a déjà procédé à la passation de service et exercé ses fonctions pendant quelques mois. Mais à la surprise générale des habitants de Bekopaka, leur choix a été annulé par une décision du Conseil d’État rendue publique le mercredi 25 juin dernier. »

Le Conseil d'État annule après appel

Mais comment un candidat déjà officiellement proclamé élu peut-il être contesté ? En fait, après la proclamation par le tribunal administratif, les électeurs de la circonscription concernée, les autres candidats ou les membres de leurs équipes peuvent encore faire appel. C’est ce qui s’est produit ici : un recours a été déposé devant le Conseil d’État, qui est la juridiction suprême après le tribunal administratif. C’est cette instance qui a finalement tranché en annulant l’élection.

Le motif exact de cet appel, selon le même partisan de Jean Baptiste Franklin Miandrizoky, concerne un bureau de vote : « [Le motif de l'appel était que] les voix données à l'élu provenaient d'un bureau de vote qui aurait dû être invalidé, mais en réalité, les voix de l'élu auraient été attribuées au candidat non élu. En d'autres termes, ils prétendent qu'il y a eu une inversion de résultats, ce qui n'est pas possible et c'est ce qui met les habitants en colère actuellement. »

Toujours selon ce partisan, une partie de la population de Bekopaka a manifesté son mécontentement depuis hier, exprimant son désaccord face à cette décision inattendue et tardive.

Ravo Andriantsalama

Insuffisance alimentaire, malnutrition... Lors d'un atelier organisé ce matin, Remapsen Mada (Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l'Environnement) en collaboration avec l'ONG HAFA, a mis en lumière les problématiques alimentaires des enfants et de la population malgache en général. Les chiffres sont alarmants : 47% des enfants malgaches de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique avec un retard de croissance, un défi immense qui dépasse la simple question de la quantité.

Manger à sa faim ne rime pas toujours avec manger sainement. En milieu urbain comme en milieu rural, la malnutrition infantile sévit. Sarah Henintsoa, directrice exécutive de l'ONG HAFA, insiste sur un point crucial : il ne suffit pas de manger pour être rassasié ; l'essentiel est de manger sainement pour éviter la malnutrition. « Des fois, on pense qu'être rassasié suffit. Non, on peut manger de la "malbouffe", avoir le ventre plein sans avoir les nutriments nécessaires au développement du corps d'un enfant », explique-t-elle, déconstruisant une idée reçue.

Si la situation en milieu rural n'est pas identique, les enfants y sont également confrontés à ce problème de malnutrition. Bien que les habitants des campagnes aient, en principe, accès à des aliments biologiques en abondance, le problème réside souvent dans les techniques de cuisson. « Le fait de ne pas savoir comment bien préparer les aliments peut aussi être une source de malnutrition », poursuit la directrice exécutive. La méconnaissance des bonnes pratiques culinaires peut donc annuler les bienfaits des produits frais.

Éducation et conscientisation

Au-delà des missions de plaidoyer, les associations, ONG et organisations de la société civile se sont donné pour mission d'éduquer sur les aliments à consommer et à privilégier, ainsi que de sensibiliser à l'importance des aliments les plus sains. « On fait surtout de l’éducation parentale pour qu’ils comprennent ce qui se passe réellement. On s'efforce de les réunir pour les informer des bonnes pratiques culinaires. Nous le faisons également dans les écoles pour conscientiser les élèves sur ce qu’ils doivent manger lors des goûters ou dans les cantines scolaires. Nous allons même faire un plaidoyer auprès des industries productrices d'aliments pour qu’elles puissent voir quels aliments les Malgaches doivent consommer pour rester en bonne santé », conclut la directrice exécutive, soulignant une approche globale, du foyer à l'industrie.

De son côté, Marcelle Dominique Raveloarinanja, conférencière chez Mentor ECCE (Education, civisme, citoyenneté et environnement) se concentre également sur l’éducation parentale pour garantir une nutrition saine aux enfants. « On fait également de l’éducation pour les enfants qui ont plus ou moins une autonomie financière pour acheter leurs goûters. Le but est de les aider à consommer des aliments plus sains », avance-t-elle. Selon ses explications, l'une des familles accompagnées et conseillées par l'ECCE est même devenue entrepreneure, lançant un commerce d’aliments sains comme les yaourts.

D'après ces deux expertes, la pauvreté demeure la première cause de la malnutrition des enfants malgaches. Néanmoins, il est aussi constaté que des ménages disposant de moyens financiers ne savent pas toujours quels aliments manger pour rester en bonne santé, ni comment cuisiner sainement les repas. Un défi complexe qui appelle à des solutions multidimensionnelles.

Ravo Andriantsalama

Ils fuient la guerre, la persécution, la misère. Venus du Pakistan, de Somalie, de Guinée ou encore du Burundi, près de 1 000 réfugiés et demandeurs d’asile vivent aujourd’hui à Madagascar. Un chiffre en hausse notable depuis la période post-Covid, selon les données du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Mais dans un pays où leur existence reste largement invisible, comment ces âmes en quête de sécurité survivent-elles au quotidien ? Plongée dans leur réalité, loin des regards.

Ils vivent majoritairement dans les quartiers discrets d’Antananarivo, cherchant l'anonymat. C'est le cas de cette mère célibataire, originaire de Guinée, arrivée sur la Grande Île il y a 17 ans avec son mari. Aujourd'hui seule avec ses quatre enfants, abandonnée par son époux, elle se bat sans aucun soutien formel, subsistant grâce à un petit commerce informel. Son témoignage est poignant.

« Ce n'est pas facile d'être réfugiée à Madagascar, je suis ici depuis 17 ans maintenant. Le problème est que, même à l'hôpital, le prix pour les réfugiés et les étrangers n'est pas le même que pour les Malgaches. Si la consultation coûte par exemple 5 000 Ar, c'est entre 7 500 et 10 000 Ar pour nous. Ma fille est en classe de seconde, on leur demande de faire des stages. Mais si elle se présente dans une entreprise ou un hôtel pour travailler ou faire un stage, on lui refuse, en disant qu'elle n'est pas Malgache et qu'elle n'en a pas le droit... Moi je pense que tous les êtres humains sont égaux, mais ici c'est le contraire... Je fais de petits commerces, c'est très difficile pour moi de vivre, avec les enfants, » explique-t-elle.

La survie sans statut ni ressources

Même combat pour cet homme, originaire du Burundi, qui a fui la guerre en 2015. Aujourd’hui, il survit sans emploi ni papiers officiels valides. Son désespoir est palpable. Selon lui, « avec mon statut de réfugié, j'ai vraiment frappé à beaucoup de portes ici, en vain. Avec mes papiers, ils n'acceptent pas. Je n'ai pas de passeport, ils demandent des casiers judiciaires, etc. Donc pas moyen de travailler. La vie est très dure, je dépense beaucoup... je ne travaille pas, la santé aussi est un problème, on ne peut pas se la payer. Je suis vraiment très fatigué. »

Face à cette précarité, le CDA (Conseil de Développement d’Andohatapenaka), en partenariat avec l’UNHCR, prend en charge l’identification et l’accompagnement des réfugiés sur le territoire malgache. Onja Andriamilanto, responsable de la protection au niveau de l'UNHCR, explique le processus initial : « Lorsqu’ils arrivent ici, nous les recevons pour un petit entretien, afin de comprendre ce qui les a poussés à fuir leur pays. Ensuite, ils sont enregistrés dans notre base de données et reçoivent un certificat — un document légal qui remplace un passeport. C’est ce qui les distingue des migrants en situation irrégulière. »

Malgré les actions menées par ces organisations, la population malgache reste malheureusement peu informée sur la situation de ces hommes, femmes et enfants qui ont tout laissé derrière eux, espérant trouver une vie digne à Madagascar.

Nour Nandrasana et Ravo Andriantsalama

Malgré les récentes tragédies liées aux cas d’empoisonnement et d’intoxication alimentaire à travers le pays, les festivités du soixante-cinquième anniversaire de l’Indépendance auront bien lieu, et les autorités promettent un événement grandiose. Plusieurs nouveautés sont à prévoir par rapport aux années précédentes.

À la veille de la célébration du soixante-cinquième anniversaire du retour de l’indépendance, les autorités responsables des festivités se disent prêtes à émerveiller la population. Pas plus tard que cette semaine, lors d’une visite des lieux à Lac Iarivo, le président Andry Rajoelina a promis un show inédit pour ceux qui se rendront à Ivato ce soir pour les feux d’artifice et pour le défilé militaire de demain au stade Barea Mahamasina.

Le changement majeur pour la fête de l’Indépendance de cette année réside dans le lieu du spectacle pyrotechnique. Si chaque année celui-ci se déroule à Anosy, au bord du lac, cette fois-ci, la commune d’Ivato est mise à l’honneur. Le spectacle se tiendra au Lac Iarivo, près du « Lac Village ». L’armée, dont c’est également l’anniversaire, est spécialement mise à l’honneur cette année. Hier, un nouvel avion Let 410 leur a été offert par le président de la République.

Concernant la parade militaire de demain, quelques changements sont aussi à prévoir. L’Armée populaire de libération de Chine participera au défilé prévu demain, 26 juin, au stade Barea Mahamasina, avec la présence de 50 soldats. L’armée française y prendra également part également, forte de 22 militaires. De hauts responsables étrangers du domaine de la défense assisteront aussi à cet événement.

Étant donné que la célébration de cette année prend une tournure inédite avec ces changements, la sécurité lors des feux d’artifice de ce soir exige des dispositions spéciales. À cet effet, la circulation sera interrompue à partir de ce midi entre Tsarasaotra et le Lac Iarivo. Elle ne sera rouverte qu’à l’issue des événements, a informé le Commissaire central d’Antananarivo, Manitra Fleurys Razafindahy, lors d’une conférence de presse organisée par l’EMMOREG lundi dernier.

Fluidité

Pour assurer une meilleure fluidité du trafic, des itinéraires de déviation ont été prévus. Les usagers souhaitant rejoindre Ivato sont invités à emprunter la route nationale numéro 4 via Ankazomanga, Ambohimanarina, Talatamaty, jusqu’à Ivato. Une seconde alternative est également proposée : la nouvelle route d’Ambohitrimanjaka menant vers le Lac Iarivo.

Quant aux riverains du Lac Iarivo, notamment ceux d’Ambodifasina, il leur est recommandé d’utiliser la voie secondaire reliant directement Ambatolampy Tsimahafotsy. « Nous faisons appel à la collaboration de tous pour le bon déroulement des festivités. Les forces de défense et de sécurité (FDS) redoublent d’efforts pour trouver des solutions permettant de fluidifier la circulation », a expliqué le commissaire central d’Antananarivo.

Par ailleurs, l’utilisation de lasers est formellement interdite lors des célébrations des 25 et 26 juin. Cette mesure est inscrite dans un arrêté préfectoral, et des sanctions sont prévues en cas d’infraction, a rappelé le lieutenant-colonel Tojo Raoilijona, commandant du groupement de la gendarmerie d’Analamanga. Les autorités ont également annoncé le déploiement de plusieurs milliers de forces de l’ordre autour du Lac Iarivo, principal site des festivités.

En parallèle, des bus électriques, fraichement arrivés assureront un service de transport spécifique pour limiter les déplacements en véhicule personnel, justifiant également la coupure de la circulation entre Tsarasaotra et le Lac Iarivo.

Ravo Andriantsalama

Le procès a eu lieu. Mais le principal plaignant, lui, ne s’est pas présenté. Fernand Cello, journaliste et lanceur d’alerte, a comparu ce matin au tribunal d’Anosy Antananarivo. Un face-à-face avec la justice. Mais pas avec son accusateur.

Durant une heure d’audience, l’avocat du prévenu, maitre Santa Navalona Rajaonarison, n’a pas mâché ses mots. « Vous ne vous êtes pas présenté au parquet, ni à l’audience. Pour nous, c’est une violation du principe contradictoire. » L’absence du directeur général de l’École de l’Administration pénitentiaire laisse un goût amer. Pour rappeler les faits, l'origine de l'accusation découle d’une publication que Fernand Cello a partagée sur son compte Facebook. Dans celle-ci, il avait interpellé la ministre de la Justice à propos des soupçons de corruption et de favoritisme autour du concours d’entrée à l’administration pénitentiaire. Il a alors demandé des comptes. 

Le plus étonnant, c’est que le plaignant lui-même avait reconnu certaines irrégularités. C’était le 19 mai, sur Facebook toujours. Il avait tenté de justifier mais n’a fait aucun démenti officiel jusqu’à ce jour. Au total, quatre chefs d’inculpation pèsent aujourd’hui sur Fernand Cello. Trois ont été regroupés dans un seul dossier : atteinte à la sûreté de l’État, infraction en ligne, violation du Code de la communication médiatisée. Un quatrième volet reste en instruction.

Maitre Rajaonarison dénonce aussi les conditions de détention. Selon lui, « même son arrestation s’est accompagnée de traitements dégradants. Les conditions carcérales étaient également assez dures. » Le jugement est attendu mardi prochain. Le feuilleton judiciaire continue. Mais le silence du plaignant commence, lui, à faire du bruit.

Ravo Andriantsalama

Alors que la tension monte entre Téhéran et Tel-Aviv, Madagascar prend position. Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères appelle à une désescalade immédiate et réaffirme son attachement au règlement pacifique des différends. Le pays alerte également sur la nécessité de protéger les civils et de garantir l’accès humanitaire.

« Madagascar condamne toute attaque visant des civils et appelle au retour au calme dans l’intérêt de la paix internationale. » Le ministère des Affaires étrangères dit suivre de près l’évolution préoccupante de la situation entre la République islamique d’Iran et l’État d’Israël. Face à l’escalade militaire dans cette région déjà marquée par des décennies d’instabilité, Madagascar alerte sur les risques d’un embrasement régional et appelle à une désescalade urgente. Dans un communiqué diffusé hier, le gouvernement malgache exprime sa « profonde préoccupation » face à la tournure des événements. Il y est également rappelé l’importance du dialogue et de la diplomatie pour la résolution des différends.

« Madagascar réaffirme son attachement au règlement pacifique des conflits, dans le respect des résolutions pertinentes des Nations Unies », souligne le ministère. Le pays plaide pour le respect du droit international humanitaire, la protection des populations civiles ainsi que l’accès sécurisé à l’aide humanitaire. Tout en condamnant fermement les attaques visant les civils, Madagascar s’aligne sur les initiatives régionales et internationales qui cherchent à éviter une détérioration supplémentaire de la situation sécuritaire au Moyen-Orient.

Suivi diplomatique

Si le pays ne dispose d’aucune représentation diplomatique directe ni en Iran ni en Israël, le ministère assure maintenir le lien avec ses ressortissants à travers des canaux de relais. Croisée ce matin au Novotel Alarobia, Lanto Rahajarizafy, directeur générale du Partenariat au développement et de la diaspora au sein du MAE, indique que des consignes de vigilance ont été transmises. « Nous encourageons les Malgaches en Israël à rester en contact avec l’ambassade de Madagascar en France, qui couvre ce pays, ou à s’adresser directement à notre direction de la diaspora ici à Antananarivo. Quant à ceux qui vivent en Iran, ils peuvent se rapprocher du consulat malgache présent sur place », précise-t-elle.

Aucun cas de demande de rapatriement n’a cependant été enregistré jusqu’ici. Toutefois, le ministère affirme suivre la situation de manière continue. « Pour le moment, personne n’a demandé à rentrer, mais nous restons en alerte. Et comme à chaque situation de crise, nous examinons les possibilités de coopération avec des pays partenaires pour assurer un éventuel retour, si cela devenait nécessaire », ajoute la responsable.

S’agissant du nombre de ressortissants malgaches présents dans les deux pays, les chiffres restent approximatifs. « Nous n’avons pas encore d’estimation précise. En Iran, la communauté malgache est principalement composée d’étudiants. En Israël, nous ne disposons pas encore de données fiables », explique Lanto Rahajarizafy. Le ministère invite une nouvelle fois les ressortissants à faire preuve de prudence et à maintenir le lien avec les autorités compétentes.

Ravo Andriantsalama

Depuis hier et jusqu’à mercredi, une délégation malgache, menée par le Premier ministre Christian Ntsay, est en déplacement à Luanda, en Angola. L'objectif de cette mission est de participer au 17e Sommet des Affaires États-Unis–Afrique, une plateforme stratégique pour le renforcement des partenariats économiques.

Le Sommet des Affaires États-Unis–Afrique rassemble chaque année près de 1 500 participants, incluant des chefs d'État, des ministres africains, de hauts responsables américains et des dirigeants d’entreprises des deux continents. Il est organisé par le Corporate Council on Africa, une institution américaine dédiée à la promotion des relations commerciales et des investissements entre les États-Unis et l’Afrique. Le thème retenu cette année est « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique ».

Depuis le début de ce sommet, la délégation malgache a multiplié les rencontres de haut niveau. Virginie Raheliarisoan, directrice de la communication à la Primature, a précisé les enjeux : « Des discussions auront lieu aujourd’hui et demain avec de hauts responsables américains. Elles porteront sur la coopération pour le développement de Madagascar. Il sera aussi question des échanges commerciaux et des investissements, notamment après la décision du président américain d’augmenter les droits de douane sur certaines marchandises exportées vers les États-Unis. »

AGOA et minerais stratégiques au cœur des discussions

Parmi les temps forts de la mission malgache figure une rencontre entre le Premier ministre Ntsay et la directrice des projets africains au sein du Carnegie Endowment for International Peace, un think tank basé à Washington. Les discussions ont porté sur la poursuite de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un programme facilitant les exportations africaines vers les États-Unis. Les discussions ont également porté sur les investissements américains à Madagascar et la gestion durable des minerais stratégiques, selon la Primature. Pour l’heure, les résultats concrets de ces échanges n’ont pas encore été rendus publics.

Ravo Andriantsalama

L'île Maurice a accueilli ce week-end le Rugby Africa Men's Sevens 2025, le championnat d’Afrique de rugby à 7. Les Makis de Madagascar ont décroché la médaille d’argent après une seule défaite en finale face aux redoutables Blitzboks d’Afrique du Sud, hier.

Ascension confirmée : Cap sur la Coupe du Monde

L'ascension des Makis est désormais confirmée. Après un tournoi excellemment mené, ponctué par une seule défaite en finale contre l'ogre sud-africain, l'équipe nationale malgache de rugby à sept peut continuer de rêver d'une aventure mondiale. Hier, lors de la finale du « Rugby Africa Men's Sevens 2025 », malgré une défaite de 28 à 12 face aux Blitzboks, le parcours des Makis est un franc succès, couronné par une médaille d'argent.

Surtout, cette performance ouvre la porte à une potentielle participation au prochain Championnat du Monde de rugby à 7. Si l’Afrique du Sud est qualifiée d’office pour la Coupe du Monde de 2026, Madagascar, en tant que deuxième puissance africaine, devrait également l'être directement. Dans le cas contraire, les Makis devront passer par un barrage pour accéder au tableau final du prestigieux tournoi mondial.

La défaite en finale ne reflète en rien l'ensemble du tournoi livré par les rugbymen malgaches durant les deux jours de compétition à l’île Maurice. En demi-finale, les Makis 7’s ont notamment battu un autre géant du rugby africain, le Kenya, sur le score de 14 à 10. Une victoire surprenante mais qui souligne l'ascension fulgurante du rugby à 7 malgaches.

Malgré la défaite en finale, le joueur malgache, Mamy Herilala Ranaivoarison, a été élu meilleur joueur du tournoi. Loin d'être un simple prix de consolation, Ranaivoarison et ses coéquipiers ont réellement tenu tête aux Sud-Africains lors de la finale, et ce, malgré un essai transformé précoce de leurs adversaires.

Au classement final du tournoi, l’Afrique du Sud termine première, suivie de Madagascar deuxième, du Zimbabwe troisième et du Kenya quatrième. Le pays hôte, l'île Maurice, se place quant à lui en onzième position, juste devant la Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué publié par Malagasy Rugby hier soir, les héros nationaux sont attendus à l’aéroport international d’Ivato cet après-midi. Le communiqué a lancé un appel aux citoyens pour venir accueillir l’équipe à Ivato vers 15 heures, afin de célébrer dignement cette performance historique.

Ravo Andriantsalama      

Transparency International Initiative Madagascar (TI-MG) a récemment publié les résultats de son baromètre de la corruption dans la santé (B-Corsan 2023). Cette étude met en lumière non seulement les expériences des usagers et du personnel de santé, mais aussi les facteurs qui les poussent parfois à recourir à des pratiques de corruption.

Trop de manques. Du côté du personnel médical, plusieurs facteurs expliquent ces dérives, selon TI-MG. L'organisation pointe du doigt des salaires trop bas, le manque d’équipements, des conditions de travail précaires, mais aussi un comportement cupide et/ou opportuniste de certains agents. Tout le personnel médical est concerné : médecins généralistes ou spécialistes, sages-femmes, infirmiers, pharmaciens, et même les stagiaires.

Le népotisme et le favoritisme sont également des pratiques fortement dénoncées, comme l'explique Gérald Pruvot Andriamananjara, chargé de projet en santé chez TI-MG. Selon lui, « Le népotisme et le favoritisme sont les plus récurrents. Les gens font appel au népotisme quand ils ne veulent pas faire la queue dans un établissement sanitaire. Il y a aussi les pots-de-vin : les gens glissent de l'argent dans leur carnet pour éviter de faire la queue. Une autre forme de manifestation de corruption dans le secteur de la santé est aussi l’augmentation injustifiée des prix des services et des médicaments dans les Centres de Santé de Base (CSB). »

Analphabétisme              

Autre constat alarmant, l'analphabétisme de certains usagers favorise ces pratiques, surtout dans les zones rurales. TI-MG a mené cette étude auprès de plus de 4 700 usagers et 707 personnels de santé, issus d'établissements de santé publics répartis dans 18 districts, en zones rurales et urbaines.

Gérald Pruvot Andriamananjara note d'ailleurs une différence dans la manifestation de la corruption entre ces deux milieux : « On constate un niveau élevé de prévalence de corruption en milieu urbain qu’en milieu rural. Car en milieu rural, bon nombre d’établissements sanitaires travaillent avec des ONG ou des associations. Ces collaborations incitent à la diminution de la corruption car les établissements sanitaires sont plus surveillés. En ville, c’est plus difficile car les usagers ont peur des représailles et des critiques. »

En conclusion, TI-MG propose huit axes de recommandations pour garantir l’intégrité dans le quotidien des soins. L’association préconise, entre autres, la formation des agents de santé et la mise en place de canaux de dénonciation sûrs, afin de lutter efficacement contre ces pratiques.

Ravo Andriantsalama et Salohy Rollande

« Ça suffit ! Il faut arrêter de prendre le peuple en otage. » Ces mots forts ont été prononcés par le président de la République, Andry Rajoelina, hier soir lors de son intervention à la chaîne nationale. Le président a reconnu que le trafic de carburant, destiné aux centrales de la JIRAMA, est une des causes majeures des coupures de courant. Il a annoncé en direct la traque des individus responsables de ces malversations.

Vêtu d'un costume sombre et d’une cravate noire, troquant sa traditionnelle cravate orange habituel pour marquer le deuil des récentes intoxications alimentaires, le locataire d'Iavoloha n'a pas mâché ses mots. Lors de son intervention au journal du soir de la chaîne nationale, il a fermement condamné ceux qu'il a désignés comme les « preneurs d’otage de la population ». « Il existe un réseau qui a pour but de détruire la JIRAMA et cela peut engendrer un désastre », a-t-il affirmé.

Pour illustrer l'ampleur du problème, Rajoelina a pris l'exemple de Mahajanga. Le Président a affirmé que les coupures prendraient fin si tout le carburant expédié de Toamasina arrivait à bon port. « Nous avons fait des comparaisons par rapport aux années précédentes, et le résultat est étonnant. Nous avons augmenté le volume de carburant à envoyer à Mahajanga, pourtant les délestages s'intensifient. Ce n'est pas logique », s’est étonné Andry Rajoelina.

Le chef de l'État a annoncé que des enquêtes approfondies seront menées sous peu. Ces investigations seront conduites collectivement par plusieurs institutions étatiques et le système anti-corruption, incluant notamment le BIANCO. Des enquêtes préliminaires ont déjà révélé que seuls quarante-trois des cinquante-trois camions citernes sont arrivés à Mahajanga cette année. Andry Rajoelina a précisé : « Les dix camions se sont donc volatilisés, et cela affecte directement la production de la JIRAMA ainsi que le quotidien du peuple. »

100 millions de dollars pour l’énergie solaire

Afin de répondre malgré tout au besoin d’électricité de la population, le président de l'État a proposé une solution technologique immédiate. Selon lui, un outil permettant de surveiller le volume de carburant injecté et utilisé par les machines sera installé pour contrôler le flux des carburants. A part les contrôles de routine assurés par les personnels.

Parallèlement, la solution de l’énergie renouvelable demeure une piste que le chef d’État compte explorer activement. Il a annoncé l'installation de centrales d’énergie solaire d’une puissance de 100 mégawatts avant la fin de l’année. Interrogé sur le financement de ce projet, il a expliqué que la Banque Mondiale a accordé une aide budgétaire de cent millions de dollars, et que la totalité de ces fonds sera allouée à l’installation des parcs solaires à travers l’île pour atteindre les objectifs fixés.

Néanmoins, en l’attente de la concrétisation de ces promesses, les mois à venir risquent d’être encore plus difficiles en termes de coupures de courant pour les grandes villes, et surtout pour la capitale. « Les délestages s'intensifient pour Antananarivo, alors qu’en ce moment, nous avons en principe encore de l’eau. Pourtant, la période d’étiage, n’est censée commencer que vers les mois de septembre ou octobre, et c’est à ce moment que l’on devrait vraiment s’inquiéter des coupures », a expliqué Andry Rajoelina, une manière discrète d'informer la population que les coupures persisteraient jusqu'à ce que les solutions soient opérationnelles.

Ravo Andriantsalama

Ce n’était pas une simple intoxication, mais bien un empoisonnement alimentaire qui a causé la mort de plusieurs personnes à Ambohimalaza. C’est la version officielle du gouvernement, confirmée hier après-midi lors d’une conférence de presse tenue au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) Ampefiloha, suite au drame survenu lors d'une fête d'anniversaire.

« Je suis formelle, il y a eu empoisonnement », a déclaré le ministre de la Santé Publique, le Professeur Zely Andriamanantany, hier après-midi à l'hôpital HJRA Ampefiloha. Pour les membres du gouvernement, le drame qui s'est produit samedi dernier dans un espace événementiel à Ambohimalaza, lors d'une fête d'anniversaire d'une étudiante universitaire, n'était pas fortuit. Les autorités ont confirmé qu’il s’agissait d’un empoisonnement intentionnel, qualifié de crime, à la suite des premières analyses effectuées sur les prélèvements. Une enquête judiciaire a immédiatement été ouverte pour faire toute la lumière sur les faits et identifier les responsables.

Selon le ministre de la Santé Publique, un poison toxique contenu dans les donuts serait à l’origine de cet empoisonnement. Il a également insisté sur la gratuité totale des soins dispensés aux victimes de l’empoisonnement à l’hôpital CHUJRA Ampefiloha. Il a averti que toute tentative de facturation ou d’extorsion envers les familles des victimes fera l’objet de sanctions immédiates.

Le ministre délégué à la Gendarmerie Nationale, le Général Andry Rakotondrazaka, a expliqué que jusqu'à présent, cinq personnes ont été interpellées dans cette affaire et placées en garde à vue au Toby Ratsimandrava. « L’enquête avance à grands pas et le fait que l’empoisonnement ait été prouvé marque un nouveau tournant dans nos investigations. Nous trouverons très vite les réponses à tous les questionnements et ferons une grande annonce sous peu », a-t-il affirmé.

Des victimes au-delà de la liste des invités

De son côté, le ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC), par l’intermédiaire de la direction de la protection des consommateurs (DPC) a mené une enquête approfondies sur les produits alimentaires ou ingrédients suspects lors de la fête. Selon les explications d’Ando Ravelonarivo, DPC au sein du MIC il y a de cela quelques jours, les enquêtes approfondies seront déterminant pour la suite de l’affaire. Pas plus tard qu’hier, les autorités avance la thèse de « l’empoisonnement criminel ».

Pour rappel, sur la soixantaine de personnes présentes à la réception de samedi dernier, seules 35 figuraient sur la liste des invités. Pourtant, le nombre de victimes est bien plus important et ne se limite pas aux personnes présentes sur les lieux, car certaines ont rapporté des restes d’aliments chez elles, ce qui a entraîné une multiplication des cas. Selon le compte rendu du Conseil des Ministres de mercredi, vingt personnes ont jusqu’ici péri des suites de la fête, mais des dizaines d’autres sont toujours en observation dans divers centres hospitaliers, dont le CHUJRA Ampefiloha.

Les cas similaires signalés dans les régions d’Atsinanana et de Boeny doivent être distingués de celui d’Antananarivo, a précisé la porte-parole du gouvernement, Mara Volamiranty Donna. Néanmoins, elle a ajouté que les autorités ont d’ores et déjà pris les mesures nécessaires pour prendre en charge les personnes intoxiquées, grâce au fonds d’urgence sanitaire mobilisé pour faire face à ce type de situation.

Ravo Andriantsalama

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